Liste des messages
Le : 15/07/2025 17:36
Bonjour Serge . Toi rue Mizon , moi rue Suffren , au n°12 , dans cet immeuble que tout le monde à BEO qualifiait de Maison Jaubert en raison de son appartenance au même propriétaire que la célèbre carrière de pierres bleues visible d'un peu partout . De toutes évidences nous avons fréquenté , dés notre plus jeune age , l'école Franklin au moins jusqu'au CERTIF ! Si nos échanges d'infos , plus ou moins perso se perpétuent je te suggère d'utiliser non pas le site né à BEO mais tout simplement le bon vieux mail plus adapté à ce genre d'échanges . Qu'en penses-tu ? Bien cordialement . JO de BEO .
Le : 15/07/2025 16:12
Bonjour,
Je parcourais votre site et suis tombé sur la photo du Défilé du 14 juillet avant 1962. Quelle belle surprise, de découvrir au 2e rang, au centre nul autre que mon paternel, Daniel Junca. Il était lieutenant de la Territoriale (Les Gurkhas). Je pense qu'il s'agit du défilé de 1961. Moi j'étais du côté où se trouvent les Fusiliers Marins de Sirocco. Venant de La Pérouse, je n'ai pas reconnu d'autres membres du défilé.
Merci, pour cette photo que j'ai découverte le 14 juillet 2025, jour de notre 24e anniversaire de mariage.
Jean-Pierre Junca
Autrefois de La Pérouse, rue du port
Né le 1er janvier 48, à la Clinique des Glycines à El Biar
(la clinique existe toujours, mais est réservée à la Police Nationale)
Je parcourais votre site et suis tombé sur la photo du Défilé du 14 juillet avant 1962. Quelle belle surprise, de découvrir au 2e rang, au centre nul autre que mon paternel, Daniel Junca. Il était lieutenant de la Territoriale (Les Gurkhas). Je pense qu'il s'agit du défilé de 1961. Moi j'étais du côté où se trouvent les Fusiliers Marins de Sirocco. Venant de La Pérouse, je n'ai pas reconnu d'autres membres du défilé.
Merci, pour cette photo que j'ai découverte le 14 juillet 2025, jour de notre 24e anniversaire de mariage.
Jean-Pierre Junca
Autrefois de La Pérouse, rue du port
Né le 1er janvier 48, à la Clinique des Glycines à El Biar
(la clinique existe toujours, mais est réservée à la Police Nationale)
Le : 13/07/2025 13:57
Pour Georges et Sylva.
Merci pour votre message,cela me rassure,je me suis trompé sur 2 ou 3 détails
mais le fond était juste.
Il faut dire qu'a l'époque,je n'avais que 8 ans.
Au sujet d'un Christol rue l. Roches,le frére à mon père,Joseph dit Coco,
habitait bien dans cette rue et avait un fils :Pierre:mon cousin.
Peut être s'agit il de la même personne.
Pour moi j'habitais au 36 rue Mizon,et il se peut que l'on se soit croisés.
Amitiées à vous...
Le : 12/07/2025 16:39
Non Serge ,tu n'as pas rêvé . cet évènement très particulier s'est bien produit au cours d'une étape du tour de France 1950 entre Carcassonne et Montpellier . A cette époque les participants ne représentaient pas une marque de constructeurs mais tout simplement des régions Françaises . C'est ainsi que l'on pouvait dénombrer des participants quelque peu folkloriques tels que Zaaf et bien d'autres encore . Par contre le compagnon de Zaaf dans l'échappée que tu relates si bien , n'est pas Zélasco mais Marcel Molines .Pour la petite histoire Marcel Molines a gagné cette étape avec une confortable avance et Zaaf a terminé ce tour juste devant la voiture balai très convoité par plusieurs coureurs à la recherche de notoriété !Comme quoi le vin rosé est bien la boisson la plus hygiénique de France comme le prétendait Victor Hugo!
Par ailleurs , mon épouse qui habitait au bat c du 34 de la rue Léon Roches se souvient d'une Famille du même patronyme que le tien qui résidait également à la même adresse mais à une entrée plus loin ! Son frère se prénommé Jean Louis ! Coïncidence ou réalité ????
Afin que nous puissions donner suite à cet entretien voici notre adresse mail :
josytal@free.fr . Bien amicalement . Georges et Sylvia Taltavull
Par ailleurs , mon épouse qui habitait au bat c du 34 de la rue Léon Roches se souvient d'une Famille du même patronyme que le tien qui résidait également à la même adresse mais à une entrée plus loin ! Son frère se prénommé Jean Louis ! Coïncidence ou réalité ????
Afin que nous puissions donner suite à cet entretien voici notre adresse mail :
josytal@free.fr . Bien amicalement . Georges et Sylvia Taltavull
Le : 12/07/2025 07:32
Au sujet des cyclistes,vous avez oublié le célèbre ZAAF qui avait avec ZELASCO
participait au Tour de France en (1948 ou 1949),je ne suis pas sur de la date,
Au cours du étape (peut être entre Narbonne et Montpellier),alors que le
peleton c'était arrété pour se baigner(trés forte chaleur),ZAAF et ZELASCO,ont
continué à pédaler,
Au bord de la route,les spectateurs,tendaient des bouteilles aux coureurs.
Or ces bouteilles contenaient souvent du vin rosé bien frais.
ZAAF a bu et avec le soleil,il a vite était saoul.Il fait une chute,remonte en
selle,mais repart à contre-sens.
Je ne me souviens pas de la suite,mais,à cette occasion,je crois que les
journalistes,avaient surnommés ces deux coureurs:les casseurs de baraques.
Je ne sais pas si cette anecdote est exacte mais c'est un souvenir d'enfant et,
peut être que je l'ai un peu imaginée????
Si quelqu'un s'en souvient,merci de le confirmer(ou pas)
Salut à tous ceux de BEO....
participait au Tour de France en (1948 ou 1949),je ne suis pas sur de la date,
Au cours du étape (peut être entre Narbonne et Montpellier),alors que le
peleton c'était arrété pour se baigner(trés forte chaleur),ZAAF et ZELASCO,ont
continué à pédaler,
Au bord de la route,les spectateurs,tendaient des bouteilles aux coureurs.
Or ces bouteilles contenaient souvent du vin rosé bien frais.
ZAAF a bu et avec le soleil,il a vite était saoul.Il fait une chute,remonte en
selle,mais repart à contre-sens.
Je ne me souviens pas de la suite,mais,à cette occasion,je crois que les
journalistes,avaient surnommés ces deux coureurs:les casseurs de baraques.
Je ne sais pas si cette anecdote est exacte mais c'est un souvenir d'enfant et,
peut être que je l'ai un peu imaginée????
Si quelqu'un s'en souvient,merci de le confirmer(ou pas)
Salut à tous ceux de BEO....
Le : 08/07/2025 07:31
Hubert Zakine
BAB EL OUED,T'EN SOUVIENS TU?
Le jardin Guillemin et son manège, la Grande Brasserie et sa jeunesse, ses billards et son patron Pépète Soliveres, le Marignan qui accueillait nos jeudis cinématographiques et le dimanche, nos parents tirés à 4 épingles, Padovani et sa clientèle bonne enfant, son rocher plat et ses mariages sur pilotis, les matches A.S.S.E-G.S.A. qui drainaient un peuple amoureux de ses équipes, ses cafés hispano-andalous ou italiens qui chantaient le pays des origines, les cimetières de Saint-Eugène qui dormaient du sommeil des justes et qui étaient entretenu avec dévotion par "ceux qui restaient", le "andar et venir" de l'Avenue de la Bouzaréah d'une jeunesse en goguette, les beignets italiens de Pasquale et les beignets arabes de Blanchette.La cité de Picardie, la cité des Eucalyptus, la Consolation,
le stade Marcel Cerdan et le buste sculpté par Greck qui trônait à l'entrée, le Majestic son toit ouvrant, ses vedettes du music-hall et ses réunions de boxe, l'Olympic où se retrouvaient tous les amateurs de l'ASSE, l'avenue des consulats, le marché de Bab El Oued qui entretenait une cacophonie à nulle autre pareille, l'avenue Durando avec le Marignan, cinéma préféré des grands et des petits pour son immense écran en cinémascope, la rue cavelier de la salle où habitait Martoune, les miroitiers Borras et Sampol, excellents tous deux au billard français, la boulangerie Villa Grossa où Blasco faisait la meilleure "pitse" du faubourg, le cafetier Manolo à l'angle de l'avenue du général Verneau pour son "ping foot et sa khémia, le Sélect-bar pour ses résultats sportifs, la clinique Durando où plus d'un bébé du faubourg a vu le jour, le Monoprix en lieu et place de l'ancien Trianon, le Lynx ancienment le Bijou, la Perle, les Variétés rue Eugène Robe, le cinéma des films larmoyants, le marché Nelson qui se prononçait "à la française", El Kettani et sa jeunesse qui faisait des ronds de jambes en se pavanant autour de sa piscine olympique où Heda Frost, Jean-Pascal Curtillet, Alain Gotvallès et consorts battirent un grand nombre de records, les Messageries avec l'école Sygwalt et son jardin qui servait de stade aux futures vedettes de l'ASSE, la synagogue Samuel Lebar de la rue de Dijon où nous fîmes la communion, mes frères et moi, Padovani et son préposé aux billets d'entrée, Roger Sebaoun, où les filles du faubourg faisaient les yeux doux aux apprentis-Apollon, le Café Riche avec les amateurs de football qui se rassemblaient le dimanche soir pour décortiquer les résultats en se "tapant" l'anisette, le lycée Bugeaud et le collège Guillemin que chacun tentait d'apprivoiser lors d'études secondaires hypothétiques, la boulangère Mullor et ses gâteaux au sucre vanillé de couleur, le pâtissier Prat et ses russes que tout le monde se disputait le dimanche, Roma glaces et Grosoli, les glaciers préférés des "morfals" du quartier envahi le dimanche après midi par les "gens bien comme il faut", le "Discophone" des soeurs Legendre qui faisait crédit à qui le demandait, le passage Montaigne avec le marchand de jouets Elbaz et le confiseur qui lui faisait face, l'école de la Place Leliévre et son église qui voyait de belles histoires se terminer par un mariage, son boulodrome où les disputes "de bonne santé" entre pointeurs et tireurs étaient légion, Coco et Riri et sa mansuétude "bon enfant" pour les "chitanes" du quartier, les jardins Guillemin que Napoléon III avait dessinés lui-même après que sa femme, l'impératrice Eugénie, se fut plaint de la chaleur du soleil de chez nous et lui avait demandé des jardins ombragés à Alger, les squares Guillemin des apprentis footballeurs, des mamans-gâteaux et leurs chères têtes blondes qui, dans ce pays, étaient plutôt brunes, la fameuse "basséta" chère aux espagnols du faubourg comme l'était la Consolation aux italiens des Messageries, les cyclistes du C.C.B.E.O. Guercy,Ferrer,Zélasco, Califano,Vasserot et d'autres dont j'ai oublié le nom, et tous les commerçants trop nombreux pour en faire une liste qui serait à n'en pas douter non exhaustive ( purée, comme je parle bien, même pas je sais ce que ça veut dire exhaustive mais ça fait bien! Zarmah je suis intelligent!) Et les rues montaigne, durando, rochambeau, koechlin, lestienne,duc des cars, jean jacques rousseau, pierre leroux plus connue comme la "cote de la basseta", borely la sapie, lazerges, franklin, feuillet, du roussillon, de la bretonniere, suffren, léon roches, mazagran, et je pourrais en faire des pages et des pages.................
Le : 07/07/2025 11:18
SOUVENIRS EN VRAC D' UN CHITANE DE BAB EL OUED..
En rentrant de l’école, ma mère nous préparait notre gouter qui se résumait souvent en une versée d’huile d’olive dans une assiette. Nous saupoudrions du sucre (en poudre évidemment) puis trempions des morceaux de pain et ramassions le sucre avec le pain imbibe d’huile ; je me souviens que nous léchions notre assiette, mes frères et moi tant nous aimions ça ;
Parfois, ma mère nous coupait deux morceaux de pain qu’elle trempait dans une assiette imbibée d’huile d’olive. Puis, elle découpait une tomate en rondelle qu’elle glissait entre les deux morceaux de pain auparavant frottés avec une gousse d’ail épluchée. C’était un délice mais la seule obligation qui nous incombait était de manger au balcon car il n’était pas rare de laisser tomber quelques gouttes d’huile parterre
D’autres gouters de l’époque pour « chitanes » pas trop riches et pas trop difficiles: pain et quelques cacahuètes ; pain beurré avec du sel ; pain beurré saupoudré d’Elesca (ancêtre du Banania ) ; pain et carré de chocolat Lefebvre ;
Je me souviens du Mécano que ma mère utilisait pour nettoyer les cuivres ; le Fly Tox dans son « pompeur » pour nous débarrasser d’insectes « sangsues » ; le papier tue-mouches que nous utilisions en été ; le moulin à café que nous tournions comme des malades après l’avoir coincé entre nos jambes déjà poilues pour moudre les grains de café;
Les journaux de femmes « Atout C½ur », « Nous Deux », « Confidences » et « Intimité » dont les romans photos faisaient le délice des jeunes (et moins jeunes) filles;
Le TEPPAZ de notre adolescence que nous faisaient rêver devant la vitrine du marchand d’électro-ménager; le PIZON BROS premier transistor portatif ; la pierre à feu qui faisait la joie des petits que nous jetions au sol pour faire du bruit; La glacière ancêtre du frigidaire qu’il fallait approvisionner de cubes de glace;
Le Meva, chaussure à la mode qui fut détrônée par la chaussure italienne à bout pointu et la BNCI, ancêtre de la chaussure tennis. Le Pataugas, au cout modéré que nos parents tentèrent de nous imposer souvent sans succès. Le pantalon golf et la coupe en brosse qui cataloguaient les enfants obéissants. On traitait ces garçons de « fils à pèpe »
La mode non pas de la « coupe à la bol de loubia » mais à « la Marlon Brando » qui fit fureur dans les années « sur les quais ». Une autre mode, celle de la chemise blousée et de la cravate noire tricotée. James Dean était passé par là. « Ma fille qu’est ce tu veux que je te dise ! Y faut bien que jeunesse se passe ! »
En parlant de filles, je me souviens de la robe vichy de BB et son jupon amidonné, les ballerines de danseuse et « JEUNESSE CINEMA » le journal des adolescentes rêveuses sans oublier la robe sac !
Quand le rock a atterri chez nous, attention les yeux ! Bill Haley, Elvis et consorts c’était la folie ! Les stocks américains, complètement dévalisés ! Même le marché arabe de Bab Ed Jid a connu la ruée vers l’or de la jeunesse d’Alger !
Les bonbons : les chewing gum Tarzan et Globo, les caramels Fausta, la « Biberine , le réglisse en bois, la poudre de coco, les oublis, les pates à mâcher dont je me souviens plus le nom mais il avaient le goût de réglisse(noir) ou d’anis (bleu), la guimauve tirée avec des mains pas toujours propres par ki-kilomètre ;
Nous appelions: OREILLE = le palmier / BI-CITRON = un diabolo citron / DROGUISTE=le marchand de couleurs / STEAK AMERICAIN= le steak haché / VIANDE DE France = viande de veau
Nous jouions au foot bien sur mais aussi aux TCHAPP’S, aux BILLES, aux NOYAUX,(à seven, au tas ou à la tapette) à la CARRIOLE, aux BOUCHONS lestés de bougie fondue, aux OSSELETS qu’on allait chercher chez le boucher et qu’on trempait dans de l’eau chaude pour les débarrasser de toute viande, à BIX, à TU L’AS ( dans le baba), à la délivrance, à FAVA VINGA qu’on préférait appeler PAPA VINGA, aux TETES dans une entrée de maison avec une balle,( ça a rien a voir avec la bagarre), à la SAVATE qui nous faisait un mal de chien mais fier comme Artaban nous nous faisions un devoir d’y jouer afin de ne pas passer pour des GAMATES.
AUTANT DE SOUVENIRS QUI NOUS ACCOMPAGNENT ET NOUS ACCOMPAGNERONT ENCORE LONGTEMPS
Publié par zakine
Le : 06/07/2025 10:24
Dix fois , cent fois mille fois d'accord avec toi Robert . N'oublions jamais , c'est notre devoir.
Le : 05/07/2025 08:02
En ce triste jour, une pensée émue à ces morts et disparus, morts pour rien .Prions pour eux et leur proches