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Le : 27/05/2025 07:20
Pour les nostalgiques comme Annie Salort vous pourrez toujours vous rendre le jeudi de l'Ascension à Nîmes (procession de notre Dame de Santa cruz). Ca concerne principalement l'oranais mais tout=s les pieds noirs sont les bienvenus.
Adresse : quartier est de Nîmes (mas de Mingue).
Adresse : quartier est de Nîmes (mas de Mingue).
Le : 26/05/2025 17:11
Bonjour les Frères et Soeurs de Bab el Oued ,
Vous vous souvenez dès qu'approchait le week end de la Pentecôte nous préparions notre GRAND RENDEZ VOUS ANNUEL A ROGNES , rendez vous que nous avions programmé un an à l'avance !!!!!!!et que pour rien au monde nous aurions manquer !!!!
Mais voilà un tsunami s'est abattu sur notre belle association, emportant tout sur son passage !!!!
Nos retrouvailles pleines d'émotions, nos cabassettes à la cave, je ne m'y ferait jamais à cette mise à mort , et plein, plein et encore plein de oualiones , d'amis, de frères et soeurs de la-bas ne peuvent encaisser cet effacement !!!
Vous nous avez supprimés encore une fois !!!
Vous étiez fatigués, fallait en parler, passer le relais, mais non vous étiez les maitres à bord et on arrête tout !!! et vous nous avez mis devant le fait accompli !
On en parle souvent au téléphone comment peut-on reprendre l'affaire ????????
Si vous nous passez les statuts de l'association en pourrait relancer l'affaire,
et ne pas se contenter seulement des repas occasionnels qui n'attirent que ceux des bouches du rhône !!!
Le site de Christian n'est qu'une rubrique nécrologique malheureusement, normal vu qu'il s'est passé 63 ans maintenant !!!
Mais vous vous souvenez à Rognes, il y avait nos enfants qui vivaient avec nous nos émotions, nos petits enfants se régalaient à jouer en plein air, la relève était disponible !!!
Hubert, André, je me contente de lire vos récits qui font chauds au coeur de tout le monde , mais quelle joie de vous embrasser et de partager une anisette avec vous !!!! supprimé na !!!!
Croyez moi je me fais le porte paroles de très nombreux compatriotes , parce que j'ai les c....... de vous le dire , des critiques à mon égard de la part de certains , mais qui pensent comme moi et qui n'osent pas vous égratigner !!!
Christian tu me liras et tu diras elle l'a fait !!!
Je vous embrasse mes frères et soeurs de la-bas, je ne vous oublierai jamais
Alain et Nelly Faus, José, Moukli, Carmen Ripoll, Georges Ronteix, Dédé et Francis Scotto, Josiane Buades, Christiane Coppa, Les Ballester, Les Perez et Lechado ,Francis Mélé, les Pastor, Nos amis de l'école des soeurs , Nancy Vidal, Jocelyne Lopez, Ghislaine Mesquita, Ghislaine Liguori, Les Modena, Les Fitoussi et tous les autres je vous aime si fort !!!
Que D... vous garde mes très chers amis en longue et bonne vie !!!
Vous vous souvenez dès qu'approchait le week end de la Pentecôte nous préparions notre GRAND RENDEZ VOUS ANNUEL A ROGNES , rendez vous que nous avions programmé un an à l'avance !!!!!!!et que pour rien au monde nous aurions manquer !!!!
Mais voilà un tsunami s'est abattu sur notre belle association, emportant tout sur son passage !!!!
Nos retrouvailles pleines d'émotions, nos cabassettes à la cave, je ne m'y ferait jamais à cette mise à mort , et plein, plein et encore plein de oualiones , d'amis, de frères et soeurs de la-bas ne peuvent encaisser cet effacement !!!
Vous nous avez supprimés encore une fois !!!
Vous étiez fatigués, fallait en parler, passer le relais, mais non vous étiez les maitres à bord et on arrête tout !!! et vous nous avez mis devant le fait accompli !
On en parle souvent au téléphone comment peut-on reprendre l'affaire ????????
Si vous nous passez les statuts de l'association en pourrait relancer l'affaire,
et ne pas se contenter seulement des repas occasionnels qui n'attirent que ceux des bouches du rhône !!!
Le site de Christian n'est qu'une rubrique nécrologique malheureusement, normal vu qu'il s'est passé 63 ans maintenant !!!
Mais vous vous souvenez à Rognes, il y avait nos enfants qui vivaient avec nous nos émotions, nos petits enfants se régalaient à jouer en plein air, la relève était disponible !!!
Hubert, André, je me contente de lire vos récits qui font chauds au coeur de tout le monde , mais quelle joie de vous embrasser et de partager une anisette avec vous !!!! supprimé na !!!!
Croyez moi je me fais le porte paroles de très nombreux compatriotes , parce que j'ai les c....... de vous le dire , des critiques à mon égard de la part de certains , mais qui pensent comme moi et qui n'osent pas vous égratigner !!!
Christian tu me liras et tu diras elle l'a fait !!!
Je vous embrasse mes frères et soeurs de la-bas, je ne vous oublierai jamais
Alain et Nelly Faus, José, Moukli, Carmen Ripoll, Georges Ronteix, Dédé et Francis Scotto, Josiane Buades, Christiane Coppa, Les Ballester, Les Perez et Lechado ,Francis Mélé, les Pastor, Nos amis de l'école des soeurs , Nancy Vidal, Jocelyne Lopez, Ghislaine Mesquita, Ghislaine Liguori, Les Modena, Les Fitoussi et tous les autres je vous aime si fort !!!
Que D... vous garde mes très chers amis en longue et bonne vie !!!
Le : 23/05/2025 18:58
Le long de la corniche de Marseille le plus long banc du monde devant la Méditerranée en face d ALGER ,70 ans après avoir quitter les bancs de SIGWALT
(école des bourricots) avec BRAHIM la fraternité demeure !! et tes frères
MERZAK et BACHIR (là haut) avec les OUALIONES .....
Le : 21/05/2025 13:48
De retour a Paris après un bref séjour a Marseille
je tiens a remercier les Oualiones de la clique des Messageries pour l accueil qui mon réservé (balade sur la corniche, apéro, tapas sur le vieux port chez Oscar tenue par le fils d un ancien des Messageries)
Encore une fois MERCI en particulier le Maire de Bab el Oued Guy Balzano
A refaire
je tiens a remercier les Oualiones de la clique des Messageries pour l accueil qui mon réservé (balade sur la corniche, apéro, tapas sur le vieux port chez Oscar tenue par le fils d un ancien des Messageries)
Encore une fois MERCI en particulier le Maire de Bab el Oued Guy Balzano
A refaire
Le : 19/05/2025 11:56
André Trives Auteur
L'école de la place Lelièvre:
l'Université de Bab el Oued !
On y entrait en primaire vers l'âge de 6 ans et on y ressortait après le BEPC entre 16 et 17 ans. Dix ans de fréquentation assidue nous donnaient le sentiment que l'école Lelièvre était notre seconde maison. Nos maîtres et maîtresses nous accompagnaient de la petite enfance à l'adolescence depuis des générations. On les considérait comme notre deuxième famille. Alors, vous dire que le surnom d'université de Bab el Oued qu'avait donné Mr BEN SIMON notre prof de français, pouvait lui conférer le titre de la ''meilleure école du quartier'', cela aurait été présomptueux. Une chose est certaine, elle était un modèle d'éducation et de formation où, à la ténacité d'obtenir des têtes bien faites, s'ajoutait un enseignement paternaliste ne faisant pas partie des programmes scolaires. Nos enseignants nous rappelaient inlassablement les principes et valeurs à respecter afin de nous préparer à affronter la vie ; ils nous traitaient comme leurs propres enfants. Pour se rendre compte réellement de la considération exceptionnelle que l'école de la Place Lelièvre nous portait, il fallait l'avoir quittée.
Je n'ai jamais oublié les moments de générosité de nos enseignants qui, 75 ans plus tard, m'inspirent toujours. Que ce soit dans la réussite ou dans l'échec, toute ma vie d'adulte j'ai entendu une voix venue de l'intérieur qui me rappelait à la modestie et à la persévérance.
Les leçons de savoir-être apprises sur les bancs de mon école demeures écrites à la craie sur le tableau noir de ma mémoire en hommage à ceux qui n'ont eu de cesse de nous les rappeler chaque matin, grâce à la plus belle des matières qui avait pour nom : LA MORALE.
Je retourne inlassablement dans l'école de mon enfance où les souvenirs de chaque rentrée sont ineffaçables ! Je gravis les cinq marches de pierres usées, une odeur de peinture fraîche me saisie : les murs, les portes et les fenêtres ont été repeintes en gris bleu durant les vacances d'été. Je franchis le hall d'entrée, laissant sur la gauche le bureau du directeur et sur la droite la loge de la concierge. Au mur une plaque de marbre rend hommage aux enseignants morts pour la France au cours des deux guerres mondiales.
Comme une déferlante, je fais partie de cette vague d'enfants sortis de "chez Coco et Riri " et qui envahit la cour de récréation avec des cris d'allégresse pour évacuer l'ultime trop plein d'énergie. Dans quelques minutes une sonnerie stridente nous rappellera dans nos classes respectives et le calme reviendra.
Pour l'instant la cour et le préau ressemble à des studios de cinéma et suivant l'âge des acteurs, on se prend pour Robin des Bois ou Ivanohé et on rejoue la victoire de son équipe de foot ou le combat de Marcel Cerdan contre Tony Zale. Soudain, la sonnerie met fin aux cris et les rêves retournent à leur place jusqu'à la prochaine récré.
La récréation comme son nom l'indique est faite pour se recréer; ici, elle sert à vaincre : gagner des billes à ''tuisse'', gagner une partie de tchappes, gagner des noyaux à ''seven'' ou au tas, gagner une course, gagner à "tu l'as", gagner au chat perché, gagner en jonglant avec une boule de papier. Ces gamins avaient inventé le slogan "la victoire est en nous". Le reste du temps, dans le calme retrouvé, seul le chant monotone et saccadé d'une classe répétant la table de multiplication résonnait comme le c½ur battant de l'école.
L'école se scindait en deux parties : le primaire au rez-de-chaussée, le secondaire au premier étage. Les escaliers pour accéder à l'étage ne pouvaient être montés que par ceux qui réussissaient l'examen d'entrée en 6e. Alors vous imaginez la hantise séculaire des enfants du primaire de pouvoir un jour accéder à l'étage des grands et bénéficier des cours de gym et de handball dirigés par monsieur Roméo.
L'accès au secondaire excitait la curiosité des élèves du primaire car c'était aussi la découverte de matières nouvelles comme la philosophie, l'algèbre, la physique, la chimie, les langues, l'anglais, l'arabe. Quand on quittait l'école après 10 ans d'habitudes presque familiales pour poursuivre au Collège Guillemin ou au lycée Bugeaud afin d'obtenir son BAC, le changement créait un grand désarroi ; il fallait faire le deuil de la perte de nos instituteurs et de nos camarades après toutes ces années passées ensemble.
Aujourd'hui, je garde un sentiment profond de respect à l'égard de nos enseignants. Alors qu'ils auraient pu quitter notre quartier populaire et trouver une affectation dans les beaux quartiers d'Alger, ils restaient au service de Bab el Oued leur vie durant. Souvent, le jour de la rentrée, on entendait ce dialogue entre le maître et un élève :-" Es-tu de la famille à un Ballester que j'ai eu il y a quelques années ? "-" Oui, msieur, c'est mon grand frère."
On déclarait au début d'Octobre que l'année serait facile ou difficile en fonction de la gentillesse ou de la sévérité qui habillait l'étiquette du maître que l'on avait. On grandissait avec eux, ils connaissaient tous nos défauts, ils savaient nous faire naître des qualités. Nous apprenions leurs marottes de la bouche des anciens, et chaque année, une sorte de curriculum vitae à jour nous informait des comportements de chacun. Ainsi, par le rappel constant du passé, nous avions élaboré l'histoire de notre école qui se transmettait comme un trésor de famille. C'était émouvant et bien sympathique de voir un facteur, un agent de police ou un médecin de passage, interrompre le cours pour congratuler l'instituteur tout rayonnant de joie. C'était un peu grâce à lui si le petit galopin bavard mais studieux était devenu quelqu'un d'important dans la vie.
André Trives Auteur
L'école de la place Lelièvre:
l'Université de Bab el Oued !
On y entrait en primaire vers l'âge de 6 ans et on y ressortait après le BEPC entre 16 et 17 ans. Dix ans de fréquentation assidue nous donnaient le sentiment que l'école Lelièvre était notre seconde maison. Nos maîtres et maîtresses nous accompagnaient de la petite enfance à l'adolescence depuis des générations. On les considérait comme notre deuxième famille. Alors, vous dire que le surnom d'université de Bab el Oued qu'avait donné Mr BEN SIMON notre prof de français, pouvait lui conférer le titre de la ''meilleure école du quartier'', cela aurait été présomptueux. Une chose est certaine, elle était un modèle d'éducation et de formation où, à la ténacité d'obtenir des têtes bien faites, s'ajoutait un enseignement paternaliste ne faisant pas partie des programmes scolaires. Nos enseignants nous rappelaient inlassablement les principes et valeurs à respecter afin de nous préparer à affronter la vie ; ils nous traitaient comme leurs propres enfants. Pour se rendre compte réellement de la considération exceptionnelle que l'école de la Place Lelièvre nous portait, il fallait l'avoir quittée.
Je n'ai jamais oublié les moments de générosité de nos enseignants qui, 75 ans plus tard, m'inspirent toujours. Que ce soit dans la réussite ou dans l'échec, toute ma vie d'adulte j'ai entendu une voix venue de l'intérieur qui me rappelait à la modestie et à la persévérance.
Les leçons de savoir-être apprises sur les bancs de mon école demeures écrites à la craie sur le tableau noir de ma mémoire en hommage à ceux qui n'ont eu de cesse de nous les rappeler chaque matin, grâce à la plus belle des matières qui avait pour nom : LA MORALE.
Je retourne inlassablement dans l'école de mon enfance où les souvenirs de chaque rentrée sont ineffaçables ! Je gravis les cinq marches de pierres usées, une odeur de peinture fraîche me saisie : les murs, les portes et les fenêtres ont été repeintes en gris bleu durant les vacances d'été. Je franchis le hall d'entrée, laissant sur la gauche le bureau du directeur et sur la droite la loge de la concierge. Au mur une plaque de marbre rend hommage aux enseignants morts pour la France au cours des deux guerres mondiales.
Comme une déferlante, je fais partie de cette vague d'enfants sortis de "chez Coco et Riri " et qui envahit la cour de récréation avec des cris d'allégresse pour évacuer l'ultime trop plein d'énergie. Dans quelques minutes une sonnerie stridente nous rappellera dans nos classes respectives et le calme reviendra.
Pour l'instant la cour et le préau ressemble à des studios de cinéma et suivant l'âge des acteurs, on se prend pour Robin des Bois ou Ivanohé et on rejoue la victoire de son équipe de foot ou le combat de Marcel Cerdan contre Tony Zale. Soudain, la sonnerie met fin aux cris et les rêves retournent à leur place jusqu'à la prochaine récré.
La récréation comme son nom l'indique est faite pour se recréer; ici, elle sert à vaincre : gagner des billes à ''tuisse'', gagner une partie de tchappes, gagner des noyaux à ''seven'' ou au tas, gagner une course, gagner à "tu l'as", gagner au chat perché, gagner en jonglant avec une boule de papier. Ces gamins avaient inventé le slogan "la victoire est en nous". Le reste du temps, dans le calme retrouvé, seul le chant monotone et saccadé d'une classe répétant la table de multiplication résonnait comme le c½ur battant de l'école.
L'école se scindait en deux parties : le primaire au rez-de-chaussée, le secondaire au premier étage. Les escaliers pour accéder à l'étage ne pouvaient être montés que par ceux qui réussissaient l'examen d'entrée en 6e. Alors vous imaginez la hantise séculaire des enfants du primaire de pouvoir un jour accéder à l'étage des grands et bénéficier des cours de gym et de handball dirigés par monsieur Roméo.
L'accès au secondaire excitait la curiosité des élèves du primaire car c'était aussi la découverte de matières nouvelles comme la philosophie, l'algèbre, la physique, la chimie, les langues, l'anglais, l'arabe. Quand on quittait l'école après 10 ans d'habitudes presque familiales pour poursuivre au Collège Guillemin ou au lycée Bugeaud afin d'obtenir son BAC, le changement créait un grand désarroi ; il fallait faire le deuil de la perte de nos instituteurs et de nos camarades après toutes ces années passées ensemble.
Aujourd'hui, je garde un sentiment profond de respect à l'égard de nos enseignants. Alors qu'ils auraient pu quitter notre quartier populaire et trouver une affectation dans les beaux quartiers d'Alger, ils restaient au service de Bab el Oued leur vie durant. Souvent, le jour de la rentrée, on entendait ce dialogue entre le maître et un élève :-" Es-tu de la famille à un Ballester que j'ai eu il y a quelques années ? "-" Oui, msieur, c'est mon grand frère."
On déclarait au début d'Octobre que l'année serait facile ou difficile en fonction de la gentillesse ou de la sévérité qui habillait l'étiquette du maître que l'on avait. On grandissait avec eux, ils connaissaient tous nos défauts, ils savaient nous faire naître des qualités. Nous apprenions leurs marottes de la bouche des anciens, et chaque année, une sorte de curriculum vitae à jour nous informait des comportements de chacun. Ainsi, par le rappel constant du passé, nous avions élaboré l'histoire de notre école qui se transmettait comme un trésor de famille. C'était émouvant et bien sympathique de voir un facteur, un agent de police ou un médecin de passage, interrompre le cours pour congratuler l'instituteur tout rayonnant de joie. C'était un peu grâce à lui si le petit galopin bavard mais studieux était devenu quelqu'un d'important dans la vie.
André Trives Auteur
Le : 11/05/2025 14:54
Pour Christian Timoner , bonjour, ici Henri Pérez ,juste quelques lignes ,sur F.B vient de se créer un site concernant , les photos d'école d' Alger et dans un élan non réfléchi ,j'annonçais qu'il existait un site sur les écoles d'Alger et surtout de b.e.o ,mais ,sans donner l'adresse du site , pour éviter des histoires ou des problèmes , et , est ce que je peut le citer ou alors ,cela m'est interdit car j'ai agit sans réfléchir ,dans un but amical ,il me faut donner une réponse si oui ou non ,le site est "photos d'écoles d'Algérie Française " merci Christian ,amitiés ,Pérez Henri
Le : 06/05/2025 16:09
Réponse à Jean-Pierre Rodriguez
Rendons à César ce qui appartient à... Hubert Zakine qui a écrit de nombreux et émouvants ouvrages de notre vie là-bas.
J'ai pratiquement tous ses livres et j'en partage quelques extraits qui, je n'en doute pas, font le bonheur de celles et ceux qui fréquentent ce site, un des rares à perpétuer nos souvenirs.
Encre une fois, en votre nom, MERCI Christian.
Rendons à César ce qui appartient à... Hubert Zakine qui a écrit de nombreux et émouvants ouvrages de notre vie là-bas.
J'ai pratiquement tous ses livres et j'en partage quelques extraits qui, je n'en doute pas, font le bonheur de celles et ceux qui fréquentent ce site, un des rares à perpétuer nos souvenirs.
Encre une fois, en votre nom, MERCI Christian.
Le : 05/05/2025 08:43
Souvenirs, souvenirs
Ah le rialto, cinéma unique au monde, les rats qui nous courraient dans les pieds, et "Negro" avec sa perche qui t'assénait un bon coup sur la tête si tu parlais pendant le film.
Ah le rialto, cinéma unique au monde, les rats qui nous courraient dans les pieds, et "Negro" avec sa perche qui t'assénait un bon coup sur la tête si tu parlais pendant le film.
Le : 05/05/2025 05:39
Bonjour,Antoine/Tony Billota
Un grand bravo pour tous ces souvenirs.Trés bien retraçés !!!
Jean-Pierre de la cité Scotto Nadal (500 m du Bar "Le Triolet)en montant sur Bouzaréah.
Un grand bravo pour tous ces souvenirs.Trés bien retraçés !!!
Jean-Pierre de la cité Scotto Nadal (500 m du Bar "Le Triolet)en montant sur Bouzaréah.
Le : 04/05/2025 07:30
Souvenirs, souvenirs
Les cinémas de notre enfance sont restés gravés dans nos mémoires endolories
Nous autres, les enfants nous aimions les westerns appelés communément « film de cow-boy », où les chevauchées et les bagarres au saloon étaient obligatoires et monnaie courante.
Devant les entrées de cinéma, se tenait le « 5/25 », le casino du pauvre, contre lequel on tentait de gagner de quoi se payer une place .
Le cinémascope faisait son apparition avec " CAPITAINE KING" un film avec Tyrone Power . Pour la circonstance, le Marignan avait étrenné son immense écran. Je me souviens du murmure (doux éphémisme pour un peuple dont le verbe haut était l'un des signes distinctifs) qui accompagna l'ouverture du rideau jaune.
A cette époque, l’accès aux salles ne se faisait qu’après avoir montré patte blanche et prouvé que l’on avait atteint l’âge canonique de seize ans pour les films de Martine Carol (LUCRECE BORGIA) ou Brigitte Bardot ( EN EFFEUILLANT LA MARGUERITE et ET DIEU CREA LA FEMME).
Les billets étaient numérotés et malheur à celui qui voulait changer de place. Après avoir fait la "chaîne", la caissière nous délivrait nos billets en n'omettant pas de marquer de son crayon gras (d'une croix rouge ou bleue) la place réservée sur le plan du cinéma . L’ouvreuse nous installait alors dans notre siège numéroté sans oublier de tendre immanquablement la main pour recevoir une petite pièce (ou un doigt d’un " chitane" qui se faisait aussitôt traiter de "p'tit voyou") .
Pendant la pause, entre la première partie ( souvent un documentaire qui nous barbait ou un dessin animé qui nous ravissait) et le « grand » film, le « gousto » d'acheter des « Coeurs Glacés" présentés par l’ouvreuse nous mettait l'eau à la bouche mais "macache l'argent", alors on faisait "tintin". Nous aimions l’entracte qui nous permettait de faire un clin d'oeil au petit négro d'Afric-Film (13 rue auber, Alger 628-28 et 628-29), de se délecter des réclames, ancêtres des publicités et de s'adonner au chahut car on savait qu'il nous fallait respecter le silence quand le film commençerait.
Le retardataire était conduit dans l’obscurité de la salle par l’ouvreuse. On ne distinguait que le rond lumineux de sa lampe de poche dirigée vers le sol sous les remontrances des adultes qui ne désiraient pas etre dérangés
Que ce soit dans la variété, les galas de boxe ou de catch, le théâtre ou encore le cinéma, le Majestic rue Borély la Sapie,était la salle la plus prestigieuse de Bab El Oued et la plus vaste d'Afrique du Nord.
La grande salle du Marignan, sur l’avenue Durando, Le Variétés, rue Eugéne Robe, le Plaza rue du Général Verneau, le Suffren, le Lynx ex-Bijou rue Rosetti, le Trianon avenue de la Bouzaréah transformé en Monoprix (modernisme oblige !) le Rialto à la basseta, le Palace et le Mon Ciné de la rue Rochambeau autant de cinémas qui nous ont laissés des tendres souvenirs; Noublions pas les acteurs et actrices du passé : Jeff Chandler, Randolph Scott, Audie Murphy, James Cagney, Deborah Kerr, les Trois Stooges, Jean Simons, Roy Rogers, Dean Martin et Jerry Lewis and so on..........(je pourrais écrire un livre avec les artistes qui ont bercé notre enfance)
Nous étions amoureux (les jeunes d'aujourd'hui diraient "fan") du cinema americain mais également des films italiens (Rossana Podesta, Toto, Alberto Sordi, Silvana Mangano, Robertino, Silvana Pampanini, Amédéo Nazzari et consorts, des films hispaniques avec l'enfant à la voix d'or , Joselito qui électrisait le public feminin ainsi que les films de Luis Mariano et Carmen Sevilla, le couple préféré des pieds noirs et Sarita Montiel.
Nous ne nous privions cependant pas des films francais (Fernandel se taillant la part du lion avec la série des Don Camillo, une farce où tous les pieds noirs se retrouvaient.) Mais PLEIN SOLEIL, SAINT TROPEZ BLUES, LES TRICHEURS, LES COUSINS et FAIBLES FEMMES annonçaient déjà les films "nouvelle vague" des CHABROL, MALLE, TRUFFAUT et GODARD. ( ah, ce film de Godard avec Belmondo, Brialy et Anna Karina "UNE FEMME EST UNE FEMME" ). Les "Variétés" ne dut qu'à l'amour des algérois pour "leur" cinéma de ne pas être mis à sac tant la colère fut omniprésente. En effet, le "chef d'oeuvre" de Godard fut le plus grand navet du cinéma français que Bab El Oued connut.
Publié par zakine
Les cinémas de notre enfance sont restés gravés dans nos mémoires endolories
Nous autres, les enfants nous aimions les westerns appelés communément « film de cow-boy », où les chevauchées et les bagarres au saloon étaient obligatoires et monnaie courante.
Devant les entrées de cinéma, se tenait le « 5/25 », le casino du pauvre, contre lequel on tentait de gagner de quoi se payer une place .
Le cinémascope faisait son apparition avec " CAPITAINE KING" un film avec Tyrone Power . Pour la circonstance, le Marignan avait étrenné son immense écran. Je me souviens du murmure (doux éphémisme pour un peuple dont le verbe haut était l'un des signes distinctifs) qui accompagna l'ouverture du rideau jaune.
A cette époque, l’accès aux salles ne se faisait qu’après avoir montré patte blanche et prouvé que l’on avait atteint l’âge canonique de seize ans pour les films de Martine Carol (LUCRECE BORGIA) ou Brigitte Bardot ( EN EFFEUILLANT LA MARGUERITE et ET DIEU CREA LA FEMME).
Les billets étaient numérotés et malheur à celui qui voulait changer de place. Après avoir fait la "chaîne", la caissière nous délivrait nos billets en n'omettant pas de marquer de son crayon gras (d'une croix rouge ou bleue) la place réservée sur le plan du cinéma . L’ouvreuse nous installait alors dans notre siège numéroté sans oublier de tendre immanquablement la main pour recevoir une petite pièce (ou un doigt d’un " chitane" qui se faisait aussitôt traiter de "p'tit voyou") .
Pendant la pause, entre la première partie ( souvent un documentaire qui nous barbait ou un dessin animé qui nous ravissait) et le « grand » film, le « gousto » d'acheter des « Coeurs Glacés" présentés par l’ouvreuse nous mettait l'eau à la bouche mais "macache l'argent", alors on faisait "tintin". Nous aimions l’entracte qui nous permettait de faire un clin d'oeil au petit négro d'Afric-Film (13 rue auber, Alger 628-28 et 628-29), de se délecter des réclames, ancêtres des publicités et de s'adonner au chahut car on savait qu'il nous fallait respecter le silence quand le film commençerait.
Le retardataire était conduit dans l’obscurité de la salle par l’ouvreuse. On ne distinguait que le rond lumineux de sa lampe de poche dirigée vers le sol sous les remontrances des adultes qui ne désiraient pas etre dérangés
Que ce soit dans la variété, les galas de boxe ou de catch, le théâtre ou encore le cinéma, le Majestic rue Borély la Sapie,était la salle la plus prestigieuse de Bab El Oued et la plus vaste d'Afrique du Nord.
La grande salle du Marignan, sur l’avenue Durando, Le Variétés, rue Eugéne Robe, le Plaza rue du Général Verneau, le Suffren, le Lynx ex-Bijou rue Rosetti, le Trianon avenue de la Bouzaréah transformé en Monoprix (modernisme oblige !) le Rialto à la basseta, le Palace et le Mon Ciné de la rue Rochambeau autant de cinémas qui nous ont laissés des tendres souvenirs; Noublions pas les acteurs et actrices du passé : Jeff Chandler, Randolph Scott, Audie Murphy, James Cagney, Deborah Kerr, les Trois Stooges, Jean Simons, Roy Rogers, Dean Martin et Jerry Lewis and so on..........(je pourrais écrire un livre avec les artistes qui ont bercé notre enfance)
Nous étions amoureux (les jeunes d'aujourd'hui diraient "fan") du cinema americain mais également des films italiens (Rossana Podesta, Toto, Alberto Sordi, Silvana Mangano, Robertino, Silvana Pampanini, Amédéo Nazzari et consorts, des films hispaniques avec l'enfant à la voix d'or , Joselito qui électrisait le public feminin ainsi que les films de Luis Mariano et Carmen Sevilla, le couple préféré des pieds noirs et Sarita Montiel.
Nous ne nous privions cependant pas des films francais (Fernandel se taillant la part du lion avec la série des Don Camillo, une farce où tous les pieds noirs se retrouvaient.) Mais PLEIN SOLEIL, SAINT TROPEZ BLUES, LES TRICHEURS, LES COUSINS et FAIBLES FEMMES annonçaient déjà les films "nouvelle vague" des CHABROL, MALLE, TRUFFAUT et GODARD. ( ah, ce film de Godard avec Belmondo, Brialy et Anna Karina "UNE FEMME EST UNE FEMME" ). Les "Variétés" ne dut qu'à l'amour des algérois pour "leur" cinéma de ne pas être mis à sac tant la colère fut omniprésente. En effet, le "chef d'oeuvre" de Godard fut le plus grand navet du cinéma français que Bab El Oued connut.
Publié par zakine