Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Merci Merzak pour cette escapade.
Que de souvenirs...

À Norbert Poveda

Très cher Norbert,
On pense à toi très fort et on espère que tu pourras trouver la force et le courage pour surmonter ta peine. On sait ce que Jacqueline représentait pour toi et on prend part à ton chagrin. Elle restera à tout jamais dans nos mémoires. Nos pensées t'accompagnent.
Quand la vie d’un être aimé s’en est allée et que la nôtre demeure malgré tout, tout paraît fragile et futile. Cependant, continuer à vivre et à être heureux est le plus bel hommage et cadeau à faire à notre Jacqueline qui nous observe de son monde secret…
Très cher Norbert, trouve le courage et la force en toi pour donner du sens à ce départ!
Que ce message d’amitié de soutien te montre le chemin des jours heureux où celle qui est partie partage avec toi chaque instant de bonheur…
La mort n’est point une vie…
Elle n’est qu’une invitation à se revoir dans un paradis mystérieux…
On t’embrasse ainsi que tous tes proches et amis meurtris par ce deuil.

Les baraquements Ave Malakoff ont fait place à une esplanade, mais les Bains de chevaux existent toujours, avec des centaines d'enfants qui viennent se rafraichir, et "apprendre à nager" les jours de canicule. Le rocher carré d'où l'on plongeait pour rejoindre la plage a disparu, et le phare, face à la piscine Kettani (la bougie comme on l'appelait) aux couleurs de l'ASSE, est devenu, Dieu seul sait pourquoi, supporter aux couleurs de l'OHD. L'immeuble du 1 Rue de Dijon avec sa plaque commémorative "Emile Maupas" tient toujours, et l'écurie (un bonjour à Casimir les anciens savent qui c'est) avec son figuier à l'angle des rues du Dey et de la Consolation, a fait place à la poste de Bab El Oued. Ce fameux figuier connu et apprécié de tous ceux qui tapaient "KAO" ,et cachaient leurs cartables sous ses branches, pour aller assister aux entrainements moto-cross à la carrière Jaubert (Salut Bébert, Sauvin et beaucoup d'autres ainsi que moi même). Plus de "Maison Jeacque" en hiver, ni de marchand de melons en été , rue de la Consolation, où tournait le trolley à perches pour Notre Dame d'Afrique (un salut en passant aux enfants de ce quartier magnifique). Mais Notre Dame d'Afrique est toujours là, perchée sur la colline, surplombant le stade et le cimetière,avec son esplanade d'où l'on a une vue imprenable sur Bab El Oued. L'impasse du Sporting, prés de chez Alain Riquelme est toujours là, mais la Cour des miracles Rue du Dey a disparu. Plus d'affiches des cinémas La Perle et Rialto (pourquoi précisement ces deux salles? ) en montant la Rue Pierre Leroux à gauche.
A droite, le Centre Villeneuve et sa "Goutte de lait" est devenu Mairie de BEO. Les Tabacs du Globe à l'angle des rues de Colmar et Dijon ne sont plus là. Mais la pierre où aimait s'assoir Mme Maurice à l'angle opposé est toujours là, bien ancrée(salut Papi et Cuevas). Le magasin de Mr, Papalardo et celui de Mr.Botella "farces et attrapes" ont changé de raison sociale, et tout le le pâté de maisons est appelé à disparaitre. Mais les souvenirs resteront à jamais gravés dans nos mémoires et nos coeurs. Bonne soirée à toutes et à tous.

Merzak.

..... bruit des Vespa Lambretta et Puch, sans oublier le Rumi et la Jawa.

Pour le Trianon, le bar s'appelait "le PENALTY"

et la patronne "la blonde"

Bonjour Merzack ,merci de ta réponse ,je vois que ta mémoire marche encore ,je omme on dit ,je tiens bon la rampe , ne sais pas ton âge ,mais moi en Février prochain je ferais 88ans ,au plaisir de lire tes récits .

Bonjour Henri

Bien sûr Pam Pam sans oublier le fameux Selecto de Hamoud Boualem.
Bonne fin de journée.

Bonjour à tous les amis/ de B:E;O ,Merzack ,dans les orangeades ,il y avait une que tu ne cite pas "" PAM PAM "" ,t'en souviens tu ?à vous tous une bonne journée ,Henri de la Basetta

Pour le Trianon, il y a 66 ans.
" Pas bonne échappe" !!

Qui se souvient d'un ancien Haltérophile aveugle,avec une pancarte et un album de photos representant ses anciens exploits sportifs. Il déambulait dans les rues du quartier en compagnie de son épouse Marie. Démunis et fiers. Qui se souvient du bruit des Vespas,Lambrettas et Puchs, l'odeur de l'anis,des variantes et des tramousses à l'heure de l'apéro. La sonnette de l'école Sigwalt avec Mr Blatt,successeur de Mr Raynaud, debout au seuil de la porte,et à qui on devait impérativement dire Bonjour M'sieur. La récréation avec nos cris stridents et le sifflet du maître surveillant, le préau où l'on s'abritait de la pluie,la cour, la petite et la grande avec deux niveaux différents, séparées par un grillage. Il y avait aussi la cantine scolaire,en face de chez Mr Botella le marchand de "farces et attrapes" où l'on pouvait déjeuner pour 30 centimes. Nous achetions nos affaires scolaires chez Bloget, nos chaussures chez Marco Ave. de la bouzaréah et la plupart des parents achetaient leurs appareils ménagers chez Discophone. Les combats de catch au stade Marcel Cerdan,avec le bourreau de Béthune, l'Ange Blanc. L'héliport, le rocher carré et les bains de cheveaux où nous avons appris à nager. Tout le monde connaît Blanchette, ses beignets et son panier de bliblis multicolores,Zouane(Kader) le marchand de volaille,Lopez le pharmacien, Phenix rue Riégo et la boulangerie Aznar face au bar l'Olympique. Un espace de 400 ou 500m de coté où des milliers de personnes vivaient còte à còte, avec des origines et des religions diverses. Ceci n'empéchait pas cela. En Algerie,nombreux sont ceux de cette génération (nés entre 1940 et 1953) qui ont eu leur adolescence "à cheval" sur deux cultures, perdant pied quelquefois, mais s'accrochant quand même avec leur innocence juvénile. Quelques uns sont partis peu aprés l'Indépendance. En vacances. Ils le sont toujours. D'autres sont restés. On les rencontre de loin en loin, rasant les murs d'une ville qu'ils chérissent,discrets,faisant leurs courses avec l'air de s'excuser,un sourire désanchanté sur les lèvres. Je crois que nous devenons tous un peu nostalgiques avec l'âge et le temps.