pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : JuanEnvoyer un mail

Le : 04/07/2023 15:13

Bonjour
J'ai participé avec la chorale de l'AMABEO à 3 concours en métropole entre 1959 et 1962 Lourdes, les sables d'olonne mais je ne me souviens plus de la 3ème ville, est ce que quelqu'un peut m'aider
Merci
J'habitais 5 rue Bizet
Cordialement
Daniel JUAN

 

De : André ESCOBEDOEnvoyer un mail

Le : 02/07/2023 10:42

Mer ci Christian pour ton message. A toi également et de la santé.

 

De : Rodriguez Jean-PierreEnvoyer un mail

Le : 29/06/2023 18:18

Bonjour,à toutes et à tous
Voilà plus d'une dizaine de jours que notre site est muet,aussi je me dévoue pour vous raconter quelques souvenirs...
Mes premières vacances à la mer.C'était hier dans les années 50 !!
Tout d'abord le périple,quoi !! une expédition!!
Nous habitions en périphérie de Bab-El-Oued,à la cité scotto,commune de bouzaréah.
l'itinéraire:La cité scotto à pied jusqu'au bus.Le terminus du Triolet.
Arrivée à la place du gouvernement.Puis à pied jusqu'au centre ville,tout prés du square Bresson ou était stationné le car Roque ( de couleur rouge).
Attente d'une à deux heures afin que le véhicule soit complet ou presque.
Départ et direction Fouka Marine,avec nos cabasettes et bardas.
Passage à nouveau à Bab-El-Oued.Deux moulins,pointe pescade Guyoville,Staouli,Zéralda,daouda-Marine et enfin Fouka-Marine.Un peu plus de 40 km et pratiquement toute une matinée de voyage.Elle est pas belle la vie.Pas de véhicule,internet portable télé,etc...etc...Et portant heureux.....
Revenons...à notre arrivée
Fouka-Marine,A la descente du car nous avions encore quelques centaines de mêtres à effectuer.La route était bordée de muriers platanes,et nous étions prêts du but.
Mon oncle Raphael Cozzolino,ainsi que la tante Marie nous attendait,dans leur modeste demeure.Famille de pêcheur professionnel.Dur,dur,des bateaux avec peu de moyens,pas de sonar etc....et pas de port,bateaux tirés sur le sable
à plusieurs et à l'aide de rondins.
Nous couchions à même le sol,mais peu importe,nous étions à la mer en vacances.
Je me souviens de quelques noms,l'épicier Belkacem,il ne vendait pas de vin,alors obligés d'aller chez l'épicier Soler à la plage des dames,en allant sur Castiglione,un bon km,les Lucido,Domninique,Fanfan,j'ai oublié quelques noms!!
Aux repas,bien sur,du poisson et pas surgelé,oursin arapédes,etc.....
Voilà je pourrai encore continuer,mais ce récit pour pour nous remémorer que la vie était belle,avec nos peu de moyens!!
Salut à tous.......................




 

De : Jean Robert PIVONEnvoyer un mail

Le : 17/06/2023 17:49

Antoine bonjour,
Après vérification, c'est Gérard Stagliano (frère jumeau à Marc) qui est décédé le 28 février 2017.

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 15/06/2023 17:57

Oui, Jean Robert. C'est son frère jumeau qui me l'a appris il y a 2 ou 3 ans ?

 

De : Jean Robert PIVONEnvoyer un mail

Le : 09/06/2023 11:50

Merci Mr Billota pour ce rappel de ce très beau texte de Mr Marc Stagliano.
Vous écrivez qu'il est décédé: pouvez-vous me le confirmer. Merci.

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 06/06/2023 09:47

UN VIEUX PIED NOIR ÉCRIT POUR LA POSTÉRITÉ......DONT J'IGNORE L’IDENTITÉ..(il est prié de se faire connaitre...............)
Il s'agit de Marc Stagliano décédé

"A quelques encablures de mes 75 ans, à un âge où les souvenirs se déclinent plus aisément que les projets et après avoir épuisé mes capacités de silence, je ressens le besoin d'éclairer un malentendu.
> En 42 ans de vie professionnelle, j'ai travaillé avec vous, milité avec vous, partagé quelques succès et quelques épreuves, communié aux mêmes valeurs, au même humanisme. j' ai bu à la coupe de ce bonheur de vivre en France, de s' étonner de ses richesses, de se pénétrer des mêmes émotions, au point que j' avais fini par oublier que j' étais né sur une autre rive, de parents venus d' ailleurs et de grands-parents à l' accent impossible d' une ville de la Méditerranée.
Je m'étais cru Français comme vous et j'avais cru achever ce travail de deuil commun à tous les exilés du monde. Et puis, depuis quelques mois, des maisons d'édition ont fait pleuvoir témoignages et réflexions sur la guerre d'Algérie. Les chaînes de télévision et les radios ont commenté les ouvrages et refait l'Histoire de 134 ans de présence française en Algérie.
Avec une étonnante convergence de vues, la plupart ont révélé, sur cette période, une vision singulièrement sinistre. j'ai revu l'histoire de ma patrie, l'Algérie Française, travestie ou défigurée en quelques propositions caricaturales :
La présence de la France en Algérie fut de tout temps illégitime»
Les Français d'Algérie ont exploité les Arabes et ont volé leurs terres»
«Les soldats français ont torturé des patriotes qui libéraient leur pays»
"Certains Français ont eu raison d'aider les fellaghas à combattre l'armée française et peuvent s'enorgueillir aujourd'hui d'avoir contribué à la libération de l'Algérie»."
Alors, j'ai compris que personne ne pouvait comprendre un pays et un peuple s'il n'avait d' abord appris à l'aimer... et vous n'avez jamais aimé "notre Algérie" !
Alors, j'ai compris pourquoi vous changiez de conversation quand j'affirmais mon origine "pied noir" ; j'ai compris que l'exode arménien ou l'exode juif vous avait touchés mais que notre exil vous avait laissés indifférents. j'ai compris pourquoi les maquisards qui se battaient pour libérer la France envahie étaient des héros, mais pourquoi des officiers qui refusaient d'abandonner ce morceau de France et les Arabes entraînés à nos côtés, étaient traités de putschistes.
J'ai compris pourquoi des mots comme "colon" avaient été vidés de leur noblesse et pourquoi, dans votre esprit et dans votre langage, la colonisation avait laissé place au colonialisme.
Même des Français de France comme vous, tués au combat, n'ont pas eu droit, dans la mémoire collective, à la même évocation que les Poilus ou les Résistants, parce qu'ils furent engagés dans une "sale guerre" ! Sans doute, même si leur sacrifice fut aussi noble et digne de mémoire, est-il plus facile de célébrer des héros vainqueurs que des soldats morts pour rien.
Dans un manichéisme grotesque, tout ce qui avait contribué à défendre la France était héroïque ; tout ce qui avait contribué à conserver et à défendre notre pays pour continuer à y vivre, était criminel... «Vérité en deçà de la Méditerranée ; erreur au-delà !"
Vous si prolixes pour dénoncer les tortures et les exactions de l'armée française au cours des dix dernières années, vous êtes devenus amnésiques sur les massacres et les tortures infligés par les fellaghas à nos compatriotes européens et musulmans. Vous ne trouvez rien à dire sur l’½uvre française en Algérie pendant 130 ans. Pas un livre, pas une émission de télévision ou de radio, rien ! Les fictions même s'affligent des mêmes clichés de Français arrogants et de Musulmans opprimés.
Ce qui est singulier dans le débat sur l'Algérie et sur la guerre qui a marqué la fin de la période française, c'est que ceux qui en parlent, en parlent en étrangers comme d'une terre étrangère.
Disséquer le cadavre de l'Algérie leur est un exercice clinique que journalistes, commentateurs et professeurs d'université réalisent avec la froide indifférence de l'étranger.
Personne ne pense qu'un million de femmes et d hommes n'ont connu et aimé que cette terre où ils sont nés. Personne n'ose rappeler qu'ils ont été arrachés à leur véritable patrie et déportés en exil sur une terre souvent inconnue et souvent hostile ... Quand certains intellectuels français se prévalent d'avoir aidé le FLN, personne ne les accuse d'avoir armé les bras des égorgeurs de Français ....
Cette terre vous brûle la mémoire et le c½ur ... ou plutôt la mauvaise conscience
Je n'ai pas choisi de naître Français sur une terre que mes maîtres français m'ont appris à aimer comme un morceau de la France. Mais, même si " mon Algérie" n'est plus, il est trop tard, aujourd'hui, pour que cette terre me devienne étrangère et ne soit plus la terre de mes parents, ma patrie.
j'attends de vous amis français, que vous respectiez mon Histoire même si vous refusez qu'elle soit aussi votre Histoire.
Je n'attends de vous aucune complaisance mais le respect d'une Histoire dans la lumière de son époque et de ses valeurs, dans la vérité de ses réalisations matérielles, intellectuelles et humaines, dans la subtilité de ses relations sociales, dans la richesse et la diversité de son ½uvre et de ses cultures
J'attends que vous respectiez la mémoire de tous ceux que j'ai laissés là-bas et dont la vie fut faite de travail, d'abnégation et parfois même d'héroïsme.
J'attends que vous traitiez avec une égale dignité et une égale exigence d'objectivité et de rigueur, un égal souci de vérité et de justice, l'Histoire de la France d'en deçà et d’au delà de la Méditerranée.
Alors, il me sera peut-être permis de mourir dans ce coin de France en m'y sentant aussi chez moi .. enfin ! "
Moi j'ai choisi de me faire incinérer et que l'on répande mes cendres à la mer, cela leur évitera de reposer dans une autre terre que celle qui m'a vue naître.
Marc Stagliano

 

De : BACRY DanièleEnvoyer un mail

Le : 05/06/2023 17:50

Bonjour,
je suis née le 28 avril 1960 au 5 rue de Nancy au centre de protection de la mère et de l'enfant à Alger.
Quel est le nom de cette rue en arabe, svp?

Je souhaiterais également connaître le nom des rues en arabe de :
la rue Christophe Colomb
la rue lestienne
la rue babazoune

En effet, je souhaiterais aller à Alger, et retrouver les rues de ma petite enfance et de ma famille.

Merci pour vos réponses

 

De : La clique des MessageriesEnvoyer un mail

Le : 03/06/2023 08:15


Tes copains de Sigwalt et des Messageries partagent la douleur de la disparition
de Karine avec ses parents Auguste et Myriam AUTUORI
repose en paix auprès des Oualiones

 

De : BRAHIMEnvoyer un mail

Le : 27/05/2023 10:29

avons appris avec tristesse le décès de Karine la fille de Myriam et Auguste AUTIORI de SETE
la famille TAMENE de PARIS ALGER et COPENHAGUE Présente leurs sincères condoléances
Quelle repose en paix inchallah

 

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