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Le : 24/01/2008 01:39
Christian,
Je regarde assez souvent ce site pour avoir en quelque sorte une dette morale. Je n'aime pas trop écrire sur les livres d'or. Mais depuis quelque temps, j'ai envie de dire comme Christian "moi aussi je suis de Bab el Oued". Et j'ai envie de vous dire à tous quelques souvenirs, de déposer comme l'on dit une petite contribution. Comme de plus, quand je lis vos âges, je me sens maintenant parmi les anciens sur le site, il est temps que je m'y mette. Ainsi donc, j'habitais Boulevard Guillemin, au 19 (il n'y avait pas de 17 !). Et à l'époque ce boulevard constituait disait-on la limite du quartier de Bab el Oued; on se sentait plutôt de Nelson. D'ailleurs je suis allé à l'école primaire rue Lazerges. A Bugeaud, plus tard. Mais lorsque le 23 mars, dont tout le monde se souvient ici, sur ce site, il a fallu partir dans les conditions que vous savez, à Béni Messous, j'habitais bien Bab el Oued.
Ce qui m'a fait entreprendre ces quelques lignes, c'est le mot de l'une d'entre nous qui parlait du café Chez Alex, où nous allions manger, comme toi, Jacqueline, les mêmes plats aux noms savoureux et évocateurs. Je regrette bien de ne l'avoir pas retrouvé, Alex, quand il tenait un restaurant à Nice; je ne le savais pas.
Et de là, je me suis revu dans cette avenue de la Bouzaréah, où nous arrivions par la rue Barrat, tournions à gauche à hauteur du magasin de Mlle Legendre (que vendait-elle ? je ne me souviens plus, de l'électro-ménager je crois). Quelques mètres plus loin, presque juste en face de chez Jules, le chemisier (que j'ai retrouvé à Paris), nous coupions la voie du tram et entrions au garage (ça descendait), tenu par un monsieur Spielman. Il y avait dans ce garage une odeur particulière, d'essence de l'époque je pense. En sortant du garage, à gauche de la porte il y avait un El Baz qui était marchand de jouet. Moi qui adore les miniatures d'autos, je me régalais. A côté de Jules, un pâtissier je crois faisait la pige au marchand de beignets, sur le même trottoir, et vendait des olgas (qui s'en souvient ?) Restant sur le même trottoir en nous dirigeant vers l'avenue de la Marne (où je suis né) nous allions avec mon père acheter les journaux chez Berger (en face ou presque il y avait la pharmacie de monsieur Amouyel, dont le fils Pierre était un copain de Lycée et a fait une carrière brillante. Puis nous passions devant la miroiterie Borras et Sampol (grâce à André Borras j'ai retrouvé mon copain de Lycée José Sampol, qui est devenu un ponte des milieux médicaux marseillais). Un peu plus loin, nous passions devant l'opticien ami de mon père Vincent Daure, puis devant la pharmacie Lafargue (Paul était un ami de mon père). Nous traversions souvent là, juste avant l'arrêt du tram, passions devant Le Faisan d'Or, le café, laissant à notre gauche le marchand de journaux et de tabac Lobéra. Escaliers montant vers la rue Montaigne. Guercy, le marchand de cycles dont le fils était un champion. A côté de Guercy, l'ébaniste Monsieur Sendra, encore un ami de mon père, dont j'ai retrouvé un des fils, Jean-Pierre. Pourquoi est-ce que j'associe Spigol à ce niveau ? il devait y avoir un magasin, ou une publicité, ou alors la famille Espig habitait là. Re-escaliers, arrivée à la placette, en haut de la rue Livingstone, où nous passions de longs moments à parler et rire, quand nous ne jouions pas au foot avec n'importe quoi, les bouches d'égoût servant de buts. Sur la droite, l'épicerie tenue les derniers temps par monsieur Pouillès. Je passais devant le 15, où habitait Anne-Marie (que je n'ai hélas connue que récemment à Paris et grâce à l'Internet). Arrivé au 19, soit je rentrais sagement, soit je poussais jusqu'au 21, où habitaient grands-parents, oncle et tante, et donc mes cousins Planès, Jean-Pierre et Alain. Juste après, l'usine de tabac Job, puis la rue Reine et Guillaumet, où il y avait une école, juste au pied des escaliers de la rue Mizon; la directrice en était Mlle Valensi. Je ne veux pas envahir le livre d'or de Christian, donc je vais de ce pas au 19, et je rentre sagement à la maison, où dans mes pensées je retrouverai Jacqueline, et peut-être Elisabeth. Mais où suis-je ? ça y est je délire, ou plutôt je rêve. Ne m'en veuillez pas mes amis de jeunesse. Je reviendrai vous voir, ou du moins vous parler. J'ai passé grâce à Christian et avec vous tous un moment bizarre. Pas triste. Peut-être nostalgique tout de même. Mais plus il va plus je pense à cette première partie de notre vie, de ma vie, avec une certaine tendresse. Et ce soir, cette tendresse, j'avais envie de la partager avec vous. Du boulevard Guillemin, d'où je vois la mer, mais aussi le collège Guillemin, dont Grim et d'autres s'occupent en ce moment, je vous envoie de très sincères amitiés .
Jean-Louis
Je regarde assez souvent ce site pour avoir en quelque sorte une dette morale. Je n'aime pas trop écrire sur les livres d'or. Mais depuis quelque temps, j'ai envie de dire comme Christian "moi aussi je suis de Bab el Oued". Et j'ai envie de vous dire à tous quelques souvenirs, de déposer comme l'on dit une petite contribution. Comme de plus, quand je lis vos âges, je me sens maintenant parmi les anciens sur le site, il est temps que je m'y mette. Ainsi donc, j'habitais Boulevard Guillemin, au 19 (il n'y avait pas de 17 !). Et à l'époque ce boulevard constituait disait-on la limite du quartier de Bab el Oued; on se sentait plutôt de Nelson. D'ailleurs je suis allé à l'école primaire rue Lazerges. A Bugeaud, plus tard. Mais lorsque le 23 mars, dont tout le monde se souvient ici, sur ce site, il a fallu partir dans les conditions que vous savez, à Béni Messous, j'habitais bien Bab el Oued.
Ce qui m'a fait entreprendre ces quelques lignes, c'est le mot de l'une d'entre nous qui parlait du café Chez Alex, où nous allions manger, comme toi, Jacqueline, les mêmes plats aux noms savoureux et évocateurs. Je regrette bien de ne l'avoir pas retrouvé, Alex, quand il tenait un restaurant à Nice; je ne le savais pas.
Et de là, je me suis revu dans cette avenue de la Bouzaréah, où nous arrivions par la rue Barrat, tournions à gauche à hauteur du magasin de Mlle Legendre (que vendait-elle ? je ne me souviens plus, de l'électro-ménager je crois). Quelques mètres plus loin, presque juste en face de chez Jules, le chemisier (que j'ai retrouvé à Paris), nous coupions la voie du tram et entrions au garage (ça descendait), tenu par un monsieur Spielman. Il y avait dans ce garage une odeur particulière, d'essence de l'époque je pense. En sortant du garage, à gauche de la porte il y avait un El Baz qui était marchand de jouet. Moi qui adore les miniatures d'autos, je me régalais. A côté de Jules, un pâtissier je crois faisait la pige au marchand de beignets, sur le même trottoir, et vendait des olgas (qui s'en souvient ?) Restant sur le même trottoir en nous dirigeant vers l'avenue de la Marne (où je suis né) nous allions avec mon père acheter les journaux chez Berger (en face ou presque il y avait la pharmacie de monsieur Amouyel, dont le fils Pierre était un copain de Lycée et a fait une carrière brillante. Puis nous passions devant la miroiterie Borras et Sampol (grâce à André Borras j'ai retrouvé mon copain de Lycée José Sampol, qui est devenu un ponte des milieux médicaux marseillais). Un peu plus loin, nous passions devant l'opticien ami de mon père Vincent Daure, puis devant la pharmacie Lafargue (Paul était un ami de mon père). Nous traversions souvent là, juste avant l'arrêt du tram, passions devant Le Faisan d'Or, le café, laissant à notre gauche le marchand de journaux et de tabac Lobéra. Escaliers montant vers la rue Montaigne. Guercy, le marchand de cycles dont le fils était un champion. A côté de Guercy, l'ébaniste Monsieur Sendra, encore un ami de mon père, dont j'ai retrouvé un des fils, Jean-Pierre. Pourquoi est-ce que j'associe Spigol à ce niveau ? il devait y avoir un magasin, ou une publicité, ou alors la famille Espig habitait là. Re-escaliers, arrivée à la placette, en haut de la rue Livingstone, où nous passions de longs moments à parler et rire, quand nous ne jouions pas au foot avec n'importe quoi, les bouches d'égoût servant de buts. Sur la droite, l'épicerie tenue les derniers temps par monsieur Pouillès. Je passais devant le 15, où habitait Anne-Marie (que je n'ai hélas connue que récemment à Paris et grâce à l'Internet). Arrivé au 19, soit je rentrais sagement, soit je poussais jusqu'au 21, où habitaient grands-parents, oncle et tante, et donc mes cousins Planès, Jean-Pierre et Alain. Juste après, l'usine de tabac Job, puis la rue Reine et Guillaumet, où il y avait une école, juste au pied des escaliers de la rue Mizon; la directrice en était Mlle Valensi. Je ne veux pas envahir le livre d'or de Christian, donc je vais de ce pas au 19, et je rentre sagement à la maison, où dans mes pensées je retrouverai Jacqueline, et peut-être Elisabeth. Mais où suis-je ? ça y est je délire, ou plutôt je rêve. Ne m'en veuillez pas mes amis de jeunesse. Je reviendrai vous voir, ou du moins vous parler. J'ai passé grâce à Christian et avec vous tous un moment bizarre. Pas triste. Peut-être nostalgique tout de même. Mais plus il va plus je pense à cette première partie de notre vie, de ma vie, avec une certaine tendresse. Et ce soir, cette tendresse, j'avais envie de la partager avec vous. Du boulevard Guillemin, d'où je vois la mer, mais aussi le collège Guillemin, dont Grim et d'autres s'occupent en ce moment, je vous envoie de très sincères amitiés .
Jean-Louis
Le : 24/01/2008 00:43
Alain Moreno
C'est moi qui t'ais mis en rapport avec Jacky Pastor, j'habitais la petite rue Eiffel, en face la cité des moulins. au 58 avenue de la bouzaréah.
Je sais pas si tu t'en souviens, on dévalait la petite côte de la rue Eiffel, en carriole ou en patins à roulettes, et elle était raide la descente, et on atterrissait en bas de la menuiserie. Que de genoux et coudes erraflés !
Quelle déception, lors de mon retour en 2006, de ne plus retrouver ma petite rue.
Plus de Café de Barcelone, tenu par la famille POZAS, plus de marchand d'espadrilles, plus de moutchou, où l'on achetait les chewing-gum "globo": vert perdant, rose gagnant,
plus de mercerie tenu par Monique Gelabert, plus de librairie de Madame CARDONA qui vendait "pépito", kit Carson, et Mickey. Plus de bijouterie, plus d'escaliers qui débouchaient rue Léon Roches. Tu te souviens de la maison fantôme ? disparue elle aussi. On l'appelait comme çà, parce qu' on rentrait par la rue eiffel où habitait la famille GOZALVES (4 frères dont le petit blond Jean-Louis, notre copain décédé en 2003) et on ressortait au 2ème étage qui était l'entrée rez de chaussée de la rue Léon Roches , l'immeuble qui surplombait la menuiserie .
et plus je montais l'avenue et je ne retrouvais plus le Café "La Butte" ni le Bain Maure.
Tout a été emporté avec les inondations. Quel dommage, ce tronçon de quartier de bab el oued avait un charme particulier, juste en bas de la basseta, en face la cité des moulins, la rue cardinal verdier qui montait place Lelièvre, le marché à deux enjambées,la rue Léon Roches à deux pas. Quelle Merveille ce quartier, où tout le monde se connaissait. et partageait les joies et les peines de chacun.
Comme je disais aux patos : Quand une accouchait, c'est tout le quartier qui avait les douleurs.
Moi aussi j'aimerai avoir des photos de notre quartier de ce temps là, si tu as des sources ou des tuyaux, je suis preneuse.
Qui se souvient, juste à côté du marchand d'espadrilles, il y avait un tout petit magasin de jouets qui était tenu par une famille Indoue. Des gens merveilleux de gentillesse et de douceur. Leur plus jeune fille s'appelait "Bagoue" c'était ma copine, elle jouait avec nous dans la petite rue eiffel, tu t'en souviens Alain ?
Je me demande qu'est ce qu'il est advenue de cette famille à l'indépendance, sont-ils rentrés en France ? ou repartis en Inde ? Ils étaient bien intégrés Pieds Noirs
Si quelqu'un sait quelque chose à leur sujet, on ne sait jamais, le monde est si petit !
MERCI CHRISTIAN que ce site ne meure jamais, ce serait tout reperdre à nouveau !
Bises à Tous
Annie
C'est moi qui t'ais mis en rapport avec Jacky Pastor, j'habitais la petite rue Eiffel, en face la cité des moulins. au 58 avenue de la bouzaréah.
Je sais pas si tu t'en souviens, on dévalait la petite côte de la rue Eiffel, en carriole ou en patins à roulettes, et elle était raide la descente, et on atterrissait en bas de la menuiserie. Que de genoux et coudes erraflés !
Quelle déception, lors de mon retour en 2006, de ne plus retrouver ma petite rue.
Plus de Café de Barcelone, tenu par la famille POZAS, plus de marchand d'espadrilles, plus de moutchou, où l'on achetait les chewing-gum "globo": vert perdant, rose gagnant,
plus de mercerie tenu par Monique Gelabert, plus de librairie de Madame CARDONA qui vendait "pépito", kit Carson, et Mickey. Plus de bijouterie, plus d'escaliers qui débouchaient rue Léon Roches. Tu te souviens de la maison fantôme ? disparue elle aussi. On l'appelait comme çà, parce qu' on rentrait par la rue eiffel où habitait la famille GOZALVES (4 frères dont le petit blond Jean-Louis, notre copain décédé en 2003) et on ressortait au 2ème étage qui était l'entrée rez de chaussée de la rue Léon Roches , l'immeuble qui surplombait la menuiserie .
et plus je montais l'avenue et je ne retrouvais plus le Café "La Butte" ni le Bain Maure.
Tout a été emporté avec les inondations. Quel dommage, ce tronçon de quartier de bab el oued avait un charme particulier, juste en bas de la basseta, en face la cité des moulins, la rue cardinal verdier qui montait place Lelièvre, le marché à deux enjambées,la rue Léon Roches à deux pas. Quelle Merveille ce quartier, où tout le monde se connaissait. et partageait les joies et les peines de chacun.
Comme je disais aux patos : Quand une accouchait, c'est tout le quartier qui avait les douleurs.
Moi aussi j'aimerai avoir des photos de notre quartier de ce temps là, si tu as des sources ou des tuyaux, je suis preneuse.
Qui se souvient, juste à côté du marchand d'espadrilles, il y avait un tout petit magasin de jouets qui était tenu par une famille Indoue. Des gens merveilleux de gentillesse et de douceur. Leur plus jeune fille s'appelait "Bagoue" c'était ma copine, elle jouait avec nous dans la petite rue eiffel, tu t'en souviens Alain ?
Je me demande qu'est ce qu'il est advenue de cette famille à l'indépendance, sont-ils rentrés en France ? ou repartis en Inde ? Ils étaient bien intégrés Pieds Noirs
Si quelqu'un sait quelque chose à leur sujet, on ne sait jamais, le monde est si petit !
MERCI CHRISTIAN que ce site ne meure jamais, ce serait tout reperdre à nouveau !
Bises à Tous
Annie
Le : 23/01/2008 23:45
A Antoine Billotta
LE PETIT DUC, qu'est ce que j'ai pu m'amuser dans tous les rayons, avec toutes les vendeuses, elles étaient toutes les copines de MA MERE qui tenait le magasin de photos
"CINE PHOTOS "un peu plus bas, juste après le Bar des Princes entre le Petit Duc Chaussures., tenu par la flamboyante rousse Solange Benzacken.
Je me souviens de certains noms des vendeuses, Il y avait la Belle Marianne qui avait été élue Miss Alger, qui tenait le rayon parfumerie, Il y avait Magguy et Gladys et Paulette Torres, au 1er étage qui étaient au rayon confection.Et d'autres encore dont j'ai oublié les noms.
Toutes ces demoiselles se retrouvaient, aprés le déjeuner, avant l'ouverture du Petit Duc, dans le magasin de MA MERE, et chacune racontait ses histoires d'amoureux.
Le Patron du Petit Duc s'appelait Albert STORA.
En face , il y avait un cercle privé, trés huppé, trés fermé, qui s'appelait "El Mansour", il faisait l'angle de la rue d'Isly et la Rue Henri Martin.
Lors de mon retour en 2006 avec les 7 nains, j'ai eu la joie, l'incommensurable bonheur de retourner à "CINE PHOTOS" qui est devenu un magasin de tissus. mais les rires, les voix, Solange, Marianne, Magguy, Gladys, Paulette et MA MERE étaient là,... jeunes, belles, radieuses, riant aux éclats de leur belles lèvres maquillées rouge "baiser".
Quelle émotion, que de larmes de bonheur, de faire ce flashback sur notre vie d'avant.
Peut-être que TA MAMAN venait raconter son histoire de flirt à "CINE PHOTOS" à RAYMONDE, MA MAMAN... et peut-être que là-haut elles en rient encore !
MERCI CHRISTIAN, que grace à ton site,pouvoir partager et revivre les annés de notre merveilleuse enfance la-bas ...
Je vous embrasse tous autant que je vous aime mes frères et soeurs de coeur.
Annie Salort
LE PETIT DUC, qu'est ce que j'ai pu m'amuser dans tous les rayons, avec toutes les vendeuses, elles étaient toutes les copines de MA MERE qui tenait le magasin de photos
"CINE PHOTOS "un peu plus bas, juste après le Bar des Princes entre le Petit Duc Chaussures., tenu par la flamboyante rousse Solange Benzacken.
Je me souviens de certains noms des vendeuses, Il y avait la Belle Marianne qui avait été élue Miss Alger, qui tenait le rayon parfumerie, Il y avait Magguy et Gladys et Paulette Torres, au 1er étage qui étaient au rayon confection.Et d'autres encore dont j'ai oublié les noms.
Toutes ces demoiselles se retrouvaient, aprés le déjeuner, avant l'ouverture du Petit Duc, dans le magasin de MA MERE, et chacune racontait ses histoires d'amoureux.
Le Patron du Petit Duc s'appelait Albert STORA.
En face , il y avait un cercle privé, trés huppé, trés fermé, qui s'appelait "El Mansour", il faisait l'angle de la rue d'Isly et la Rue Henri Martin.
Lors de mon retour en 2006 avec les 7 nains, j'ai eu la joie, l'incommensurable bonheur de retourner à "CINE PHOTOS" qui est devenu un magasin de tissus. mais les rires, les voix, Solange, Marianne, Magguy, Gladys, Paulette et MA MERE étaient là,... jeunes, belles, radieuses, riant aux éclats de leur belles lèvres maquillées rouge "baiser".
Quelle émotion, que de larmes de bonheur, de faire ce flashback sur notre vie d'avant.
Peut-être que TA MAMAN venait raconter son histoire de flirt à "CINE PHOTOS" à RAYMONDE, MA MAMAN... et peut-être que là-haut elles en rient encore !
MERCI CHRISTIAN, que grace à ton site,pouvoir partager et revivre les annés de notre merveilleuse enfance la-bas ...
Je vous embrasse tous autant que je vous aime mes frères et soeurs de coeur.
Annie Salort
Le : 23/01/2008 23:20
A Sconiamiglio
"Qui se souvient de la GOUTES DE LAIT,j'uste à côté de l'arret des cars CABRERA,c'était tenu par des soeurs qui distribué gratuitement du lait pour les nourrisons,je me rappel des mauresques étaient assisent à même le sol tout les jours en attendant l'ouverture pour la distribution du lait,un ancien de la cité des vieux MOULINS".
Je m'en souviens très bien car mes grands-parents habitaient au dessus du café de la Butte. Toutes les mauresques attendaient le lait et ensuite elle partaient pour le Beau fraisier avec Coco Cabrera qui habitait d'ailleurs avenue de la Bouzaréah au-dessus du bain maure. J'habitais la rue Curie perpendiculaire à la rue Pierre Leroux. Une rue très décorée par tous les enfants au moment du 14 juillet.
Bien amicalement
Arlette
"Qui se souvient de la GOUTES DE LAIT,j'uste à côté de l'arret des cars CABRERA,c'était tenu par des soeurs qui distribué gratuitement du lait pour les nourrisons,je me rappel des mauresques étaient assisent à même le sol tout les jours en attendant l'ouverture pour la distribution du lait,un ancien de la cité des vieux MOULINS".
Je m'en souviens très bien car mes grands-parents habitaient au dessus du café de la Butte. Toutes les mauresques attendaient le lait et ensuite elle partaient pour le Beau fraisier avec Coco Cabrera qui habitait d'ailleurs avenue de la Bouzaréah au-dessus du bain maure. J'habitais la rue Curie perpendiculaire à la rue Pierre Leroux. Une rue très décorée par tous les enfants au moment du 14 juillet.
Bien amicalement
Arlette
Le : 23/01/2008 23:09
A Alain,
Je vais regarder si je trouve des photos de l'époque où nous vivions dans ce quartier mais je ne sais pas si je vais en retrouver car à cette époque là nous ne prenions pas beaucoup de photos. Et puis, nous ne savions pas qu'il fallait immortalisé notre quartier car jamais nous ne pensions le quitter. L'immeuble de mes grands-parents au-dessus de la Butte a également été abattu et ils ont reconstruit. Tous nos souvenirs partis en fumée.
A bientôt
Arlette
Je vais regarder si je trouve des photos de l'époque où nous vivions dans ce quartier mais je ne sais pas si je vais en retrouver car à cette époque là nous ne prenions pas beaucoup de photos. Et puis, nous ne savions pas qu'il fallait immortalisé notre quartier car jamais nous ne pensions le quitter. L'immeuble de mes grands-parents au-dessus de la Butte a également été abattu et ils ont reconstruit. Tous nos souvenirs partis en fumée.
A bientôt
Arlette
Le : 23/01/2008 23:03
Alain Moreno
Bonsoir Alain,
Je viens de faire un voyage dans mon quartier avec tous les noms de magasins que vous énumérez et que je connaissais bien. Melle EMMA avait une épicerie très bien achalandée et propre, souvent se trouvait sur les marches un arabe assez âgé que tout le monde aimait bien.
Je fais très souvent des monas, des rolliets et des mantécaos le régal de mes enfants et de mes petites filles. J'ai trouvé des bambes aux Baléares, d'ailleurs Mr CLAPEZ était Mallorquin et il en faisait d'excellentes.
Que de bonheur!!! Nous avons certainement du nous croiser, je suis née en 1946, j'ai deux frères nés en 1938 et 1944. Les deux ont fréquenté l'école de la Place Lelièvre où nous allions regarder le cinéma en plein air. Comment oublier ce paradis, nous n'étions pas riches mais la joie de vivre dans ce pays valait tout l'or du monde. Les vacances nous n'en n'avions pas besoin, nous les avions à notre porte sans prendre l'avion ni le bateau, nos jambes nous suffisaient pour aller nous baigner. Si l'Algérie était restée française, nous aurions été envahis de touristes. Maintenant il ne nous reste plus que nos souvenirs mais vraiment en prenant de l'âge la nostalgie ne fait qu'empirer. Etes-vous retourné à Alger depuis l'indépendance ? A l'heure actuelle, je me demande toujours pourquoi cette guerre qui a tout détruit. Nous ne faisions pas de différences entre les communautés et nous respections les uns comme les autres les différentes cultures. Que faire sinon ne pas oublier.
Au plaisir de vous lire.
Amicalement
Arlette
Bonsoir Alain,
Je viens de faire un voyage dans mon quartier avec tous les noms de magasins que vous énumérez et que je connaissais bien. Melle EMMA avait une épicerie très bien achalandée et propre, souvent se trouvait sur les marches un arabe assez âgé que tout le monde aimait bien.
Je fais très souvent des monas, des rolliets et des mantécaos le régal de mes enfants et de mes petites filles. J'ai trouvé des bambes aux Baléares, d'ailleurs Mr CLAPEZ était Mallorquin et il en faisait d'excellentes.
Que de bonheur!!! Nous avons certainement du nous croiser, je suis née en 1946, j'ai deux frères nés en 1938 et 1944. Les deux ont fréquenté l'école de la Place Lelièvre où nous allions regarder le cinéma en plein air. Comment oublier ce paradis, nous n'étions pas riches mais la joie de vivre dans ce pays valait tout l'or du monde. Les vacances nous n'en n'avions pas besoin, nous les avions à notre porte sans prendre l'avion ni le bateau, nos jambes nous suffisaient pour aller nous baigner. Si l'Algérie était restée française, nous aurions été envahis de touristes. Maintenant il ne nous reste plus que nos souvenirs mais vraiment en prenant de l'âge la nostalgie ne fait qu'empirer. Etes-vous retourné à Alger depuis l'indépendance ? A l'heure actuelle, je me demande toujours pourquoi cette guerre qui a tout détruit. Nous ne faisions pas de différences entre les communautés et nous respections les uns comme les autres les différentes cultures. Que faire sinon ne pas oublier.
Au plaisir de vous lire.
Amicalement
Arlette
Le : 23/01/2008 21:57
Pour Antoine Billotta
Non, cette petite histoire n'est pas insignifiante. Elle relate une partie de notre vie, et elle a une valeur affective inéstimable.
Bonne soirée.
Tamene Merzak.
Le : 23/01/2008 20:15
Alain Moréno
Decidement le monde est petit et comme disait mon père : il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Tu parles des Familles : Caselles, c'était ma tante et Géronie et X qui n'était pas sa soeur, c'était Mme Sabater, une amie très proche à ma maman.
Combien d'affaires, elles nous faisaient, des doigts d'or.
Autre chose, un fait très amusant; le dr Pozzo dont nous étions clients, le chat s'était mis à miauler et fier comme tout, le dr ouvrait la porte des wc et le chat sautait sur la lunette et faisait pipi dedans. Faut le voir pour le croire, je vous assure , c'est véridique.
Vous parlez des salles de ciné, je suis allé au stade de St Eugène, en été le ciné plein air.
Mais fallait pas voir un film long, les gradins étaient durs....Et les courses de stock-car, qu'est-ce que l'on mangeait comme poussière.
Ah! souvenirs, souvenirs....
Decidement le monde est petit et comme disait mon père : il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. Tu parles des Familles : Caselles, c'était ma tante et Géronie et X qui n'était pas sa soeur, c'était Mme Sabater, une amie très proche à ma maman.
Combien d'affaires, elles nous faisaient, des doigts d'or.
Autre chose, un fait très amusant; le dr Pozzo dont nous étions clients, le chat s'était mis à miauler et fier comme tout, le dr ouvrait la porte des wc et le chat sautait sur la lunette et faisait pipi dedans. Faut le voir pour le croire, je vous assure , c'est véridique.
Vous parlez des salles de ciné, je suis allé au stade de St Eugène, en été le ciné plein air.
Mais fallait pas voir un film long, les gradins étaient durs....Et les courses de stock-car, qu'est-ce que l'on mangeait comme poussière.
Ah! souvenirs, souvenirs....
Le : 23/01/2008 19:52
Pour Sauveur, Merzak et... tout le monde,
Ma mère, jeune fille, travaillait au "PETIT DUC", rayon mercerie. Au cours d'une conversation, il n'y a pas très longtemps, un peu avant qu'elle "parte", je lui racontais que j'étais allé rendre visite "incognito" au Docteur Claude Lévi-Valensi que les anciens de Sigwalt et de l'O.B.O doivent connaître et habitant à une vingtaine de kilomètres de chez moi.J'avais eu son adresse par son cousin - ce que je ne savais pas! - Serge, fils de notre illustre instit' M.Seror....Et ma mère de m'apprendre que le "monsieur grand et maigre" (selon ma description) qui venait très souvent "papoter" avec elle devant notre entrée n'était autre que le père de Claude mais aussi son chef de service (ou directeur?) au....
"PETIT DUC"....Je me suis permis de vous offrir cette petite histoire insignifiante? juste pour nous rappeler -si besoin était- comme le monde est petit et combien nous devons à Christian de nous permettre d'avoir tant d'heureuses surprises. Merci à toi Christian et à vous toutes et tous dont les moindres anecdotes sont autant de gouttes de jouvence...
Ma mère, jeune fille, travaillait au "PETIT DUC", rayon mercerie. Au cours d'une conversation, il n'y a pas très longtemps, un peu avant qu'elle "parte", je lui racontais que j'étais allé rendre visite "incognito" au Docteur Claude Lévi-Valensi que les anciens de Sigwalt et de l'O.B.O doivent connaître et habitant à une vingtaine de kilomètres de chez moi.J'avais eu son adresse par son cousin - ce que je ne savais pas! - Serge, fils de notre illustre instit' M.Seror....Et ma mère de m'apprendre que le "monsieur grand et maigre" (selon ma description) qui venait très souvent "papoter" avec elle devant notre entrée n'était autre que le père de Claude mais aussi son chef de service (ou directeur?) au....
"PETIT DUC"....Je me suis permis de vous offrir cette petite histoire insignifiante? juste pour nous rappeler -si besoin était- comme le monde est petit et combien nous devons à Christian de nous permettre d'avoir tant d'heureuses surprises. Merci à toi Christian et à vous toutes et tous dont les moindres anecdotes sont autant de gouttes de jouvence...
Le : 23/01/2008 19:45
Et le RIALTO à la Bassetta avec Negro qui nous engueulait, c'est vrai que l'on faisait un de ces chahut. Quelque fois des rats nous passaient entre les pieds et la c'était les filles qui hurlaient. Il y avait une série qui passait dans les années 56/57, ZORRO l'araignée. Le lundi, à l'école de la place Lelievre, on rejouait les scènes.