Liste des messages
Le : 16/09/2008 16:10
Message destiné à Alain Chouquet
Bonjour,
Je viens de prendre connaissance de votre message, j'aimerai bien retrouver la lettre écrite par Monsieur Clément Charrut, dans quelle rubrique du site Alger.roi.fr se trouve t-elle ? Je vous remercie de votre réponse.
Amicalement
Bonjour,
Je viens de prendre connaissance de votre message, j'aimerai bien retrouver la lettre écrite par Monsieur Clément Charrut, dans quelle rubrique du site Alger.roi.fr se trouve t-elle ? Je vous remercie de votre réponse.
Amicalement
Le : 16/09/2008 15:10
Allez voir la lettre envoyée par Monsieur Clément Charrut, sur le site Alger-roi.fr. Un modèle du genre. Elle devrait paraître dans toute la Presse.
Le : 16/09/2008 12:48
Bonjour a tous mes amis P N de B E O ET SPECIALEMENT DE LA RUE DE TAINE.
J'ai eu de gros problemes avec ORDI c'est de là que vient mon silence par courrier email a tous ceux qui correspondaient avec moi.
De plus le coeur n'est pas au rendez vous avec le gros probleme de notre fils je ne me sentais l'envie de parler avec qui que ce soi enfin voila je vais essayer de renouer le contact.
J'adresse mon bonjour a vous tous,et merci a CHRISTIAN pour ce site magnifique .
J'ai eu de gros problemes avec ORDI c'est de là que vient mon silence par courrier email a tous ceux qui correspondaient avec moi.
De plus le coeur n'est pas au rendez vous avec le gros probleme de notre fils je ne me sentais l'envie de parler avec qui que ce soi enfin voila je vais essayer de renouer le contact.
J'adresse mon bonjour a vous tous,et merci a CHRISTIAN pour ce site magnifique .
Le : 16/09/2008 11:54
Au sujet du documentaire sur la rue d'Isly, vous avez tout de même remarqué que l'on ne dit pas Fusillade, mais bien MASSACRE de la rue d'Isly. Il était temps que l'on emploie ce mot barbare. Bonne journée
Le : 15/09/2008 21:48
Souvenez-vous du 23 mars 1962, ce jour des enfants de BAB EL OUED, ont laissé leur vie sur les térrasses et trottoirs de notre quartier.
Suite à une fusillade, qui a couté la vie à 7 soldats du contingent,les réactions immédiates de l'armée FRANCAISE, des gendarmes, des C R S, aprés nous avoir encerclés,les chars, les automitrailleuses, et même le renfort de l'aviation les fameux T6, le blocus de BAB EL OUED prenait forme sous un déluge de feu et de sang,ils étaient la pour mater l'insurrection Pieds Noirs, comme ils disaient, ces MESSIEURS DE PARIS.
Cette journée fût longue, et triste, sur la térrasse de l'immeuble qui faisait l'angle de la rue Jean Jaures, et de la rue Phlasbourg, Lucien PALLANGIAN tombait sous les balles FRANCAISES, à 19 ans.
La rue des Moulins,la cité des vieux Moulins, la rue Cardinal Verdier, l'avenue de la Bouzaréah prolongée,la rue Pierre Leroux, étaient sous le contrôle des gendarmes mobiles, les C R S, éffectuaient les perquisitons domiciliaires,et fouillaient les appartements l'un aprés l'autre,en embarquant les hommes, et les jeunes, j'ai été emmené et me suis retrouvé à bord d'un camion de gendarmerie, il y en avait une bonne dizaine les uns derriére les autres, garés prés de la place Dutertre,vers minuit nous avons quitté Bab El Oued, pour être détenus dans un camp qui s'appelait le Camp du Lido, je pense qu'il devait être du côté de fort de l'eau.
Nous avons été tous relachés le 27 mars 1962 à 22h00 bd Malakoff, nous n'étions pas au courant de la fusillade de la rue D'Isly,c'est à notre retour que nous avons appris ce massacre.
Je me souviens des gens qui étaient avec moi, il y avait, CASAGRANDE,les fréres ROVETTO, CASTELLANO,les fréres AIMEE,ARFI Pierre,et tous les autres qui se reconnaitrons, nous qui sommes les derniéres générations à avoir vécu ce drame, n'oublions jamais nos soeurs et nos fréres tombés sous les balles francaises au nom de notre ALGERIE FRANCAISE.
Le : 15/09/2008 21:15
Bonsoir Dame Nostalgie et Didine
Vous parlez de notre immeuble du 60, oui cet immeuble était magnifique, car il avait été destiné à être un hôtel de luxe avant 1930, mais il fut transformé en appartements. L'immeuble a appartenu à Mr Méziane qui demeurait à Azazga.
Pour ma part je suis né dans cet immeuble dans la loge de la conciergerie qui se trouvait au rez-de-chaussée à gauche dans le hall d'entrée, car nous habitions ici avant de monter au 1er.
A cette époque il y avait 2 doubles portes faisant office de sas, les 1ères en chêne massif dont le bas était orné de panneaux en pointes de diamant, quand à la partie haute c'était des lambris. Le tour de cette porte était décoré de gros clous bombés en bronze. Au centre il y avait deux poings fermés en guise de frappe-porte de même métal. Quand aux 2émes elles étaient vitrées, ce hall était magnifique avec ascenseur pour desservir les 5 Etages.
Le : 15/09/2008 20:07
Bonjour,
pouvez vous me dire si dans la boutique de la rue saint antoine,
spécialisé dans les produits PN ils vendent les épices et herbes pour
le barbouche. Savez vous si ils livrent outre-mer car j'habite à NOUMEA
en Nouvelle Calédonie. Ils y a quelques années nous trouvions ces herbes, mais plus maintenant. Quand je suis allée en France, je suis
allée dans plusieurs magasins spécialisés et malheureusement je n'en ai
pas trouvé. J'ai de la famille qui doit venir à Nouméa et je leur
demanderai de m'en rapporter, si je ne peux me le faire envoyer.*
Merci d'avance. Amitiés à tous.
pouvez vous me dire si dans la boutique de la rue saint antoine,
spécialisé dans les produits PN ils vendent les épices et herbes pour
le barbouche. Savez vous si ils livrent outre-mer car j'habite à NOUMEA
en Nouvelle Calédonie. Ils y a quelques années nous trouvions ces herbes, mais plus maintenant. Quand je suis allée en France, je suis
allée dans plusieurs magasins spécialisés et malheureusement je n'en ai
pas trouvé. J'ai de la famille qui doit venir à Nouméa et je leur
demanderai de m'en rapporter, si je ne peux me le faire envoyer.*
Merci d'avance. Amitiés à tous.
Le : 15/09/2008 19:16
Bonjour à vous tous,
Avez-vous regardé le documentaire du 26 mars 1962 qui est passé sur FR3. Nous concernant, je l'ai trouvé assez positif. Des témoignages bouleversants et dignes. Des militaires embarrassés et gênés par le fait d'avoir été obligé d'avoir tiré sur des français. Difficile de ne pas avoir la gorge nouée quand j'ai vu les images de notre Bab el Oued encerclé. Plus difficile encore de ne pas être émue à la vue de tous ces morts innocents qui étaient venus manifester pour nous. C'est une date que l'on ne peut pas oublier, car nous en avons tous été victimes directement ou indirectement. Heureusement que certains de nos compatriotes se battent pour que nos médias daignent bien vouloir nous écouter car le silence tue la vérité.
Avez-vous regardé le documentaire du 26 mars 1962 qui est passé sur FR3. Nous concernant, je l'ai trouvé assez positif. Des témoignages bouleversants et dignes. Des militaires embarrassés et gênés par le fait d'avoir été obligé d'avoir tiré sur des français. Difficile de ne pas avoir la gorge nouée quand j'ai vu les images de notre Bab el Oued encerclé. Plus difficile encore de ne pas être émue à la vue de tous ces morts innocents qui étaient venus manifester pour nous. C'est une date que l'on ne peut pas oublier, car nous en avons tous été victimes directement ou indirectement. Heureusement que certains de nos compatriotes se battent pour que nos médias daignent bien vouloir nous écouter car le silence tue la vérité.
Le : 15/09/2008 16:09
BAB EL OUED LA SPORTIVE ( suite au message du 5 septembre dernier)
Je posais la question suivante:" quelle était le club sportif d'Algérie qui pouvait se targuer d'avoir été le dernier avant juillet 1962 à avoir remporté un titre de champion de France ?" C'était me semblait-il une information intéressante et exceptionnelle de rappeler pour l'histoire, les derniers sportifs ayant inscrit au palmarès, juste avant notre départ, un titre national. Et notre ami suédois SELLAM avait vu juste: c'est le SABO (Sport Athlétique de Bab el Oued) en judo qui a obtenu en équipe ce titre de gloire; ces derniers héros s'appelaient: André UDARI, Alain PEREZ, Claude NOUCHI et Christian AMANATIOU auquels il faut ajouter les entraîneurs Raoul DIPAS et Henri MONDUCCI. Ce fut un véritable exploit compte tenu des circonstances inimaginables de l'époque; jugez plutôt: il faut se souvenir des évènements dramatiques qui s'étaient déroulés quelques jours auparavant dans le quartier avec le blocus de la honte et le massacre d'innocents, assassinés par l'armée française rue d'Isly alors qu'ils voulaient apporter des vivres à leurs famille et amis de Bab el Oued. Malgré l'abattement et le désespoir, la décision fut prise que le SABO serait présent à Paris pour les finales nationales. Et c'est là que nos judokas furent confrontés à la pire des situations: l'exode avait commencé et Maison Blanche étallait de longues files d'attentes pour des avions qui décollaient sans eux. Les vols étaient tous surbookés et après 48 h de palabres et d'entêtement sur le tarmac, il leur fut octroyé sur des vols différents le sésame d'embarquement. A Orly, après un rassemblement mouvementé, un taxi les amena au stade Pierre de Coubertin où ils arrivèrent à l'ultime minute des délais impartis à la pesée. Les combats étaient programmés une demi heur plus tard. Comment faire abstraction de l'aventure qu'ils venaient de vivre, comment se débarrasser de la pression morale et évacuer la fatigue physique qui se ressentait après deux nuits passées sur le carrelage de l'aéroport d'Alger, quelle énergie pouvaient-ils retirer de la diététique des casse-croûte avalés à la hâte. Et malgré toute cette adversité qu'ils avaient vaincue, ils se présentèrent sur les tatamis avec un mental de guerrier. Combat après combat, ils prirent conscience de vivre la plus importante journée de leur vie; ils devaient se dépasser, puiser dans les réserves et vaincre pour leur famille, pour le club, pour Bab el Oued. Le dernier "IPPON" couronnant leur succés, les fit jaillir au ciel; ils sautaient de joie, les larmes étincelaient leur visage, c'était indescriptible, ils venaient d'accomplir quelque chose de grand. C'était Bab el Oued en train d'agoniser qui venait de retrouver dans un dernier sursaut de la fierté, de la dignité.
Leur retour sur Alger où la moiteur de l'été était déjà installée, se passa sans aucune difficulté: les avions revenaient à vide. La presse algéroise dans le compte rendu de l'évènement termina sur une note optimiste en signalant que tous les combattants s'étaient engagés à faire sinon mieux, du moins aussi bien l'année prochaine. La suite de l'histoire est connue de tous, et nos champions vécurent à leur tour quelques jours plus tard, l'exode avec leur famille.
Comme l'avait dit la professeur Pierre Goinard, tous les médecins rapatriés ont fait le bonheur des cliniques et hôpitaux de France alors que c'était notre pays l'Algérie qui en avait le plus besoin. Pour paraphraser cette juste affirmation, je dirai que les sportifs rapatriés formés et expérimentés ont fait le bonheur du sport français en 1962; ils auraient donné cher pour continuer de défendre les clubs d'Algérie dans lesquels ils se sentaient faire partie d'une même famille par le sang et la sueur versée.
Ainsi de nombreux PN culminèrent au sommet du sport français; dans toutes les disciplines des champions connus ou inconnus furent sélectionnés en équipe de France, seul l'accent qu'ils transportaient avec eux pouvait les distinguer. Pour ce qui me concerne, j'ai vécu en permamence le sentiment bizarre et vivace de gagner une compétition non pas seulement pour moi, mais pour la famille de Bab El Oued. Il m'est agréable de redonner vie à cette belle épopée de jeunesse avec les faits les plus marquants d'un palmarès si lointain déjà. Je m'habille de pudeur pour vous dire la fierté que j'ai ressentie au cours de 25 ans de pratique du Judo.
Mon premier titre de champion de France, remporté en équipe de ceintures marrons à Paris en 1960 est inoubliable: nous avions marqué dans le dos des kimonos en lettres rouges "BAB EL OUED"; vous imaginez le regard interloqué de nos adversaires et les railleries qui nous furent réservées au début biensûr mais plus à la fin.
1963- Coupe de France ceinture noire: je perds en finale.
1964- Coupe de France en équipe ceinture noire remportée par 5 algérois: Alain GRANGAUD, Christian AMANATION, Tony TROUGNAC, Jean DE LUCA, et moi-même.
1965- Coupe d'Europe équipe ceinture noire remportée par la France avec 2 algérois: Alain GRANGAUD et moi-même.
1965-1968: J'ai eu l'immense honneur d'être sélectionné en équipe de France à 12 reprises et disputé 3 championnat d'Europe individuel où à Rome, j'ai été battu par décision en demi-finale par le géant de tous les temps, champion de Monde et champion Olympique,le Hollandais Anton GEESINK ( 1,98 m et 135 kg).
Je ne peux terminer sans rendre hommage aux professeurs que j'ai eu et qui ont été de véritable pionniers en introduisant le judo en Algérie vers 1945: Henri MONDUCCI et Roland HENRY(de BEO). Des noms me reviennent et me remmettent en mémoire des beaux moments d'amitié vécus sur les tatamis d'ALGER: DIPAS, FIGAROLA, ASENCI, Ahmed CHABI et son frère, Gaby et Christian AMANATIOU,FICHON, STAROPOLI, MARCELLIN, DJADOUN, HAMM, KOKOUREC, CAIAZZO, TILLOUINE, CASTELLANO, NICOLAS, d'ANDREA, IMMERZOUKEN, DRIZZI, et tant d'autres qui avaient la passion du Judo et que ma mémoire a remisé dans la tirelire des oublis.
Je posais la question suivante:" quelle était le club sportif d'Algérie qui pouvait se targuer d'avoir été le dernier avant juillet 1962 à avoir remporté un titre de champion de France ?" C'était me semblait-il une information intéressante et exceptionnelle de rappeler pour l'histoire, les derniers sportifs ayant inscrit au palmarès, juste avant notre départ, un titre national. Et notre ami suédois SELLAM avait vu juste: c'est le SABO (Sport Athlétique de Bab el Oued) en judo qui a obtenu en équipe ce titre de gloire; ces derniers héros s'appelaient: André UDARI, Alain PEREZ, Claude NOUCHI et Christian AMANATIOU auquels il faut ajouter les entraîneurs Raoul DIPAS et Henri MONDUCCI. Ce fut un véritable exploit compte tenu des circonstances inimaginables de l'époque; jugez plutôt: il faut se souvenir des évènements dramatiques qui s'étaient déroulés quelques jours auparavant dans le quartier avec le blocus de la honte et le massacre d'innocents, assassinés par l'armée française rue d'Isly alors qu'ils voulaient apporter des vivres à leurs famille et amis de Bab el Oued. Malgré l'abattement et le désespoir, la décision fut prise que le SABO serait présent à Paris pour les finales nationales. Et c'est là que nos judokas furent confrontés à la pire des situations: l'exode avait commencé et Maison Blanche étallait de longues files d'attentes pour des avions qui décollaient sans eux. Les vols étaient tous surbookés et après 48 h de palabres et d'entêtement sur le tarmac, il leur fut octroyé sur des vols différents le sésame d'embarquement. A Orly, après un rassemblement mouvementé, un taxi les amena au stade Pierre de Coubertin où ils arrivèrent à l'ultime minute des délais impartis à la pesée. Les combats étaient programmés une demi heur plus tard. Comment faire abstraction de l'aventure qu'ils venaient de vivre, comment se débarrasser de la pression morale et évacuer la fatigue physique qui se ressentait après deux nuits passées sur le carrelage de l'aéroport d'Alger, quelle énergie pouvaient-ils retirer de la diététique des casse-croûte avalés à la hâte. Et malgré toute cette adversité qu'ils avaient vaincue, ils se présentèrent sur les tatamis avec un mental de guerrier. Combat après combat, ils prirent conscience de vivre la plus importante journée de leur vie; ils devaient se dépasser, puiser dans les réserves et vaincre pour leur famille, pour le club, pour Bab el Oued. Le dernier "IPPON" couronnant leur succés, les fit jaillir au ciel; ils sautaient de joie, les larmes étincelaient leur visage, c'était indescriptible, ils venaient d'accomplir quelque chose de grand. C'était Bab el Oued en train d'agoniser qui venait de retrouver dans un dernier sursaut de la fierté, de la dignité.
Leur retour sur Alger où la moiteur de l'été était déjà installée, se passa sans aucune difficulté: les avions revenaient à vide. La presse algéroise dans le compte rendu de l'évènement termina sur une note optimiste en signalant que tous les combattants s'étaient engagés à faire sinon mieux, du moins aussi bien l'année prochaine. La suite de l'histoire est connue de tous, et nos champions vécurent à leur tour quelques jours plus tard, l'exode avec leur famille.
Comme l'avait dit la professeur Pierre Goinard, tous les médecins rapatriés ont fait le bonheur des cliniques et hôpitaux de France alors que c'était notre pays l'Algérie qui en avait le plus besoin. Pour paraphraser cette juste affirmation, je dirai que les sportifs rapatriés formés et expérimentés ont fait le bonheur du sport français en 1962; ils auraient donné cher pour continuer de défendre les clubs d'Algérie dans lesquels ils se sentaient faire partie d'une même famille par le sang et la sueur versée.
Ainsi de nombreux PN culminèrent au sommet du sport français; dans toutes les disciplines des champions connus ou inconnus furent sélectionnés en équipe de France, seul l'accent qu'ils transportaient avec eux pouvait les distinguer. Pour ce qui me concerne, j'ai vécu en permamence le sentiment bizarre et vivace de gagner une compétition non pas seulement pour moi, mais pour la famille de Bab El Oued. Il m'est agréable de redonner vie à cette belle épopée de jeunesse avec les faits les plus marquants d'un palmarès si lointain déjà. Je m'habille de pudeur pour vous dire la fierté que j'ai ressentie au cours de 25 ans de pratique du Judo.
Mon premier titre de champion de France, remporté en équipe de ceintures marrons à Paris en 1960 est inoubliable: nous avions marqué dans le dos des kimonos en lettres rouges "BAB EL OUED"; vous imaginez le regard interloqué de nos adversaires et les railleries qui nous furent réservées au début biensûr mais plus à la fin.
1963- Coupe de France ceinture noire: je perds en finale.
1964- Coupe de France en équipe ceinture noire remportée par 5 algérois: Alain GRANGAUD, Christian AMANATION, Tony TROUGNAC, Jean DE LUCA, et moi-même.
1965- Coupe d'Europe équipe ceinture noire remportée par la France avec 2 algérois: Alain GRANGAUD et moi-même.
1965-1968: J'ai eu l'immense honneur d'être sélectionné en équipe de France à 12 reprises et disputé 3 championnat d'Europe individuel où à Rome, j'ai été battu par décision en demi-finale par le géant de tous les temps, champion de Monde et champion Olympique,le Hollandais Anton GEESINK ( 1,98 m et 135 kg).
Je ne peux terminer sans rendre hommage aux professeurs que j'ai eu et qui ont été de véritable pionniers en introduisant le judo en Algérie vers 1945: Henri MONDUCCI et Roland HENRY(de BEO). Des noms me reviennent et me remmettent en mémoire des beaux moments d'amitié vécus sur les tatamis d'ALGER: DIPAS, FIGAROLA, ASENCI, Ahmed CHABI et son frère, Gaby et Christian AMANATIOU,FICHON, STAROPOLI, MARCELLIN, DJADOUN, HAMM, KOKOUREC, CAIAZZO, TILLOUINE, CASTELLANO, NICOLAS, d'ANDREA, IMMERZOUKEN, DRIZZI, et tant d'autres qui avaient la passion du Judo et que ma mémoire a remisé dans la tirelire des oublis.
Le : 15/09/2008 01:10
Pour LULU GARCIA
JOYEUX ANNIVERSAIRE.
Tous les enfants du quartier, et la Clique des Messageries, te présentent leurs meilleurs voeux de bonheur, de santé et de sérénité.
Bonne journée familiale.
Tamene Merzak.
JOYEUX ANNIVERSAIRE.
Tous les enfants du quartier, et la Clique des Messageries, te présentent leurs meilleurs voeux de bonheur, de santé et de sérénité.
Bonne journée familiale.
Tamene Merzak.