pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : jean-jeanEnvoyer un mail

Le : 12/09/2010 08:42

Merci à vous tous pour ces encouragements, ça me va droit au coeur!
MOURAD, tu me dis que tu habites du côté du Triolet et que tu avais l'habitude de te rendre au marché de BEO en passant devant chez moi (qui n'existe plus depuis 2001, les coulées de boues), eh bien moi, je faisais le trajet à l'envers; je partais de chez moi en direction du Triolet le long de l'avenue de la Bouzaréah. Arrivé au Triolet, je prenais une partie de la rue Jules Cambon et de suite après le libraire (je crois) et bien avant l'école communale, je grimpais les escaliers qui devaient mener à la cité PEREZ. C'est là, une allée sur la gauche que ma tante, la famille GALIANO, habitait. Que de souvenirs!!!!!Je vous raconterai plus tard l'appartement de ma tata, de mon tonton et de mes falempos de cousins, ça vaut le détour!!!!!!!!
Quant à toi, Andrée, tu ne sais pas la chance que tu as eue en allant loger à la Consolation même si l’ambiance du quartier de la Marine devait être bien familière. Entre les deux plus beaux stades du monde et avec notre plage l’ « Eden » à tes pied, c'était le PARADIS quoi!!!

 

De : mariejo ATTOMOEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 23:07

est ce que quelqu'un peut me dire si un voyage à alger est prévu dans les mois qui viennent. Merci de me répondre si vous êtes au courant

 

De : ANDREEEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 18:25

BONJOUR A TOUS
JEAN-JEAN TON ENFANCE
RAPPELLE MON ENFANCE
QUAND J'HABITAIS au QUARTIER DE LA MARINE
NOUS AVIONS L'EAU ET LES WC SUR LE PALIER
J'AVAIS 6 ANS QUAND LE QUARTIER A ETAIT DEMOLI
ET BEAUCOUP ONT ETE RELOGES SOIT AUX MESSAGERIES
MA FAMILLE A ETAIT RELOGEE A LA CONSOLATION
AU 74 AVENUE MALAKOFF ET LA NOUS AVIONS L'EAU COURANTE
A LA MAISON ET LES WC C'ETAIT LE PARADIS
POUR REVENIR SUR CE BAQUET
JE PENSE QUE BEAUCOUP D'ENTRE - NOUS
AVAIT LE MEME A LA MAISON POUR PRENDRE LE BAIN
IL SERVAIT AUSSI POUR LES LESSIVES
MON FRERE AIMAIT BEAUCOUP CE BAQUET
IL LUI SERVAIT DE DERBOUKA (TAM-TAM)
BONNE SOIREE A TOUS
ANDREE























LA PLUPART DENTRE-NOUS AVAIT CE BAQUET
IL SERVAIT

 

De : mouradEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 16:51


Suite...

je disais une cohabitation qui battait son plein dans une harmonie fraternelle exceptionnelle c'est bien beau d'evoquer ces souvenirs plein de joie et de plaisir à les redecouvrir...
Concernant votre habitation je crois avoir connu ce lieu , pour l'avoir frequenter de passage puisque on passer a cote pour aller faire nos courses au marche aux fruits et legumes un peu plus bas . Il me semble bien qu'en face de votre demeure il y avait un bain maure , et à la fin un bar bar avec une esplanade ou degustaient les gens leurs boissons alcool, anisette, et soda, en face du bar l'arret du car " CARRERA" un transport pour frais vallon, beau fraisier, village celeste; bouzareah ect.. Juste a cote de la goutte de lait mitoyenne à la cite des moulins a cet endroit il y avait un gros arbre un centenaire je ne sais si vous vous rappelez de cet endroit... Ami jean, ces lignes que je vous trace vous parviennent non loin de l'endroit ou vous habitiez peut etre suis-je à deux kilometres ou moins j'habite actuellement au triolet à la rue de l'oise en contre bas de la cite PEREZ et la cite CHEVALIER,.... Je peux vous faire des pages et des pages sur ces souvenirs d'enfance dont je garde un perpetuel regret d'avoir perdu nos amis d'enfance.... Surtout ne soyez pas decu, vous aussi comme je le sens, votre BAB EL OUED est toujours la pour vous accueillir à revivre ces souvenirs dans la réalités du beau temps vecu... AMICALEMENT A VOUS MOURAD

 

De : mouradEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 16:31


Bonjour à Jean - Jean DU COEUR DE bAB EL OUED...

... Bien cher jean, j'etais tres heureux de vous suivre, dans un message ou j'en est eu plein de larmes, quelle emotion, à la rencontre de ces mots, qui evoquaient un souvenir plein de joie; merci pour ces mots qui accompagnaient tant de plaisir et tant de joie dans votre alicale recit. C'est merveilleux ! sensationnel de vous lire , l'effet d'une joie en etait à son plein , une joie que je neux vous decrire , c'est quelque chose qu'on ne peut vous decrire par le truchement des mots ,disant bref et merci encore infiniment ... C'est un plongeon de cinquante annees dans le passé que je venais de revivre à travers votre recit... ...
Mon cher ami jean-jean mon premier buberon je l'ai pris à la goutte de lait chez les petites soeurs bleues, j'habitais un peu plus haut de votre demeure au n° 206 av de la bouzareah tout juste en face la limonaderie DEDE, non loin du triolet - garage DENIS . une cite exiguée ou habitait des maltais espagnols italiens, arabes; francais juifs, chretiens musulmans, ma cohabitations batta

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 16:28

à Jean-Jean

Ton temoignage est plein de vérités-

 

De : ayache michelleEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 15:37

bjr aux pn de bel oued surtout à la communauté ; je vous souhaite à tous une bonne fête de rosh hachana avec surtout une longue vie à tous ; je recherche des personnes qui habitaient rue jean jaurès ou qui ont connu des jeunes gens qui y habitaient ; je recherche des amis mais ce n'est pas évident de les retrouver ; j'habitais au 24 de la rue jean jaurès en face de l'épicerie de madame antoine.
merci de m'écrire nombreux

 

De : gomezEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 10:54

Salut Michel. Je suis Anne Marie Esposito, j'habitais au 74 avenue Malakoff au 5° étage. J'ai lu certyains messages où vous parliez d'Anne Marie Esposito qui habitait au 72 bis, mais au faites je crois que c'est sa mère qui s'appelait Marie Esposito l'infirmière en réalité Anne Marie Delarosa ou bien Larosa, je ne mesouviens plus très bien. Suis heureuse de pouvoir retrouver des amis (es) et d'anciens photos d'école de la rue de Dijon.

 

De : christian eucalyptusEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 09:42

reponsse a jean-jean
bonjour c'est la premiere foi que je repons a quelqu'un, votre recie me rapelle trop ma jeunesse rue des colons au champ de maneuvre dans la cour des miracles (miracle que j'ai jamais connu)le petit coin au font de la cour ou il fallais attendre son tour surtout le matin avant de partir pour l'ecole du 4 septembre, a coté du bar jean bart, est face a l'usine de bloc de glace ou il fallais le soir prendre son bloc pour la maison.En 1958 nous avons decouvert le confort en allans vivre a la cité des eucalyptus,il y a ue un gros pinssemens au ceur de devoir se refaire des copins et surtous de decouvrir le grand confort a bientot de se relir bonne journee a tous

 

De : jean-jeanEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 08:43

A Mourad, Kader et tous ceux qui ont encore cette nostalgie de Bab el Oued chevillée au corps comme moi

Où j’habitais, là-bas

L’appartement De Bab el Oued où je vivais avec ma mère, ma s 1/2 ur et mes deux frères se situait au 64 avenue de la Bouzaréah, juste en face la «Goutte de lait », sorte de dispensaire médical où les personnes indigentes venaient se faire soigner, vacciner et profiter de la distribution journalière de lait pour nourrir leur bébé. Pour atteindre notre logement, on prenait l’entrée entre le Moutchou sur la droite et la mercerie de Mme Gilabert sur la gauche juste en face le café de la Butte et la charcuterie. Vous voyez bien l’endroit, bande de tchoutches ! Juste en bas la côte de la Bassetta, quoi ! On passait cette porte à double battant, traversait un long couloir assez sombre qui menait à un palier desservant d’une part sur la gauche les escaliers menant aux deux étages de l’immeuble où logeait l’ami Jacky Pastor et, d’autre part, en face, une rampe d’escaliers d’une vingtaine de marches descendant vers une petite cour qui desservait trois logements, celui de la famille Caseillès, la famille Ménaoui et le notre. Du fait de son niveau inférieur, cette cour se situait au même niveau que la petite rue Raspail qui reliait par des escaliers la rue Léon Roche à l’avenue de la bouzaréah et se trouvait, elle, en contrebas de l’avenue de la Bouzaréah donc en plein dans le lit de l’oued qui descendait de la Bouzaréah et qui a inondé notre quartier en 2001 entraînant la destruction de nos pâtés de maisons et la disparition de nombreuses personnes.
Malgré l’exiguïté de notre logement (deux pièces et basta !) la cohabitation n’était pas toujours facile mais on n’avait pas le choix ! Le soir on poussait la table, on dépliait les lits. Les matelas par terre pour dormir, on connaissait ! Surtout quand José ou/et Pierre-Jean mes cousins arrivaient pour quelques jours à la maison pendant les vacances et qu’il fallait dormir tête-bêche pour s’en sortir. Mais qu’importe, on faisait pareil quand on allait chez eux! Et on rigolait bien assurément.
Pour le bain, comme beaucoup de familles, on utilisait le grand baquet dans lequel ma mère faisait la lessive. Sous son 1/2 il attentif, on y passait chacun notre tour, je pense que beaucoup d’entre nous connaissait cette pratique parce que les salles de bains, à cette époque, y en avaient pas des masses à part peut-être les richards de la cité des Moulins en face de chez nous !!! Et j’en connais !!!
Bien sur, on avait bien une fontaine robinet commune aux trois logements dans le fond de la cour qui nous servait d’évier, lavabo et aux besoins courants de la maison. On y pratiquait également le débarbouillage le matin avant de prendre le chemin de l’école. Souvent c’était chacun son tour pour l’utilisation de la fontaine mais on s’en contentait largement d’autant plus que l’on avait pas encore goutté au progrès et au confort qu’on retrouve maintenant dans pratiquement toutes les habitations.
Je n’osais pas vous parler de notre petit coin, de nos toilettes communes également aux trois familles, mais je vais le faire tout de même parce que cet endroit fait partie de ma vie (j’y ai passé naturellement quelques moments !) Je dis « fait partie de ma vie » et non « faisait partie de ma vie » car l’image de ces toilettes turques me revient constamment en mémoire. Elles étaient également au fond de la cour, auprès de la fontaine, ce qui permettait à nos mères de les nettoyer souvent à grand coup de seaux d’eau, ce qui n’empêchait pas les cafards en été de s’installer au grand dam des utilisateurs. Pas besoin de vous expliquer la trouille qu’on avait quand l’obligation d’y aller se faisait sentir, on demandait toujours à quelqu’un de nous accompagner au cas où !
Chaque année aux beaux jours, généralement au printemps, avec ma mère on sortait tous les meubles de l’appartement (enfin le peu qu’on avait !) et on repeignait ces deux pièces à la chaux avec un gros pinceau rond qui étalait pas mal le liquide blanc tiré d’un grand sceau. Même les poutres du plafond y passaient. Quand le barbouillage était fini, restait plus qu’à nettoyer à grandes eaux la tomette du sol et ça, ce n’était pas une mince affaire ! Il y avait du blanc partout ! Jusque sur nous et nos vêtements!
C’est vrai qu’en arrivant en 62 en Normandie, nous avons eu de la chance de trouver rapidement un logement en HLM et le confort qui allait avec. Mais en pensant à l’accueil que nous avons eu ici où je me suis fait traiter de gros colon, moi le pauvre manant, je n’avais qu’une seule envie : Retourner dans notre Bab el Oued chéri

 

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