pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Virginie RoblesEnvoyer un mail

Le : 13/05/2014 10:15

Bonjour,
Je me présente, je m'appelle Virginie Robles, je suis la fille de Joseph Robles, et la nièce de Manu Robles, qui s’est malheureusement éteint dernièrement.
J'ai longuement hésité à venir écrire un mot sur le site, puis je me suis décidé, j'avais envie de rendre un dernier "hommage" à mon oncle Manu, et à mon père aussi.
Dès tout petits, mon frère et moi avons été baignés, imprégnés des souvenirs d'enfance de mon père à Alger. Alger, la ville de mes ancêtres, celle où est enterré mon grand-père que j'aurais tant aimé connaître. Je n'y ai encore jamais foulé la terre, pourtant Alger fait aussi partie de mon enfance, j'ai l'impression de la connaître, d'y avoir en quelque sorte moi aussi un peu grandi.
Les souvenirs racontés par mon père ont toujours été mêlés de rire, de joie, de fierté, de courage aussi…
L'école, les jeux d'enfants, les osselets, les oranges, la charcuterie Lorret, Antoine Lorret, le Red Star, la mouna, le four de la boulangerie pour y venir faire cuire son plat, les beignets à l'huile tout chauds, les voisins, la guitare, ma grand-mère revenant du marché les bras chargés de commissions, mon grand-père qui chantait,… Des images j'en ai plein la tête, et je ne remercierai jamais assez mon père de nous avoir transmis avec tant de chaleur ce qui fait partie de notre histoire, nos racines, ces trésors de famille à travers lesquels nous nous sommes construits.

Et puis Manu, la mémoire de la famille, à travers ses écrits pleins de tendresse, nous a aussi raconté la vie là-bas, sa vision d'enfant, les souvenirs, Mémé Thérèse, Joseph mon grand-père, la grand-mère Isabelle (mon arrière grand-mère), mais aussi Tonton Jean, Tonton Manuel, la cousine Isabelle, les cousins, que j'ai connus bien des années plus tard en France.

Aujourd'hui Manu s'en est allé, Manu le petit dernier, le plus jeune de mes oncles et tantes, tous piliers de notre belle famille.
Jeannot, Dédé, Pierrot, Joseph mon père, et Isabelle, la seule fille au milieu de tous ces garçons…puis il y avait Manu, Manu le sensible, Manu le poète, Manu qui chantait aussi, Manu qui avait toujours le mot pour faire plaisir,…
Manu qui ne pourra plus serrer ceux qu'il aimait, Manu qui ne pourra plus s'amuser avec ses deux adorables petits enfants, Manu dont on ne verra plus le sourire bienveillant…
Tu nous manques beaucoup Manu et ce n’est pas prêt de s’arrêter…

 

De : arrighiEnvoyer un mail

Le : 13/05/2014 09:34

salut

 

De : stabileEnvoyer un mail

Le : 06/05/2014 21:29

Bonsoir, il y a une personne qui ma tél pour Rognes je suis vraiment désolé mais je suis complet pour l'instant mai il peut toujours me tél 2/3 jours avant si toute fois il y aurait un désistement. Amicalement.

 

De : caramellinoEnvoyer un mail

Le : 04/05/2014 22:53

j'ai demandé si un bus part de NICE pour Rognes MERCI de me le faire savoir

 

De : reboredo gerardEnvoyer un mail

Le : 01/05/2014 12:23

cher joseph.je viens d apprendre la triste nouvelle.je suis tres touche du depart de manu et je me souvient avoir parle avec lui du concoure de boules que nous avions fait ensemble au groupe taine et que nous nous etions empresses de perdre.tu avais fait ton travailc de grand frere...le consoler bon courage a toi et a toute ta famille. gerard

 

De : andreeEnvoyer un mail

Le : 01/05/2014 11:50


BONJOUR A TOUS

COMME LE DIT FORT BIEN FRANCIS LEMARQUE IL EST REVENU LE TEMPS DU MUGUET A CETTE OCCASION

JE VOUS SOUHAITE A TOUS UN BON 1ER MAI
QUE CE MUGUET DE MAI VOUS APPORTE JOIE BONHEUR ET SANTÉ
BONNE JOURNEE
ANDREE

 

De : Joseph RoblesEnvoyer un mail

Le : 30/04/2014 16:44


Merci à vous tous pour vos nombreux témoignages pour le décès de Manu qui nous ont très touchés. Mille merci à Christian pour avoir remis un de ces textes sur le site. Pleines de bonnes choses à tous.

 

De : stabileEnvoyer un mail

Le : 30/04/2014 09:09

Bonjour, j'habite la Seyne sur mer si parmi vous il y a des Pieds-noirs qu'ils -qu'elles non pas de voiture je peux leur faire du convoiturage
à partir de la gare de la Seyne à régler uniquement les frais d'autoroute et l'entrée à Rogne j'ai 3 place de libre.
Amitié Lucien. 06.82.50.06.80

 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 29/04/2014 09:27

Salut Robert,

Est-ce-que ton couffin et ton cabassette sont toujours là et se préparent pour la journée à Rognes ?

Amitiés PN.

 

De : Robert VOIRINEnvoyer un mail

Le : 28/04/2014 21:13

LE CABASSETTE ET LE COUFFIN (fable)


Au fond d'un placard le cabassette et le couffin s'ennuyaient beaucoup, depuis qu'ils avaient quitté leur Bab El Oued natal ils ne sortaient plus du tout, alors il se racontaient des histoires pour tromper leur ennui, surtout celles qui parlaient de leurs anciennes et nombreuses sorties quand ils accompagnaient la famille au marché, en forêt ou au bord de mer. Ainsi à Pâques on les remplissait de ce qu'il y avait de meilleur sur terre, le cabassette disait qu'il transportait la soubressade, la calentita, le boutifar, la pastera sucrée, les poivrons grillés, et la si fine fritenga, les anchois, les dattes et les figues sèches, les délicieuses cocas, les mantécaos, sans oublier le bon selecto et le fameux Mascara.
Le couffin se vantait d'être plein de zlabias au miel, de douces oreillettes, de makrouts, de la belle mouna, sans oublier les succulents roliettes. Ils étaient tellement lourds qu'ils n'en pouvaient plus surtout qu'il fallait tenir jusqu'à la fôret de Sidi Ferruch pleine de monde partout. Là au milieu des cris de joie on commençait à les vider, pour l'apéritif les tramousses et les variantes étaient sortis en premier car avant le repas on sirotait bien sur l'anisette traditionnelle en trinquant à la bonne santé de tous dans une fraternité si belle. Puis au milieu d'une joyeuse ambiance on déballait tout et chacun se servait,tous les membres de la famille pouvaient alors commencer à se régaler.
Dans la soirée pour le retour à la maison le cabassette et le couffin maintenant si légers pensaient déjà à faire les courses dès le lendemain matin, à Bab El Oued ils continueraient ainsi à déambuler dans les allées du marché où ils seraient encore remplis de ces bonnes choses qui faisaient leur fierté. Bien longtemps après, alors qu'ils se lamentaient toujours sur leur sort, une main amie qui les avaient bien connus leur apporta un grand réconfort, et pour ne pas qu'ils toment complètement dans les oubliettes ils furent sortis du placard pour aller à des commissions ou à des fêtes, réconfortés ils purent se dire qu'on ne les avait pas laissés tomber pour enfin revivre en pensant à Sidi Ferruch et ses belles journées.

Moralité : recevoir le passé comme un héritage c'est combattre l'oubli, le mépris, et l'indifférence.

Robert VOIRIN

 

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