Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Pour NACERA, ma petite s 1/2 ur de Bab el Oued :
Concernant la fête foraine. Elle s'installait chaque été à hauteur de l'héliport comme le dit khouya Mustapha, juste devant l'accès au stade Cerdan, côté stades de basket. On faisait la "chaîne" devant le manège des "pousse-pousse" pour pouvoir faire avec les copains des tours de folie où l'on se propulsait violemment les uns les autres pour accélérer le mouvement. A la fin de la fête, se déroulait un radio-crochet et le vainqueur chaque année était le fils du marchand de melons et pastèques des Messageries dont j'ai oublié le nom, devenu au fil des années la coqueluche des amoureux d'opéras italiens de Bab el Oued qui le comparaient à Caruso. Son répertoire et sa voix magnifique de ténor laissaient béat le public qui applaudissait à tout rompre d'entendre sa voix superbe interpréter les classiques de Verdi ou Puccini. J'aimerais que Mustapha nous retrouve le nom de cet artiste de chez nous qui chaque année obtenait le premier prix.

Pour Nacéra et Albert une petite erreur de ma part et un trou de mémoire. La gare était belle et bien au milieu de la cité de baraquements je crois si ma mémoire et bonne elle se trouvait à hauteur du centre de formation professionnel. Moi j'avais fait allusion au poste d'électricité qui se trouvait dans le petit passage en les Boulevards Pitolet et Malakoff

Une petite précision pour accéder au tunnel en voiture il fallait passe entre le boulodromme et le muret du boulevard Malakoff on longeait le mur jusqu'à l'entrée du tunnel. Les câbles étaient posés sur des tablettes (supports) le long du mur du tunnel.

Pour Montiel Albert. La gare de Bab El Oued était exactement a la fin des baraquements juste dans l'allignement de la rue Mazagran. A cette endroit il y avait un petit passage qui partait de l'avenue Malakoff et aboutissait sur le boulevard Pitolet que l'on appelé boulevard front de mer. A gauche de ce petit passage il y avait les premières baraques et l'ancienne poste sous station moyenne et haute tension que beaucoup de gens lui ont donner a tort le nom de centrale électrique. Cette station une fois désaffectée avait servie comme dépôt de papier et carton de récupération des chiffonniers. A droite de ce petit passage il y avait le boulodromme ou nous avons tous jouer à la pétanque. Au milieu des baraquement il y avait un centre de formation proffessionnel et qui longer le boulevard pitolet sur une centaine de mètres environ ce centre occupait la partie entre le boulevard Pitolet a droite en partant vers le stade Marcel Cerdan et l'héliport et à gauche de ce centre c'est la continuété des baraquements et le boulevard Malakoff, ce centre était doter de deux cours ( terrain de sport) à ses extrémités. Pour notre fameux tunnel je persiste et signe il partait du début de la rue d'Angkor et il se terminait face a Padovani juste sur l'ancien petit jardin qui était a la pointe du boulevard du Pitolet face à l'ancien dancing de Padovani. L'entrée du tunnel tunnel et toujours visible visible a cet endroit et c'est de cette issue que je rentrais en voiture dans ce tunnel avec les cabliers pour reparer les cables qui partaient du grand poste Amiraute vers la cote ouest.le tunnel a 6 mètres de large avec deux voie et 5 à 6 mètres de haut. Comme le précise mon ami Andre Trives ce tunnel était dépourvu d'eclairage. L'éclairage a était réaliser dans les années 70 par ma société SONELGAZ Ex:EGA pour permettre aux équipes d'interventions de travaillaient dans de bonne conditions. Pour la question de la fête foraine effectivement elle se tenait sur le terrain de l'héliport. J'ai même dans mes archives des photos que j'avais prise avec un appareille de l'époque.

Pour Nacera (j'ai habité 30 ave Malakoff) tu as raison sur la gare de Bal El Oued elle était bien au milieu de la cité "Les Baraquements" - pour le tunnel il y avait un derrière la gare à hauteur de Padovani et qui sortait
à l'Amirauté au Port d'Alger - plus tard il y a eu une route qui sortait de
la pécherie d'Alger - Salutations

Bonjour à tous.
Cette fête foraine se trouvait sur l'emplacement de l'héliport qui ramenait les morts et les blessés des combats dans l'intérieur. Cet emplacement était commode car très proche de l'hôpital Maillot.

Un extrait du berger de Mostaganem (page 357) relatif au drame qui se déroula dans le tunnel allant de BEO à l'Amirauté pendant la guerre 39/45:
" L'ancienne gare de Bab el Oued reliait le centre ville d'Alger par une voie souterraine. Souvent la nuit,ce tunnel désaffecté accueillait des centaines de familles venues se réfugier à l'annonce d'un raid aérien allemand sur Alger. Ce soir là, à 21 heures, les sirènes des Messageries avaient rameuté des milliers d'habitants accourus pour se protéger des bombardements. L'hébergement provisoire de tout ce monde
s'était effectué dans une ambiance débonnaire, et pour les
enfants c'était l'occasion de se divertir un peu plus. Les
familles suivaient attentivement les ordres des responsables,
les porte-voix ne cessaient de répéter :
- Dépêchez-vous, avancez fissa, avancez sur l'avant, tout le
monde doit trouver une place dans l'abri.
Les premiers avaient suivi attentivement les consignes et s'étaient engouffrés dans le tunnel sans lumière. Au même moment, la protection civile s'organisait contre les largages de bombes. Pour camoufler les infrastructures portuaires et les nombreux navires à
quais dans le port d'Alger, cibles choisies par les « Heinkel » et les « Messerschmidt » de la « Luftwaffe* », la défense passive de l'Amirauté,entreprit comme à chaque alerte de faire disparaître
Alger sous un épais nuage de fumigènes. Mais le vent ce soir là, ne
soufflait pas dans la direction habituelle. Une aspiration d'air
imprévisible se fit sentir dans le souterrain noir de monde,
ramenant les gaz irrespirables dans le corridor transformé en
couloir de la mort. Une panique indescriptible s'en suivit. Les
personnes affolées par les fumées suffocantes contribuèrent à
une gigantesque bousculade. Dans la poussée pour survivre,
elles chutaient et s'écrasaient les unes sur les autres, créant un
entassement horrible de corps asphyxiés. L'épouvante et les
cris d'horreurs durèrent trente longues minutes, puis plus rien.
Horrifiés, les plus chanceux retrouvèrent l'air frais du dehors
et s'étonnèrent d'avoir échappé à l'affreux drame. A la lueur
des briquets, les sauveteurs découvrirent des scènes abominables. La mort s'était invitée dans cet abri destiné à les protéger. On retira une trentaine de cadavres et des centaines de blessés. Le tunnel fut fermé et condamné àjamais. Plus aucune alerte n'attira le peuple de Bab el Oued dans ce piège criminel. Désormais, les Bab el Ouediens suivaient les balles traçantes des combats aériens au-dessus du quartier par la persienne entrouverte de leur chambre.

le tunnel et pour Mustapha

trop fort ce Mustapha!!!! voila une réponse claire et précise!!!
donc nous voilà avec 2 tunnels!!!! super
merci encore mustapha, et au plaisir..

Bonjour.
A vous tous, je dis merci pour m'avoir éclairé et enfin trouvé le bout du tunnel.
Une autre question: La fête foraine de Bab el oued, où avait -elle lieu?

Juste une petite chose . Sur mon dernier message j'ai volontairement cité les anciennes appellations des lieux et des rues afin de donner la possibilité à tous nos amis(es)qui ont quittés l’Algérie en 1962 de se situer puisque pour eux c'est les anciennes appellations dont il se souviennent.