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De : Arlette SOLIVERES
Le : 01/02/2008 16:52
Entre tous, on pourrait en faire un DVD.
Je me souviens d’un Monsieur, que l’on avait baptisé comme beaucoup d’habitants de Bab el Oued « ANDRES PEPETE » c’était peut être son vrai nom, il descendait la rue Pierre Leroux complètement déhanché en sautillant, sa façon de marcher faisait rire les enfants du quartier. Nous ne le faisions pas avec méchanceté, mais maintenant avec le recul je trouve que ce n’était pas très gentil de la part des enfants.
Il y avait aussi une personne que l’on surnommait P’tit JAJEAN, il était vêtu d’un grand manteau et d’un chapeau noir, il n’était pas méchant, mais Dieu seul sait les « soustos » qu’il m’a donnée quand je le voyais s’abritait dans la cage d’escalier de mon immeuble ou celui de mes grands-parents qui n’était pas très éclairés. Je suppose qu’il devait aussi aller dans d’autres immeubles. Nous lui avons souvent donné à manger car il était SDF comme on dit maintenant.
Qui se souvient du boxeur qui était aveugle, sa femme était avec lui, soit disant pour le guider, mais je me demande qui guidait l’autre. Ils étaient « boratchos » un plus que l’autre. Une scène m’est restée gravée, un jour ils se sont disputés avec le Moutchou qui avait l’épicerie près de la boulangerie CLAPES avenue de la Bouzaréah. A coup de canne, il a cassé une partie des étalages, tout était au sol et pour finir il a poussé le Moutchou qui s’est retrouvé le derrière dans un gros baril d’olives. Ma grand-mère habitait au-dessus du café de la Butte, dès que sa proche voisine, Mme ESCUDER les apercevaient au niveau des 3 horloges, elle appelait le Moutchou en criant par le balcon « il faut q’tu fermes, ils arrivent les boratchos », elle rajoutait en parlant à ma grand-mère « t’cha vu comme ils ont bu, quelle saloprie ces gens ». Il prenait aussitôt sa grande perche et descendait son rideau de fer à toute vitesse. Il ressortait par la porte de l’immeuble attenante à son magasin et les regardait passer avant de rouvrir. C’était un vrai film à mourir de rire.
Le boxeur et sa femme trouvaient toujours de la place dans le tram ou le trolley car dès qu’ils montaient les voyageurs descendaient tellement ils en avaient la trouille. Lui n’était pas méchant, mais elle le poussait à frapper les gens avec sa canne, surtout quand ils étaient « boratchos » tous les deux.
Je me souviens d’un Monsieur, que l’on avait baptisé comme beaucoup d’habitants de Bab el Oued « ANDRES PEPETE » c’était peut être son vrai nom, il descendait la rue Pierre Leroux complètement déhanché en sautillant, sa façon de marcher faisait rire les enfants du quartier. Nous ne le faisions pas avec méchanceté, mais maintenant avec le recul je trouve que ce n’était pas très gentil de la part des enfants.
Il y avait aussi une personne que l’on surnommait P’tit JAJEAN, il était vêtu d’un grand manteau et d’un chapeau noir, il n’était pas méchant, mais Dieu seul sait les « soustos » qu’il m’a donnée quand je le voyais s’abritait dans la cage d’escalier de mon immeuble ou celui de mes grands-parents qui n’était pas très éclairés. Je suppose qu’il devait aussi aller dans d’autres immeubles. Nous lui avons souvent donné à manger car il était SDF comme on dit maintenant.
Qui se souvient du boxeur qui était aveugle, sa femme était avec lui, soit disant pour le guider, mais je me demande qui guidait l’autre. Ils étaient « boratchos » un plus que l’autre. Une scène m’est restée gravée, un jour ils se sont disputés avec le Moutchou qui avait l’épicerie près de la boulangerie CLAPES avenue de la Bouzaréah. A coup de canne, il a cassé une partie des étalages, tout était au sol et pour finir il a poussé le Moutchou qui s’est retrouvé le derrière dans un gros baril d’olives. Ma grand-mère habitait au-dessus du café de la Butte, dès que sa proche voisine, Mme ESCUDER les apercevaient au niveau des 3 horloges, elle appelait le Moutchou en criant par le balcon « il faut q’tu fermes, ils arrivent les boratchos », elle rajoutait en parlant à ma grand-mère « t’cha vu comme ils ont bu, quelle saloprie ces gens ». Il prenait aussitôt sa grande perche et descendait son rideau de fer à toute vitesse. Il ressortait par la porte de l’immeuble attenante à son magasin et les regardait passer avant de rouvrir. C’était un vrai film à mourir de rire.
Le boxeur et sa femme trouvaient toujours de la place dans le tram ou le trolley car dès qu’ils montaient les voyageurs descendaient tellement ils en avaient la trouille. Lui n’était pas méchant, mais elle le poussait à frapper les gens avec sa canne, surtout quand ils étaient « boratchos » tous les deux.
De : caravano Francesco
Le : 01/02/2008 16:27
Qui se souvient d'un petit marchand qui s'installait à la fin des arcades de la rue Bab El Oued coté gauche en remontant sur la rue Bab Azoun juste avant la place du Gouvernement.
Il vendait des allumettes aux anchois , des ramequins au fromageet peut être bien de la calentita.
Rien que d'en parler j'en ai le gout qui me revient. Il avait une grosse boite en bois de couleur verte si ma mémoire ne me fait pas défaut.
A souvenirs, souvenirs
Il vendait des allumettes aux anchois , des ramequins au fromageet peut être bien de la calentita.
Rien que d'en parler j'en ai le gout qui me revient. Il avait une grosse boite en bois de couleur verte si ma mémoire ne me fait pas défaut.
A souvenirs, souvenirs
De : halli belkacem
Le : 01/02/2008 16:18
j ai connu mr rico ssavatier au 54 avenue general verneau
De : bouffard-ayache michelle
Le : 01/02/2008 15:37
j'habitais au 24 rue jean jaurès à alger ; je suis née le 11 avril 1943 ; j'ai fréquenté l'école maternelle de la rue de normandie et j'ai été aussi à l'ort (école juive) dans les années 60.
je serais ravie de retrouver des anciennes connaissances si elles se reconnaissent. je m'appelle michelle ayache et mes frères s'appellent jean pierre et marco ainsi que ma petite soeur nicole. nous sommes partis comme la plupart d'entre nous en 1962 et je serais vraiment contente de retrouver des "vieux" amis d'enfance.
michelle
je serais ravie de retrouver des anciennes connaissances si elles se reconnaissent. je m'appelle michelle ayache et mes frères s'appellent jean pierre et marco ainsi que ma petite soeur nicole. nous sommes partis comme la plupart d'entre nous en 1962 et je serais vraiment contente de retrouver des "vieux" amis d'enfance.
michelle
De : LANGLOIS Alfred (Freddy)
Le : 01/02/2008 15:35
A gigi2
Sans revenir sur la liste des cinémas de BEO, liste citée plusieurs fois par différents intervenants du site, tous babelouédiens.....bien sur, je tiens à apporter trois réponses à tes interrogations :
- le BIJOU, devenu le LYNX, se trouvait rue ROSETTI, aux dernières nouvelles une aire de jeux l'a remplacé,
- le "ciné" du haut de la BASSETA s'appelait le RIALTO, haut lieu des ouillones du quartier qui "se régalaient" avec les diffusions des ZORRO, TOMIX, BUD ABBOT et LOU COSTELO, LAUREL et HARDY, LE DERNIER DES FEDERES, les MAX BROTHERS, et j'en passe !
- la salle de l'avenue de la Bouzaréa ( à hauteur de la rue Rosetti) était LE TRIANON, qui effectivement, a été transformé en Monoprix.
Amitiès
Freddy
Sans revenir sur la liste des cinémas de BEO, liste citée plusieurs fois par différents intervenants du site, tous babelouédiens.....bien sur, je tiens à apporter trois réponses à tes interrogations :
- le BIJOU, devenu le LYNX, se trouvait rue ROSETTI, aux dernières nouvelles une aire de jeux l'a remplacé,
- le "ciné" du haut de la BASSETA s'appelait le RIALTO, haut lieu des ouillones du quartier qui "se régalaient" avec les diffusions des ZORRO, TOMIX, BUD ABBOT et LOU COSTELO, LAUREL et HARDY, LE DERNIER DES FEDERES, les MAX BROTHERS, et j'en passe !
- la salle de l'avenue de la Bouzaréa ( à hauteur de la rue Rosetti) était LE TRIANON, qui effectivement, a été transformé en Monoprix.
Amitiès
Freddy
De : blanc.etienne
Le : 01/02/2008 01:40
Bonsoir tout le monde;je vais vous parler de TAGO calintita!calintita!chaud !chaud.De son vrai nom CATALDO François et il habitait rue François Serrano.Tous ceux qui allaient a l'ecole Camille DOULS connaissent cette rue.Une bombe allemande ete tomber en 1941 sur une maison dont je n'ai pas souvenir qu'elle fut reconstruite.Amicalement.un bassetéro. etienne blanc.
De : Tamene
Le : 01/02/2008 00:23
Pour Gigi2
Il y avait 10 salles de cinéma à Bab El Oued: Le Majestic, Les Variètés. La Perle, Le Lynx, Le Marignan, Mon Ciné, Le Plaza, Suffren, Rialto, et enfin le Trianon devenu Monoprix en 1957.
De : Arlette SOLIVERES ep LEHR
Le : 01/02/2008 00:18
A henry dbjay
J'ai bien ri en lisant votre message, par contre il faudra que je me renseigne sur les noms que vous citez. Nous rions avec mon frère aîné quand nous parlons de Tago, c'était vraiment une figure du marché de Bab el Oued
Amicalement
J'ai bien ri en lisant votre message, par contre il faudra que je me renseigne sur les noms que vous citez. Nous rions avec mon frère aîné quand nous parlons de Tago, c'était vraiment une figure du marché de Bab el Oued
Amicalement
De : Arlette SOLIVERES ep LEHR
Le : 01/02/2008 00:16
A Perlette
Super poème à mourir de rire, cela représente tout à fait le parler de Bab el Oued.
Super poème à mourir de rire, cela représente tout à fait le parler de Bab el Oued.
De : henry dbjay
Le : 31/01/2008 23:53
je me souviens bien de Tago ( je rafole de calentita) je crois qu'il avait une grosse chaussure orthopédique est-ce qu'il ne vendait pas aussi des Z'OUBLIS en attirant la clientèle avec une planchette et une poignée métallique qu'il faisait claquer et aussi de la barbe à papa .... ou alors je m'embrouille ?
et les jeux de bab-el-oued ? les tchaps , seven , la savate , les noyaux d'abricots, le chemin de fer avec les capsules de Perrier ou de SELECTO, la mora , fafa vinga ,la galette , ..
et les jeux de bab-el-oued ? les tchaps , seven , la savate , les noyaux d'abricots, le chemin de fer avec les capsules de Perrier ou de SELECTO, la mora , fafa vinga ,la galette , ..
