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Le : 14/07/2008 22:30
Bonjour Langlois Alfred.
Je n’ai rien a vous pardonner. Rassurez-vous.
Je parlais de la maladie quand j’ai écrit « c’est très désagréable « .
C’est moi qui me suis mal exprimé.
Votre réponse sur les symptômes de l’enfite est exacte.
Amitiés,
Gigi2
Je n’ai rien a vous pardonner. Rassurez-vous.
Je parlais de la maladie quand j’ai écrit « c’est très désagréable « .
C’est moi qui me suis mal exprimé.
Votre réponse sur les symptômes de l’enfite est exacte.
Amitiés,
Gigi2
Le : 14/07/2008 14:10
Toujours au sujet du "compère-loriot"
Pour ceux que cela intéresse, d'après le LAROUSSE (le gros en 10 volumes (pas le mesquine !)
Voilà la définition :
Compère-loriot = nom commun de l'orgelet ou petit furoncle des paupières.
Pour ceux que cela intéresse, d'après le LAROUSSE (le gros en 10 volumes (pas le mesquine !)
Voilà la définition :
Compère-loriot = nom commun de l'orgelet ou petit furoncle des paupières.
Le : 14/07/2008 13:38
SUPER TONY!
et pourquoi frotter l'orgelet avec une pièce de 1 sou frappée de la francisque?
On retrouve ce métal dans presque toutes les pommades contre les compère-loriots vendues en pharmacie... Alors...
Le zinc?
Bravo!
Sans le savoir nos grand-mères faisaient de la chimie, de la pharmacie, de la science appliquée et surtout, elle nous aimaient.
Elle me manque ma grand-mère un peu sorcière.
Parfois il me semble l'entendre chuchoter" Michel mon fils arrête de lire tu vas t'user les yeux."
Mais sans la lecture, nous ne serions pas là, devant nos écrans, à trouver des définitions à des actions qu'elles pratiquaient par la transmission d'un savoir oral.
Continuons à les faire vivre, à transmettre notre culture.
""S'il est vrai que les seuls paradis sont ceux qu'on a perdu, je sais comment nommer ce quelque chose de tendre et d'inhumain qui m'habite aujourd'hui.Un émigrant revient dans sa patrie. Et moi je me souviens. Ironie, raidissement, tout se tait et me voici rapatrié." Albert Camus. "Entre oui et non.""
et pourquoi frotter l'orgelet avec une pièce de 1 sou frappée de la francisque?
On retrouve ce métal dans presque toutes les pommades contre les compère-loriots vendues en pharmacie... Alors...
Le zinc?
Bravo!
Sans le savoir nos grand-mères faisaient de la chimie, de la pharmacie, de la science appliquée et surtout, elle nous aimaient.
Elle me manque ma grand-mère un peu sorcière.
Parfois il me semble l'entendre chuchoter" Michel mon fils arrête de lire tu vas t'user les yeux."
Mais sans la lecture, nous ne serions pas là, devant nos écrans, à trouver des définitions à des actions qu'elles pratiquaient par la transmission d'un savoir oral.
Continuons à les faire vivre, à transmettre notre culture.
""S'il est vrai que les seuls paradis sont ceux qu'on a perdu, je sais comment nommer ce quelque chose de tendre et d'inhumain qui m'habite aujourd'hui.Un émigrant revient dans sa patrie. Et moi je me souviens. Ironie, raidissement, tout se tait et me voici rapatrié." Albert Camus. "Entre oui et non.""
Le : 14/07/2008 11:03
Pour celles et ceux intéressé-e-s par l'étymologie -supposée ou réelle- du mot "compère-loriot" suite à ma narration du "mauvais 1/2 il" et des tribulations du pois chiche autres que son emploi en art culinaire (c'est pas un gros mot, j'vous jure..
Donc, voici une explication proposée par le Dr Bernard Auriol :
Le mot composé "compère-lortiot" [au pluriel "compères-loriots"] peut désigner l'oiseau, le "loriot", mais aussi une affection de l'oeil : l'"orgelet".
L'oiseau
Au départ: lat. aureolus "de couleur d'or" > s'applique à l'oiseau "loriot" à cause de son plumage (en esp. il s'appelle oropéndola = < lat. aurum "or" + péndola "plume"; en it. rigógolo = aurum + class. galbulus "loriot" > galgulus par assimilation).
Aureolus > anc. fr. oriol, orieul puis, par
a) substitution de suffixe -ol > -ot;
b) agglutination de l'article > loriot.
Le compère-loriot ("golden oriole") est aussi appelé "auriol", "loriol" ou même "tureloriot". Par ailleurs en Suisse francophone, tureloriot se rapproche "turelure" et "cornemuse", qui n'est qu'un seul et même instrument; ce mot se retrouve dans nombre de pastourelles sous forme de "trairi-deluriau", "turelure", "triquedondele". (cf. http://tell.fll.purdue.edu/RLA-archive/1995/French-html/Roberts(Walecka)Anna.htm#_ftnref20)
*Parallèlement, le grec pyrros "couleur de feu" et chlôros "vert jaunâtre", d'où gr. chlôriôn "loriot", à cause de la couleur d'une partie du plumage.
Les deux mots grecs ont donc été accolés = pyr-chlôriôn > parlers du Midi pirglorieû, qui croise l'orieul.
*On interprète pirglorieû, pirlorieû = pir l'orieul, père loriot, compère-loriot.
Donc, voici une explication proposée par le Dr Bernard Auriol :
Le mot composé "compère-lortiot" [au pluriel "compères-loriots"] peut désigner l'oiseau, le "loriot", mais aussi une affection de l'oeil : l'"orgelet".
L'oiseau
Au départ: lat. aureolus "de couleur d'or" > s'applique à l'oiseau "loriot" à cause de son plumage (en esp. il s'appelle oropéndola = < lat. aurum "or" + péndola "plume"; en it. rigógolo = aurum + class. galbulus "loriot" > galgulus par assimilation).
Aureolus > anc. fr. oriol, orieul puis, par
a) substitution de suffixe -ol > -ot;
b) agglutination de l'article > loriot.
Le compère-loriot ("golden oriole") est aussi appelé "auriol", "loriol" ou même "tureloriot". Par ailleurs en Suisse francophone, tureloriot se rapproche "turelure" et "cornemuse", qui n'est qu'un seul et même instrument; ce mot se retrouve dans nombre de pastourelles sous forme de "trairi-deluriau", "turelure", "triquedondele". (cf. http://tell.fll.purdue.edu/RLA-archive/1995/French-html/Roberts(Walecka)Anna.htm#_ftnref20)
*Parallèlement, le grec pyrros "couleur de feu" et chlôros "vert jaunâtre", d'où gr. chlôriôn "loriot", à cause de la couleur d'une partie du plumage.
Les deux mots grecs ont donc été accolés = pyr-chlôriôn > parlers du Midi pirglorieû, qui croise l'orieul.
*On interprète pirglorieû, pirlorieû = pir l'orieul, père loriot, compère-loriot.
Le : 13/07/2008 23:24
A Gigi2
Pardon "pour lui avoir volé la réponse".
Freddy
Pardon "pour lui avoir volé la réponse".
Freddy
Le : 13/07/2008 19:54
Pour Chérif
Bonjour Chérif. Nous avons certainement joué ensemble dans le quartier, avec aussi mon cousin Marcel.
Marcel Benacer. Son père tenait une épicerie en face du fanal...
C'est assis sur ce fanal, les soirs où ma grand-mère racontait des histoires qui faisaient rire l'auditoire, que j'ai appris en l'écoutant ce qu'est l'humour, la dérision et le second degré... qui sont à l'intelligence ce que l'eau est à l'anisette... un révélateur.
Mes oncles élevaient des chèvres et vendaient le lait dans le quartier.
Tu les a peut-être connus?
Michel
Bonjour Chérif. Nous avons certainement joué ensemble dans le quartier, avec aussi mon cousin Marcel.
Marcel Benacer. Son père tenait une épicerie en face du fanal...
C'est assis sur ce fanal, les soirs où ma grand-mère racontait des histoires qui faisaient rire l'auditoire, que j'ai appris en l'écoutant ce qu'est l'humour, la dérision et le second degré... qui sont à l'intelligence ce que l'eau est à l'anisette... un révélateur.
Mes oncles élevaient des chèvres et vendaient le lait dans le quartier.
Tu les a peut-être connus?
Michel
Le : 13/07/2008 17:07
Bonjour,
Pour Guy Soltana : Pour l’enfite Langlois Alfred a répondu.
C’est très désagréable.
En vacance à Elche, il y a quelques années, j’ai eu l’enfite. Une vieille mémé Espagnole me l’a enlevé en cinq minutes, alors que je souffrais depuis plusieurs jours. Rien n’y faisait.
Pour Alain Oliviero :
J’ai dû sûrement te connaître de vue. J’habitais au 39 Rampe Valée, juste en face de l’épicerie de Mme François. Jean Guy Delcy habitais dans le même immeuble que moi.
Sa mère était infirmière à domicile et son père travaillait à la Poste.
N’y avait il pas un poulailler au bas de ton immeuble ? Je suis de 1945.
Sidney Boissis est un copain de mon frère Françis. Celui-ci possédait un Vespa de couleur or métallisé. Peut être que tu t’en rappelle ?
Amitiés,
Gigi2.
Pour Guy Soltana : Pour l’enfite Langlois Alfred a répondu.
C’est très désagréable.
En vacance à Elche, il y a quelques années, j’ai eu l’enfite. Une vieille mémé Espagnole me l’a enlevé en cinq minutes, alors que je souffrais depuis plusieurs jours. Rien n’y faisait.
Pour Alain Oliviero :
J’ai dû sûrement te connaître de vue. J’habitais au 39 Rampe Valée, juste en face de l’épicerie de Mme François. Jean Guy Delcy habitais dans le même immeuble que moi.
Sa mère était infirmière à domicile et son père travaillait à la Poste.
N’y avait il pas un poulailler au bas de ton immeuble ? Je suis de 1945.
Sidney Boissis est un copain de mon frère Françis. Celui-ci possédait un Vespa de couleur or métallisé. Peut être que tu t’en rappelle ?
Amitiés,
Gigi2.
Le : 13/07/2008 17:02
Histoire d'un petit Yaouled.
Il y avait souvent des petits cireurs au café, je ne sait pas pourquoi mais ont ne voyait jamais le même revenir..un jour un d'eux rentra at
pauvréto il avait le front ouvert et le sang qui lui coulait sur son nez.Il y avait au comptoir un soldat Americain qui m'a
demander si nous devions peut être l'emmener chez un docteur. Alors nous voilà partit tous les trois chez le toubib le plus pret Ave de la Bouzaréah; Un fois la' ce c-n de docteur voulait savoir si c'etait l'Americain qui l'avait frappé? Non je lui ai répondu, il n'est içi que pour payer votre facture! Apres avoir été soigné, nous sommes
retourner tous les trois au cafe', pour reprendre la boite de
cirage. Le petit n'a pas voulu me dire qui l'avait frappé et
il est partit. je ne l'ai jamais plus revu, le soldat Americain non plus.
C'est drôle les souvenirs qui nous assayent, et des fois je me demande si ce petit Yaouled, mainteant un vieil Algérien de presque mon
age, se souvient encore de moi? J'éspére que oui.
Il y avait souvent des petits cireurs au café, je ne sait pas pourquoi mais ont ne voyait jamais le même revenir..un jour un d'eux rentra at
pauvréto il avait le front ouvert et le sang qui lui coulait sur son nez.Il y avait au comptoir un soldat Americain qui m'a
demander si nous devions peut être l'emmener chez un docteur. Alors nous voilà partit tous les trois chez le toubib le plus pret Ave de la Bouzaréah; Un fois la' ce c-n de docteur voulait savoir si c'etait l'Americain qui l'avait frappé? Non je lui ai répondu, il n'est içi que pour payer votre facture! Apres avoir été soigné, nous sommes
retourner tous les trois au cafe', pour reprendre la boite de
cirage. Le petit n'a pas voulu me dire qui l'avait frappé et
il est partit. je ne l'ai jamais plus revu, le soldat Americain non plus.
C'est drôle les souvenirs qui nous assayent, et des fois je me demande si ce petit Yaouled, mainteant un vieil Algérien de presque mon
age, se souvient encore de moi? J'éspére que oui.
Le : 13/07/2008 16:56
A Michel Such
Nous étions certainement voisins , et avons probablement joué ensemble. J'habitais au 3 bis, rue Francois Serrano (impasse), au pied de l'escalier. Je confirme que l'on pouvait tout acheter en vrac chez madame Nivart (sucre, huile, vin et même des oeufs à l'unité). La devanture de son magasin qui donnait sur le boulevard de Champagne, était bien garnie de bonbons .Cherif
Nous étions certainement voisins , et avons probablement joué ensemble. J'habitais au 3 bis, rue Francois Serrano (impasse), au pied de l'escalier. Je confirme que l'on pouvait tout acheter en vrac chez madame Nivart (sucre, huile, vin et même des oeufs à l'unité). La devanture de son magasin qui donnait sur le boulevard de Champagne, était bien garnie de bonbons .Cherif
Le : 13/07/2008 14:24
Bonjour à Tous
Vous parlez de pois chiches grillés,ce dont je me souviens comme pendant la guerre 39-45,le café etait rationné,nos parents s'etaient procuré un appareil de torrefaction,ils faisaient griller des pois chiches et ces grains moulus remplaçaient avantageusement (j'en doute) le café