Liste des messages
De : Didier Ball
Le : 12/10/2008 09:49
Bonjour,
Bravo pour le site. Je me suis retrouvé sur la photo de CM2 1954-1955 . Je suis le premier à gauche du second rang (avant Segura).
C'était ma dernière année, depuis 1950, car j'entrais en 6° à Bugeaud en Octobre 1955, avec un bras cassé une semaine avant.
A l'époque j'habitais 8 avenue de la Bouzareah.
Encore bravo et bien cordialement
Bravo pour le site. Je me suis retrouvé sur la photo de CM2 1954-1955 . Je suis le premier à gauche du second rang (avant Segura).
C'était ma dernière année, depuis 1950, car j'entrais en 6° à Bugeaud en Octobre 1955, avec un bras cassé une semaine avant.
A l'époque j'habitais 8 avenue de la Bouzareah.
Encore bravo et bien cordialement
De : DOMENECH Liliane
Le : 11/10/2008 10:47
A L'ATTENTION DE MICHELE MONSERRAT
Impossible de te répondre sur le forum donc je passe par la rubrique messages.
Est-ce-que tu es de la même famille que Georges ? qui avait une 2 CV orange et avec qui on s'est pas mal balladés à Alger et en France lors de l'été 62.
Impossible de te répondre sur le forum donc je passe par la rubrique messages.
Est-ce-que tu es de la même famille que Georges ? qui avait une 2 CV orange et avec qui on s'est pas mal balladés à Alger et en France lors de l'été 62.
De : Sellam
Le : 11/10/2008 01:50
Je m´excuse, rebelote!!!
Bien le bonjour á vous tous mes amis.
Puisque nous sommes dans les tunnels, il y en a un qui commence á St Eugène, au bout de notre ancienne rue , la rue Neuve, parallèle á la rue de la poste et mairie. Mon père (paix en lui) m´avait raconté que ce tunnel allait jusqu´au Bd de Flandre et longeait les deux cimetières. Cela servait d´abri car en 45 cela chauffer autour de chez nous, le fort Duperre á Zrara, plus haut que le séminaire, était tenu par les allemands et une bombe américaine était tombée juste en face de notre maison (eh oui ils loupaient eux aussi, le fort se trouve á 1 - 1.5 km á peu pres de chez nous).
Amitiés á vous tous
Sellam
Bien le bonjour á vous tous mes amis.
Puisque nous sommes dans les tunnels, il y en a un qui commence á St Eugène, au bout de notre ancienne rue , la rue Neuve, parallèle á la rue de la poste et mairie. Mon père (paix en lui) m´avait raconté que ce tunnel allait jusqu´au Bd de Flandre et longeait les deux cimetières. Cela servait d´abri car en 45 cela chauffer autour de chez nous, le fort Duperre á Zrara, plus haut que le séminaire, était tenu par les allemands et une bombe américaine était tombée juste en face de notre maison (eh oui ils loupaient eux aussi, le fort se trouve á 1 - 1.5 km á peu pres de chez nous).
Amitiés á vous tous
Sellam
De : Sellam
Le : 11/10/2008 01:30
Bien le bonjour les amis.
Puisque nous sommes dans les tunnels, il y en a un a un mon père (paix en lui) m´avait raconté
Puisque nous sommes dans les tunnels, il y en a un a un mon père (paix en lui) m´avait raconté
De : gigi2
Le : 10/10/2008 22:49
Je n’étais pas encore né quand il y avait ces alertes sur Alger. Mon père m’a raconté que dans ce fameux tunnel de El Kettani , une bombe avait explosait juste devant une des deux entrées. Si mes souvenirs sont exacts, il y aurait eu entre 30 et 60 morts dus au gaz dégagé par la bombe à l’intérieur de ce tunnel qui servait aussi d’abri lors des bombardements.
De : Merzak
Le : 10/10/2008 21:17
Pour Blanc-Etienne.
Merci pour ce voyage à travers le temps, et l'évocation de tous ces endroits balnéaires sur le littoral, qui restent gravés dans nos mémoires. Aprés le Phare et le Tir aux pigeons, c'est St. Cloud, le Grand Rocher, avant d'arriver au cimetière à gauche, à Guyotville, et enfin La Madrague.
Bonne soirée à toutes et à tous.
Tamene Merzak.
De : blanc.etienne
Le : 10/10/2008 20:44
salut a tous je ne prend pas souvent 'envie d'ecrire car nonbreux sont ceux qui ont des meilleurs ecrits .Je me souviens et il y trés longtempavoir pris le tramway a nelson (CFRA)il longeait le front de mer par l'ancienne usine electrique qui l' allimenter puisdevant lasalpétrière traverse le debut du boulevard pitoletpour passer devant la consolation ou il y avait un arret et passait devant l'entré du bas du cimetière pour s'arreter derrière le stade.Cette rame traverser tout st eugène avec plusieurs arrets que je ne saurais plus siter pour s'arretter au 2 moulins nous continuions en passantsous le casino de la corniche jusqu'a la pointe-pescade toute un expédition a cette époque il empruntait ses rails ou trntot d'un coté tantot de l'autre il coupait cette route qui menait bien plus loin.Pour ma part avec mes feu parents,nous nous arretions aux cap cacxine ou aux pieds de cette falaise dominé par son phare,une plage magnifique nous acqueillait et le ramassage des oursins aussi.Je ne peu pas vous dire d'aller plus a l'epoque?????Mais je sais que ce tram allait au moins jusqu'a guyovlle.D'autres souvenirs de ce tram avec tous les changements de par la suite.Amitiés a tous ceux qui l'on connu et a tous les autres.un de la bassetta etienne Blanc. Excusez mes fautes mais je ne suis ETE qu'a la petite faculte Lelièvre.
De : LANGLOIS Alfred (Freddy)
Le : 10/10/2008 14:57
A Sauveur, Antoine et à Tous
Puisque nous en sommes aux souvenirs des "anciens combattus", plutot aux "anciens bombardés", je me souvens que presque tous les immeubles de la rue Rosetti (ma tante Marie était concierge de l'un d'eux) possédaient une cave.
La cave d'un de ces dits immeubles, très spacieuse, avait été aménagée en "dortoir" et accueillait plusieurs familles.
Je confirme là une phrase d'Antoine précisant que les familles "trimballaient" leur matelas ; nous meme habitant rue Léon Roches venions dormir dans cette cave.
Nous entendions aprés le passage des gardes de la défense passive, le bruit des bombes qui sifflaient et mon frère et moi avions très peur ; à ce sujet je me souviens d'une phrase de mon père, qui "avait fait" 39/40 et blessé avait été rapatrié, qui nous disait : " LA BOMBE QUI SIFFLE N'EST PAS POUR NOUS", "CELLE QUI DOIT VOUS FRAPPER VOUS NE L'ENTENDEZ PAS" !
Souvenirs, souvenirs : j'avais 5/6 ans !
Freddy
Puisque nous en sommes aux souvenirs des "anciens combattus", plutot aux "anciens bombardés", je me souvens que presque tous les immeubles de la rue Rosetti (ma tante Marie était concierge de l'un d'eux) possédaient une cave.
La cave d'un de ces dits immeubles, très spacieuse, avait été aménagée en "dortoir" et accueillait plusieurs familles.
Je confirme là une phrase d'Antoine précisant que les familles "trimballaient" leur matelas ; nous meme habitant rue Léon Roches venions dormir dans cette cave.
Nous entendions aprés le passage des gardes de la défense passive, le bruit des bombes qui sifflaient et mon frère et moi avions très peur ; à ce sujet je me souviens d'une phrase de mon père, qui "avait fait" 39/40 et blessé avait été rapatrié, qui nous disait : " LA BOMBE QUI SIFFLE N'EST PAS POUR NOUS", "CELLE QUI DOIT VOUS FRAPPER VOUS NE L'ENTENDEZ PAS" !
Souvenirs, souvenirs : j'avais 5/6 ans !
Freddy
De : sauveur
Le : 10/10/2008 07:47
Bonjour à Tous,Bonjour à Antoine BILLOTA
On echange des souvenirs d'Anciens Combattants???? LOL!!!!
le tunnel dont tu parles prenait en bas d'El Kettani et finissait sur le terre plein de la Pêcherie
Il servait de tunnel pour le chemin de fer à voie etroite allant d'Alger vers Castiglione
Devant la Caserne de la Salpêtriere,entre le parapet et la chaussée elle même,existait une bande de terrain non pavée (à mon epoque 45-50) qui etait le ballast de cette ancienne voie-Je crois qu'à une certaine époque existaient enterrés,les rails de cette voie(????)
Sous le Kassour existaient des galeries (provenant de l'ancienne forteresse du Dey) et qui a servi de geôle de la Caserne Pelissier
On echange des souvenirs d'Anciens Combattants???? LOL!!!!
le tunnel dont tu parles prenait en bas d'El Kettani et finissait sur le terre plein de la Pêcherie
Il servait de tunnel pour le chemin de fer à voie etroite allant d'Alger vers Castiglione
Devant la Caserne de la Salpêtriere,entre le parapet et la chaussée elle même,existait une bande de terrain non pavée (à mon epoque 45-50) qui etait le ballast de cette ancienne voie-Je crois qu'à une certaine époque existaient enterrés,les rails de cette voie(????)
Sous le Kassour existaient des galeries (provenant de l'ancienne forteresse du Dey) et qui a servi de geôle de la Caserne Pelissier
De : Antoine BILLOTTA
Le : 09/10/2008 21:39
Merci à toi Sauveur ainsi qu'au grand-père octogénaire...
Cela me rassure de ne pas m'être trompé alors que très souvent ces images fortes me reviennent en mémoire; comme quoi, les souvenirs de la petite enfance sont bien les plus profonds et expliquent largement qu'on vienne sur le site thérapeutique, bienfaisant et bénéfique de Christian et les siens pour retrouver cette chaleur humaine si bien décrite par les un-e-s et les autres, en particulier André Trivès..
Pour en revenir à ces alertes qui nous incitaient à nous mettre à l'abri comme nous le pouvions , nous allions aussi et parfois chargé-e-s de matelas, au souterrain de l'ancienne gare de Bab-El-Oued, en haut des baraquements coincés entre le Bd Malakoff et le Front de Mer.
Ce souterrain était beaucoup plus large que celui de la Place Wuillermoz et là encore, je me souviens que nous marchions pendant pas mal de temps (il allait jusqu'où, ce souterrain? jusqu'au Kassour?), enjambions des corps endormis...
Ces images restent gravées en moi, tout comme d'autres que nous avons tous connues...un peu plus tard et...pendant trop longtemps: ceci explique largement pourquoi avec une enfance et une adolescence empreinte de violence subie, je ne supporte plus ces images de populations civiles et d'enfants innocent-e-s obligé-e-s de fuir à cause de la folie des hommes...
Etait-ce pour conjurer ces mauvais souvenirs que, en 6è, avec des copains du Lycée, munis de torches confectionnées avec des roseaux, des vieux chiffons et des journaux, était-ce donc pour cette raison que j'avais monté une expédition pour aller voir ce souterrain?
Je ne sais pas : nous avons surmonté notre trouille pendant 100, 200 ou 300 mètres avançant prudemment en ligne. Fort heureusement il y avait un courant d'air qui a fini par éteindre nos torches vacillantes et nous a permis opportunément de détaler ... courageusement.
Mon histoire s'arrête ici : c'est celle d'un enfant de Bab-El-Oued....
qui n'a rien oublié.....
Cela me rassure de ne pas m'être trompé alors que très souvent ces images fortes me reviennent en mémoire; comme quoi, les souvenirs de la petite enfance sont bien les plus profonds et expliquent largement qu'on vienne sur le site thérapeutique, bienfaisant et bénéfique de Christian et les siens pour retrouver cette chaleur humaine si bien décrite par les un-e-s et les autres, en particulier André Trivès..
Pour en revenir à ces alertes qui nous incitaient à nous mettre à l'abri comme nous le pouvions , nous allions aussi et parfois chargé-e-s de matelas, au souterrain de l'ancienne gare de Bab-El-Oued, en haut des baraquements coincés entre le Bd Malakoff et le Front de Mer.
Ce souterrain était beaucoup plus large que celui de la Place Wuillermoz et là encore, je me souviens que nous marchions pendant pas mal de temps (il allait jusqu'où, ce souterrain? jusqu'au Kassour?), enjambions des corps endormis...
Ces images restent gravées en moi, tout comme d'autres que nous avons tous connues...un peu plus tard et...pendant trop longtemps: ceci explique largement pourquoi avec une enfance et une adolescence empreinte de violence subie, je ne supporte plus ces images de populations civiles et d'enfants innocent-e-s obligé-e-s de fuir à cause de la folie des hommes...
Etait-ce pour conjurer ces mauvais souvenirs que, en 6è, avec des copains du Lycée, munis de torches confectionnées avec des roseaux, des vieux chiffons et des journaux, était-ce donc pour cette raison que j'avais monté une expédition pour aller voir ce souterrain?
Je ne sais pas : nous avons surmonté notre trouille pendant 100, 200 ou 300 mètres avançant prudemment en ligne. Fort heureusement il y avait un courant d'air qui a fini par éteindre nos torches vacillantes et nous a permis opportunément de détaler ... courageusement.
Mon histoire s'arrête ici : c'est celle d'un enfant de Bab-El-Oued....
qui n'a rien oublié.....
