pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 10/10/2010 11:35

Oilà c'est bien matcho ça ! les garçons on leur donne 5 f et les z'ames vaillantes zoubi !
bon dimanche à vous tous

 

De : BERNARDEnvoyer un mail

Le : 10/10/2010 11:21

bonjour Marie-jeanne
c'est moi bernard NON je ne me tape pas le vin blanc du cure hilaire mais c'est vrais que les bonnes ames vaillantes etaient jolies comme les filles de notre pays par contre apres la messe le cure nous donnait une piece de 5 franc en aluminium voila de quoi acheter des zalabias ou des macroutes ou de la calentita de chez raphael en haut de la rue leon roches bon dimanche et a bientot de lire les beaux textes de notre B E O bises

 

De : Mantécao Envoyer un mail

Le : 09/10/2010 16:56

Marie_Jeanne .... ! Mon Pére "il disait" pleure , pleure tu pisseras moins .Il avait de la psychologie mon Pére ... :-) , j'en profite pour passer un bonjour a tous mes zâmis qui se reconnaîtrons !!! ;-)

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 09/10/2010 16:39

rectificatio : QUI ECRIVENT au lieu de qui ecrive.
Puisque c'est du français il faut le respecter ou alors "tia qua écrire en pataouete da chez nous"!
Freddy

 

De : mathildeEnvoyer un mail

Le : 09/10/2010 16:33

JEANJEAN ètes vous le JEANJEAN dont nicole garcia n'a pas voulu dans son film? elle a eu tort,elle aurait peut être eu un prix au festival de la
rochelle!! total elle a eu oualou!!!!un PN cela aurait fait plus vrai.
Amicalement.

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 09/10/2010 13:36

BRAVO MARIE-JEANNE
Pas pour tes "blagounettes, ça je l'ai déjà dit : elles sont "SOUA SOUA !
Mais il y qques jours je remarquais que le site avait tendance à s'endormir, or depuis le retour de tes récits il "à repris vie".
Peu importe les remarques relatives au père Hilaire et à la non information de certains pour leur implication pour notre cause, le principal est là : LE SITE A RECU UN COUP DE FOUET.
J'en suis très heureux et que cela continue.
BRAVO , encore à Marie-Jeanne et à tout ceux qui ecrive sur le site de Christian, NOTRE SITE, à nous enfants de BAB EL OUED.
Freddy

 

De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 09/10/2010 12:21

Arrêtez les z'amis ! vous allez m'fére pleurer toutes les larmes de mon corps !

Mon épicier du coin s’appelé M’ssieu SCOTTO, sa bouznica d’épicerie se situé vrément dans un coin et quand tu fesé la chaîne, la 4ème catora elle resté à tchatcher déhors ! En pluss quant « capitaine crochet » s’pointé avec sa poutre d’glace sur l’épaule et son croché dans la main tot l’monde fesé fissa déhors ! Comme chez le moutchou yavé pas un mm2 d’inoccupé, ma parole ! du parterre au plafond c’été bourré.
Pour vous situer le personnage, M’ssieu SCOTTO été costo, c’été le jumeau d’sergent GARCIA çuilà d’Zorro. La différence c’est que le sergent GARCIA avé une épée et un ch’val et que Monsieur SCOTTO avé une salopette « bleu d’chauffe », un crayon coincé sur l’oreille et pas d’brêle pour ses livraisons à domicile de vin.
A propos d’picrate, je r’vois le pov’ M’ssieu SCOTTO arrivé d’vant la porte de note 5ème étage, soufflant comme une locomotive avec ses deux porte-bouteilles en zinc remplis de 12 bouteilles de sénéclauze, ça fesé des kilos à porter pour « la kilo » d’la tante Zizou qui s’fesé livrer, en douce, quand mes parents n’été pas là, mé comme disé papa :« Si la Zizou elle s’figure qu’on sé pas qu’elle marche au pétrole ! ».
R’venons à la p’tite botique qui obligé M’ssieu SCOTTO à fére quelques exercices d’assouplissement. Pour atteindre le robinet d’ sa citerne de vin y d’vé fére une flexion des genoux pour poser doc’ment doc’ment sur un p’tit tabouré son « porte-bagage ». Oula ! La r’montée été difficile, le tabouré y fezé ventouse !
Pour passer darrière son comptoir quelle chorégraphie ! y s’placé de profil, prené une grande inspiration pour rentrer le maximum sa pantcha, levé les bras en l’air tout en fesant deux jolis pas chassés sur le coté, en rasant l’mur ! puis avec un grand laché prise, la pantcha avé repris sa place! enfin avant de dire « bonjour à la dame » il s’épongé le front avec son grand mouchoir à carreaux ! Ah ! M’ssieu SCOTTO vous étiez un vré p’tit rat de l’opéra !
Quand maman m’envoyé ach’ter du greyère rapé, elle me recommandé :
« Tu lui d’mandes bien du rapé fré, pas çuilà qu’il a rapé y a trois jours, tias compris ! » (compris commandanté !)
Donc lorsque j’demandé à M’ssieu SCOTTO « 100g de greyère râpé fré », comme guignol, y disparéssé darrière son comptoir, plongé sa tête dans la glacière et remonté avec effort son morceau d’formage, vous voyez çuilà quia des « goffas ». Il en découpé un morceau qu’il engantché dans une machine et vinga qui tourné la manivelle et comme par magie, le greyère y d’vené d’ la sciure ! quel artiste ce M’ssieu SCOTTO !
Ensuite sur sa balance « Berkel » en émail blanc, il pesé mon râpé, moi je voyé 100 g et lui de l’ote coté, le front plissé, les yeux bridés y suivé son index et y me disé le prix. Quesse qu’il été fort ce M. SCOTTO !
Quand j’ lui demandé « je voudré une boîte de crème de quellière au jambon » et ben ! Quesse qu’il été fort ce M'ssieu SCOTTO !il avé traduit et y me tendé une boîte en portions de fromage au jambon de la mère Picon !

M. SCOTTO où que vous soyez je vous salue !

 

De : jean-jeanEnvoyer un mail

Le : 09/10/2010 10:04

Punaise! La purée d'nous ôtre! Rien qu'j'me régale à vous lire entre la faconde de style differend de Marie-Jeanne et André, sans oublier Mantécao, qu'est-ce qu'on demande de plus! continuez mes enfants! mes enfants de là-bas, de notre trés beau quartier de Bab el Oued

 

De : marie-joseeEnvoyer un mail

Le : 08/10/2010 22:07

marie-jeanne ma parole tu es devenue une star et je suis contente car tu m'as tellement manque et maintenant reste avec nous car tu me remontes le moral gros bisous a tous beo

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 08/10/2010 19:27

Marie Jeanne, merci de redonner vie au site à Christian. Bravo pour votre style et votre imaginaire qui nous permettent de prendre le bateau dans le sens inverse. Voilà 24 ans aujourd'hui que mon père mange la terre du cimetière de Béziers. Combien je donnerais pour l'entendre me traiter de falumpo? Me dire que même à la mer je trouve pas d'eau? Ou, tu cherches le bourricot, t'y es d'ssus? L'entendre me chanter "dé Polop sone, dé Polop son" et me chanter l'histoire de cette vieille qui fit son riz sans oignon... Combien je donnerais pour tout cela? Rien, cela n'a pas de prix. C'est dans ma mémoire que vous réveillez par vos récits.

 

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