pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 13/09/2021 14:15

De André Trivès

Le drame du tunnel de Bab el Oued en 1943
Un tunnel ferroviaire souterrain reliait l'ancienne gare de Bab el Oued à l'Amirauté. Il partait de l'avenue Malakoff, proche de Padovani, pour sortir sur le port d'Alger. Ce tunnel désaffecté servait à l'accueil des familles de Bab el Oued venues se réfugier à l'annonce d'un raid aérien allemand sur Alger. Ce soir là, vers 21 heures, les sirènes des Messageries avaient rameuté les habitants à quitter leur domicile pour se mettre à l'abri des bombardements. L'opération s'était effectuée dans une ambiance débonnaire ; pour les enfants c'était l'occasion de prolonger les divertissements de la journée. Les familles alignées en rang d'oignons suivaient attentivement les ordres de la protection civile. Les porte-voix recommandaient à la foule : '' Dépêchez-vous, avancez fissa, serrez-vous dans le fond du tunnel, il y a de la place pour tout le monde.'' Les premiers suivaient attentivement les consignes et s'engouffraient en toute confiance dans le tunnel sans lumière sous le halo des lampes électriques.
Au même instant, la défense passive du port d'Alger entreprenait comme à chaque alerte de faire disparaître les installations portuaires et les navires à quai sous un épais nuage de fumigènes, tandis que la DCA du Fort l'Empereur illuminait le ciel de balles traçantes pour empêcher le largage des bombes des « Heinkel » et des « Messerschmidt » de la Luftwaffe.
Malheureusement ce soir là, le vent ne soufflait pas dans la direction habituelle. Une aspiration d'air imprévisible se fit sentir dans le souterrain noir de monde, côté Amirauté, ramenant la fumée irrespirable dans le tunnel transformé en couloir de la mort. Une panique indescriptible s'en suivit. Les personnes affolées par les fumigènes irritantes contribuèrent à une gigantesque bousculade. Dans la poussée pour survivre, elles chutaient et s'écrasaient les unes sur les autres, créant un entassement horrible de corps asphyxiés. L'épouvante et les cris d'horreurs durèrent trente longues minutes, puis plus rien. Horrifiés, les plus chanceux retrouvèrent l'air frais du dehors et s'étonnèrent d'avoir échappé à l'affreux drame. A la lueur des briquets, les sauveteurs découvrirent des scènes abominables. La mort s'était invitée dans cet abri destiné à les protéger. La presse fit état d'une trentaine de cadavres et des centaines de blessés. Le tunnel fut fermé et condamné à jamais. Plus aucune alerte n'attira le peuple de Bab el Oued dans ce piège criminel. Désormais, les Bab el Ouediens suivaient les balles traçantes des combats aériens au-dessus du quartier par la persienne entrouverte de leur chambre.

 

De : VidalEnvoyer un mail

Le : 12/09/2021 17:47

Le Bataclan novembre 2015 - 130 morts 600 bléssés.
Rue d'Isly 26 mars 1962 - 80 morts (par des balles Françaises) - 300 bléssés, pas de repentance.

Sans commentaires....

 

De : Bernadette GARCIAEnvoyer un mail

Le : 10/09/2021 18:40



SUITE AU MESSAGE DE PIERRE CLAUDE? JE RAJOUTE QUE LE PORT DU MASQUE EST OBLIGATOIRE DANS LE CAR.

QUE TOUTES PERSONNES DOIT ETRE VACCINEES ET PASSE SANITAIRE OBLIGATOIRE.

 

De : FASANO Pierre-ClaudeEnvoyer un mail

Le : 10/09/2021 12:58

Bonjour Amis de B.E.O. Suite à une demande pressante de nos compatriotes, pour nous revoir, après cette longue absence, nous, Association de B.E.O. Organisons le 16 Octobre 2021 un repas à la FERME MARINE à MARSEILLAN. Nous dégusterons les coquillages et autres produits de notre mer Méditerranée. Un bus limité à 52 personnes partira de DROMEL à 8 heures précise. Nous retiendrons en priorité les inscriptions des Adhérents. Le prix total étant de 56 ¤ l 'Association prendra en charge le prix du bus ce qui permettra de descendre le prix à 40 euros par personne. Nous espérons vous revoir en bonne forme et passer une agréable journée entre nous!!! Nous recevrons vos inscription par téléphone :
Mme GARCIA Bernadette........... 06 74 43 77 20
Mr FASANO Pierre-Claude......... 06 01 44 23 61
Nous vous donnerons l'adresse du destinataire avec le chèque libellé à l'ordre de l'A.B.E.O. Merci et bon week-end

 

De : ROSETTE DE LA CONSOLATIONEnvoyer un mail

Le : 08/09/2021 17:57

juste un mot après la lecture de l'abéo.très bien dit.on ne nous en a pas fais autant a nous FRANÇAIS.pardon maisj'ai le n½ud a la gorges.ceci dit,je transmets mes sincères condoléances a toutes les familles qui ont perdue un être très cher et courage a vous tous.bises a ce qui me liras,rosette

 

De : dolrés juan joverEnvoyer un mail

Le : 06/09/2021 20:42

UN SOUVENIR EL GITANO BLANCO AU STADE MARCEL CERDN

 

De : EDGARD BENTOLILA Envoyer un mail

Le : 03/09/2021 17:31

Amii d’enfance et de l’école Franklin, FRANÇOIS SOLVÈS, vient de quitter ce monde, le 10 Août 2021. A 79 ans.
RIP..Condoléances à sa famille. Repose en Paix.
Merci à Edouard Gualda de m’avoir transmis l’avis de décès.

 

De : MONTIEL AlbertEnvoyer un mail

Le : 03/09/2021 12:35

Monique Josiane et moi te présentons nos sincères condoléances; Ta maman rejoins sa fille et sa petite fille. Comme tu dis une page se tourne cette génération s'est éteinte après une longue vie (Mmes Wentzy, Olivés, Bourak partouche et ta maman) elles qui nous ont vue naître. Bisous a toi. Jo et Albert du 30 avenue Malakoff

 

De : manelphe marie heleneEnvoyer un mail

Le : 01/09/2021 19:44

mme cloquell (féline) notre doyenne du 30 avenue maladoof, maman de monique et marie josée, nous a quittee a 104 ans. elle rejoint sa fille marie josée et sa petite fille fabienne. une page se tourne.

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 31/08/2021 10:42


Quand, au fil des messages et des souvenirs partagés par celles et ceux de notre quartier de Babeloued, je "tombe" sur ceux de l'école de la place Lelièvre, je ne peux que me remémorer une journée de juin 1961.

En effet, ce jour-là, j'avais été convoqué pour faire passer les épreuves physiques du CFEP (Certificat de Fin d'Études Primaires) et en corriger les épreuves écrites.

Me voilà donc sur le terrain appelant les candidats à choisir entre le chant (quelle qualité avais-je pour en juger ?) et le saut en hauteur (80cm ou 100cm ?) quand l'un d'entre eux s'approcha de moi pour me confier :

- M'sieur, ch'sais pas sauter, sauf en saut de l'ange.

Surpris et décontenancé par la question mais aussi par mon noviciat dans cet examen, je me renseignai auprès d'un collègue, vieux de la vieille, qui d'un ton péremptoire me répondit :

- Non ! pas question, il le passe en ciseaux ou zéro !

Je lui tournai le dos et m'adressant à l'adolescent paniqué, je lui demandai de sauter et de passer la hauteur fixée comme il l'entendait.

Ce qu'il fit avec un saut de l'ange magnifique et un sourire plein de reconnaissance.

Je me félicite d'avoir toujours conduit ma carrière selon ma conscience et d'avoir donné à mes élèves le goût de la réussite

J'aimerais beaucoup que cette évocation me permette de retrouver ce garçon qui doit avoir 74 ans aujourd'hui et savoir ce qu'il est devenu...

 

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