pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : André TrivèsEnvoyer un mail

Le : 12/11/2021 17:33

Nous venons d'apprendre le décès à Marseille, à l'âge de 87 ans, d'Emilienne SASSO, née à Bab el Oued dans le quartier des Messageries. Elle était veuve de Roger CARANANTE ( assassiné en 1962 dans les escaliers de pêcherie à Alger ) et en 2ème noce d'Henri LUNARDELLI. Dieu, faites en sorte que son repos éternel dans le ciel apaise les souffrances qu'elle a vécues sur terre. Nos sincères condoléances à sa fille Marie Christine, ses quatre petits enfants et toute sa famille.

 

De : L'association ABEO (le Blog)Envoyer un mail

Le : 07/11/2021 10:53

Brochure finale imprimée pour Croisière Romance du 07 au 15/05/2022 L'association ABEO (le Blog)

 

De : pierre-Claude FASANOEnvoyer un mail

Le : 07/11/2021 10:14

Pour les personnes qui voudront dire AU REVOIR a notre AMI JOSE PEYRO , ils pourront venir le Mardi 9 Novembre au dépositoire du cimetiere Saint Pierre a partir de 10 H.. La céremonie religieuse se fera dans la chapelle, Nous suivrons notre Ami et sa Famille pour l'incinération. ADIEU L'AMI, repose en paix

 

De : pierre-Claude FASANOEnvoyer un mail

Le : 04/11/2021 12:11

Hier le 4 novembre 2021, est dcd, un Ami de Bab-El-Oued, Monsieur PEYRO JOSEPH a l'âge de 88 ans, il était connu pour avoir pratiqué la boxe chez nous a ALGER. toujours présents a nos manifestations avec son épouse, un beau couple rieur, tu manqueras mon cher JOSEPH . Nous présentons nos sincères condoléances a Madame PEYRO et ses enfants. Nous serons présents a ses obsèques. Repose en paix l'AMI ! ! ! .

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 30/10/2021 09:54


EPILOGUE DE "IL ETAIT UNE FOIS BAB EL OUED" DE Hubert Zakine

Bab El Oued a perdu son âme en perdant ses bâtisseurs.
Les pierres, les rues, les avenues, les places, les jardins, les plages lui survivent avec d’autres arguments, d’autres choix, d’autres sentiments. Les murs répercutent d’autres rites, d’autres voix, d’autres dialectes.
Le pataouète a coupé le son de ses haut-parleurs et rompu le lien ombilical qui le liait au faubourg. Quant aux cafés devenus maures pour l’éternité, ils ignorent les chansons de Marino MARINI, Los ALCARSON ou Enrico MACIAS.
Les immeubles demeurent muets devant les dégradations dont ils sont les victimes expiatoires du « renouveau ». Les ascenseurs ont déserté les cages, les rampes de bois se sont envolées pour d’autres usages, jusqu’aux boites aux lettres qui pourraient raconter l’histoire de l’Algérie si elles n’avaient résisté à un vent de folie inexplicable qui les a arraché de leur socle.
Bab El Oued manque aux enfants du faubourg exilés qui revoient sans cesse défiler ce décor sublime, jadis invisible à force d’habitude mais devenu si beau à force de solitude.
Dans le pays de nostalgie où ils ont posé les valises, ils songent à cette amitié d’enfance, fontaine de jouvence qui désaltérait leur enthousiasme sans en mesurer la prépondérance. Amitié dérobée, senteur familière éventée, lumière tamisée, le nouvel horizon de ces enfants du soleil et de la mer ressemble à une terre aride où ne poussent qu’amertume et regret.
Les familles disloquées par l’exode tentent de reconstituer le puzzle dont chaque morceau rappelle une rue, une place, une maison de Bab El Oued. Le fatalisme oriental qui imprégna l’enfant du faubourg se heurte à la rage, à la colère parfois, à la nostalgie toujours.
Le français de métropole se remémore des pans entiers de son enfance par une simple visite au pays de ses souvenirs. Revoir une rue, une école, un jardin le conduit à entrouvrir le musée d’autrefois. Il lui suffit de prendre sa voiture, le train ou l’avion et il court sur des chemins qui le reconnaissent. Et même si la révélation d’une image dépaysée par la course du temps s’est évaporée, le décor, ce tuteur de la mémoire revisitée, le renvoie inévitablement au passé.
Le pied noir de Bab El Oued ou d’ailleurs, le déraciné aux arbres calcinés, l’orphelin aux pieds nus, se gargarise d’histoires de là-bas, racontées, râbachées, éreintées lors de retrouvailles épisodiques ; ces rencontres, naviguant sur la vague mourante de réminiscences anciennes, s’appuient sur des images servies par des cartes postales jaunissantes.
La plupart de ces naufragés des temps modernes refusent de faire le chemin à l’envers de peur d’abîmer les souvenirs. Alors, ils parlent de là-bas, de Bab El Oued, du pays de leurs jeunes années mais cette vaccination orale contre le fléau de l’oubli ne les dédouanne pas de la pastellisation des images d’autrefois.
/////
Même délabré, même sali par les immondices qui encombrent les rues, même délabré par le manque d’entretien, Bab El Oued continue d’exister physiquement, géographiquement, historiquement. Mais, traversé par le souvenir d’une France latine, creuset de toutes les influences de Méditerranée orientale, barbouillé de tricolore et de patriotisme, vibrant d’un langage imaginé par ses enfants venus de partout et de nulle part, il voyage en pays de souffrance, orphelin d’Espagne, d’Italie et d’Israël depuis le tragique abandon de juin 62.
Terre engloutie par la fureur marine du vent de l’histoire, il allonge la liste des mondes disparus qui s’effacera de la mémoire des hommes au dernier soupir du dernier des survivants pour se perdre à jamais en pays de nostalgérie.
Alors, l’oubli enveloppera de son épaisse fourrure couleur de deuil, la terre natale, la ville natale, le quartier natal :
BAB EL OUED

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 24/10/2021 11:01

Michel bonjour.
Aïn Yagout et AÏn el Ksar font partie de Batna dans les Aurès.
Peut être qu'à la BNF rue François Miterrand à Paris vous pourriez avoir des informations.
Cordialement.

 

De : seksek michelEnvoyer un mail

Le : 23/10/2021 15:57



BONJOUR A VOUS TOUS,QUI PEUT ME DIRE OU SE SITUENT AIN-AGOUT COMMUNE AVEC AIN EL


KSAR,CETTE RECHERCHE ME PERMETTRA PEUT-ETRE DE SAVOIR OU EST ENTERRÈE LA MERE


DE MA FEMME,DECEDÈE LE 28 09 1948,2 MOIS APRES AVOIR MISE AU MONDE CELLE QUI EST DE


VENUE MIENNE.



MERÇI A VOUS.

 

De : André TrivèsEnvoyer un mail

Le : 22/10/2021 16:13

Nous approchons de la Toussaint et nous ne pouvons oublier les parents et les amis, nés et enterrés à jamais en terre d'Algérie.
La rue Cardinal Verdier traçait le parcours de la vie à la mort. Elle prenait naissance sur le marché de Bab el Oued et aboutissait au cimetière de St-Eugène ( Bd de Flandres). Les corbillards municipaux empruntaient régulièrement ce trajet.
Depuis des générations et chaque année, jusqu'en 1961, les deux dernières semaines d'octobre voyaient se dérouler un rituel immuable entre le marché et le cimetière ( créé en 1880 ). Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à ses défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres : rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé.
Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir son devoir en allant se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées : il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 60 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, la population de Bab el Oued et d'Alger ignorait qu'elle rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une tradition séculaire... pire, devoir abandonner pour toujours la tombe familiale. Aujourd'hui, le cimetière de St-Eugène est délabré sur plusieurs endroits, les tombes couvertes d'herbe, les parterres de fleurs absents de l'hommage qui était rendu aux défunts. Il existe toujours des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre. Leurs regards d'enfant, de soldat ou de parents souriants restent imperturbables dans le silence des allées désertes. Ils doivent avoir pris l'habitude depuis tout ce temps où personne n'est venu les visiter. Les herbes séchées, les monuments penchés, la rouille épaisse sur le fer forgé, témoignent que la tradition de la Toussaint ne reviendra plus. Dans cette atmosphère pesante, seul le gazouillement éternel des moineaux dans les cyprès ravivent un semblant de gaieté comme un clin d'oeil à l'oubli.
Tous les décors sont à leur place : les cris du stade parviennent du trottoir d'en face, la mer dans son bleu azur caresse la plage de l'Eden à deux pas , des nuages blancs entourent la Basilique de Notre Dame d'Afrique comme un diadème, un vent tiède descend de la collines de Sidi Ben Nour. Non, rien n'a changé.
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés à vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse dans la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser ? Moi, jamais ! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, reposent toujours dans le cimetière de Saint-Eugène. Paix à leur âme.

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 19/10/2021 17:20


Extrait de MON ENFANCE A L'ESPLANADE de H. ZAKINE.

C'est qu'à l'Esplanade et il faut bien le dire dans tout Bab El Oued, la parole c'était sacré! Dans chaque quartier, on entendait des ma parole d'honneur longs comme le bras. Pour nous autres, jurer donnait de l'authenticité voire de la véracité au moindre propos même si c'était un mensonge éhonté.
Jurer sur la mère était synonyme de sincérité voire de vérité. Même le menteur comme un arracheur de dents, y refusait de mentir si la mère était en jeu.
Sur la vie d'ma mère validait le propos car on ne jurait jamais sur la mère si un doute subsistait. D'ailleurs, je sais pas si le président du tribunal d'Alger il demandait pas aux accusés de jurer sur la vie de leur mère plutôt que sur la bible ou le code civil. La vérité, il aurait eu plus confiance!
Mais comme nous autres les petits chitanes de la rue, du jardin ou de la plage, on tapait sans arrêt des coups de temeniek pour tromper l'ennemi, en douce, on jurait sur la vie de ma mère et on ajoutait méditerranée. Comme ça, on pouvait jurer à tire larigot. On tapait l'olive à notre interlocuteur en mentant effrontément. Il faut dire que la course à l'échalote de la roublardise avait reçu ses lettres de noblesse dans les quartiers de Bab El Oued. Je peux même dire qu'elle était élevée à hauteur d'une institution. Et plus on mentait, plus les amis qui étaient dans la confidence, y nous tressaient des louanges.
Tout ça pour expliquer qu'on habitait peut-être l'Esplanade mais on réagissait comme les chitanes des autres quartiers. Et attention hein, ne croyez pas qu'on parlait un langage châtié! Que nenni! Bien au contraire, on accentuait notre grossièreté pour ne pas se démarquer des copains de l'école. En un mot comme en cent dix huit, on jurait comme des charretiers. Mais seulement entre chitanes. Jamais devant les grandes personnes. Comme je l'ai dit dans un de mes ouvrages, on s'essuyait nos mauvaises manières sur le paillasson avant d'entrer à la maison. Et le respect, alors!
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Les habitants de l'Esplanade avec le marché Nelson pour se nourrir, les jardins Guillemin pour s'enivrer de bavardages à bâtons rompus et de cavalcades enfantines, Padovani, Prado plage et les bains des chevaux pour les joies de la plage, la piscine olympique d'El Kettani pour les compétitions de natation, les lycées Bugeaud, Lazerges et le collège Guillemin pour les têtes bien faites, les cinémas Majestic et Variétés pour la distraction, les cafés pour l'anisette, la khémia et l'entretien de l'amitié, les écoles Rochambeau et Lazerges pour l'enseignement du lire, écrire et compter, la rue pour façonner l'enfance, tout était réuni pour que chacun s'identifie à ce quartier off limits de Bab El Oued!
Prenez le marché Nelson! On monte, on descend, c'était le grand style depuis 1957 avec sa structure en fibro-ciment. (zarmah, je suis un diplômé es-architecture, total je suis archi-nul en fibro-ciment et même en fibro-autre chose). Le marché Nelson à ciel ouvert jusqu’en 1956 où les femmes elles tchortchoraient sans crier comme des marchandes de poissons, il était le rendez-vous des ménagères en goguette. En plus, tout le monde y se connaissait alors je vous dis pas combien les langues elles travaillaient. Mais toujours avec distinction! J'exagère un tant soit peu (un tant soit peu, là, je fais zarmah) mais il est vrai que le catimini était la denrée la plus courtisée dans ce haut lieu de l'Esplanade. (purée, qu'en langage châtié, ces choses sont dites!)
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Notre plage de l'Esplanade elle se trouvait à..........l'Esplanade. La palisse, c'est mon cousin!Notre coin de paradis, il s'appelait Padovani. Un petit bout de plage coincé entre le boulevard front de mer et El Kettani qui venait nous taper la sérénade à Magali pour qu'on déserte pas Bab El Oued et qu'on aille faire les beaux et les belles à la Madrague ou à la Pointe Pescade. Les beaux et les belles, seulement si on était un Adonis et une Vénus comme ma sœur et moi. On est jamais si bien que par soi-même non? Tant qu'il y a de la gêne, il y a pas de plaisir! Mais au fait, j'ai pas de sœur!
Padovani, c'était la plage des petites gens de Bab El Oued. Nous autres, enfants de l'Esplanade, du matin au soir, on tapait le bain. Aller et retour jusqu'au petit rocher pour un diplôme de natation décerné par le quartier. Notre méditerranée, câline comme une mère de chez nous, elle nous offrait son grand lit indigo pour taper la pancha jusqu'à plus soif. L'air de rien, on matait les petites. On jouait les Johnny Weissmuller même si on savait pas nager. En fin d'après midi, on remontait de la plage, exténués mais heureux. Le corps brûlé par le soleil, on se changeait fissa fissa (vite) pour rejoindre le jardin Guillemin qui éclaboussait le quartier d'exubérance. La drague dans le regard, la plaisanterie aux bords des lèvres, un alligator noir dans le blue jean, on partait à la conquête d'une robe vichy. Aya zoumbo (cri pour se donner du courage), c'était à celui qui fanfaronnerait le plus, qui rirait le plus fort pour cacher sa timidité, qui échangerait le tape-cinq le plus sonore pour se faire remarquer, celui qui, sûr de son pouvoir de séduction sur les jeunes filles en fleur, se contentait d'un regard de velours. Attention les yeux! C'était une course au trésor sans vainqueur ni vaincu. Purée, le moindre regard d'une fille plongeait les amoureux en herbe dans une extase peu éloignée de l'apoplexie. Et puis, y avait ceux qui disaient qu'ils avait bien le temps de mourir de mauvais sang pour un joli minois. Alors, y restaient sagement au jardin pour jouer aux jeux de leur âge et, y z'avaient bien raison. Pourtant, l'Esplanade, elle regorgeait de petites qui avaient rien à envier à celles qui s'arrêtaient pas de taper l'andar et venir avenue de la Bouzaréah. Mais aouah, comme disaient les plus fatigués, si elles veulent qu'on les baratine, elles ont qu'à venir au jardin! La vérité, y z'avaient pas tort!
Sara, sara, les garçons y tapaient le tour de France de la drague. Parce que, ces babaos, y se contentaient pas de se taper un seul aller-retour sur les trottoirs des bons copains. Aouah, comme des r'mars ( idiots), y recommençaient jusqu'à la nuit tombée pendant que les intelligents de l'Esplanade, châ, châ, (ce mot y veut tout dire de la quiétude) y profitaient un maximum sans se fatiguer.

 

De : Azouz abdelmmaekEnvoyer un mail

Le : 16/10/2021 12:58

Bonjour je vous écris pour parler de ma mère qui apparaît sur l'une des photos de classe de l'école Léon roches au nom de Mouchouka fatiha entre 54 et 60, et je souhaiterais par la même occasion savoir si vous avez une page Facebook à cet effet en vous remerciant pour tous les efforts afin de raviver la mémoire de nos parents...

 

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