pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 08/01/2013 17:00

A Monsieur Étienne Blanc

« Saluts a tous,je m'excuse …Monsieur Étienne Blanc mais je n’arrive pas à aller dès mon réveil à Babeloued et me lamenter, comme le font plein d’ami-e-s qui me téléphonent ou m’écrivent : « P….. ! t’ias vu le site : y’a encore rien ! ! ! »
Ce à quoi je réponds poliment que toutes et tous pourraient et devraient y contribuer à leur façon et apporter leur pierre à ce magnifique édifice, 1/2 uvre de Christian et de sa famille qui nous permettent de renouer les liens du passé, ne serait-ce que par politesse et reconnaissance à leur égard et à celui de TOUT LE MONDE.
Car, et je ne doute pas que vous n’en doutez pas, il ne me viendrait pas une seule minute à l’esprit que les écrits des « intellectuels » (sic) ne puissent pas s’adresser aux petites gens de BEO contrairement à vous qui « pensez qu'on a rien a foutre de certaines choses avec des pages enormes ».
Parce que, tout bien considéré, nous devons être fiers de ce que nous sommes mais avec mesure. Nous devons être fiers de notre héritage multiséculaire, de nos ancêtres, nos parents nos maître-sse-s, nos professeur-e-s en ayant conscience de ce que nous sommes les « débiteurs insolvables » des richesses qu’ils nous ont léguées.
Nous ne pourrons certes jamais rembourser cette dette qui nous oblige mais au moins est-il de notre devoir et de notre éthique que de transmettre humblement, avec respect le patrimoine de l’humanité pour continuer à être libres sans tomber sous la dictature ou la censure, et encore moins sur le site des enfants de bab el oued.
Ah ! j’ai oublié : avant d’écrire, dois-je vous en demander l’autorisation et vous demander de me délivrer un visa ?

Antoine / Tony Billotta, enfant de Bab-El-Oued.

 

De : Crespin lilianeEnvoyer un mail

Le : 07/01/2013 13:13

Etienne, un peu de tolérance...
Si ça ne t'intéresses pas à toi, ça peut en intéresser d'autres.
T'as qu'à passer au message suivant.

 

De : etienne blancEnvoyer un mail

Le : 07/01/2013 02:58

Saluts a tous,je m'excuse christian,mais ca deviens un site d'intellectuels,je pense qu'on a rien a foutre de certaines choses avec des pages enormes,milles excuse aupres de ces personnes mais c'est le sites des enfants de bab el oued amitiées

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 06/01/2013 18:31

Pour Nabil Bouchelouh il faut m'expliqué ce qui n'est pas claire dans les rues de Bab Elm Oued.C'est des photos qui ont été prises à la demande des anciens de Bab El oued et nous faisant tous pour qu'elles soient le plus claire possible, s'il y a des anomalies il faut les préciser, peut-être l’utilisation des anciennes appellations que volontairement nous inscrivons sur les photos et qui sont surtout pour la communauté P.N qui eux connaissent mieux les anciens noms de rues que les nouveaux

 

De : nabil bouchelouhEnvoyer un mail

Le : 06/01/2013 17:52

salut, je suis Nabil, je suis ne a b.e.o en 1970 j'habite a leon roche
jai adore les photos des rues de b.e.o, mais il ya q.q rues qu'ils n'ont pas clere, ex: la rue suffren, critophe colombe, franklin, et les rues qui croisent le boulevard de la bouzareah depuis les trois horloges jusqua le jardin guillemin
mercie bien
salutaion
Nabil fils de bab el oued

 

De : mathilde Tur-PetroniEnvoyer un mail

Le : 06/01/2013 16:39

pOUR liliane DOMENECH

Le diaporama de CHRISTIAN, quand tu ouvres le site, en cliquant sur accueil, il arrive avec une chanson, et cela
dure un moment,et C super.
Amitiés à toi
MATHILDE

 

De : TRIVES AndréEnvoyer un mail

Le : 06/01/2013 11:26


Schiaffino exactement !

 

De : TRIVES AndréEnvoyer un mail

Le : 06/01/2013 11:21


Mon cher GONFARON.

Elle est belle cette légende concernant l'expression lancée lors des voeux de bonne année en Algérie avant 1962 de " mettre la paille au cul pour toute l'année". Une découverte pour moi aujourd'hui.
Quant au nom de famille cité, ne serait-ce pas SCHAFFINO ? Nos célèbres armateurs de navires en Algérie: La Compagnie Schaffino.

 

De : GONFARONEnvoyer un mail

Le : 05/01/2013 21:09

CA Y EST

ON L A L EXPLICATION POUR LA PAILLE AU CUL POUR TOUTE L ANNÉE

En 1875, Luigi Schiafano, un marin génois, apprit que de nombreux navires de commerce partaient de Toulon vers lAlgérie.

Comme il était sans emploi, il décida de quitter sa ville natale pour tenter sa chance ailleurs en embarquant sur lun de ces navires.

Il prit un baluchon contenant ses effets personnels, toute sa fortune, et se dirigea, à pieds, vers Toulon.

Après deux semaines de marche, il arriva à Gonfaron, petit village du centre Var, situé au pied du massif des Maures, connu dans le monde entier car, selon la légende locale, en 1645, un âne aurait volé du haut de la colline sur laquelle était bâtie le vieux village et aurait atterri au fond du ravin à la grande stupéfaction des habitants.

Cet exploit fut considéré comme un miracle que lon attribua

à saint Quinis, protecteur des habitants de Gonfaron.

Depuis cette époque, aucun âne navait pu décoller du sol au grand désespoir du clergé local qui multipliait messes et incantations pour que le miracle de lâne volant se reproduise de temps en temps afin dattirer les touristes et surtout les pèlerins du monde entier. Las d'implorer saint Quinis, les Gonfaronnais décidèrent de prendre leur destin en main en organisant un challenge annuel offrant une somme très importante à qui ferait voler un âne sur la place du village.

Ce challenge avait lieu le dernier samedi du mois de juin et, hasard ou destinée, Luigi Schiafano était présent dans Gonfaron ce jour-là. Celui-ci se porta candidat et, après que le curé du village eut béni lâne placé au centre de la place du village, il sapprocha lentement du quadrupède, lui souleva la queue et, dun geste sûr, lui planta une paille dans le cul. Il invita ensuite les habitants de Gonfaron à souffler dans la paille afin de gonfler lanimal comme une baudruche.

Image supprimée par l'expéditeur.

Le premier souffleur fut le notaire : il inspira fortement puis lâcha dun seul coup son air dans le rectum de lâne qui se mit à braire de plaisir mais qui ne bougea pas dune semelle.
Le deuxième qui tenta sa chance fut le maire : il gonfla son torse et souffla dans la paille afin dintroduire tout lair quil avait stocké. Mais sa tentative ne réussit quà faire sursauter lanimal, sans doute surpris par la tiédeur du mistral qui venait de sengouffrer dans son arrière-train.
Le troisième qui entra dans la compétition fut Luigi.

Celui-ci saisit la paille et, comme il était délicat, il la retira et la retourna pour éviter de poser ses lèvres au même endroit que ses prédécesseurs.

C'est alors que lâne, ressentant que lon venait de retourner la paille, crut quil devait inverser le sens du courant gazeux.

Il refoula alors vers l'extérieur tout lair injecté par nos protagonistes, suivi par dautres gaz dont lodeur navait rien de commun avec les parfums de Provence.

Sous l'action de la poussée en avant créée par léjection des gaz, connue par les physiciens sous le nom de réaction, notre âne décolla du sol et retomba plus loin devant le regard médusé du jury.

Comme promis, Luigi Schiafano encaissa la prime et cest en possession dune petite fortune quil arriva sur le port de Toulon où mouillaient trois navires appartenant au même armateur :

l'un en partance pour Alger, l'autre pour Oran et le troisième pour Bône.

Fin négociateur, notre Luigi réussit à convaincre larmateur de lui vendre un de ses navires en payant comptant avec la somme gagnée à Gonfaron.

Et cest ainsi que Luigi Schiafano devint propriétaire du navire de commerce en partance pour Bône.
Quelques mois plus tard, les bénéfices récoltés lors des transports de marchandises entre Toulon et Bône étaient si conséquents qu'il put sacheter un deuxième navire.

En moins de deux ans, Luigi fit lacquisition dune véritable flottille et devint ainsi le plus riche armateur dAlgérie.

Quand il séjournait à Bône, il ne manquait jamais de raconter, en bas la marine, le fabuleux exploit de lâne volant qui avait été à lorigine de sa fortune.

Mais, comme chacun sait, le téléphone bônois, contrairement au téléphone acoustique, a la propriété damplifier voire de déformer les mots.

Aussi, le fait quun homme fût devenu riche en mettant une paille dans le cul dun âne se transforma-t-il vite en rumeur attestant que la fortune souriait à ceux qui avaient une paille au cul.

Cest pourquoi, depuis cette époque, les Bônois utilisent une expression consacrée pour présenter leurs vux aux personnes quils estiment.

Cette expression, vous la connaissez sûrement puisqu'il s'agit de :*

bonne année,

bonne santé,

la paille au cul pour toute lannée.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 05/01/2013 20:33

Les rois mages

Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dit
savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.
Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.
Pour l’Évangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut être viennent- ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d’Égypte.
Longtemps, le 6 janvier (Épiphanie) fut plus important que le jour de Noël.
La symbolique des cadeaux en portait témoignage :
l'or de Melchior célébrait la royauté,
l'encens de Balthazar la divinité
et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.
Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.

Qu'est ce que la myrrhe ?
La myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie, le balsamier.
Longtemps ce jour-là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.

Origine de la fève et de la galette
La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ... et choisira sa reine.
En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple "d'occasion" en mettant dans la galette une fève et un petit pois.
Dans de nombreux pays ou région du sud, la galette est remplacée par une couronne en brioche.

La part du pauvre
La première part est toujours la "part du pauvre", la "part de Dieu et de la Vierge" et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille.
Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur - qui n'étaient pas rentrés.
La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous". S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.


 

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