Liste des messages
Le : 05/11/2014 10:03
j'ai retrouvè des photos d'école (maternelle normandie 1958 et CE1A place lelievre 1960)que vous ne possedez pas dans votre liste de photos je peut vous faire parvenir des photocopies si vous le souhaitez. merci.....ELIOU jean luc
Le : 31/10/2014 15:13
La rue Cardinal Verdier à l'honneur grâce à André Trives. En effet ma rue (objet de mon Blog)était une des deux rues (avec l'Avenue Malakoff) par lesquelles, nous enfants de B.E.O. étions obligés de passer pour notre dernier voyage...
Certains ne l'ont pas voulus...
Ayons tous une pensée pour ceux restés "Là-Bas"...et prions pour tous nos morts...
Demain cela feras 60 ans que notre malheur a commencé.
Certains ne l'ont pas voulus...
Ayons tous une pensée pour ceux restés "Là-Bas"...et prions pour tous nos morts...
Demain cela feras 60 ans que notre malheur a commencé.
Le : 31/10/2014 13:37
Un rappel en cette période du souvenir : n'oublions pas ceux qui sont nés et sont enterrés à jamais en terre d'Algérie.
La rue Cardinal Verdier
La rue Cardinal Verdier cheminait de la vie à la mort. Elle prenait naissance au marché de Bab el Oued et aboutissait au cimetière de St-Eugène. Les corbillards municipaux empruntaient régulièrement ce trajet.
Depuis des générations et chaque année jusqu'en 1961, les deux dernières semaines d'octobre, voyaient se dérouler un rituel immuable entre le marché et le cimetière ( créé en 1880 ). Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à ses défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres : rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé. Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir son devoir en allant se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées : il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 53 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, le peuple de Bab el Oued ignorait qu'il rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une tradition familiale et le contraindre à l'abandon d'un rite ancestral ? Aujourd'hui, le cimetière de St-Eugène est délabré sur plusieurs endroits, les tombes abandonnées, les parterres de fleurs absents de l'hommage qui était rendu aux défunts. Il existe toujours des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre. Leurs regards souriants restent imperturbables dans le silence des allées désertes. Ils ont fini par prendre l'habitude depuis tout ce temps : personne ne viendra les visiter. Les herbes hautes, les monuments penchés, la rouille épaisse des fers forgés, témoignent que la tradition de la Toussaint ne reviendra plus. Seul le gazouillement éternel des moineaux dans les cyprès ravivent un semblant de gaieté comme un clin d'oeil à l'oubli. Tout les décors sont à leur place : les cris du stade sont toujours là, la mer bleue aussi est à deux pas, tout comme le ciel azur qui descend des collines de Sidi Bennour. Non, les décors n'ont pas changé.
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés à vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse dans la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser ? Moi, jamais! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, demeurent toujours présents au cimetière de Saint-Eugène.
La rue Cardinal Verdier
La rue Cardinal Verdier cheminait de la vie à la mort. Elle prenait naissance au marché de Bab el Oued et aboutissait au cimetière de St-Eugène. Les corbillards municipaux empruntaient régulièrement ce trajet.
Depuis des générations et chaque année jusqu'en 1961, les deux dernières semaines d'octobre, voyaient se dérouler un rituel immuable entre le marché et le cimetière ( créé en 1880 ). Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à ses défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres : rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé. Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir son devoir en allant se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées : il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 53 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, le peuple de Bab el Oued ignorait qu'il rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une tradition familiale et le contraindre à l'abandon d'un rite ancestral ? Aujourd'hui, le cimetière de St-Eugène est délabré sur plusieurs endroits, les tombes abandonnées, les parterres de fleurs absents de l'hommage qui était rendu aux défunts. Il existe toujours des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre. Leurs regards souriants restent imperturbables dans le silence des allées désertes. Ils ont fini par prendre l'habitude depuis tout ce temps : personne ne viendra les visiter. Les herbes hautes, les monuments penchés, la rouille épaisse des fers forgés, témoignent que la tradition de la Toussaint ne reviendra plus. Seul le gazouillement éternel des moineaux dans les cyprès ravivent un semblant de gaieté comme un clin d'oeil à l'oubli. Tout les décors sont à leur place : les cris du stade sont toujours là, la mer bleue aussi est à deux pas, tout comme le ciel azur qui descend des collines de Sidi Bennour. Non, les décors n'ont pas changé.
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés à vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse dans la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser ? Moi, jamais! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, demeurent toujours présents au cimetière de Saint-Eugène.
Le : 31/10/2014 11:17
A l'attention des anciens et des autres, j'ai commis un petit blog ou vous pouvez retrouver nos jeux d'enfants : Tchappes,Carrioles, Déraillés, Noyaux et autres... "cetaitlabaslalgerie.eklablog.fr"
Amitiés.
Alain
Amitiés.
Alain
Le : 31/10/2014 08:35
Voici la Toussaint . Je ne peut m'empêcher d'avoir en ces jours une pensée envers tous ceux que nous avons été contrains d'abandonner et ils sont si nombreux .Je n'oublie pas mon grand'père paternel, ma petite cousine, elle avait huit ans, mes tantes, mes oncles, mes copains .Si vous êtes croyant priez pour eux et pour les autres .
Le : 30/10/2014 23:23
Bonsoir Roger mais je regrettes je n'ai pas reçu un message de vous. Je suis vraiment navre mais je répond pratiquement à tous les messages qui me sont destinés sur ma boite perso et à ceux qui me sont adressés via le site Né à Bab El Oued . Au plaisir de vous lire bientôt Roger . Amitié
Le : 30/10/2014 18:52
A L'attention de Mr M Oualikene . Avez-vous reçu mon message du 16 octobre .Au plaisir de vous lire.Cordialement
Le : 30/10/2014 16:15
pour mustapha et autres
super tous vos super jeux!!!! et qui étaient les miens évidemment!!!
mais tu as oublié le principal:
LA TOUPIE!!! avec gangui long, ou court d'origine!!!
je jeu de casse toupie !!! le lancer de la toupie avec rattrapage en plein vol dans la main!!!
je tape encore fort, mais je n'arrive pas à retrouver le geste qui permet de la rattraper en plein vol!!!!
bon maintenant ils ont d'autres toupies nindja et autres!!!
à plus mustapha!! et continue à animer ce site des tes savoirs!!!
bart (mimi)
super tous vos super jeux!!!! et qui étaient les miens évidemment!!!
mais tu as oublié le principal:
LA TOUPIE!!! avec gangui long, ou court d'origine!!!
je jeu de casse toupie !!! le lancer de la toupie avec rattrapage en plein vol dans la main!!!
je tape encore fort, mais je n'arrive pas à retrouver le geste qui permet de la rattraper en plein vol!!!!
bon maintenant ils ont d'autres toupies nindja et autres!!!
à plus mustapha!! et continue à animer ce site des tes savoirs!!!
bart (mimi)
Le : 30/10/2014 11:44
Salut mon frère d'Algérie enfant de mon quartier. Tous ce que tu dis est vrais je n'ai jamais cessé de dire que nous étions les plus forts à Bab El Oued nous étions des génies, avec un rien et hop notre joué est près nos fournisseurs en métériaux étaient juste dans nos quartiers c'était la carrière Jaubert pour les roseaux des cannouts et des cerfs volants Pour nos Carrioles les roulements c'est les mécaniciens "papas de nos amis(es)" ou c'est le garage Denis et le Garage Peyrs . Pour les planches c'est le papa de nos amis Domenech (menuiserie du moulin au Triolet) et d'autres menuisiers des environs.Pour les Noyaux nous n'avions aucun problème il suffisait à nos parents de nous acheté des abricots (et Dieu merci en Algérie chaque année il y a de bonnes récoltes, les déraillé nous les avions toute l'année puisque nous avions à notre disposition toute une panoplie de bouchons métallique de limonade, Les Taouettes c'est à celui d'entre nous qui peut se débrouillé un manche sorte de branche d'arbre en forme de Y de préférence olivier sauvage . Moi une fois coupé taillé à la dimension qui me convient. Je le faisais passé sur le feux pour lui donner sa rigidité et sa robustesse. Ensuite je choisi les élastiques carrés chez le moutchou du coin. Pour les munitions je prend les petites pastilles en métal que je trouve chez les ferronniers du coin et avec sa attention les pauvres moineaux ou les lampes de l'éclairage public pour les autres jeux il faut juste se décider et notre jouée est près. André si tu rappel pour les roulements on aller les prendre chez les ferrailleurs qui étaient sur la route de Beaufraisier juste un peut plus haut que le Triolet ou bien chez les ferrailleur de la route du frais vallon.
C'est réciproque mon frère j'aurais que nous soyons ensemble mais comme tu le dis nous sommes présent grâce à l'internet et aussi à mon ami Christian et sa femme Ginette à qui je dis merci merci beaucoup de nous avoir crée ce site pour nous exprimer. A toute la communauté P.N connue ou inconnue je vous souhaite une très bonne journée et aussi des jours et des Années meilleurs dans la paix et le bonheur de la joie de vivre. Et au plaisir de te relire Khouya
C'est réciproque mon frère j'aurais que nous soyons ensemble mais comme tu le dis nous sommes présent grâce à l'internet et aussi à mon ami Christian et sa femme Ginette à qui je dis merci merci beaucoup de nous avoir crée ce site pour nous exprimer. A toute la communauté P.N connue ou inconnue je vous souhaite une très bonne journée et aussi des jours et des Années meilleurs dans la paix et le bonheur de la joie de vivre. Et au plaisir de te relire Khouya
Le : 30/10/2014 11:38
Souhaiterais retrouver un copain de bab el oued surnommé Marcel le rouquin.J habité Bd de Provence .Merci de prendre contact avec moi.