pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : andreeEnvoyer un mail

Le : 21/12/2014 09:19

BONJOUR A TOUS

JEAN-JEAN TRES BEAU TEXTE QUI NOUS APPELLES BEAUCOUP DE SOUVENIRS
TU PARLES DE MONOPRIX CE MAGASIN ÉTAIT BEAUCOUP FRÉQUENTER ET SURTOUT AUX MOMENTS DES FÊTES UN SOUVENIR QUI ME REVIENT
LE NOËL 1959 JE TRAVAILLAIS DANS CE MAGASIN RAYONS DISQUE ET LES DISQUES DE JOHNNY HALLYDAY CE SONT VENDUS AUX MOMENTS DE FÊTES MERCI JEAN-JEAN DE CE BEAU TEXTE PLEIN DE SOUVENIRS DE TENDRESSE D'AMOUR
JEAN-JEAN JE SUIS COMME TOI J'AI GARDE QUE LES BONS MOMENTS DANS UN COIN DE MON C 1/4 UR ET DE MA MÉMOIRE
JOLI CITATION
Les souvenirs sont des trésors que nous gardons enfouis au fond de notre âme, pour garder notre coeur au chaud quand nous sommes seuls.

MUSTAPHA MERCI A TOI DE CETTE BELLE ET GRANDE GENEROSITE DU COEUR DE TA TOLÉRANCE DE CE PARTAGE AVEC NOUS ET DE TES ENVOIS QUI NOUS RÉCHAUFFES MERCI

ANDREE

 

De : manuelEnvoyer un mail

Le : 20/12/2014 21:51

A Mustapha Oualikène .Mustapha, je n'ai jamais eu l'occasion d'user du privilège et l'honneur de t'écrire en te mettant à contribution or j'ai l'impression 'que pour toi ,la vie n'a de sens que dans l'amour des autres .Alors je profite de cette période de voeux pour le faire.En cette fin d'année je ressens cette obligation pour surtout te remercier de ton dévouement et ton abnégation Tu as en ce qui me concerne la chance de vivre dans ce pays qui m'a vu naître et auquel je dois les plus belles années de ma vie,celles de l'enfance,celles de l'égalité J'aime à penser Mustapha.que tu accepteras mon amitié en faisant nôtre la citation de mr.de lafontaine "un ami rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose ".Mustapha, je te souhaite ainsi qu'à tous les tiens une bonne année et une bonne santé .Cordialement, manuel."

 

De : Jean-Jean MorénoEnvoyer un mail

Le : 20/12/2014 21:47

Noël de mon enfance

À l’approche de Noël, quand le froid picotait un peu les doigts de nos mains plongées profondément dans nos poches, quand l’automne déjà bien avancé dans l’année finissante, les commerçants situés dans l’avenue principale nommée avenue de la Bouzaréah qui traversait notre quartier de Bab el oued, décidaient de décorer leur vitrine de lumières clignotantes, de pères Noël et de guirlandes multicolores qui embrassaient les articles, cadeaux de Noël, exposés au premier plan de leur devanture.

S’il fallait classer ces devantures par ordre d’enchantement, dans mes souvenirs et malgré mon jeune âge à l’époque, je placerais le Monoprix, fierté de notre quartier, en tête de ce classement d’une part parce que sa vitrine illuminée était plutôt imposante de grandeur mais, de plus, toutes sortes d’articles y figuraient : les habits de fêtes, les poupées, les jouets, enfin tous les cadeaux que l’on souhaitait offrir ou recevoir à l’occasion de ce Noël.

Bien sur il y avait également les autres commerces, les plus petits qui voulaient et se devaient de marquer cette période festive. Je mettrais en bonne place dans ce classement le fameux « Discophone », ce grand magasin qui faisait angle de cette large avenue (large dans mon imagination!) avec la rue Barra. Sa vitrine était souvent alléchante, particulièrement à cette époque de l’année avec ses appareils électroménagers et surtout ses fameux tourne-disques de marque « Teppaz » qui ont marqué notre jeunesse, que mes frères, ma s 1/2 ur et moi-même avons eu le bonheur de découvrir en cadeau avec notre premier 45 tours microsillon comme on disait, celui de Claude Luter, superbe trompettiste, accompagné d’André Révélioti dans une version de « Petite fleur ».

Les jouets des petits garçons les plus prisés étaient sans conteste les tricycles ou les vélos à quatre roues dont les deux petites roues latérales étaient démontables quand l’expérience de l’équilibre était acquise, les engins comme les voitures ou les avions qui fonctionnaient à l’aide de piles et étaient guidés par un petit volant à l’extrémité d’un câble gainé qui actionnait la direction des roues. C’était également ceux qui étaient le plus exposés en vitrine ou à l’intérieur du magasin. Dans mes vagues souvenirs, je crois bien que l’avion faisait parti d’un de mes premiers cadeaux de Noël offert par le comité des fêtes de la fabrique de cigarettes BASTOS où ma mère travaillait; je me revois dans la cour de notre immeuble, suivant mon avion sur une hypothétique piste d’envol avec les ampoules clignotantes sur la carlingue devant et derrière, en imitant le bruit des moteurs à hélices avec ma bouche.

Les jouets préférés des petites filles étaient, somme toute, les poupées. Poupées blondes, brunes, avec des belles robes amples et multicolores qui leur permettaient de tenir en position assise, également les baigneurs étaient prisés par les petites filles pour pouvoir jouer à la maman. Dans les vitrines de ces commerçants, à côté de ces poupées enchanteresses, on voyait souvent les dinettes en plastique avec leurs lots d’assiettes, de couverts, de gobelets et pour les plus complètes, les casseroles, théière et cafetière. Eh oui, fallait bien nourrir ces poupées tout de même!

Les grands, eux, préféraient les patins à roulettes de marque « Sprint », ceux qui étaient réglables en longueur avec leurs lanières de fixation en cuir et les roues de caoutchouc ou les trottinettes à pédale d’accélérateur devant et frein derrière ou même pour les plus veinards le vélo avec le guidon de course à la pépère. La grande classe quoi ! Ce qui avait le don d’énerver les commerçants et les piétons du quartier parce qu’il nous fallait de la place sur les trottoirs pour circuler et des cris pour s’exprimer!

Cette période de l’année était propice au chalandage dans cette avenue. En général la foule la remontait sur un trottoir et redescendait sur celui d’en face. Partout les lumières scintillaient, jusque dans les bars où les habitués préféraient la tchatche, l’apéro et la kémia au plaisir des yeux devant ces merveilles exposées !

Les parents et les enfants n’avaient pas les mêmes préoccupations les jours précédant Noël. Pour nous le souci permanent était de savoir si le Père Noël allait respecter nos désidératas, s’il avait bien compris la lettre que nous lui avons adressée quelques jours auparavant. On en avait parlé à l’école avec la maitresse. Elle nous avait bien expliqués, comme l’ont fait nos parents, comment le jouet allait venir garnir nos chaussons au près de la cheminé. Déjà l’explication ne s’annonçait pas très claire car nous n’avions pas de cheminé à la maison. Chez nous comme chez la plus part de mes copains, d’ailleurs. Malgré tout nous avions toujours fait confiance au Père Noël, alors……on espérait qu’il eut suffisamment de sous pour ne pas délaisser notre maison sur son parcours.

Le souci de ma mère tenait surtout dans l’organisation de ces fêtes : avec qui allons-nous les passer, où allons-nous les passer et surtout qu’allons-nous manger ! En ce qui nous concerne nous n’avions que deux endroits où passer nos fêtes : ici à la maison entre les quatre enfants et notre mère ou bien chez notre chère et adorée tante Vincente, une s 1/2 ur de ma mère, où nous avons passé des moments inoubliables. À l’occasion de ces fêtes, ma mère avait une expression qui nous avait marqués et qui est encore d’actualité, elle disait toujours « Pour les fêtes on va jeter le bourricot par la fenêtre ». Dans son esprit cela voulait dire qu’on allait dépenser sans compter bien que nous n’avions pas trop d’argent à dépenser ! Bref, si chacun de nous avait ses préférences gustatives : volaille, poisson, viande, etc. il y avait pour nous les Espagnols, une nourriture traditionnelle incontournable sans laquelle Noël ne serait pas Noël : le TURRON (touron), nougat espagnol dur ou mou, spécialité d’Alicante, que nous allions chercher chez un petit fabricant Espagnol situé dans la petite rue Raspail, pas très loin de chez nous. Cet homme était également spécialisé dans la fabrication de fruits secs pralinés. Son local n’était ouvert que pendant la période des fêtes de Noël et c’était un immense plaisir pour les adultes et les enfants de passer devant, ça embaumait le sucre cuit, la praline quoi! Je me souviens que dans la pièce centrale de ce local était installée une grande cuve circulaire en cuivre, je crois, chauffée par le dessous et qui tournait sur un axe. Avec une sorte de palette en bois, le confiseur malaxait son mélange de fruits secs et de caramel à l’intérieur de cette cuve jusqu’à obtenir ses fameuses pralines ou son mélange de miel, blanc d’ 1/2 uf, sucre et amandes pilées ou non pour la réalisation de son turron.

Notre quartier étant surtout habité de citoyens d’origine espagnole venus de la région d’Alicante avec quelques italiens du sud de ce pays alors, pas besoin de vous dire que tout nos actes et pensées étaient basés sur la religion. La religion chrétienne prenait une place prépondérante dans notre vie quotidienne et rythmait notre existence. Ai-je besoin de vous dire que pour notre population, Noël était un moment de grâce. L’église St Louis située juste derrière chez nous était notre lieu de réconfort et de prière. Chaque Noël une crèche était réalisée par la communauté chrétienne avec l’aide de notre curé nommé Jean SCOTTO je crois et une messe était dite la veille vers minuit autour de cette crèche. Bien que cet instant devait être un instant de paix et de plaisir, les femmes arrivaient coiffées de leur mantille, ce qui me désolais à chaque fois car j’avais le sentiment qu’elles étaient malheureuses dans la maison de Dieu.

Certaines familles assez aisées, celles qui avaient une voiture, car il y en avait tout de même dans notre quartier ouvrier de Bab el oued, profitaient de la proximité de la station de ski de Chréa située après Blida à une soixantaine de kilomètres d’Alger pour passer les fêtes de fin d’année. J’avais été invité une fois à passer une journée par les parents d’un copain de classe, j’avais été impressionné par la blancheur de la neige que je ne connaissais pas car je n’en avais jamais vu et l’aisance de ces skieurs à dévaler ces pistes après avoir atteint le sommet de la montagne à califourchon sur un tire fesses. Autour des années 55 les sports d’hiver n’étaient pas aussi développés que maintenant mais le plaisir devait quand même être intense. J’ai en tête l’image d’un très grand chalet au pied de ces pistes qui devait servir à abriter les voyageurs et ceux qui venaient y passer quelques jours de vacances afin de tenter d’oublier le tumulte de la grande ville.

Le temps passe, les souvenirs restent, surtout les bons car les mauvais, ceux qui ont gâché notre jeunesse, nous font encore si mal que, personnellement, j’ai tendance à les occulter. Parmi les souvenirs oubliés, ils en sont certainement qui avaient de l’importance dans notre existence à l’époque et faisaient parti de notre quotidien. Je veux parler de ces dates de vacances d’hiver. Je ne m’en souviens plus ni celles d’automne ni celles de printemps. Existaient-elles vraiment ? Je me rappelle seulement, si ma mémoire est encore bonne, que les grandes vacances, celles d’été, devaient durer trois mois et qu’après celles de Noël, c’est-à-dire d’hiver, nous devions reprendre le chemin de l’école « cagan’e tomaqués » comme disait ma mère, en abandonnant nos jouets de Noël à la maison. La nouvelle année commençait, le soleil et les beaux jours ne tarderont pas à arrivés. Vive les vacances!

Jean-Jean Moréno



 

De : jean-jean morénoEnvoyer un mail

Le : 20/12/2014 21:04

Mustapha, notre ami, tu sais que tu as toujours les mots qui nous touchent juste où il faut et quand il faut quand tu t’exprimes. À mon tour de te souhaiter à toi, à ta famille ainsi qu’à tout les amis, anciens de Bab el oued, du site de Christian de joyeuses fêtes de fin d’année entourés de vos proches en ayant une pensée toute particulière à ceux et celles restés là-bas au cimetière de St Eugène ou à un autre endroit.

 

De : sola barthélémyEnvoyer un mail

Le : 20/12/2014 21:01

pour Mustapha
merci encore, ton message de noël, est très touchant et je t'en remercie..
Que dire de plus!!!
MERCI MERCI,
que ta famille et toi passiez un joyeux noël,

pour les autres participants sur site, joyeux noël,
que les ennuis, de toutes sorte s'apaisent,voire s'envolent, et que tous passiez un noël dans la chaleur familiale,et celle de vos proches..

que 2015, vous vois réaliser quelques projets sympa..

BART



 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 20/12/2014 16:53

A l’occasion de la fête de Noël, le temps est venu de chasser les chagrins, les soucis et les douleurs pour laisser place à l’amour, la joie et la bienveillance ! ! Noël, c’est aussi le bonheur, les surprises, la douceur, les gourmandises…
Mais c’est surtout le moment de penser aux personnes qui sont seules, à ce qui nous ont quittés et à tous ceux qui nous sont chères. C’est le c 1/2 ur rempli de lumière et de chaleur que je vous souhaite le plus merveilleux des Noëls Que cette journée soit riche en douceur et qu’elle vous apporte l’amour et la paix dans vos foyers.
En cette période de fêtes, je vous envoie tous mes meilleurs sentiments.
Je vous souhaite à toutes et tous de merveilleuses fêtes de fin d’année, en espérant que tous vos v 1/2 ux soient exaucés. Joyeux Noël et bonne Année 2015

 

De : manuelEnvoyer un mail

Le : 20/12/2014 09:58

A Guy PONS. Cher ami tu parles de la rue nelson chérico que je traversais plusieurs fois par jour En effet après la rue camille douls j'habitait la rue nobel ,escalier apres la rue curie qui donnait sur l'avenue de la bouzaréha .Et pour cause celle qui est devenue mon épouse habitait au 2 de la rue nelson chérico avec les tailleu .Elle est parente aux almodovar .Quand tu abordes le foot ,tu réveilles en moides souvenirsagréables et douleureux .J'ai fait mes premiers pas dans le foot au sporting stade marcel cerdan et je garde l'inoubliable souvenir de nôtre entraineur mr. Cotenceau .Le tuf, les chaussures à barrettes, les ballons à lacets ...Puis avec mon copain jean (dcd) nous avons effectué un séjour à l'ASSE toujours à l'école du foot.Je n'oublie pas le président du club,mr. Stora si ma mémoire ne me trahit pas ,qui nous recevait dans sa somptueuse propriété dominant la mer en nous offrant une collation .Ma mémoire d'enfant conserve l'image de ce grand parc avec son bassin peuplé de poisson rougeset cette vue sur la mer..... .hélas tous mes copains de foot qui m'étaient proches sont partis pour le pays où le facteur ne passe jamais .Fraternellement.

 

De : Chrstiane BOU-MOODIEEnvoyer un mail

Le : 20/12/2014 05:38

Quand j'ai quitté Alger, avec mes trois enfants, sur un beau bateau blanc qui allait vers l'Australie, j'ai vu jusqu'à ne plus voir, la baie d'Alger, les maisons blanches, les arcades... et je savais que je n'y retournerai jamais. J'ai vécu pendant trente ans en Australie, et je passe ma vieillesse en France. Je me demande pourquoi les Algériens veulent-ils vivre en France quand ils ont là-bas un joyau encore bien imprégné de la France? On ne plante jamais un arbre pour soi-même, on le plante pour les enfants, et les enfants des anfants, les Français ont planté Alger, et Blida où je suis née, où mes enfants sont nés, et tant d'autres villes... ils devraient recevoir l'Oscar de la générosité.
Pouruoi demander des excuses ? Dites merci pour les beaux cadeaux.
Malgré ma nostalgie, je salue les personnes et les administrations qui ont su preserver une si belle ville. Que Dieu lui garde vie dans la paix.

Christiane-Rita Moodie, née Bou, à Blida en 1926.Mon père Jean-Baptiste Bou, né à Blida, et mes trois enfants nés à Blida. Ma mère est arrivée en Algérie avec ses parents, elle avait quatre ans.



 

De : guy pons de la rue taineEnvoyer un mail

Le : 19/12/2014 11:19

Pour Mustapha
je vais bien et j'espère que ça continuera je ne suis pas bavard sur le net , mais je consulte souvent les messageries je te souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et peut être a un de ces jours

pour Manuel
la place Dutertre je connais , vu que j'ai de nombreux copains de la rue Camille Douls et surtout de la rue NelsonChericco , les joueurs de foot de l'ASSE , qui étaient des adversaires , je jouais au Red Star, j'ai la chance de retrouver , de temps en temps les Almodovar , Baeza , Buadès ,et surtout mon cousin Tallieu qui demeurait au 2 rue NelsonChericco
ha , que de souvenirs impérissables
mon plaisir est de revoir d'autres copains , avant de partir !!!!!
allez bonnes fêtes a tout le monde Guy

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 18/12/2014 21:35

Mon ami Guy comment va tu? Salut à toi Fernand merci de nous donner des nouvelles de Leslie à qui je fait une bise. Mon amie Anne Marie je suis content que ton petit fils Clément Aille mieux et qu'il a pu passé quelques jours avec toi. Je suis ravi aussi que Jean Marc se porte bien et qu'il ai pu reprendre son travaille. Je ne peut pas clôturer mon message sans faire un petit coucou à mon copain Mimi (Barthélémy)A vous toutes et tous et à tous ceux que je n'ai pas cité et à qui je penses je vous souhaite une très bonne fête de Noël. en attendant la fête de fin d'Année

 

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