Liste des messages
Le : 17/09/2015 09:47
Je présente mes sincères condoléances
à Mme AKILA SALEM et à sa Famille,
à Mme SEGUI et à ses proches.
C'est terrible de perdre un être cher.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
à Mme AKILA SALEM et à sa Famille,
à Mme SEGUI et à ses proches.
C'est terrible de perdre un être cher.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Le : 17/09/2015 09:13
Souvenir olfactif et fraternel à Bab el Oued
Les murs des maisons autour du lavoir de la Bassetta, doivent se souvenir de ces airs espagnols qui se répandaient dans le quartier par les fenêtres entrouvertes les matins d’été. Nos aïeux se régalaient à écouter ces musiques de leur pays sorties d’un phonographe à manivelle. La vie se déroulait paisiblement, pourvu que la table du dimanche midi ait été bien garnie autour et dessus. Autour, il y avait la famille, parents et enfants ; dessus une marmite contenant une “arroz caldo” qui embaumait les paliers des maisons. A la fin du repas, retentissaient des rires à l’écoute de cet air valencien : “ La ouella fa roz sin seba, et le ouello di que no vol, la ouella salsa li pega et le ouello li trenca le pérol.” Cette comptine de nos anciens rappelait le pays de leurs ancêtres qu’ils avaient quitté pour offrir un avenir meilleur à leur descendance. Et comment oublier les odeurs qui s’installaient tous les jours, sur le coup de midi dans le courant d’air des maisons aux portes d’entrée toujours ouvertes. La friture de poissons, de poivrons, d'aubergines, les sardines en escabetch et « l’omblette de pon de terre » ravissaient nos narines d'enfant. Alors, on ressentait un torrent de plaisir se déverser dans nos gorges. Mes amis, quel bonheur et quelle chance d’avoir vécu cette époque extraordinaire sous la protection de nos parents. L'existence en ce temps là à Bab el Oued se déroulait dans la simplicité du monde ouvrier et les petites gens qui habitaient le quartier, trimaient toute leur vie pour espérer donner un avenir meilleur à leur famille. L'amitié et la solidarité entre voisins apportaient du réconfort à chacun. Souvenons-nous du trait de caractère de ce modeste petit peuple : la déconnade et le rire. Sans prétention, nous avions inventé le festival du rire à tous les coins de rue. Chaque soir au retour du travail, surtout l'été, la rencontre avec les copains était un moment sacré d'échanges et de fraternité ; là aussi, nous étions les précurseurs des MJC ( maisons des jeunes et de la culture). Je me marre d'entendre aujourd'hui qu'une fois par an on célèbre la fête des voisins. Chez nous, chrétiens, juifs et musulmans se retrouvaient dans la joie à chaque fête religieuse et comme nous avions trois religions et que la coutume voulait que l'on offre une assiette de gâteaux fait maison à ses voisins de palier, on se régalait toute l'année.
Les murs des maisons autour du lavoir de la Bassetta, doivent se souvenir de ces airs espagnols qui se répandaient dans le quartier par les fenêtres entrouvertes les matins d’été. Nos aïeux se régalaient à écouter ces musiques de leur pays sorties d’un phonographe à manivelle. La vie se déroulait paisiblement, pourvu que la table du dimanche midi ait été bien garnie autour et dessus. Autour, il y avait la famille, parents et enfants ; dessus une marmite contenant une “arroz caldo” qui embaumait les paliers des maisons. A la fin du repas, retentissaient des rires à l’écoute de cet air valencien : “ La ouella fa roz sin seba, et le ouello di que no vol, la ouella salsa li pega et le ouello li trenca le pérol.” Cette comptine de nos anciens rappelait le pays de leurs ancêtres qu’ils avaient quitté pour offrir un avenir meilleur à leur descendance. Et comment oublier les odeurs qui s’installaient tous les jours, sur le coup de midi dans le courant d’air des maisons aux portes d’entrée toujours ouvertes. La friture de poissons, de poivrons, d'aubergines, les sardines en escabetch et « l’omblette de pon de terre » ravissaient nos narines d'enfant. Alors, on ressentait un torrent de plaisir se déverser dans nos gorges. Mes amis, quel bonheur et quelle chance d’avoir vécu cette époque extraordinaire sous la protection de nos parents. L'existence en ce temps là à Bab el Oued se déroulait dans la simplicité du monde ouvrier et les petites gens qui habitaient le quartier, trimaient toute leur vie pour espérer donner un avenir meilleur à leur famille. L'amitié et la solidarité entre voisins apportaient du réconfort à chacun. Souvenons-nous du trait de caractère de ce modeste petit peuple : la déconnade et le rire. Sans prétention, nous avions inventé le festival du rire à tous les coins de rue. Chaque soir au retour du travail, surtout l'été, la rencontre avec les copains était un moment sacré d'échanges et de fraternité ; là aussi, nous étions les précurseurs des MJC ( maisons des jeunes et de la culture). Je me marre d'entendre aujourd'hui qu'une fois par an on célèbre la fête des voisins. Chez nous, chrétiens, juifs et musulmans se retrouvaient dans la joie à chaque fête religieuse et comme nous avions trois religions et que la coutume voulait que l'on offre une assiette de gâteaux fait maison à ses voisins de palier, on se régalait toute l'année.
Le : 16/09/2015 19:28
Salut Guy B.
Je tombe par hasard sur cette photo que tu as mise sur le site de Christian il y a certainement longtemps.
Assise ,1ère à gauche, au 1er rang, je reconnais ma cousine Nénette Casaburi du n°1 Bd de Provence.
Est-ce que tu peux me la scanner et me l'envoyer s'il te plaît.
Elle vit encore à Marseille mais est en train de perdre la vue; il y a de très nombreuses années que je ne l'ai pas vue et la dernière fois, la veille de Rognes, je ne l'ai pas trouvée chez elle.
Je compte sur toi. Merci.
Christian, si Guy (courriel non distribué) ne lit pas ce message, est-ce que tu peux m' envoyer cette photo?
Un grand merci.
Je tombe par hasard sur cette photo que tu as mise sur le site de Christian il y a certainement longtemps.
Assise ,1ère à gauche, au 1er rang, je reconnais ma cousine Nénette Casaburi du n°1 Bd de Provence.
Est-ce que tu peux me la scanner et me l'envoyer s'il te plaît.
Elle vit encore à Marseille mais est en train de perdre la vue; il y a de très nombreuses années que je ne l'ai pas vue et la dernière fois, la veille de Rognes, je ne l'ai pas trouvée chez elle.
Je compte sur toi. Merci.
Christian, si Guy (courriel non distribué) ne lit pas ce message, est-ce que tu peux m' envoyer cette photo?
Un grand merci.
Le : 16/09/2015 19:02
Des Oualiones de Sigwalt avaient terminés leurs études à Condorcet et rencontrés Sellam s en souviennent
Adieu YAYA
Le : 16/09/2015 17:51
Je viens d'apprendre par mon Andre Trives le décès de Jose Segui je présente à sa famille et à ses proches mes sincères condoléances. Et leur dit courage dans cette pénible épreuve qu'ils traversent. Qu'il repose en paix.
Le : 16/09/2015 17:18
Un autre enfant de Bab el Oued José SEGUI vient de nous quitter. Il avait créé l'association des enfants de la place Lelievre et avait publié un ouvrage sur la vie à Bab el Oued en bande dessinée. Il avait BEO dans son c 1/2 ur...Il a rejoint le nuage au-dessus de Notre Dame d'Afrique où tous nos anciens se rassemblent pour continuer la déconnade du quartier comme à l'époque d'insouciance de notre jeunesse.
J'adresse mes condoléances émues à sa famille.
J'adresse mes condoléances émues à sa famille.
Le : 16/09/2015 06:03
BONJOUR A TOUS
Mes amis(es), Leila rentre, complètement effondrée, du cimetière où repose désormais, à jamais, son époux en sa dernière demeure.
Effondrée, oui. Comme je la comprends. Revenir vivre seule avec ses souvenirs dans cette maison qu’il avait grands soins à entretenir et à fleurir le magnifique petit jardin créé de ses mains.
Oui, je la comprends et partage sa douleur.
Du fond du c 1/2 ur, elle me charge de tous vous remercier pour les marques de sympathie et d’affection que vous lui avez tous marqués par vos nombreux messages.
Madame SELLAM courage
ANDREE
Mes amis(es), Leila rentre, complètement effondrée, du cimetière où repose désormais, à jamais, son époux en sa dernière demeure.
Effondrée, oui. Comme je la comprends. Revenir vivre seule avec ses souvenirs dans cette maison qu’il avait grands soins à entretenir et à fleurir le magnifique petit jardin créé de ses mains.
Oui, je la comprends et partage sa douleur.
Du fond du c 1/2 ur, elle me charge de tous vous remercier pour les marques de sympathie et d’affection que vous lui avez tous marqués par vos nombreux messages.
Madame SELLAM courage
ANDREE
Le : 15/09/2015 11:24
SELLAM.
Il aurait eu 70 ans le 13 janvier prochain.
D'une gentillesse hors du commun, il était aimé et apprécié de tous. je ne l'ai jamais entendu faire une critique désobligeante sur qui que ce soit ou quoi que ce soit.
Bien que né à St Eugène, il a passé sa scolarité à Condorcet et chérissait ce quartier de Bab El Oued où il aimait vagabonder, prendre des photos et discuter avec les commercants et les habitants du quartier.
Naguère, en 61-62, on l'appelait l'Almané (l'Allemand), probablement à cause de sa blondeur, ses yeux bleus et peut être aussi parcequ'il prenait des cours de langue germanique.
Il quitte l'Algérie en 1963, s'installe en Suède et fait une belle carrière chez SAS (Cie Aèrienne Scandinave).
Aimé et respecté de tous, il traversait souvent le pont (19 km) qui relie Malmö en Suède et Copenhague au Danemark pour discuter aveec les anciens de Bab El Oued.
Discret, humble et doté d'une mémoire exeptionnelle, jaimais (comme beaucoup d'autres) le rencontrer et "tchatcher" comme il disait.
Il laisse un vide immense auprés de tous ceux qui l'on connu et apprécié.
Adieu Yahia.
Tamene Merzak.
Le : 15/09/2015 10:05
SELLAM était un brave gars de chez nous avec beaucoup d'humanité. Il a rejoint le nuage qui va et vient au-dessus d'El Khettar, de la Bouzaréah, de Sidi Benour et de Notre Dame d'Afrique où se trouvent réunis tous les anciens de Bab el Oued : Musulmans, Juifs et Chrétiens. Là, le halal, le kacher et le halouf ne posent aucun problème. Tout le monde se retrouve et se reconnait comme des enfants de BEO.
Cet été, regardez bien, une étoile de plus scintillera dans le ciel de notre quartier.
Cet été, regardez bien, une étoile de plus scintillera dans le ciel de notre quartier.
Le : 15/09/2015 09:53
mes condoleances a madame AKILA SALEM, et ses enfants . SALEM YAHIA , etait un brave homme . repose en paix.