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Le : 01/11/2016 16:56
Merci à vous tous pour ces quelques lignes pleines de nostalgie. Oui, nous sommes loin d'eux mais nous ne les oublions pas.
Le : 01/11/2016 09:29
La rue Cardinal Verdier et sa dernière Toussaint
Un rappel en cette période du souvenir : n'oublions pas ceux qui sont nés et sont enterrés à jamais en terre d'Algérie.
La rue Cardinal Verdier
La rue Cardinal Verdier cheminait de la vie à la mort. Elle prenait naissance au marché de Bab el Oued et aboutissait au cimetière de St-Eugène. Les corbillards municipaux empruntaient régulièrement ce trajet.
Depuis des générations et chaque année jusqu'en 1961, les deux dernières semaines d'octobre, voyaient se dérouler un rituel immuable entre le marché et le cimetière ( créé en 1880 ). Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à ses défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres : rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé. Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir son devoir en allant se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées : il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 53 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, le peuple de Bab el Oued ignorait qu'il rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une tradition familiale et le contraindre à l'abandon d'un rite ancestral ? Aujourd'hui, le cimetière de St-Eugène est délabré dans plusieurs endroits, les tombes abandonnées, les parterres de fleurs absents de l'hommage qui était rendu aux défunts. Il existe toujours des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre. Leurs regards souriants restent imperturbables dans le silence des allées désertes. Ils ont fini par prendre l'habitude depuis tout ce temps : personne ne viendra les visiter. Les herbes hautes, les monuments penchés, la rouille épaisse des fers forgés, témoignent que la tradition de la Toussaint ne reviendra plus. Seul le gazouillement éternel des moineaux dans les cyprès ravivent un semblant de gaieté comme un clin d’ 1/2 il à l'oubli. Tout les décors sont à leur place : les cris du stade sont toujours là, la mer bleue aussi est à deux pas, tout comme le ciel azur qui descend des collines de Sidi Bennour. Non, les décors n'ont pas changé.
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés à vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse dans la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser ? Moi, jamais! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, demeurent toujours présents au cimetière de Saint-Eugène.
Le : 01/11/2016 09:07
E REMETS LE TEXTE D'YVES DUTEIL EN ENTIER
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
Au Panthéon de nos c 1/2 urs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur… Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ? Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
Au Panthéon de nos c 1/2 urs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur… Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ? Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…
Le : 01/11/2016 09:00
BONJOUR A TOUS
En ce jour si particulier reviennent en mon c 1/2 ur de beaux souvenirs
Un être perdu est un manque que rien ne comble vraiment
Penser à nos défunts nous permet de nous rappeler d’où l’on vient
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
bonne journee a tous
En ce jour si particulier reviennent en mon c 1/2 ur de beaux souvenirs
Un être perdu est un manque que rien ne comble vraiment
Penser à nos défunts nous permet de nous rappeler d’où l’on vient
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
bonne journee a tous
Le : 31/10/2016 17:25
Message concernant la fête de la Toussaint. Le 1er Novembre est synonymes à la fête des Saints. Tandis que le 2 Novembre c’est la fête des morts, Les personnes de ma génération se rappel très bien de cette fête et des préparatifs pendant les jours qui précédaient la Toussaint. Je revois toutes les familles chrétiennes de Bab El Oued comme partout en Algérie occupaient à nettoyer les sépultures de leurs proches avec toute la tchatche qui les accompagne pendant leur procession vers le cimetière de Saint Eugène. Les derniers jours qui précèdaient cette fête de recueillement c’est les fleuristes qui entraient en scène pour proposer toute une gamme de chrysanthèmes aux couleurs multiples à toutes les nombreuses familles. Derrière l’hôpital Maillot tous ces marchands occasionnels, occupaient tout le mur qui longe la rue Cardinal Verdier en face de la cité de Picardie toutes ces familles achetaient les fleurs aux marchands et ça partait du marché au cimetière et d’autres fleuristes étaient sur l’avenue Malakoof. Les jours qui précédaient cette fête étaient, pour mes petits copains d'école et de quartier et pour tous les enfants de Bab El Oued, des jours occupaient à mettre embellir les tombes de leurs proches sous la surveillance des adultes. Les plus jeunes équipés de pierres à poncer et d’un seau d’eau avaient pour taches de frotter les dalles des tombes. Pour les plus âgés et les plus habiles les tâches les plus délicates leurs sont confiées, (peindre avec des petits pinceaux fins et de la peinture de couleur dorée les lettres gravées sur les sépultures). Pour terminer il fallait raviver les entourages des tombes (désherbage, nettoyage des fers forgés et peintures). Tout le monde accomplissait ces tâches sans rechigner et dans la bonne humeur. Le cimetière pour les enfants était le lieu de promenade et de détente. Avec leurs parents, ils allaient se recueillir sur les tombes de leurs proches et de leurs amis. Pour les tous petits leurs grandes occupations étaient les batailles de boules de cyprès, au grand désespoir de leurs parents. Cette année encore le grand cimetière de Saint Eugène restera orphelin de toute cette marée humaine. Restaient sur l’autre rive de la Méditerranée ils attendent comme chaque année à la même période que quelqu’un (Un proche ou un ami) daigne bien venir se recueillir et fleurir leurs tombes . Mais ils savent que personne ne viendras ils ont comme un sentiment que tous le monde les abandonne, mais en réalité personne ne les oublis puisque chaque fleur posée sur une tombe de l’autre côté de la mer est aussi pour eux. Au fond d’eux même ils se disent qu’ils sont bien ou ils sont sur cette terre bien aimée et très chère pour eux qui y sont nés(es). Qu’ils reposent tous en paix
Bonne Fêtes de la Toussaint à tous mes amis(es) de confession chrétienne et à tout le monde connu ou inconnu..
Bonne Fêtes de la Toussaint à tous mes amis(es) de confession chrétienne et à tout le monde connu ou inconnu..
Le : 31/10/2016 17:13
Bonne fête de la Toussaint à tous nos amis(es) de confession chrétienne.
Le : 31/10/2016 16:04
Demain c'est la Toussaint.C'est le premier novembre et déjà j'ai le coeur à marée basse. Toussaint , une date maudite pour nous Elle marque le début de cette guerre effroyable qui allait nous jeter sur les chemins d'un exil sans retour. Elle marque le début d'un drame fait de renoncement et de trahisons . Mardi , le monde chrétien honore ses morts. Depuis 1830 ils sont nombreux les nôtres à reposer là-bas , loin de nous, dans une terre qui les avait vu naître, qu'ils ont construit, qu'ils ont aimer. Certains dorment en paix , mais beaucoup d'autres ont vu leur dernière demeure profanée et leurs restes jetés aux orties. Les miens gisent au cimetière de St. Eugène . J'ai une pensée particulière pour mon abuelo dont je porte le prénom, - pour mon oncle Fabien qui aimait tant cette terre où il n'était pas né, et où il perdu la vie dans un attentat du café de la place dutertre à la bassetta,- pour ma petite cousine Marie-Carmen emportée par la maladie : elle avait huit ans et moi dix. Nous içi nous allons fleurir, et nous recueillir sur les tombes de nos chers, mais eux là-bas personne ne viendra leur dire qu'on les aimait. C'est une douloureuse réalité, c'est la vôtre, c'est la mienne.Alors comme moi vous vous consolerez en vous disant: " Le vrai tombeau des morts c'est le coeur des vivants ".
Le : 30/10/2016 22:59
Ma grand-mère Francisca DOMENECH qui habitait 3 rue François Serrano enlevait le feu et les coups de soleil. Elle se servait d'une boite de lait pour bébé Pelargon remplie d'eau qu'elle renversait dans une assiette.
Hélas elle ne nous a pas transmis ce don ni à moi, ni à mes 4 cousines.
Quand on avait passé la journée sur la plage de Sidi Ferruch ou de la Madrague et qu'on était brulé et rouge comme une écrevisse, elle intervenait et elle av
Hélas elle ne nous a pas transmis ce don ni à moi, ni à mes 4 cousines.
Quand on avait passé la journée sur la plage de Sidi Ferruch ou de la Madrague et qu'on était brulé et rouge comme une écrevisse, elle intervenait et elle av
Le : 30/10/2016 21:33
j' ai lu dans un article que monsieur sulz allait se faire enlever le coup de soleil chez sa grand-mére rue françois serrano à bab el oued et les noms des personnesne m'étaient pas inconnus car il a dit mme tomani et azzopardi cette derniére était ma belle mére peut - etre qu'il a connu mon époux mais je n' ai pas son adresse