Liste des messages
Le : 03/11/2016 11:49
é"tant militaire dans alger BEO je fréquentais régulièrement les cinémas
AFRIC FILM
15 Rue Aubert
ALGER
tél. 360 60 et 61
Marié à une fille de la consolation
AFRIC FILM
15 Rue Aubert
ALGER
tél. 360 60 et 61
Marié à une fille de la consolation
Le : 03/11/2016 10:48
Pour la publicité.
AFRIQUE FILM 628 28 628 29, 13 RUE AUBER ALGER
AFRIQUE FILM 628 28 628 29, 13 RUE AUBER ALGER
Le : 03/11/2016 09:16
C'est sympa de revenir presque à 60 ans en errière (comme disait nos grands mères)et de choisir un thème, le cinéma, les coups de soleil, etc...
Abordons le thème surprise partie si vous voulez...
Ca changerait hélas des avis de nécrologie qui deviennent malheureusement de plus en plus nombreux vu que notre âge avance. Nous étions parmi les plus jeunes en 62...
Hier je suis allée au cinoch et c'est plus Afric film rue Aubert Alger mais la marionnette c'est toujours Jean Mineur telle que nous l'avons laissée il y a plus de 50 ans.
Bonne journée à tous.
Abordons le thème surprise partie si vous voulez...
Ca changerait hélas des avis de nécrologie qui deviennent malheureusement de plus en plus nombreux vu que notre âge avance. Nous étions parmi les plus jeunes en 62...
Hier je suis allée au cinoch et c'est plus Afric film rue Aubert Alger mais la marionnette c'est toujours Jean Mineur telle que nous l'avons laissée il y a plus de 50 ans.
Bonne journée à tous.
Le : 03/11/2016 08:11
Souvenez-vous Sola Barthélémy, la dernière image après le lancer de piolet indiquée à l'écran :
AFRIC FILM
15 rue Aubert
ALGER;
AFRIC FILM
15 rue Aubert
ALGER;
Le : 02/11/2016 09:52
pour tous au sujet de la toussaint ET LES cinéma
POUR LA TOUSSAINT :
superbe vos message de la toussaint, ils ne peuvent que nous donner des émotions salvatrices, et bien sur que nos morts sont mort que quand on ne parle plus d'eux... Heureusement que nous nous pensons encore à ceux qui sont de l'autre coté, et force est de constater que à part nous la génération 40 à 62, peu ne connaissent ceux qui sont restés en cimetiéres d'algérie,
il me semble d'ailleur que les générations nouvelles, portent moins d'attention aux souvenirs de nos aieux, méme ceux qui reposent en france...
Mais cela reviendra évidemment, car ils sont les racines que nos jeunes recherchent aussi..
BREF, nous existons par eux, et en avons le besoin de les refaire vivre en parlant d'eux... ALORS continuons à le faire, la nostalgie fait partie de la vie de sa construction...
POUR les CINEMAS
Après les superbes échanges sur les glaces et les cinéma
je rappelle aussi les fameuse publicité réclame qui étaient annoncées par studio de création "jean mineur", un petit bonhomme habillé en mineur, lançait un piolet de mineur en direction d'une cible..
POUR LES PLAGES :
oh oh que de souvenir, de nos déplacement en famille, sur les plages, où nous plantions des tentes faites de couvertures de draps (sûr vous trouverez de vieilles photo), et où évidemment nous attrapions de sacrés coup de soleil, ce qui nous donnait l'occasion DE s’épluchait la peau de notre dos.. IL Y avait toujours un malin qui par jeux nous donnait une tape dans le dos, ce qui nous faisait mal... On ralait évidemment
SOINS CONTRE LES COUP DE SOLEIL ET INSOLATIONS:
oui IL y avait des personnes qui savait soigner contre cela
ma mère savait enlever le coup de soleil, et elle a transmis ce don à mon épouse. IL S'agit de prière, à faire dans un certain ordre, etc etc, mais ce secret ne peut etre transmis qu'un vendredi saint...
ET effectivement.. on utilise un récipient et du feu (papier que l'on brule). Dans notre cas (assiette, creuse, un verre, de l'eau, du papier que l'on brule)...
Pour les soins contre les brulures, il y aussi en france de personnes qui savent les enlever, ces coupeur de feux, ont des dons particulier pour cela et interviennent souvent en radiothérapie..
C'etait un bonjour de bab el djid..
POUR LA TOUSSAINT :
superbe vos message de la toussaint, ils ne peuvent que nous donner des émotions salvatrices, et bien sur que nos morts sont mort que quand on ne parle plus d'eux... Heureusement que nous nous pensons encore à ceux qui sont de l'autre coté, et force est de constater que à part nous la génération 40 à 62, peu ne connaissent ceux qui sont restés en cimetiéres d'algérie,
il me semble d'ailleur que les générations nouvelles, portent moins d'attention aux souvenirs de nos aieux, méme ceux qui reposent en france...
Mais cela reviendra évidemment, car ils sont les racines que nos jeunes recherchent aussi..
BREF, nous existons par eux, et en avons le besoin de les refaire vivre en parlant d'eux... ALORS continuons à le faire, la nostalgie fait partie de la vie de sa construction...
POUR les CINEMAS
Après les superbes échanges sur les glaces et les cinéma
je rappelle aussi les fameuse publicité réclame qui étaient annoncées par studio de création "jean mineur", un petit bonhomme habillé en mineur, lançait un piolet de mineur en direction d'une cible..
POUR LES PLAGES :
oh oh que de souvenir, de nos déplacement en famille, sur les plages, où nous plantions des tentes faites de couvertures de draps (sûr vous trouverez de vieilles photo), et où évidemment nous attrapions de sacrés coup de soleil, ce qui nous donnait l'occasion DE s’épluchait la peau de notre dos.. IL Y avait toujours un malin qui par jeux nous donnait une tape dans le dos, ce qui nous faisait mal... On ralait évidemment
SOINS CONTRE LES COUP DE SOLEIL ET INSOLATIONS:
oui IL y avait des personnes qui savait soigner contre cela
ma mère savait enlever le coup de soleil, et elle a transmis ce don à mon épouse. IL S'agit de prière, à faire dans un certain ordre, etc etc, mais ce secret ne peut etre transmis qu'un vendredi saint...
ET effectivement.. on utilise un récipient et du feu (papier que l'on brule). Dans notre cas (assiette, creuse, un verre, de l'eau, du papier que l'on brule)...
Pour les soins contre les brulures, il y aussi en france de personnes qui savent les enlever, ces coupeur de feux, ont des dons particulier pour cela et interviennent souvent en radiothérapie..
C'etait un bonjour de bab el djid..
Le : 01/11/2016 22:27
Bonsoir à tous
Bien sur les jours de Toussaint nous ont marqué à nous tous. Ce jour-là c’était un moment solennel pour toutes nos familles qui avaient un ou plusieurs défunts dans nos cimetières, entre l’achat des fleurs devant le cimetière de St Eugène et le nettoyage des tombes bien souvent en famille.
Bien sur qu’on est malheureux de ne pas pouvoir être présents au près de nos défunts chaque 1er novembre, mais je retiendrai toujours la phrase de notre ami Mustapha : Ceux que nous enterrons ne sont pas morts, c’est ceux que nous oublions qui le sont
Bien sur les jours de Toussaint nous ont marqué à nous tous. Ce jour-là c’était un moment solennel pour toutes nos familles qui avaient un ou plusieurs défunts dans nos cimetières, entre l’achat des fleurs devant le cimetière de St Eugène et le nettoyage des tombes bien souvent en famille.
Bien sur qu’on est malheureux de ne pas pouvoir être présents au près de nos défunts chaque 1er novembre, mais je retiendrai toujours la phrase de notre ami Mustapha : Ceux que nous enterrons ne sont pas morts, c’est ceux que nous oublions qui le sont
Le : 01/11/2016 16:56
Merci à vous tous pour ces quelques lignes pleines de nostalgie. Oui, nous sommes loin d'eux mais nous ne les oublions pas.
Le : 01/11/2016 09:29
La rue Cardinal Verdier et sa dernière Toussaint
Un rappel en cette période du souvenir : n'oublions pas ceux qui sont nés et sont enterrés à jamais en terre d'Algérie.
La rue Cardinal Verdier
La rue Cardinal Verdier cheminait de la vie à la mort. Elle prenait naissance au marché de Bab el Oued et aboutissait au cimetière de St-Eugène. Les corbillards municipaux empruntaient régulièrement ce trajet.
Depuis des générations et chaque année jusqu'en 1961, les deux dernières semaines d'octobre, voyaient se dérouler un rituel immuable entre le marché et le cimetière ( créé en 1880 ). Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à ses défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres : rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé. Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir son devoir en allant se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées : il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 53 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, le peuple de Bab el Oued ignorait qu'il rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une tradition familiale et le contraindre à l'abandon d'un rite ancestral ? Aujourd'hui, le cimetière de St-Eugène est délabré dans plusieurs endroits, les tombes abandonnées, les parterres de fleurs absents de l'hommage qui était rendu aux défunts. Il existe toujours des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre. Leurs regards souriants restent imperturbables dans le silence des allées désertes. Ils ont fini par prendre l'habitude depuis tout ce temps : personne ne viendra les visiter. Les herbes hautes, les monuments penchés, la rouille épaisse des fers forgés, témoignent que la tradition de la Toussaint ne reviendra plus. Seul le gazouillement éternel des moineaux dans les cyprès ravivent un semblant de gaieté comme un clin d’ 1/2 il à l'oubli. Tout les décors sont à leur place : les cris du stade sont toujours là, la mer bleue aussi est à deux pas, tout comme le ciel azur qui descend des collines de Sidi Bennour. Non, les décors n'ont pas changé.
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés à vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse dans la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser ? Moi, jamais! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, demeurent toujours présents au cimetière de Saint-Eugène.
Le : 01/11/2016 09:07
E REMETS LE TEXTE D'YVES DUTEIL EN ENTIER
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
Au Panthéon de nos c 1/2 urs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur… Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ? Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
Au Panthéon de nos c 1/2 urs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur… Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ? Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…
Le : 01/11/2016 09:00
BONJOUR A TOUS
En ce jour si particulier reviennent en mon c 1/2 ur de beaux souvenirs
Un être perdu est un manque que rien ne comble vraiment
Penser à nos défunts nous permet de nous rappeler d’où l’on vient
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
bonne journee a tous
En ce jour si particulier reviennent en mon c 1/2 ur de beaux souvenirs
Un être perdu est un manque que rien ne comble vraiment
Penser à nos défunts nous permet de nous rappeler d’où l’on vient
Yves Duteil
Nos absents nous accompagnent
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux…
bonne journee a tous