pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Lazaro HenriEnvoyer un mail

Le : 14/03/2006 11:10

Ne pouvant envoyé directement ce message à Maurice concernant son livre je profite du site et j'espère qu'il lira ce message :

Bravo je viens de terminerle livre "ALGER LA NOIRE" je l'ai trouvé superbe ce qui m'a le plus troublé c'est qu'à la fin du livre vous retracez certaines périodes des événements vous parlez (je ne sais plus quelle date (j'ai prété le livre) ) de l'assassinat d'un chauffeur de taxi de bab el oued et bien ce chauffeur de taxi n'était autre que le cousin germain de ma mère Angelo Victori je crois savoir qu'après son assassinat il y a eu une émeute à bab el oued. Encore bravo et merci de m'avoir fait connaitre certains évenements car j'ai quitté notre terre natale je n'avais que 11 ans mais je m'en souviens même si tout ce qui m'apparaissait grand quand j'étais gamin, m'apparait aujourd'hui minuscule exemple: la place des 3 horloges à bientôt amitiés Henri

 

De : marie-pauleEnvoyer un mail

Le : 14/03/2006 11:02

momo,avez-vous connu le docteur ZIGLIARA,qui avait son cabinet au BEAU FRAISIER,cité scotto nadal? C'était mon beau-frère.

 

De : seksek michelEnvoyer un mail

Le : 14/03/2006 09:03

pour FABIENNE,je t'ai laisser un message au tele;;;;;;et j'attends ta reponse.on vous embrasse.

 

De : momoEnvoyer un mail

Le : 14/03/2006 00:05

LE CLIMAT DE FRANCE


Il y avait au dessus de Bab El Oued – je dis bien au dessus – car , pour y accéder il fallait grimper un raidillon, une petite place-jardin qu’on appelait la place Dutertre et qui gardait un air penché parce qu’elle n’avait pas fini de se redresser au sommet de la côte qui montait du marché .

Je dis « il y avait » mais cette place existe encore aujourd’hui . Elle a beaucoup changé depuis cinquante ans – son sol s’est tassé au fil des années et son inclinaison semble , à mes yeux , moins marquée. Je ne sais plus s’il existait un jet d’eau au milieu de cette place Dutertre (au fait, qui était ce Dutertre ?), comme au square Jean Ricome , à la Consolation tout près de l’endroit où , un matin de printemps 1941, un petit arabe du quartier , choisi à bon escient , portant chéchia pour la circonstance , puisqu’il devait symboliser les musulmans plus frères que jamais des européens , hissa le drapeau de la France eternelle, en compagnie d’une petite Ginette du quartier, qui elle , representait l’autre communauté : sous le regard d’un portrait géant du Maréchal qu’on avait justement disposé sur le jet d’eau , si mal nommé puisqu’il avait la particularité d’être toujours tari : au son des clairons de l’Orphéon de Bab el Oued , mobilisé pour la circonstance , qui , après la cérémonie du lever des couleurs , raviva nos c 1/2 urs , à nous tous , les enfants de Pétain , en exécutant une Marseillaise , vibrante comme toujours .

On pouvait arriver aussi à cette place Dutertre…
Je persiste à écrire un nom propre , induit sans doute par Duperré , l’amiral bombardier , et je pense facilement à un Dutertre qui serait général comme Duvivier , son voisin dans l’ordre alphabétique des officiers généraux . Mais reflexion et vérification faites , il n’aura jamais été question d’honorer en cet endroit la mémoire d’un chef , mais seulement d’être précis dans le choix d’un nom tout à fait commun , masculin singulier , pour lui faire dire seulement ce qu’il veut dire , comme le dit Paul Robert lui-même , l’homme d’Orléansville :
« -tertre : petite éminence isolée , à sommet aplati »

On pouvait arriver aussi à cette place du Tertre – en deux mots donc – par le Boulevard de Champagne qui montait de l’avenue Malakoff en passant par l’hôpital Maillot. Après la placette , avec , sur la droite , le petit cinéma « Rialto » » que pour entrer le smokinge l’fallait » , on abordait un terre-plein , né de comblement récent des restes du torrent de la Bouzaréah. De ce torrent il ne restera qu’un ru rudimentaire et il faudra remonter jusqu’au Pont de Fer , lui même aujourd’hui disparu , pour en retrouver le filet vestigial .

Plus tard on exhumerait le nom de cet oued perdu , oublié des plus vieux –Oued Koriche – pour remplacer Climat de France , jugeant , sans doute , que , puisqu’on avait gardé , pour un temps encore Air de France plus haut , le Climat du même nom , plus bas , devenait superflu .

Le terre-plein , au bout , se rétrécissait et faisait comme une trouée entre le dos d’un et les murs d’un immense hangar où l’on réparait les camions des carrières Jaubert toutes proches .
C’est par cette trouée que j’entrai pour la première fois dans Climat de France.
J’avais dix-sept-ans et je suivais une fille .
Je l’avais remarquée en entrant dans le cinéma. Et comme si l’on avait limité mon choix dans toutes ces rangées quasiment vides , d’un air naturel et détaché , j’étais allé m’asseoir près d’elle ,prenant soin , tout de même , de ménager entre nous deux , un siège de « réserve ».
Nous avions regardé le film , Valses de Vienne ou Rêve d’amour ou quelques chose d’approchant , en tout cas une belle et tendre histoire d’amour avec les voix de Nelson Eddy et de Jeannette Mac Donald.
Pendant la projection malgré mes multiples rotations de la tête dans sa direction , malgré les commentaires que je faisais fréquemment en mon for « extérieur » , à basse mains intelligible voix , je dois dire que je ne reçus pas d’elle aucun signe , pas une parole , pas le moindre encouragement qui m’aurait enhardi . C’était de bon augure , je pensais , puisqu’elle n’avait pas lançé la phrase qu’on entendait souvent en pareilles circonstances , sauf , évidemment , quand on avait « la touche « .
- « Imbécile,va ! Pour qui l’se prend,çui-là » ?
-
A fin du film , quand la salle fut de nouveau éclairée, avant de se diriger vers la sortie comme les rares spectateurs de ce jour-là , elle avait laissé son regard errer dans toute la salle , en m’ignorant superbement , comme j’avais feint moi-même une totale indifférence . Je faisais semblant , donc elle aussi .
C’est pourquoi , toujours sans en avoir l’air , je la suivais depuis le cinéma , avec le secret espoir qu’elle serait bientôt ma Jeannette Mac Donald et moi son Nelson Eddy .
Je franchis la trouée avec elle , mais de l’autre côté de la rue et trois bons mètres en arrière.
Je continuais d’avancer, la tête encore pleine des romances et des images de baisers interminables, quand je l’entendis appeler :
- Zino ! Zino !
Prés de la pompe à essence , un homme attendait près de sa moto , les yeux fixés sur le réservoir qu’on était de remplir .
Ce n’était pas Zino , le footballeur de Saint Eugène que je connaissais bien , puisqu’il habitait comme moi l’escalier A à la Cité : même qu’il s’appelait en réalité Vincent Lombardo . Ce Zino-là , qui n’était pas footballeur , leva la tête et fit signe de la main pendant que la jeune fille hâtait le pas pour le rejoindre.
Je poursuivais mon chemin , passant naturellement près d’eux , saisissant au vol qu’elle s’appelait Jeannette et « combien elle était contente , la purée , de le voir » !
Puis je quittai le trottoir pour traverser la place de ce village que je venais de découvrir au hasard d’une vaine initiation au pistages des gonzesses.
J’ai du mal , aujourd’hui encore à écrire ce mot , pourtant copieusement
utilisé par les copains du quartier et aussi du lycée.
Un reste de timidité devant les filles de l’adolescent acnéique de mes jeunes années ?
Non.
Une certaine pudeur devant elle , au singulier, et peut-être même avec une majuscule. Elle que notre Kateb national, sans doute dans un moment d’ivresse et d’euphorie , crut devoir , un jour traiter de « butin ».
Pauvre et pourtant si grand Yacine !
Parce que tu l’avais si bien apprise , tu croyais l’avoir prise.
Tu t’es dit qu’il fallait venger Abdelkader à qui Lamoricière avait pris sa smala. Alors , au français tu arrachas sa langue et tu la décréta s butin . Tu as cru la tenir comme une maîtresse puisque tu la possédais …de main de maître.
Mais hélas ! Tel est pris qui croyait pris-être l’idée de la mort avec toutes ces tombes superposées ou bien le sentiment du déjà vu ,quand les choses du présent sont si fortes qu’elles s’impriment d’emblée au passé.
Je laissais venir l’émotion : elle m’envahissait , m’emportait et moi je l’aspirais à pleins poumons.
J’avais dix-sept-ans et je me voulais romantique.
J’imaginais une main de géant. La paume , c’était la place où en ce moment passaient un bouvier et ses vaches , le pouce où je me trouvais , la rue Jules Cambon, et les quatres autres doigts qui n’en finissaient pas d’être longs , les routes dont je connaîtrais plus tard les tours et les détours : l’index qui , par le Frais Vallon, montait jusqu’à El - Biar , en passant par Pont de Fer , le majeur qui , sur le plat , rejoignait la place du Tertre et l’auriculaire qui descendait vers Bab El Oued.
Une main de géant sur laquelle on aurait tracé les lignes d’un destin.
Car , dans dix ans , en 54 , un immeuble serait bâti sur la station et dominerait la place. Dans cet immeuble viendrait s’installer un jeune médecin , tout frais émolu de la faculté et l’hôpital d’El Kettar qu’on voyait tout en haut du cimetière.
Il soignerait les gens comme on lui aurait appris , comme il en aurait fait le serment et surtout comme il aurait vu faire par ses maîtres ou ses aînés : Benhamou , Destaing , Ferrand , à El Kettar , Goinard , Laffont , Boular, à Mustapha, Kamoun à Orléansville, Ait Si Ahmed et Lejeune dans ses remplacements. Et d’autres encore….
Il recevrait tout le monde , surtout des indigènes , ses « correligionnaires » qui vie draient lui confier leur santé et celle de leurs enfants , parfois aussi leur sécurité ou leur vie .
Pour les Européens il serait le médecin kabyle du Triolet ou le médecin arabe de l’immeuble Denis ou le médecin indigène du Climat de France.
Pour les autres , les siens , il serait tous ceux-là à la fois , mais il serait leur frère car, dans ce temps-là, ce simple mot les unirait tous dans le même serment : être des Algériens .
La guerre embraserait le pays.
Une guerre que les Français refuseraient longtemps d’appeler par son nom , préférant le mot –neutre de « événements » ou celui , hypocrite , de «pacification » pour « paver l’enfer de bonnes intentions »
Une guerre qui , pour les Algériens serait « la guerre d’indépendance » et qu’on leur changerait en une « révolution » qui socialiste « pour le meilleur et pour le pire » » …



 

De : isabelleEnvoyer un mail

Le : 13/03/2006 21:58

je suis née au 32 avenue de la bouzaréah (BABELOUED) - mon père MANUEL PONS avait le BAR SELECT -nous étions trois enfants manu, josette, et moi isabelle - j'allais à l'école rue franklin-

je suis à lyon, depuis trente cinq ans -
sans l'avoir voulu, travail oblige-
mais je prefere l'Espagne, ou, jevais souvent, qui me rappelle Algérie-
si vous, vous souvenez de moi - et bien n'hésitez pas- à m'envoyer des mails
j'ai navigué sur le site - il est super bien - j'ai revu mon école, ainsi qu'une de mes photos de classe - A BIENTOT ISABELLE.

 

De : Guy Pons

Le : 13/03/2006 21:30

Pour Joseph Roblesou Manuel Robles
il m est impossible d ' envoyer un e-mail a Joseph
tous les messages me reviennent
il y a un probleme de trop plein je pense
Manuel si tu peux le contacter , a Joseph , dis lui de voir sa boite
merci et bonne soirée ou bonne journée
bises a tous
Guy

 

De : Lucienne PASCUAL épouse CLEMENTEnvoyer un mail

Le : 13/03/2006 20:28

Bonjour

Je m'appelle Lucienne PASCUAL, j'habitais 12 rue Suffren à Bab-el-Oued.
Je souhaite retrouver un ami Norbert BELAÏCHE qui habitait je pense rue Mizon.
Si vous avez des renseignements sur lui ou s'il lit ce message , merci de me contacter.
Bien cordialement - Lucienne

 

De : marie-pauleEnvoyer un mail

Le : 13/03/2006 18:34

pour Michèle Selam: IMPOSSIBLE de te joindre par mail !! Tous mes courriers reviennent . Redonne moi ton adresse mail,s'il te plaît ,que j'essaie encore. A bientôt marie-paule

 

De : CHAREF LiasEnvoyer un mail

Le : 13/03/2006 02:02

A toi ma grande Monique
A force de remuer ta term......on a des vesses ici aux deux chameaux, et rends toi compte de émules que tu as en fait, en rentrant chez toi et en consultant ta boite tu te rendras compte que tu es bien servi, princiérement bien servi, même la pudique Francet...(je ne termine pas son nom) qui 'y met
Pour ton téléphone (non arabe) mabrouk et comme tu l'as bien dit le tour de BEO a été fait avec succés jusqu'à la rue Massenet et attendons le résultat de notre mission.
Je ne sais si je dois dire Bonne nuit ou Bonjour - prenez tout dans le baba
Lias

 

De : monique baldacchinoEnvoyer un mail

Le : 13/03/2006 00:38

Pour Yolis
j'y goul pas tu tout,aujourd'huit super aprés-midi,j'ai gagné un téléphone, pas arabe,mais sans fil,nouvelle technologie;
Mais l'arabe lui il allait plus vite,pendant que tu es au téléphone
l'autre il a faite le tour de B.E.O.

Pour Christiane
La tchoutchouka ont la feras, soit au bord de l'eau et a l'ombre des pins,comme a sidi-ferruche, ou dans une salle comme ça ont se remue le terma.

Pour la famille Agullo
Je suis trés heureuse de nos retrouvaille et j'espére vous revoir bientôt

Maintenant a tous mes amis que j'aime, merci pour toute vos blagues,j'en ai pas vue une,moi j'habite ou le bon dieu a perdu sa savate, et l'adsl,haut débit , nous pas connaitre,nous êtres
sous les oliviers, les pins, et les oiseaux.et ADOBE, il ferme tout
en plus qui c'est-celui-là, de quoi je me méle,même pas ont me la présenter.
Donc vous pouvez m'ecrire autant qui vous plaira, mais sans blague, merci pour votre compréhension.
Des gros bisou a tous a+++++++++++++++++Monique

 

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