Liste des messages
Le : 06/09/2007 19:18
Excusez moi dans mon message j'ai oublié de préciser que toutes nos bétises se faisaient à Sidi Ferruch
Le : 06/09/2007 19:15
Bonjour à toutes et tous
Personnellement les figues de barbarie nous les volions au dessus du marabout qui se trouvait en face des villas.
Nous y allions vers 14 h, heure de la sieste du Marabout ,nous faisions tellement de ramdam en marchant, qu'il sortait de sa sieste et nous enguelait copieusement.
Ce n'était pas grave, uniquement des enguelades. Les figues que nous prenions étaient aussitôt mises dans un seau avec de l'eau, pour qu'elles perdent leurs épines.
Hélas les villas n'existent plus et, le marabout est toujours chez lui.
Qui se rappelle de la pèche à la bouteille??? Nous cassions le cul creux d'une bouteille, on mettait un bouchon et une ficelle. Au cul on mettait de la mie de pain avec du camembert puant, presqu'avec des vers et le soir venu (nuit noire) nous allions les déposer dans l'eau et au matin on allait les relever. Nous avions beaucoup de petits poissons dedans que l'on se partageait et nos parents faisaient la soupe avec.
Amicalement
Personnellement les figues de barbarie nous les volions au dessus du marabout qui se trouvait en face des villas.
Nous y allions vers 14 h, heure de la sieste du Marabout ,nous faisions tellement de ramdam en marchant, qu'il sortait de sa sieste et nous enguelait copieusement.
Ce n'était pas grave, uniquement des enguelades. Les figues que nous prenions étaient aussitôt mises dans un seau avec de l'eau, pour qu'elles perdent leurs épines.
Hélas les villas n'existent plus et, le marabout est toujours chez lui.
Qui se rappelle de la pèche à la bouteille??? Nous cassions le cul creux d'une bouteille, on mettait un bouchon et une ficelle. Au cul on mettait de la mie de pain avec du camembert puant, presqu'avec des vers et le soir venu (nuit noire) nous allions les déposer dans l'eau et au matin on allait les relever. Nous avions beaucoup de petits poissons dedans que l'on se partageait et nos parents faisaient la soupe avec.
Amicalement
Le : 06/09/2007 17:22
A LANGLOIS Joseph
J'espere que tes figues de Barbarie n'avaient pas "le bouchon"
Pour chouraver ces fruits on utilisait le 1er procédé mais à la place de la pierre il y avait un bouchon de liège!!!
Bonne soirée à Tous
J'espere que tes figues de Barbarie n'avaient pas "le bouchon"
Pour chouraver ces fruits on utilisait le 1er procédé mais à la place de la pierre il y avait un bouchon de liège!!!
Bonne soirée à Tous
Le : 06/09/2007 17:20
Dans ma précipitation j'ai oublié de relater deux choses concernant les figues de barbarie et les cerfs volants.
La première chose c'est celle des délicieuses confitures faites à partir de leurs feuilles et qui avaient la particularité d'êtres consommées ( à notre grande joie d'ailleurs) dans les jours qui suivent leur préparation.
La seconde ,c'était celle du jeu qui consistait à mettre la lame d'un canif sur le bout des doigts et lui faire une calbote pour que cette dernière retombe figée sur la feuille du figuier.
Quant aux cerfs volants , il y avait à la rue Jules Cambon , un handicapé qui était l'as des as du cerf volant et qui s'appellait si ma mémoire ne me fait pas défaut :
Georges Aboulker.
Il était tellement fort que son cerf volant depuis le Triolet avait fait tchouffa où ?
A l'hopital d'El Kettar !!! Il a du négocier avec Zouzou (aujourd'hui installé à Paris) pour que ce dernier aille là bas et avec son tricot lui donne le feu vert pour que Georges ramène en rappel son engin , avec toute l'armada de mômes en extase et dont certains étaient venus depuis la ferme de Salva voir l'engin et son manipulateur!!!
Le : 06/09/2007 17:04
A TRIVES !
André ,
T'est un grand !!! Waallah ! Quelle mémoire madre mia !
Bravossimo!!!!!
Le : 06/09/2007 14:23
Bonjour à tous les babelouédiens.
Ah les figues de barbarie, j'en ai mangé ce midi au dessert (acheté à Intermarché, origine : Espagne ou Italie) .
Nous , dans notre quartier, 30 et 32 rue Léon Roches, nous avions deux techniques, une avouable : à l'aide d'un long roseau fendu en 4 à une extrémité, dans laquelle nous enfilions une pierre et attachions le tout avec un bout de ficelle de récupération. Voilà la première étape. Ensuite, de bonne heure, au lever du soleil alors que la rosée
n'était pas encore évaporée, nous nous rendions au bas du champ d'Ali et à l'aide de notre roseau ,appareillé, nous ceuillions les figues d'un bref coup de poignet.
Pour éliminer le maximum d'épines nous les roulions dans la terre.
La deuxiéme méthode, moins avouable, consistait à les "sarraquer" au marchand ambulant qui passait régulièrement dans la rue.
La méthode était simple et bien au point, une partie de la bande entourait la charette du vendeur, feignant de négocier le prix, et 2 ou 3 "filous", se tenant accroupis, passaient une main preste et attrapait un fruit, quand la quantité était suffisante nous nous "envolions" tel une volée de moineaux.
Ensuite à l'aide d'un couteau de notre fabrication à l'aide d'un morceau de cerclage en métal (cerclage des caisses en bois, à l'époque), nous prélevions la partie double qui reliait les deux extémités du dit cerclage et affutions sur le bord du trottoir un des bouts.
Voilà : trois coups de couteau et la figue était prete à etre dégustée.
Ah ! qu'elles étaient bonnes...... surtout celles "sarraquées".
Freddy
Ah les figues de barbarie, j'en ai mangé ce midi au dessert (acheté à Intermarché, origine : Espagne ou Italie) .
Nous , dans notre quartier, 30 et 32 rue Léon Roches, nous avions deux techniques, une avouable : à l'aide d'un long roseau fendu en 4 à une extrémité, dans laquelle nous enfilions une pierre et attachions le tout avec un bout de ficelle de récupération. Voilà la première étape. Ensuite, de bonne heure, au lever du soleil alors que la rosée
n'était pas encore évaporée, nous nous rendions au bas du champ d'Ali et à l'aide de notre roseau ,appareillé, nous ceuillions les figues d'un bref coup de poignet.
Pour éliminer le maximum d'épines nous les roulions dans la terre.
La deuxiéme méthode, moins avouable, consistait à les "sarraquer" au marchand ambulant qui passait régulièrement dans la rue.
La méthode était simple et bien au point, une partie de la bande entourait la charette du vendeur, feignant de négocier le prix, et 2 ou 3 "filous", se tenant accroupis, passaient une main preste et attrapait un fruit, quand la quantité était suffisante nous nous "envolions" tel une volée de moineaux.
Ensuite à l'aide d'un couteau de notre fabrication à l'aide d'un morceau de cerclage en métal (cerclage des caisses en bois, à l'époque), nous prélevions la partie double qui reliait les deux extémités du dit cerclage et affutions sur le bord du trottoir un des bouts.
Voilà : trois coups de couteau et la figue était prete à etre dégustée.
Ah ! qu'elles étaient bonnes...... surtout celles "sarraquées".
Freddy
Le : 06/09/2007 13:27
Pour Antoine Billotta.
Guy Balzano a été surnommé "Le Maire de Bab El Oued" pour sa mémoire incroyable.
Comme le disait Michel Such récemment,une véritable encyclopédie.
Tamene Merzak
Guy Balzano a été surnommé "Le Maire de Bab El Oued" pour sa mémoire incroyable.
Comme le disait Michel Such récemment,une véritable encyclopédie.
Tamene Merzak
Le : 06/09/2007 12:29
Bonjour à tous
Ces souvenirs de notre passé sont émouvants
Vous les garçons,expliquez nous la manière dont vous chapardiez les figues de Barbarie (je crois qu'il y a prescription)
Ces souvenirs de notre passé sont émouvants
Vous les garçons,expliquez nous la manière dont vous chapardiez les figues de Barbarie (je crois qu'il y a prescription)
Le : 06/09/2007 11:55
P......! Quel choc ! ! ! Evidemment que je le connais ton père puisque c'est lui qui me coupait les cheveux ! C'est fou comme la simple évocation d'un nom (ici, le prénom de ton papa) peut réveiller et rendre vivants un visage, des gestes, des bruits, des odeurs, celui du salon de coiffure où venait aussi du Centre d'Alger, M. Fredj, mon prof de Math du lycée...Je me tortillais sur ma chaise, me faisais tout petit (moi qui le suis déjà, tu imagines...) et me demandais pourquoi ton père (ou Juan, l'autre ouvrier) ne se dépêchait pas plus pour s'occuper de moi et me soustraire au regard permanent (du moins le croyais-je) de ce grand monsieur, sévère mais juste, un de ceux qu'on ne refait plus et qui n'hésitait pas à mettre au piquet ses élèves, y compris ceux de 1ère, terminales et classes prépa. Le moment de la délivrance arrivait quand, enfin M.Charlot me faisait asseoir et d'un geste ample me capait pour me mettre définitivement à l'abri. C'est donc à moi, ma chère Michèle, de te remercier pour m'avoir fait revivre ces moments, anecdotiques pour les uns, très importants pour les autres et que je viens partager avec toi sur ce site merveilleux.......
Merci aussi à Tamène et Balzano (pourquoi le maire?) de m'avoir répondu à mes interrogations sur les bars ainsi qu'à mon frère qui, après mon dernier message, m'a "simplement " fait remarquer que , dans mon tour des magasins autour de la fontaine (que par ailleurs nous appelions "la pompe"), et à côté de la quincaillerie mais dans la rue du Dey, il y avait une minuscule boutique où, quand nous avions "des sous", nous allions acheter du "crin" (on ne disait pas du fil de pêche...), des hemeçons, des cannes pour remplacer les bambous et autres roseaux coupés je ne sais où, bref tous les accessoires élémentaires mais pas les moulinets bien sûr, pas faits pour nous, les "vrais" fils de pêcheurs... Et à droite de cette boutique, un petit passage étroit permettait d'accéder à la Poste....
Merci aussi à Tamène et Balzano (pourquoi le maire?) de m'avoir répondu à mes interrogations sur les bars ainsi qu'à mon frère qui, après mon dernier message, m'a "simplement " fait remarquer que , dans mon tour des magasins autour de la fontaine (que par ailleurs nous appelions "la pompe"), et à côté de la quincaillerie mais dans la rue du Dey, il y avait une minuscule boutique où, quand nous avions "des sous", nous allions acheter du "crin" (on ne disait pas du fil de pêche...), des hemeçons, des cannes pour remplacer les bambous et autres roseaux coupés je ne sais où, bref tous les accessoires élémentaires mais pas les moulinets bien sûr, pas faits pour nous, les "vrais" fils de pêcheurs... Et à droite de cette boutique, un petit passage étroit permettait d'accéder à la Poste....
Le : 06/09/2007 10:23
Bonjour Georgeo,
Dans le grand couloir à l'entrée du 1 rue de Dijon, je me revois assise par terre près de vous pour admirer les chefs-doeuvre (vos cerfs volants) et voir les techniques car plus tard mes soeurs, ma cousine Roukia et moi essayons d'en confectionner mais sans résultat. Ils ne volaient même pas.En parlant de voler, te rappelles -tu de cet été où il y eu un nuage de sauterelles qui avaient envahi la rue. Nous les faisions griller et nous les mangions.A l'époque c'était un délice.Aujourd'hui, je n'aurai pas le courage de le faire.Nous étions insouciants.A chaque fois que je vais à Alger, je retourne dans le quartier pour me rememorer les bons souvenirs d'enfance partagés avec tes parents et toi,mes cousins, cousines, quelques voisines (aziza et zahida tamene)et bien sûr mes soeurs.
Une fois je suis retournée avec mes deux enfants pour leur montrer la maison où j'étais née.Une grande émotion!...Je l'ai revisité étage par étage, à droite et à gauche dans les couloirs en repensant à toutes les personnes qui nous ont vu grandir. Te rappelles tu de Kaddour qui habitait au 1er étage à gauche, c'était le propiétaire de l'immeuble.
Cette personne m'impressionnait beaucoup. Est ce la chechia qu'il portait, sa corpulence ou cet air sévère. Juste à côté il y avait Phillipe,un grand de taille et maigrichon.Il y avaitTitine et en face à droite madame Bionot, madame Ripaul. Madame Michelle et son fils Louisau 2ème étage à droite et vous à gauche en face, à votre gauche il y avait Henriette , une petite femme menue et sa maman. Je me souviens vaguement des autres. En bas chez ma tante à l'entrée l'appartement a été remplacé par
une menuiserie .Le menuisier m'a autorisé à entrer avec mes enfants et j'ai pu leur montrer tous les coins et les recoins de la maison . Je ne te dis pas le choc.
Cette maison est totalement emmurée et doit être très prochainement démollie.
Tous mes souvenirs s'effaçeront à ce moment là.J'ai fait visiter l'école de Dijon à mes enfants, la cour , les classes tout était intact. le gardien a été sympa il nous y a autorisé
Au 3 de la rue il y avait un salon de coiffure que le menuisier a pris pour agrandir son local.J'ai eu ma mère à qui j'ai communiqué ton numéro de téléphone afin qu'elle puisse le donner à Malika comme tu me l'avais demander.
Je crois que pour l'adresse email, il faut que nous ayons les mêmes opérateurs moi j'ai msn et je peux y allar sur celle de ma fille yahoo.Il faut que toi tu acceptes de me compter sur ta liste. A bientôt.
Dans le grand couloir à l'entrée du 1 rue de Dijon, je me revois assise par terre près de vous pour admirer les chefs-doeuvre (vos cerfs volants) et voir les techniques car plus tard mes soeurs, ma cousine Roukia et moi essayons d'en confectionner mais sans résultat. Ils ne volaient même pas.En parlant de voler, te rappelles -tu de cet été où il y eu un nuage de sauterelles qui avaient envahi la rue. Nous les faisions griller et nous les mangions.A l'époque c'était un délice.Aujourd'hui, je n'aurai pas le courage de le faire.Nous étions insouciants.A chaque fois que je vais à Alger, je retourne dans le quartier pour me rememorer les bons souvenirs d'enfance partagés avec tes parents et toi,mes cousins, cousines, quelques voisines (aziza et zahida tamene)et bien sûr mes soeurs.
Une fois je suis retournée avec mes deux enfants pour leur montrer la maison où j'étais née.Une grande émotion!...Je l'ai revisité étage par étage, à droite et à gauche dans les couloirs en repensant à toutes les personnes qui nous ont vu grandir. Te rappelles tu de Kaddour qui habitait au 1er étage à gauche, c'était le propiétaire de l'immeuble.
Cette personne m'impressionnait beaucoup. Est ce la chechia qu'il portait, sa corpulence ou cet air sévère. Juste à côté il y avait Phillipe,un grand de taille et maigrichon.Il y avaitTitine et en face à droite madame Bionot, madame Ripaul. Madame Michelle et son fils Louisau 2ème étage à droite et vous à gauche en face, à votre gauche il y avait Henriette , une petite femme menue et sa maman. Je me souviens vaguement des autres. En bas chez ma tante à l'entrée l'appartement a été remplacé par
une menuiserie .Le menuisier m'a autorisé à entrer avec mes enfants et j'ai pu leur montrer tous les coins et les recoins de la maison . Je ne te dis pas le choc.
Cette maison est totalement emmurée et doit être très prochainement démollie.
Tous mes souvenirs s'effaçeront à ce moment là.J'ai fait visiter l'école de Dijon à mes enfants, la cour , les classes tout était intact. le gardien a été sympa il nous y a autorisé
Au 3 de la rue il y avait un salon de coiffure que le menuisier a pris pour agrandir son local.J'ai eu ma mère à qui j'ai communiqué ton numéro de téléphone afin qu'elle puisse le donner à Malika comme tu me l'avais demander.
Je crois que pour l'adresse email, il faut que nous ayons les mêmes opérateurs moi j'ai msn et je peux y allar sur celle de ma fille yahoo.Il faut que toi tu acceptes de me compter sur ta liste. A bientôt.