pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : etoileEnvoyer un mail

Le : 07/09/2007 13:26

Bonjour à toutes et tous de BEO, qui se souvient des Rameaux , garnis de friandises à chaque branche que nous tenions bien haut et le faire bénir, dommage, je n'en trouve plus pour mes petites filles, merçi de nous régaler avec tous ces souvenirs amicalement etoile

 

De : Paule VellaEnvoyer un mail

Le : 07/09/2007 12:10

Bonjour à tous
Je lis chaque jour les messages invoquant notre beau quartier . Qui se souvient de la clinique de la rue Fourchault tenue par Madame Ferrari? J'y suis née, ma cousine également et bon nombre de Bab-El-Ouediens de ma connaissance.
On affiche souvent des statistiques . Madame Ferrari n'est plus de ce monde mais ce serait interessant de savoir le nombre de membres de ce site , qui ont ouvert pour la première fois sur le monde, leurs yeux à cet rendroit.
Amicalement à tous

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 07/09/2007 11:58

Il se tenait tellement discretement ce MENEGUEL qu'on l'avait oublié
Comme la gitane, au marché de BEO,qui à même le sol au coin de la pharmacie LEVEILLEY essayait de nous vendre sa dentelle": Marie,Tu veux oun' ou dou metres de dentelle?"

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 07/09/2007 09:26

Pour Antoine Billotta

Et MENEGUEL ? Entre Bloget et la Brasserie des 5 Avenues,dans une entrée,il y avait un homme aveugle,qui avait un petit étal et vendait des billets de loterie. Il habitait 1 Bd. de Provence.
Bonne journée.
Merzak

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 07/09/2007 07:49


Je fais appel à la memoire des historiens émérites de ce forum
- Dans le Jardin (ex Marengo ) il y avait le tobeau de la Princesse
-A El Biar il existait la propriété de la Princesse d'Annam
S'agit-il de la même Princesse?

 

De : Chantal TEnvoyer un mail

Le : 06/09/2007 23:04

Quel régal de vous lire et chapeau pour votre mémoire et votre talent pour raconter votre enfance,les jeux,le 1er jour d'école,les figues de barbarie,les cerfs volants,les magasins et merci de nous replonger aux jours insouciants dans notre quartier qui parait si grand et de recréer l'ambiance de là-bas.Je crpoyais qu'on avait déjà tout dit,mais pas du tout,il reste toujours des anecdotes et des souvenirs.Il faudrait rassembler tout ça en un recueil de souvenirs,ça ferait un best seller.Amitiés pn.

 

De : such MichelEnvoyer un mail

Le : 06/09/2007 21:44

merci à Francette Martinez pour les photos de la clique de l'étoile de BEO.
Mais alors, cette homme qui travaillait le liège dans ce sous sol obscure sur la route du quartier qui me menait à la boulangerie de mes parents... If you plize (pas la strounga) faites marcher vos servelles... Qui c'était ce bonhomme tout noir de poil qui travaillait le bouchon... ( pas celui de la figue de barbarie... un régal jusqu'au bouchon du lendemain qui nous faisait économiser quelques feilles de l'Echo d'Alger du mois passé)
j'attends...
Michel

 

De : such MichelEnvoyer un mail

Le : 06/09/2007 21:28

à P-E Bisbal.
Elle est belle ton histoire. Tu peux dormir tranquille. Où qu'il soit, je suis certain que Monsieur Fredj te les avait déjà données ces cinq plumes... Et puis tout travail mérite salaire et tu t'es bien appliqué. Maintenant pour le molard sur le banc de Legendre... Y'a prescription et le glaviot a certainement séché avec le souffle de la bombe. Avec le temps...
Merci pour certte belle histoire.
Michel

 

De : LANGLOIS AlfredEnvoyer un mail

Le : 06/09/2007 20:04

A Sauveur
Mon prénom c'est Alfred (mais "on" dit Freddy), Joseph aurait pu etre mon frère, mais c'est tout simplement José).
Que ce soit " en ce temps là" ou maintenant "mes" figues de barbarie ne m'ont jamais donner le bouchon.
Tu sais, j'en suis sur, que c'est le fait d'en consommer beaucoup qui occasionne cet ennui, à cause des pépins.
Amitiés
Freddy

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 06/09/2007 19:39

Je dois toujours cinq centimes à mon instituteur du cours élémentaire 2eme année, Monsieur Fredj. Ecole Lelièvre. Cette dette correspond à une boite de plume Sergent-Major. J'étais tombé "en panne" de cet indispensable instrument de travail. Dans ma trousse, la boite de plume était vide et Legendre, mon voisin de table avait refusé de m'en "passer" une. J'avais levé le doigt et avec la peur au ventre j'avais avoué ne plus pouvoir écrire. Monsieur Fredj s'est avancé vers moi. Il a posé sur la table une petite boit cartonnée avec cinq plumes dedans.
-" tu demanderas cinq centimes à tes parents pour les plumes et surtout, à l'avenir tu viendras en classe avec ton materiel !"
-" Oui, M'sieur", j'ai dit..
L'instituteur ne partait pas. J'attendais la suite.
-" A la récréation, tu "feras" l'encre. Tous les encriers devront être remplis. je veux du travail propre." Ouf, j'échappe au cinquante lignes " je dois venir en classe avec toutes mes affaires"
C'est la récré, Monsieur Fredj m'a donné une dose de poudre violette à dissoudre dans une bouteille d'un litre. La bouteille a un petit verseur comme les bouteille d'apéritif. Je suis allé la remplir au grand évier blanc qui se trouve dans la cour. J'ai bien agité le mélange. Je suis retourné dans la classe. Un à un j'ai rempli tous les encriers. Monsieur Fredj est resté dans la classe pour corriger des cahiers et de temps à autre je sens son regard sur moi. Je m'applique et je mesure tous mes gestes. Le maître m'a fourni aussi un petit chiffon en cas de débordement mais je n'ai pa eu à m'en servir. C'est fini et sans catastophe. J'ai rangé la bouteille dans l'armoire, tout en bas avec les boites de craies.
C'est juste la fin de la récré. Monsieur Fredj sort pour faire mettre tout le monde en rang. Je le suis. Il quitte la classe avant moi. J'en profite pour cracher sur le banc de Legendre.
Je n'ai jamais réglé ma dette, car le lendemain une bombe explosait dans l'école et mes parents m'envoyait en Métropole.
Si quelqu'un croise Monsieur Fredj (ou un de ses descendants!), qu'il lui dise bien que je veux régler ma dette.

 

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