Liste des messages
Le : 20/08/2024 17:09
Bonjour.
Nos nageurs fréquentés le club du R U A la piscine sur le port d'Alger.
Il y avait Jean Pascal CIURTILLET, avec HEDA FROST.
Cordialement SERAPHIN
Nos nageurs fréquentés le club du R U A la piscine sur le port d'Alger.
Il y avait Jean Pascal CIURTILLET, avec HEDA FROST.
Cordialement SERAPHIN
Le : 07/08/2024 23:00
Salut cher Christian
et comment qu'on regarde les jeux.. surtout la natation ou l'Australie fait des merveilles!! Bizz
et comment qu'on regarde les jeux.. surtout la natation ou l'Australie fait des merveilles!! Bizz
Le : 05/08/2024 16:32
Bonjour à tous les ami(e)s du site NEABABELOUED,
Où que vous soyez dans le monde comme moi vous devez regarder les jeux olympiques de PARIS 2024.
Comme tous les anciens sportifs je me régale à voir tous ces champions, toutes disciplines confondues. Quand je regarde la natation, j’ai une pensée pour notre grande championne Algéroise de natation, Héda FROST. Vous en souvenez-vous ?
Où que vous soyez dans le monde comme moi vous devez regarder les jeux olympiques de PARIS 2024.
Comme tous les anciens sportifs je me régale à voir tous ces champions, toutes disciplines confondues. Quand je regarde la natation, j’ai une pensée pour notre grande championne Algéroise de natation, Héda FROST. Vous en souvenez-vous ?
Le : 01/08/2024 07:03
J'ai vu avec plaisir le film d'A Arcady, "le petit blond de la casbah" et surtout au démarrage du film de belles vues sur Alger, sur le cimetière abandonné mais intact, et tout au long du film notre parler que nous aimons et que nous n'avons pas oublié, notre façon humble de vivre et aussi cette fraternité entre les 3 communautés.
Beaucoup de photos d'archives.
C'était sur Canal +, donc possibilité pour ceux qui ont cette chaîne de le voir en replay.
Beaucoup de photos d'archives.
C'était sur Canal +, donc possibilité pour ceux qui ont cette chaîne de le voir en replay.
Le : 28/07/2024 17:28
A Hubert et Tony...
Merci pour le plaisir de retrouver ces expressions de chez nous et bravo pour le boulot accompli car même après différentes relectures j'ai du mal à en retrouver d'autres Encore merci et bravo.
Salut à tous les oualiones
Merci pour le plaisir de retrouver ces expressions de chez nous et bravo pour le boulot accompli car même après différentes relectures j'ai du mal à en retrouver d'autres Encore merci et bravo.
Salut à tous les oualiones
Le : 25/07/2024 08:42
Hubert Zakine.
QUELQUES EXPRESSIONS PATAOUETES (Ah ouais, "j'm'en rappelle...)
• Quand y s’en va, on dirait qu’y revient : celui qui marche à la six- quatre-deux.
• Mais de qui y tire celui-là : la mère qui se posait cette question chaque fois que son fils y faisait une bêtise, elle connaissait la réponse, va : DE SON MARI !
• Va te faire un amant : attention, on envoyait toujours l’interlocuteur mais jamais l’interlocutrice se faire voir par quelqu’un d’autre ! Faut pas exagérer, on savait vivre à Bab El Oued !
• Je te connais comme si j’t’avais fait : tellement que le soleil y nous avait fait semblables, qu ‘on se ressemblait. La palice elle aurait pas dit mieux ! Alors on savait ce que pensait l’autre.
- Cinq dans tes yeux : la main bien ouverte face au mauvais ½il.
• Bourricot de la montagne : le même que le bourricot espagnol sauf qu’y parlait pas ibérique alors forcément il était moins intelligent. En fait, y se tenait une couche, j’vous dis pas !
• Que dieu y nous en préserve : une autre manière de se préserver du mauvais ½il.
• Va te faire une soupe de fèves : la vérité, tout le monde y préférait la loubia s’il était pas content.
• Tu t’es fait la raie comme le tournant Rovigo : Pour ceusses qui connaissent pas (y doit en avoir deux) le tournant Rovigo, que des virages il avait. Et obligé ou sinon y s’appellerait autrement. Tout y faut vous dire alors ?
• Attaches toi et fais du vent : cuilà, le pauvre y croyait qu’il était le sosie de Tyrone POWER et Robert TAYLOR à lui tout seul que total, sans être mauvaise langue, Quasimodo à côté, c’est un Adonis.
• Fermes les fenêtres, y va s’envoler : cuilà, c’est le frère du précédent.
• Avoir les côtes en long : le fainéant, rien que sa mère elle lui reprochait cette anomalie physique. Comme si c’était sa faute ! tssssi !
• Il a la tête comme un tchic-tchic à trois faces : il est vilain qu’il en peut plus.
• Tu es un plein de vent : çuilà rien qu’y raconte des tchalefs.
• Taper la sérénade à Magali : quand le « patos » y dit « Germaine, le petit pleure ! », le pataouète y rouspète "« Finette ! Cà fait une heure que ton fils y nous tape la sérénade à Magali ! »
• Attaquer ses parents en dommages et intérêts : la vérité, faire des enfants aussi vilains que les frères k......, ( je dis pas le nom, j’ai pitié quand même) çà mérite pas de passer au tribunal ?
• Une figue à l’½il, je le dobze : tellement ch’uis plus fort, ya pas photo. Les yeux bandés, je gagne. Quel fanfaron ch’uis !
• J’te donne une, le mur y t’en donne une autre : deux contre un on est. Le mur il est avec moi.
• Y lui reste que les yeux pour pleurer : nu et cru, le pauvre y reste.
• Elle l’emportera pas au paradis, va : toute sa vie elle a été mauvaise ; mais cette fois, çà va pas lui porter chance, c’est moi qui t’le dis !
• Descendre le lit à la rue : la rue c’est la deuxième maison. Les mères, rien qu’elles se lamentaient pace que les petits y restaient en bas la rue au lieu de monter souper.
• Faire Pâques avant les Rameaux : les garçons pataouètes (et quelques filles) rien qu’y voulaient inverser les dates du calendrier. Asaoir si le Vatican il était d’accord ? Jamais avant le mariage, espèce de gros sans-gêne !
• Le ménage y se fait pas tout seul : alors mieux vous traînez pas dans mes jambes. Comme çà, elles nous parlaient nos mères, vous vous rendez compte !
• Les yeux de merlan frit : une autre version des yeux « balala » de ceux qui restaient babao devant une nouvelle qu’elle les laissait pantois.
• Comment tch’étais, comment tch’es devenu : la vérité ! est-ce utile de vous fournir la traduction. Comme je suis révérencieux avec les femmes, je m’adresse rien qu’aux hommes. « regardez vous dans une glace ». Bou, je vais me faire lyncher. Oh, moi aussi, j’étais le plus beau du monde et des alentours ! aujourd’hui, ch’uis seulement le plus beau du monde. Je plaisante ! ! ! ! !
• Çà sent le renfermé : Les femmes pataouètes elles aiment pas la poussière alors elle aère un maximum ; le courant d’air c’est leur ami le plus proche pace qu’elles aiment pas le renfermé. A Barberousse, qué çà doit sentir ? Man yafourah !
• J’ai pas la bourse de ROTSCHILD : qui c’est qui l’a à part Rotschild ?
- A la six-quatre-deux : à la babala, à la va comme j’te pousse.
• Changer l’eau des olives : moi, c’était au pissoire du jardin Guillemin que je changeais l’eau des zitounes. Et vous z’autres ?
• Ce garçon, c’est une canule à lavement : franchement, l’impact d’une canule à lavement il est pas plus fort qu’un enquiquineur ? La vérité. En plus, l’image elle est plus forte. Pour résumé, une canule à lavement c’est un enquiquineur puissance mille !
• Taper une olive : taper une olive au sens propre (encore que..) c’est toucher les fesses d’une femme ( les tapettes, très peu pour moi, merci ). Au sens figuré, c’est taper un coup de téméniek à quelqu’un, une feinte.
• Oh ! Ton père il est vitrier ? toujours tu restes devant moi, alors plus rien je vois !
• Je peux pas le voir en peinture : même avec un beau cadre et tout et tout, il est quand même vilain ! je l’aime pas !
• Y me sort par les yeux : y’en a qui sortent par la porte, d’autres de la cuisse de Jupiter, alors obligé, on en a marre de les voir et de les entendre.
• Une moins que rien : une fille perdue. Pas pour tout le monde, va. Y’en a j’vous jure !
• Partisan du moindre effort : le pataouète, il est pas fainéant, il est partisan du moindre effort ! Nuance !
• Boire du petit lait : cuilà qu’il était heureux, cha! cha ! ou alors qu’il avait fait une couillonnade en bâton et qu’y voulait se faire pardonner. Un babao, quoi !
• Garder ses forces pour tirer la chasse : recommandé à tous les « partisans du moindre effort ».
• Demain le bon dieu il est grand : la version pataouète de « à chaque jour suffit sa peine » sauf que nous z’autres on avait des escuses à cause de la chaleur qu’elle nous obligeait à « taper la sieste », et alors !
• Son manteau, c’est un cache-misère : un beau pardessus vaut mieux qu’un beau par dessous, ma parole !
• Antiquité, ma grand mère, elle s’habille cette fille : l’officiel des antiquaires , même plus y côte la robe et la fille, alors !
• L’école et toi, vous êtes pas passés par la même porte : je connais pas un élève qu’il a pas reçu cette constatation marquée de bon sens dans les gencives.
• Ce petit, il est en nage : les enfants pataouètes y transpiraient pas. Y z’étaient en nage. Même si savaient pas nager.
• Ce petit (c’est le même) y va me tomber dans un lit : après avoir été en nage, il attrape une congestion et y tombe dans un lit.
• Y faut avoir tué son père et sa mère : ma mère la pauvre c’est çà qu’elle a dit quand elle a su qu’on allait habiter la banlieue parisienne. Avec le train et tout ! Bou arlékoum, nous z’autres !
• Quel cassement de tête: la femme pataouète c’est la reine du mauvais sang, du cassement de tête, quoi !
• Ton mari, tu devrais l’envoyer chez ROUBI : cuilà que sa tête elle jouait aux tchic-tchic, on l’envoyait chez Roubi, l’asile d’aliénés de chez nous.
• N’en toucher pas une : quand c’était le cas, au lieu de récolter des applaudissements, le chanteur ou le footballeur, y recevait des tomates.
• Se noyer dans un verre d’eau : rien à voir avec GOTVALLES ! Ce babao, tout, c’est pire que chercher une aiguille dans une botte de foin ! Il est pas dégourdi pour un sou. Ou alors, c’est un fainéant.
• Ces cheveux, y te mangent la figure : le contraire de fartasse. quand les cheveux tellement y sont longs que ça lui donne une mine de papier mâché.
• Y vaut pas trois sous espagnols, cuilà : une misère çà coûte !
• Donne lui sa mère , j’connais son père: encouragement claironné lors d’une bagarre tête contre tête dans une entrée de maison. Et même dans une sortie !
• Y connaît ni son père ni sa mère :ya des moments dans la vie où la colère elle est mauvaise conseillère. Tête baissée on fonce. Plus personne on connaît. Rien qu’on cogne.
• Çà m’en touche une sans faire bouger l’autre : cuilà qui réussit, y passe illico presto à « incroyable mais vrai » ! ou alors il en a qu’une !
• Faire la chaîne au cinéma : le pataouète il est poli, bien élevé et tout et tout. Alors y tape la chaîne pace que si y tapait la queue ça voudrait dire autre chose, alors !
• Taper cao : faire l’école buissonnière à la mode de chez nous.
• Faire Manca oura : kif kif bourricot
• Se faire morfler l’½il : se faire dobzer dans une entrée de maison ou ailleurs. Seul le résultat y compte.
• Avoir un appétit d’oiseau : c’était le début du mauvais sang pour une mère de chez nous pace que son fils c’était pas un morfal. « y faut manger ! chitane »
• Cette petite, c’est un poivron piquant : cette fille, elle est mauvaise comme la galle.
• Un coup de sminfin coufin : un coup de téméniek, un coup de zouzguèfe, vous êtes pas plus avancés ? un coup de Trafalgar, une feinte, oh vous avez compris ouais ! Comme la grande Zohra. Tiassardo !
• Coup de t’méniek : kif kif bourricot ( d’Espagne )
- Coup de zouzguefe : kif kif bourricot ( de la montagne )
• Pas un y rachète l’autre : quand tous les moutons du troupeau y valent pas cent sous.
• Fagoté comme l’as de pique : cuilà qui s’habille à Bab Ej Did plutôt que chez DIOR ! Le gavatcho dans toute sa splendeur.
• Avoir un trou qui fait de l’air : adressé à celui qu’il est toujours jamais content
• Marque dommage.
• Que le Bon Dieu y me crève les oreilles pace que si y me crève les yeux, plus rien je vois !
ETC......................................................................
QUELQUES EXPRESSIONS PATAOUETES (Ah ouais, "j'm'en rappelle...)
• Quand y s’en va, on dirait qu’y revient : celui qui marche à la six- quatre-deux.
• Mais de qui y tire celui-là : la mère qui se posait cette question chaque fois que son fils y faisait une bêtise, elle connaissait la réponse, va : DE SON MARI !
• Va te faire un amant : attention, on envoyait toujours l’interlocuteur mais jamais l’interlocutrice se faire voir par quelqu’un d’autre ! Faut pas exagérer, on savait vivre à Bab El Oued !
• Je te connais comme si j’t’avais fait : tellement que le soleil y nous avait fait semblables, qu ‘on se ressemblait. La palice elle aurait pas dit mieux ! Alors on savait ce que pensait l’autre.
- Cinq dans tes yeux : la main bien ouverte face au mauvais ½il.
• Bourricot de la montagne : le même que le bourricot espagnol sauf qu’y parlait pas ibérique alors forcément il était moins intelligent. En fait, y se tenait une couche, j’vous dis pas !
• Que dieu y nous en préserve : une autre manière de se préserver du mauvais ½il.
• Va te faire une soupe de fèves : la vérité, tout le monde y préférait la loubia s’il était pas content.
• Tu t’es fait la raie comme le tournant Rovigo : Pour ceusses qui connaissent pas (y doit en avoir deux) le tournant Rovigo, que des virages il avait. Et obligé ou sinon y s’appellerait autrement. Tout y faut vous dire alors ?
• Attaches toi et fais du vent : cuilà, le pauvre y croyait qu’il était le sosie de Tyrone POWER et Robert TAYLOR à lui tout seul que total, sans être mauvaise langue, Quasimodo à côté, c’est un Adonis.
• Fermes les fenêtres, y va s’envoler : cuilà, c’est le frère du précédent.
• Avoir les côtes en long : le fainéant, rien que sa mère elle lui reprochait cette anomalie physique. Comme si c’était sa faute ! tssssi !
• Il a la tête comme un tchic-tchic à trois faces : il est vilain qu’il en peut plus.
• Tu es un plein de vent : çuilà rien qu’y raconte des tchalefs.
• Taper la sérénade à Magali : quand le « patos » y dit « Germaine, le petit pleure ! », le pataouète y rouspète "« Finette ! Cà fait une heure que ton fils y nous tape la sérénade à Magali ! »
• Attaquer ses parents en dommages et intérêts : la vérité, faire des enfants aussi vilains que les frères k......, ( je dis pas le nom, j’ai pitié quand même) çà mérite pas de passer au tribunal ?
• Une figue à l’½il, je le dobze : tellement ch’uis plus fort, ya pas photo. Les yeux bandés, je gagne. Quel fanfaron ch’uis !
• J’te donne une, le mur y t’en donne une autre : deux contre un on est. Le mur il est avec moi.
• Y lui reste que les yeux pour pleurer : nu et cru, le pauvre y reste.
• Elle l’emportera pas au paradis, va : toute sa vie elle a été mauvaise ; mais cette fois, çà va pas lui porter chance, c’est moi qui t’le dis !
• Descendre le lit à la rue : la rue c’est la deuxième maison. Les mères, rien qu’elles se lamentaient pace que les petits y restaient en bas la rue au lieu de monter souper.
• Faire Pâques avant les Rameaux : les garçons pataouètes (et quelques filles) rien qu’y voulaient inverser les dates du calendrier. Asaoir si le Vatican il était d’accord ? Jamais avant le mariage, espèce de gros sans-gêne !
• Le ménage y se fait pas tout seul : alors mieux vous traînez pas dans mes jambes. Comme çà, elles nous parlaient nos mères, vous vous rendez compte !
• Les yeux de merlan frit : une autre version des yeux « balala » de ceux qui restaient babao devant une nouvelle qu’elle les laissait pantois.
• Comment tch’étais, comment tch’es devenu : la vérité ! est-ce utile de vous fournir la traduction. Comme je suis révérencieux avec les femmes, je m’adresse rien qu’aux hommes. « regardez vous dans une glace ». Bou, je vais me faire lyncher. Oh, moi aussi, j’étais le plus beau du monde et des alentours ! aujourd’hui, ch’uis seulement le plus beau du monde. Je plaisante ! ! ! ! !
• Çà sent le renfermé : Les femmes pataouètes elles aiment pas la poussière alors elle aère un maximum ; le courant d’air c’est leur ami le plus proche pace qu’elles aiment pas le renfermé. A Barberousse, qué çà doit sentir ? Man yafourah !
• J’ai pas la bourse de ROTSCHILD : qui c’est qui l’a à part Rotschild ?
- A la six-quatre-deux : à la babala, à la va comme j’te pousse.
• Changer l’eau des olives : moi, c’était au pissoire du jardin Guillemin que je changeais l’eau des zitounes. Et vous z’autres ?
• Ce garçon, c’est une canule à lavement : franchement, l’impact d’une canule à lavement il est pas plus fort qu’un enquiquineur ? La vérité. En plus, l’image elle est plus forte. Pour résumé, une canule à lavement c’est un enquiquineur puissance mille !
• Taper une olive : taper une olive au sens propre (encore que..) c’est toucher les fesses d’une femme ( les tapettes, très peu pour moi, merci ). Au sens figuré, c’est taper un coup de téméniek à quelqu’un, une feinte.
• Oh ! Ton père il est vitrier ? toujours tu restes devant moi, alors plus rien je vois !
• Je peux pas le voir en peinture : même avec un beau cadre et tout et tout, il est quand même vilain ! je l’aime pas !
• Y me sort par les yeux : y’en a qui sortent par la porte, d’autres de la cuisse de Jupiter, alors obligé, on en a marre de les voir et de les entendre.
• Une moins que rien : une fille perdue. Pas pour tout le monde, va. Y’en a j’vous jure !
• Partisan du moindre effort : le pataouète, il est pas fainéant, il est partisan du moindre effort ! Nuance !
• Boire du petit lait : cuilà qu’il était heureux, cha! cha ! ou alors qu’il avait fait une couillonnade en bâton et qu’y voulait se faire pardonner. Un babao, quoi !
• Garder ses forces pour tirer la chasse : recommandé à tous les « partisans du moindre effort ».
• Demain le bon dieu il est grand : la version pataouète de « à chaque jour suffit sa peine » sauf que nous z’autres on avait des escuses à cause de la chaleur qu’elle nous obligeait à « taper la sieste », et alors !
• Son manteau, c’est un cache-misère : un beau pardessus vaut mieux qu’un beau par dessous, ma parole !
• Antiquité, ma grand mère, elle s’habille cette fille : l’officiel des antiquaires , même plus y côte la robe et la fille, alors !
• L’école et toi, vous êtes pas passés par la même porte : je connais pas un élève qu’il a pas reçu cette constatation marquée de bon sens dans les gencives.
• Ce petit, il est en nage : les enfants pataouètes y transpiraient pas. Y z’étaient en nage. Même si savaient pas nager.
• Ce petit (c’est le même) y va me tomber dans un lit : après avoir été en nage, il attrape une congestion et y tombe dans un lit.
• Y faut avoir tué son père et sa mère : ma mère la pauvre c’est çà qu’elle a dit quand elle a su qu’on allait habiter la banlieue parisienne. Avec le train et tout ! Bou arlékoum, nous z’autres !
• Quel cassement de tête: la femme pataouète c’est la reine du mauvais sang, du cassement de tête, quoi !
• Ton mari, tu devrais l’envoyer chez ROUBI : cuilà que sa tête elle jouait aux tchic-tchic, on l’envoyait chez Roubi, l’asile d’aliénés de chez nous.
• N’en toucher pas une : quand c’était le cas, au lieu de récolter des applaudissements, le chanteur ou le footballeur, y recevait des tomates.
• Se noyer dans un verre d’eau : rien à voir avec GOTVALLES ! Ce babao, tout, c’est pire que chercher une aiguille dans une botte de foin ! Il est pas dégourdi pour un sou. Ou alors, c’est un fainéant.
• Ces cheveux, y te mangent la figure : le contraire de fartasse. quand les cheveux tellement y sont longs que ça lui donne une mine de papier mâché.
• Y vaut pas trois sous espagnols, cuilà : une misère çà coûte !
• Donne lui sa mère , j’connais son père: encouragement claironné lors d’une bagarre tête contre tête dans une entrée de maison. Et même dans une sortie !
• Y connaît ni son père ni sa mère :ya des moments dans la vie où la colère elle est mauvaise conseillère. Tête baissée on fonce. Plus personne on connaît. Rien qu’on cogne.
• Çà m’en touche une sans faire bouger l’autre : cuilà qui réussit, y passe illico presto à « incroyable mais vrai » ! ou alors il en a qu’une !
• Faire la chaîne au cinéma : le pataouète il est poli, bien élevé et tout et tout. Alors y tape la chaîne pace que si y tapait la queue ça voudrait dire autre chose, alors !
• Taper cao : faire l’école buissonnière à la mode de chez nous.
• Faire Manca oura : kif kif bourricot
• Se faire morfler l’½il : se faire dobzer dans une entrée de maison ou ailleurs. Seul le résultat y compte.
• Avoir un appétit d’oiseau : c’était le début du mauvais sang pour une mère de chez nous pace que son fils c’était pas un morfal. « y faut manger ! chitane »
• Cette petite, c’est un poivron piquant : cette fille, elle est mauvaise comme la galle.
• Un coup de sminfin coufin : un coup de téméniek, un coup de zouzguèfe, vous êtes pas plus avancés ? un coup de Trafalgar, une feinte, oh vous avez compris ouais ! Comme la grande Zohra. Tiassardo !
• Coup de t’méniek : kif kif bourricot ( d’Espagne )
- Coup de zouzguefe : kif kif bourricot ( de la montagne )
• Pas un y rachète l’autre : quand tous les moutons du troupeau y valent pas cent sous.
• Fagoté comme l’as de pique : cuilà qui s’habille à Bab Ej Did plutôt que chez DIOR ! Le gavatcho dans toute sa splendeur.
• Avoir un trou qui fait de l’air : adressé à celui qu’il est toujours jamais content
• Marque dommage.
• Que le Bon Dieu y me crève les oreilles pace que si y me crève les yeux, plus rien je vois !
ETC......................................................................
Le : 22/07/2024 15:17
Un grand grand merci à Antoine Billotta qui met beaucoup de coeur et d'énergie à faire survivre notre site préféré. Depuis de nombreuses années nous avons été fort nombreux à lire les milliers de messages des natifs de notre cher quartier. Au fil des ans malheureusement beaucoup de copains, d'amis nous ont quitté.
Ce sera toujours un bonheur de lire de nouveaux textes ou messages.
Ce sera toujours un bonheur de lire de nouveaux textes ou messages.
Le : 21/07/2024 15:37
Ca fait du bien de lire toutes ces anecdotes et tous ces récits.
Continuez les amis. çà nous ramène à nos jeunes et plus années.
Les mariages dans le même quartier, je connais, Mes parents habitaient aussi sur le même palier.
Continuez les amis. çà nous ramène à nos jeunes et plus années.
Les mariages dans le même quartier, je connais, Mes parents habitaient aussi sur le même palier.
Le : 21/07/2024 11:59
Pour partager ces récits avec celles et ceux qui les apprécient. Merci pour vos commentaires reçus en privé.
Serge Timsit
La rue Marengo 15 et fin
Lorsqu'il y avait une personne décédée (chrétienne ou juive), l'entrée de son immeuble était encadrée de lourds draps noirs avec des liserés argentés et sur la partie supérieure du drap, en son milieu, étaient affichées, également en lettres argentées, les initiales du défunt ou de la défunte.
Dans le hall d'entrée de l'immeuble, sur une petite table, était installé le cahier de condoléances sur lequel personne n'oubliait de venir inscrire des mots de réconfort et d'y apposer son paraphe.
Puis arrivait le corbillard. C'était une espèce de calèche noire, couverte, ornée à ses quatre coins, de plumeaux couleur ébène, vitrée, tirée par deux, voire quatre chevaux chapeautés, eux aussi, de plumeaux noirs. Le cercueil était installé à l'intérieur de la "calèche", il restait visible par tous, et toute la famille, tous les amis, tous les voisins s'ébranlaient en une longue procession, à pieds, jusqu'au cimetière de Saint Eugène dans la banlieue d’Alger.
Même si cette procession gênait la circulation, les automobilistes et autres conducteurs de véhicules divers ne manifestaient aucun signe d’impatience et respectaient la lenteur de la procession.
Le corbillard présenté ici ressemble aux nôtres qui étaient plus sobres. Ils étaient entièrement noirs et n’avaient pas toutes ces décorations étoilées, Je ne sais plus si les chevaux étaient recouverts d’un drap ou s'ils restaient nus
Pour son dernier voyage, le défunt avait vraiment fière allure !
Lorsqu'il y avait le décès d'un musulman, la cérémonie était un peu différente. Il n'y avait aucun signe visible devant l'immeuble. Le défunt, enveloppé dans un drap, était installé dans un cercueil sans couvercle simplement recouvert d’un drap plus ou moins décoré, souvent de couleur verte. Il comportait des manches devant et derrière pour qu’il fût porté sur les épaules des hommes qui l'accompagnaient à sa dernière demeure, et tout ceux qui voulaient lui témoigner un dernier hommage prenaient un relais sur quelques mètres ou dizaines de mètres. La foule, masculine, de la famille, des amis et des voisins suivait derrière, jusqu'au cimetière d’El Kettar.
Dans tous les cas, les piétons gardaient le silence, et souvent les hommes se découvraient au passage de la procession.
Pour éviter un début de décomposition des corps, les obsèques avaient toujours lieu le lendemain et au plus tard le surlendemain des décès, alors qu’aujourd’hui les corps sont conservés plusieurs jours dans les chambres froides des hôpitaux. Il n’y a donc plus de signe devant l’entrée de l’immeuble de la personne décédée. De plus, compte tenu des distances souvent importantes à parcourir et des problèmes de circulation, il n’y a plus de procession, le corps est amené pour un enterrement ou une crémation, dans une voiture assez banalisée et un simple lieu de rendez-vous est donné à tous ceux qui souhaitent participer aux obsèques (pour les chrétiens, ce rendez-vous est souvent l’église).
*
- Un soir, dans une période où les attentats et les meurtres étaient quotidiens, vers 19 heures, je rentrais à la maison avec mon copain Molina, par la basse Casbah. Arrivés devant l'entrée de l'école maternelle de la rue du Divan, donc à hauteur du café maure qui se trouvait juste en face, il me dit : 'il y a un homme qui nous suit'.
A cet endroit il y avait beaucoup de monde et nous étions en relative sécurité, mais nous allions rejoindre dans quelques mètres, la rue des Gétules en escaliers, sombre et déserte.
Pour ne pas éveiller les soupçons de cette personne, je ne me suis pas retourné pour vérifier ses dires, et je lui ai répondu :
'Dès qu'on aura passé le tournant on se mettra à courir'.
Il y avait effectivement un décrochement de quelques mètres entre la rue du Divan et la rue des Gétules.
Parvenus à cet endroit, nous nous sommes mis à courir et je crois que je n'ai jamais monté des escaliers (à peu près quatre étages) aussi vite. Et nous avons continué à courir tout au long de la rue Marengo, lui jusqu’au 23 et moi jusqu’au 31.
Arrivé chez nous, il n'y avait personne, j'allumais alors toutes les lumières des pièces qui donnaient sur la rue Marengo pour faire croire que je n'étais pas seul.
En fait, je n'ai jamais su si nous avions effectivement été suivis.
*
Un autre soir, il devait être relativement tard, puisque nous étions déjà à l’heure du couvre feu et donc qu’il n’y avait absolument personne dans la rue, à l’exception d’une patrouille militaire qui se trouvait au niveau de la boutique du cordonnier Zmirou. J’étais au balcon de la cuisine. Il y a eu un coup de feu venant de derrière le commissariat, donc invisible pour les militaires, ils se sont précipités jusqu’à le rue Darfour, là, ils ont tiré une rafale de mitraillette, mais, apparemment, sans atteindre personne.
Le lendemain nous avons vu un éclat sur le mur de l’entrée de notre immeuble, soit exactement deux étages sous l’endroit que j’occupais la veille au soir. Son existence et le fait que j’étais la seule personne possible dans le champ de vision du tireur m’ont fait penser que j’étais la victime espérée. Il avait peut être mal visé ou alors son arme, à une distance d’une soixantaine de mètres, n’avait pas dû être suffisamment puissante pour m’atteindre.
- Vers 1959, alors que je rentrais à la maison avec, là encore, un copain, par la rue Abderhamane en escaliers entre le jardin Marengo et le lycée Bugeaud, arrivés à l'avant dernier palier nous avons entendu deux coups de feu. N’ayant aucun endroit où nous réfugier, nous avons continué notre chemin. Arrivés rue Ben Cheneb, elle était déserte, tout le monde s’était mis à l’abri dans le café maure à l’angle de la rampe Valée. Ne sachant pas ce qui pouvait nous attendre dans un café maure, nous avons poursuivi notre route jusque devant la Médersa.
Un corps ensanglanté gisait sur le trottoir d’en face. Le tueur était encore là, soit près de cinq minutes après les coups de feu, il avait donc quelque chose à faire sur le corps sans vie. Il aurait pu, sans problème, tirer sur nous qui n’étions qu’à cinq mètres de lui. Il ne l’a pas fait, ça ne devait pas être sa mission. Mais notre présence l’a gêné et il s’est enfui dans les escaliers du boulevard de Verdun. C’était donc un règlement de comptes entre le FLN et le MNA.
Après coup, je me suis dit que nous l’avions échappé belle ! Je n’en ai pas parlé pour ne pas affoler Elise.
Le lendemain, nous avons appris que la personne abattue était monsieur Rihani, notre voisin du troisième étage, celui-là même qui me taquinait dans les escaliers de notre immeuble quand j’étais enfant.
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Pendant la bataille d’Alger le général Massu a organisé une fouille complète, de toute la Casbah. Comme les militaires procédaient immeuble après immeuble, lorsque la fouille du 29 a été terminée et avant qu’ils n’arrivent au 31, nous avons vu, de la fenêtre de la cuisine de tante Pauline, des caisses d’armes passer d’une courette à l’autre par dessus le mur qui les séparait pour finir dans un logement du 29 rue Marengo déjà fouillé.
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Le 11 décembre 1960 le FLN a organisé une manifestation monstre dans toute l’Agérie, donc dans Alger et surtout dans la Casbah. Presque toute la population de la vieille ville était présente (certains manifestants étant, probablement, recrutés de force malgré eux). La rue Marengo était envahie par une masse de manifestants innombrable, en furie. Les militaires chargés de maintenir l’ordre étaient débordés ; ils ont dû reculer et ont tiré en l'air à plusieurs reprises mais rien n'y faisait, la foule avançait toujours sur eux. J'étais sur le balcon de la chambre des garçons pour voir ce qui se passait, et mon voisin Laffer, du premier étage, était venu chez madame Mokrani pour le même motif (car les fenêtres de son logement, ne donnaient que sur la rue de Toulon). Pendant tout le temps où j'étais au balcon, lui qui était sur celui juste à côté, n'a cessé de me narguer et, bien sûr, je ne pouvais rien dire. Mustapha Benzeroug qui était à ses côtés était très gêné par ses commentaires.
Le soir quand la manifestation s'est un peu calmée, nous avons dû quitter notre logement, pour toujours, sous la protection de l’armée.
C'est la dernière fois que j'ai vu la rue Marengo.
Mais dans la nuit la manifestation a repris de plus belle. Le champ était libre, les militaires s’étant retirés, les logements que nous avions abandonnés ont été occupés définitivement avec tous leurs contenus, meubles, vêtements, vaisselle,….et nos souvenirs.
Comme nous n’avions pas de logement où aller, ce départ inopiné a conduit à l’éclatement de notre famille qui s’est dispersée dans les différents logements de mes oncles et tantes.
Nous avons ainsi vécu pendant plusieurs mois avant de retrouver un logement rue d’Isly.
Ce départ de la rue Marengo était un premier départ précipité. Un second, pour quitter définitivement et notre second logement et l’Algérie, allait suivre quelque dix neuf mois plus tard.
Le fournisseur des produits professionnels de Armand était le droguiste Hosanna. Il avait sa boutique dans une rue en escaliers (quoi de plus normal puisqu’on était dans la Casbah) au dessous des marchands de poissons du marché Randon.
Un jour Elise m'a envoyé chez lui pour acheter une brosse à chiendent. Arrivé à la boutique je lui ai demandé une brosse à dents de chien, il a attrapé un fou rire.
Au début juillet de chaque année avait lieu notre déménagement pour les Horizons Bleus. Monsieur Hosanna arrivait avec sa camionnette à ciel ouvert dans laquelle nous entassions tout ce qui nous était nécessaire : matelas, ustensiles de cuisine, linge, vêtements... nous étions fiers de participer à ce déménagement et, surtout, excités à l'idée de nous retrouver le soir même aux Horizons Bleus pour deux mois et demi environ !
Un ajout de dernière minute :
Dans le rue Marengo on se mariait entre voisins, c'est ainsi qu'en ne considérant que les membres de ma famille et les voisins proches :
Armand Timsit du 32 a épousé Élise Durand du 31
Léon Georges Durand du 31 a épousé Rose Zaffran du 29
Claude Biton du 34 a épousé Andrée Bellaloum du 31
Robert Bakry du 34 a épousé Mireille Timsit du 32
Roger Lalou du 31 a épousé Andrée Biton du 34
William Durand du 31 a épousé Germaine Siksik du 36
? Arfi Rampe valée a épousé Jeanine Zaffran du 29
Plus bas dans la rue Marengo le membre de notre groupe Patrick Mourjan, nous a informés que sont père du 27 a épousé sa mère du 21.
Il y en a certainement beaucoup d'autres !
Voilà, pour la rue Marengo c'est terminé.
J'ai encore beaucoup de souvenirs à vous présenter, je le ferai dans l'ordre où je les ai écrits, certains ne vous intéresseront pas, ce sera probablement le cas du prochain chapitre consacré aux Horizons Bleus.
Les suivants se rapprocheront peut-être davantage de ce que vous avez vécu.