pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : GIGI2Envoyer un mail

Le : 21/03/2008 14:15

A MME MILANINI,
Bonne fêtes de Paques à vous aussi et à tous les PN.
Pour info: Le magasin de cadeaux existait bien avant 1962. Peut'être qu'elle avait reconverti son épicerie ? Car il y avait la grande épicerie de Mme Ruize presque en face de son magasin, ce qui faisait une concurrence.
C'était une femme asser grande, un peu forte , les cheveux blonds pales, peau claire.
C'est tout ce que je sais sur cette femme.
GIGI2.


 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 13:57

concernant mon message à Sauveur, il fallait lire "enfourner" et non pas enfou(fou)ner... Il manque un "R", mais cet "R", les ténors de BEO (sur la branche an che...) le feront vibrer à Rognes... Ah oui, comment s'appelle cette mouna farcie de boutifara, de soubressade et autres "cochonneries" qui venaient cuire, ces après midi de fête, dans le four de mon père. Ces jours là, ça riait, bousculait, s'impatientait, les éclats de rire ne blessaient personne. Il faisait chaud dans ce fournil, la sueur perlait sur les visages. Elles étaient belles toutes ces femmes, ces filles de mon quartier dont j'ai oublié les noms. Je vais vous faire un aveux, certains soirs, quand le chèvrefeuille et le jasmin embaument mon jardin, je ferme les yeux et je les revois ces femmes et ces filles de mon quartier. Certaines plus que d'autres... Mais je vous dirais pas.
Ah oui Sauveur! Il fallait lire enfourner...
Michel le Rmakh.

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 13:32


La période des "couteaux" n'etait pas fixe,elle était basée sur le calendrier lunaire
Ici au bord de l'Atlantique,à marée basse,les couteaux enfoncés dans le sable ,on les fait remonter en versant du sel sur la bulle de respiration-LOL

 

De : Guy SoltanaEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 13:19

Pour Michel Such
Concernant l'époque des "couteaux" il me semble que la saison se situait au 15 août. Effectivement, les parents nous interdisaient d'aller nous baigner à cette date.
Amitiés.

 

De : Stanislas PandolfoEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 12:46

Aux anciens de Lelièvre:

Parlant de Mr Massé, il faut se souvenir qu'il était borgne et avait donc un oeil de verre. Se faisant, il devait avoir une vision réduite sur le côté et je me souviens que certains élèves courageux (dont je n'étais pas) lui faisaient ce qu'il est convenu d'appeler "un doigt d'honneur". Un jour, à la sortie, alors qu'il faisait le service d'ordre à coup de calbotes comme à son habitude, un petit malin lui en a fait un mais manque de pot du mauvais côté. Vous vous doutez bien que la galta qu'il s'est prise l'a fait sortir en vol plané sans toucher les quelques marches de l'entrée. Il a atterri aux pieds des parents qui attendaient. Je ne me souviens plus si les siens étaient là mais il n'y a pas eu un quelconque mouvement de désapprobation. Alain Moréno ne croit pas si bien dire quand il aurait bien vu ce brave homme dans l'armée et bien il faut croire que cela devait être son corps d'origine car je l'ai revu à un barrage de contrôle de voitures à hauteur du Casino en colonel des Gardes Mobiles (malgré son oeil guinche, il devait avoir de sacrées compétences dans le "maintien de l'ordre" sous toutes ses formes).
Quand on y repense, il faut bien se dire que "l'unité monétaire" en cours, pas seulement à Lelièvre, était la beigne . Qui ne se souvient de Mr Nondédéo qui sévissait au CP, avec sa monstrueuse règle en bois, de Mr Benfredj qui vous "en tournez une" accompagnée d'un commentaire de sa voix nasillarde mais toujours avec le sourire? Mais ce n'était rien à côté de l'autre maître du CE2 (dont j'ai oublié le nom). Les élèves qui sortaient du CE1 devaient passer leur été à prier pour ne pas tomber dans sa classe. Mr Dalhem au CM1et Mr Djaffar au CM2 devaient quant à eux les distribuer à bon escient car je n'ai pas le souvenir de grosses raclées ( du moins en ce qui me concerne). Quant à Mlle Martin, au CE1, elle reste dans ma mémoire d'une douceur légendaire.

 

De : MILANINI JacquelineEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 12:42

à Gigi 2

Madame, tout d'abord je tiens à vous remercier pour avoir eu la gentillesse de me répondre à chaque message que je vous adressais. Je viens d'avoir ma belle-soeur en ligne, d'après les derniers renseignements que vous m'avez fournis, ELLE en a déduit qu'il y a eu des changements à la Rampe Valée après 1962 date de départ des P.N. Il faudrait que quelqu'un de la génération de feu mon mari qui soit né en1926 et que lui même ait connu la Rampe Valée pour me fournir les renseignements que j'aurais aimé recevoir, je crois que je n'aurai pas ce bouheur. Je termine Mdame en vous souhaitant de passer de très Joyeuses Fêtes de PAQUES.

Jacqueline MILANINI.

 

De : carmenEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 12:00

bonjour,

à vous tous, je vous souhaite de joyeuses paques....

avec notre souvenir du lundi de paques à sidi ferruch, avec la mouna, les cocas,
la calentita.

que de bons moments.. on ne pourra jamais oublier tout cela.

bises à tous

carmen de la cité des vieux moulins (en face de l'anisette gras) hum, ça sentait bon l'anis

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 11:35

à Sauveur.
Sauveur, entention mon fils. Te baigner à Pacques. Entention "les couteaux..." Je ne sais pas si Pacques est la bonne époque mais pour ma mère, les couteaux c'était jusqu'à fin juin... Histoire de serrer la vis...
Bonne Mouna à tous et je vous signale que le four de mon père est mis à votre disposition tous les après-midi... Monsieur Pierre (pour ceux qui l'ont connu) vous aidera à enfouner. Enfin, la cuisson des bouzouloufs est interrompue à Pacques et reprendra dés mardi...
Michel

 

De : SauveurEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 08:23

En ces jours de précédant Pâques
Dans le quartier c'etait le jeûne:on avait acheté au Marché (Suzanne ou Spinoza) de la morue salée Bacalaho ou bacalau mis à tremper dans de l'eau fraîche assez souvent renouvelée,poisson accomodé de differentes façons
Je me souviens que l'odeur de cette morue salée etait forte

Quand le temps etait au beau (c'etait la période des premiers bains de mer),les ménagères du quartier pensaient à refaire leur matelas
On lavait la laine mise à sécher surle carrelage des terrrases puis un artisan cardait la laine sur son cardoir puis avec une grande aiguille effilée,courbe,il mettait en fporme le matelas dans sa toile Quand les bourrelets etaient terminé et les capitons mis en place
On n'avait plus qu'a payer l'artisan matelassier

 

De : Henri RindovetzEnvoyer un mail

Le : 21/03/2008 02:02

De Henri à Michel,
Pour ceux qui se rappellent bien de notre cher Mr Bensimon, nous étions tous dans la classe, affublés d’un surnom bien souvent dérivé de notre nom de famille et là, vu nos origines de tous les coins de la méditerranée, il y avait de quoi faire.
Je suis persuadé que si il avait eu vent de cette affaire de ''cheval vapeur'' sur qu’il en aurait trouvé plein d’autres qui à ces yeux n’avaient pas encore dépassé à l'époque le niveau de "bourricot vapeur".
Merci Michel pour cette anecdote avec Mr Roméo, merci Mr Bensimon pour cette éducation que nous avons essayé de conserver et que nous respectons encore aujourd’hui.
très cordialement à tous,
Henri Rindovetz.

 

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