Liste des messages
Le : 06/11/2008 17:35
Bonsoir!!
Simplement un grand merci à André TRIVES pour ce retour dans le passé à la mémoire de ces petits commerçants de nos quartiers de Bab El Oued
Bien amicalement
Simplement un grand merci à André TRIVES pour ce retour dans le passé à la mémoire de ces petits commerçants de nos quartiers de Bab El Oued
Bien amicalement
Le : 06/11/2008 17:07
En rendant hommage aux petits commerçants de Bab el Oued, j'ai rendu hommage sans le savoir à Madame CHATAIN que je ne connaissais pas et qui exerçait ses talents de coiffeuse à domicile. N'est-ce pas la meilleure manière d'honorer nos anciens en rappelant l'attachement qu'ils avaient à leur métier et dans lequel ils trouvaient toute leur dignité.
Sincères condoléances à tous ses descendants.
Le : 06/11/2008 14:42
Sinceres Condoleances a toue la Famille CHATAIN.
Un ancien de la rue de TAINE.
Un ancien de la rue de TAINE.
Le : 06/11/2008 11:44
Les petits commerçants de Bab el Oued
En hommage à mes perents, je voudrais remettre en lumière ceux que l'on appelait "les petits commerçants de BEO". De l'épicier au laitier, du cafetier au marchand de vaisselles, du droguiste au charbonnier, du boulanger au charcutier, du coiffeur au tenancier du "bain maure", de l'échoppe enfumée par les beignets arabes de Blanchette à TAGO, le vendeur itinérant de calentita, les rues du quartier embaumaient d'odeurs inoubliables chaque matin.
La particularité de cette époque c'est que l'on trouvait des ateliers de réparation et de réfection en tous genres: on réparait une TSF, un transistor, un réveil ou un fer à repasser, on remettait à neuf un matelas de laine par rendez-vous sur la terrasse de l'immeuble en convoquant le matelassier, le rempailleur de chaises rxerçait son talent sur les trottoirs, les femmes faisaient stopper à la boutique de la remailleuse leurs bas filés, tandis que le cordonnier dans un capharnaüm de chaussures en détresse, ressemelait à longueur de journée celles "qui avaient faim". Il faut dire que le prix accordé aux choses et aux vêtements en particulier avait de l'importance; on jetait à la poubelle que ceux qui ne pouvaient se réparer. Autre particularité, il y avait de nombreux artisans qui exerçaient à leur domicile et compte tenu de la réputation qu'ils avaient, le quartier décernait le titre de notoriété absolu en les nommant:"roi" de leur métier. Ainsi, ROMANO, le "roi du chocolat" à la cité des HBM,rue Picardie, nous éblouissait par ses créations en cacao lors des fêtes de Pâques et de Noël. Le dimanche matin, il y avait la cohue dans le fournil situé en sous-sol rue du Roussillon: le "roi du mille-feuille" donnait en spectacle sa préparation avec une dextérité remarquable; il alignait les plaques sorties du four, crémait, glaçait, décorait et découpait la pâte feuilletée légèrement grillée et gorgée de crème patissière, sous le regard figé d'une foule de gourmets enivrée du parfum suave qu'elle respirait à pleins poumons en attendant d'être servie. Le "roi du nougat" c'était Manolo, un natif de la région d'Alicante, qui faisait saliver les habitants de son immeuble avec l'odeur des amandes d'Espagne qu'il grillait dans le plus grand secret; alors l'alchimiste du plaisir donnait naissance à un "torron" dur ou mou qu'il enveloppait amoureusement dans un papier cellophane: c'était décembre et les fêtes de fin d'années étaient toutes proches. Les coutumes sont comme les tics, on ne peut jamais sans défaire. On trouvait également à domicile de nombreux tailleurs et couturières qui débordaient d'activité au moment des fêtes pour habiller les enfants, mais aussi pour préparer une communion ou un mariage. Je ne peux oublier le " roi du pantalon" rue Picardie: Georgeot Bensimon, un personnage extraordinaire et plein d'humanité décédé à Marseille loin de son quartier qu'il aimait par dessus tout. " Georgeot, te souviens-tu d'un couscous au Hasban que ta maman nous avait servi à ta demande et de cette sépia au noir que l'on avait saucé sur le carrelage du club de volley des HBM parce que malencontreusement la marmite avait culbuté sur le sol. C'est toi, qui m'avait appris un jour que pendant la guerre tous les juifs de France et d'Algérie avaient été renvoyés de leur emploi seulement parce qu'ils étaient juifs; tu avais alors changé pour toujours ma vision sur les idées reçues. Permets-moi de terminer avec l'humour qui caractérisait le grand coeur que tu étais lorsque dans un sourire éclatant, tu lançais : " tu prends ton bain Simon ".
Certes, tous ces petits commerçants n'étaient certainement pas les plus à plaindre par rapport à l'échelle sociale; sauf que pour eux, une journée de travail durait allègrement entre douze et seize heurs non stop, qu'ils recevaient la clientèle sept jours sur sept et qu'ils ne prenaient jamais de vacances; on peut facilement comprendre que leur situation n'était enviée par personne.
Mais, qui étaient-ils ces petits commerçants ? Des privilégiés ayant hérités de fortunes familiales ? Des grandes familles qui suivaient une tradition bourgeoise ? Des nantis qui investissaient des avoirs spéculatifs ? Des riches bénéficiant de la bonne grâce des banques ? QUE NENNI, la grande majorité des petits commerçants de Bab el Oued étaient tout simplement le ....... ( VOUS LE SAUREZ PROCHAINEMENT DANS CETTE MESSAGERIE)
André TRIVES
Le : 06/11/2008 11:43
J'ai appris la triste nouvelle. Maman se faisait coiffer par Mme Chatain. Voilà 2 messages adressés à Huguette qui me reviennent. Je viens d'écrire à Claude.
Une "nouvelle" plus gaie : le prix Médicis a été attribué à Jean-Marie Blas de Roblès pour ""Là où les lions sont chez eux". Le titre est tiré d'une citation de Goethe. Pourquoi j'en parle ? Jean-Marie est né à Sidi-Bel-Abbès en 1954. Parti en 1962, il a poursuivi de brillantes études qui l'on mené à recevoir ce Prix.Yes, we can !!!!! Un peu de culture b..... ,surtout quand elle vient "presque" de chez nous, ça ne fait pas de mal.
Une "nouvelle" plus gaie : le prix Médicis a été attribué à Jean-Marie Blas de Roblès pour ""Là où les lions sont chez eux". Le titre est tiré d'une citation de Goethe. Pourquoi j'en parle ? Jean-Marie est né à Sidi-Bel-Abbès en 1954. Parti en 1962, il a poursuivi de brillantes études qui l'on mené à recevoir ce Prix.Yes, we can !!!!! Un peu de culture b..... ,surtout quand elle vient "presque" de chez nous, ça ne fait pas de mal.
Le : 05/11/2008 08:44
Bonjour Pierrette, que ce passe t-il ? votre Silence commence par devenir inquiétant.
Je souhaite qu’il n’y a rien de grave.
En espérant vous lire rapidement.
Babelouedement
Je souhaite qu’il n’y a rien de grave.
En espérant vous lire rapidement.
Babelouedement
Le : 04/11/2008 21:56
Sincères condoléances à la famille Chatain. Je vous accompagne par la pensée et le coeur dans ces mauvais moments.
Madame Chatain était une femme adorable, toujours souriante, elle avait un charme spécial.
Que Dieu garde son âme et qu´elle repose en paix.
Une ancienne voisine de la Rue Taine.
Madame Chatain était une femme adorable, toujours souriante, elle avait un charme spécial.
Que Dieu garde son âme et qu´elle repose en paix.
Une ancienne voisine de la Rue Taine.
Le : 04/11/2008 13:33
sinceres condoleances pour la mort de madame chatain, a tous ces parents de la part d'un ancien de la rue leon roche prolongè, groupe taine
Le : 04/11/2008 12:45
Cher Alain,
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de ta maman.
Je t'adresse ainsi qu'à ta famille mes sincères condoléances.
Qu'elle repose en paix.
Bien sincèrement.
Bisous
Candide
C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de ta maman.
Je t'adresse ainsi qu'à ta famille mes sincères condoléances.
Qu'elle repose en paix.
Bien sincèrement.
Bisous
Candide
Le : 04/11/2008 12:24
Message adressé pour la famille Chatain
Nous venons d'apprendre par ce site le décés de Madame Chatain.
Nous vous adressons nos sinçéres condoléances.Nous avons bien connu la mamie Chatain,puisque nous avons habités Sussargues pendant plus de trente ans.Sommes actuellement à Bellegarde (30)depuis quatre ans.
Cordialement
Nous venons d'apprendre par ce site le décés de Madame Chatain.
Nous vous adressons nos sinçéres condoléances.Nous avons bien connu la mamie Chatain,puisque nous avons habités Sussargues pendant plus de trente ans.Sommes actuellement à Bellegarde (30)depuis quatre ans.
Cordialement