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Le : 18/12/2008 18:43
A RACHID
Votre père Messaoud avait a BEO un magasin d'oeufs et volaille.N'avait-il pas aussi une maison de trois étages avec dix locataires et un commerce (Boulangerie)située à la cité Scotto Nadal sur la route de la Bouzareah.Tout prés de l'oued M'kacel.
Et si ma mèmoire est encore bonne,je pense que cette maison avait èté achetée dans les années 50 à la pharmacie Lallemand qui était tout au bout de l'avenue des consulats côté droit en allant sur l'hopital militaire Maillot.
Et bien si tel est le cas,nous avons du nous rencontrer de nombreuses fois,mes parents faisaient fonction de concierge.Entretien de l'immeuble (j'étais jeune mais le me souviens d'avoir balayé et lavé les escaliers!!!)Il étaient entre autre chargés de l'encaissement des loyers et c'était pas une mince affaire.Votre père décédé (que dieu ait son âme )avait beaucoup de patience avec les locataires en difficulté.Tous de petits ouvriers qui ne roulaient pas sur l'or!!!Un grand homme de part la taille mais surtout par le coeur.Voilà je tenais aussi à faire revivre ce temps passé.
Cordialement.
BONNES FETES DE FIN D'ANNEE A TOUTES ET A TOUS
Votre père Messaoud avait a BEO un magasin d'oeufs et volaille.N'avait-il pas aussi une maison de trois étages avec dix locataires et un commerce (Boulangerie)située à la cité Scotto Nadal sur la route de la Bouzareah.Tout prés de l'oued M'kacel.
Et si ma mèmoire est encore bonne,je pense que cette maison avait èté achetée dans les années 50 à la pharmacie Lallemand qui était tout au bout de l'avenue des consulats côté droit en allant sur l'hopital militaire Maillot.
Et bien si tel est le cas,nous avons du nous rencontrer de nombreuses fois,mes parents faisaient fonction de concierge.Entretien de l'immeuble (j'étais jeune mais le me souviens d'avoir balayé et lavé les escaliers!!!)Il étaient entre autre chargés de l'encaissement des loyers et c'était pas une mince affaire.Votre père décédé (que dieu ait son âme )avait beaucoup de patience avec les locataires en difficulté.Tous de petits ouvriers qui ne roulaient pas sur l'or!!!Un grand homme de part la taille mais surtout par le coeur.Voilà je tenais aussi à faire revivre ce temps passé.
Cordialement.
BONNES FETES DE FIN D'ANNEE A TOUTES ET A TOUS
Le : 18/12/2008 16:25
Merci merci mille fois! André Trivés de ce merveilleux récit de Noêl á Bab el oued..Votre meilleure recollection (pour moi) a été les engelures aux pieds et aux mains! Je croyais que j'avais été la seule a les avoirs! et de ce jour je me rappèle encore la douleur qu'elles produisaient, surtout quand on avait pas de chaussettes, (pendant la guerre) entre elles et les souliers. Comme a si bien écrit Simone Signoret :"La Nostalgie, N'est Plus Ce Qu'elle etait."
Je prends cette occasion encore une fois de souhaiter à tous un Joyeux Noêl et merveilleux Chanukkah.
Pierrette.
Je prends cette occasion encore une fois de souhaiter à tous un Joyeux Noêl et merveilleux Chanukkah.
Pierrette.
Le : 18/12/2008 15:25
Bonjour
Encore la rue MAXIME NOIRE :
nous avons "oublié" les Ets TORRES, vente d'alcool et de spiritueux dont le magasin/dépot se situait en face de la fabrique de bonbons, juste au pied des escaliers.
Ces escaliers aboutissaient à un espéce de terrain vague qui servait de "cour de récréation" pour l'école primaire.
N'oublions pas le dispensaire se trouvant à cet endroit.
Amitiés
Freddy
Encore la rue MAXIME NOIRE :
nous avons "oublié" les Ets TORRES, vente d'alcool et de spiritueux dont le magasin/dépot se situait en face de la fabrique de bonbons, juste au pied des escaliers.
Ces escaliers aboutissaient à un espéce de terrain vague qui servait de "cour de récréation" pour l'école primaire.
N'oublions pas le dispensaire se trouvant à cet endroit.
Amitiés
Freddy
Le : 18/12/2008 00:24
NOËL A BAB EL OUED, C'ETAIT HIER...
Souvenons-nous de ces moments d'enfance impérissables:
Les galoches déposées soigneusement devant le sapin tout illuminé de mille feux éclatants avec des bougies en équilibre sur l'extrémité des branches ployant sous la neige, l'âtre de la cheminée chargé de bûches de bois posées sur un lit de braises rougies qui réchauffait le coeur des admirateurs en herbe, des paquets cadeaux multicolores cerclés de ruban rose destinés à toute la famille, la neige couvrant de son blanc manteau les toitures des maisons et les arbres endormis comme une chantilly décorant un gâteau, le Père Noël tout de rouge vêtu avec une longue barbe blanche, arrivant de nulle part dans un traîneau rempli de présents et tiré par quatre rennes toujours souriants, des enfants les yeux écarquillés découvrant les jouets tant désirés, à faire rêver les enfants du monde entier: c'était ce que l'on découvrait avec exaltation chaque année à Bab el Oued dans la classe de Madame Winckler, notre institutrice du cours préparatoire de l'école Lelièvre, lorsqu'elle affichait au tableau noir la gravure de décembre relative à la leçon de vocabulaire. On demandait à la maîtresse où pouvait avoir lieu cette scène décrite au tableau, et elle nous répondait: "c'est le Nord, là où il y a des montagnes!"; alors , on avait encore plus de mal à comprendre car nous aussi on vivait dans le Nord de l'Afrique, et à Bab el Oued, nos "montagnes" s'appelaient la Bouzaréa, Sidi Benour et Notre Dame d'Afrique.
Chez nous, Noël se passait au balcon, même si tous les deux ou trois ans, une averse de grêle brutale blanchissait le quartier pour quelques heures et nous faisait découvrir à la récréation dans la cour de l'école, ces maudites engelures. Comme à l'accoutumée, l'hiver à Bab el Oued demeurait le cancre de la classe des saisons. C'est donc dans un ciel constellé d'étoiles scintillantes que l'on imaginait la plus belle des crèches bibliques; le chariot de la Grande Ourse nous donnait l'impression, après en avoir découvert l'existence au cours d'une leçon de géographie, qu'il allait nous livrer des surprises dans cette nuit magique chargée de mystère pour tous les enfants.
La hotte de nos parents n'était jamais en surcharge dans la douceur de cette nuit algéroise qui brillait comme en été. On rangeait notre paire de "tchanglès" au pied du lit et on restait éveillé toute la nuit à l'insu de nos parents jusqu'au tintamarre qui avait lieu vers les six heures du matin lorsque le jouet était déposé à proximité. C'est les yeux pleins de "lagagne" que l'on découvrait hébété et souriant de fatigue la surprise que l'on nous avait réservé. On n'en était pas encore à choisir sur catalogue le seul et unique jouet qui nous était destiné. Cela ne nous empêchait pas d'être tout excité à l'idée de montrer tout à l'heure au copain dans la rue l'objet qui allait nous amuser quelques heures jusqu'à ce qu'il ait rendu l'âme.
A Bab el Oued, dans les années d'après guerre, les enfants étaient experts pour jouer sans jouet et créer un monde merveilleux. On était des créateurs de rêve utilisant génération après génération, l'art du rien; c'est avec des riens que l'on passait de mémorables journées de jeu avec les camarades "en bas" la rue. Tout était récupération: des bouts de bois, des roseaux coupés aux carrières Jaubert, du papier journal, de la ficelle, des chiffons, de la terre glaise, des noyaux d'abricots, des boites d'allumettes, des roulements à billes; c'étaient nos matières premières et l'imagination collective faisait le reste.
C'était vraiment hier, il y a soixante ans...
Souvenons-nous de ces moments d'enfance impérissables:
Les galoches déposées soigneusement devant le sapin tout illuminé de mille feux éclatants avec des bougies en équilibre sur l'extrémité des branches ployant sous la neige, l'âtre de la cheminée chargé de bûches de bois posées sur un lit de braises rougies qui réchauffait le coeur des admirateurs en herbe, des paquets cadeaux multicolores cerclés de ruban rose destinés à toute la famille, la neige couvrant de son blanc manteau les toitures des maisons et les arbres endormis comme une chantilly décorant un gâteau, le Père Noël tout de rouge vêtu avec une longue barbe blanche, arrivant de nulle part dans un traîneau rempli de présents et tiré par quatre rennes toujours souriants, des enfants les yeux écarquillés découvrant les jouets tant désirés, à faire rêver les enfants du monde entier: c'était ce que l'on découvrait avec exaltation chaque année à Bab el Oued dans la classe de Madame Winckler, notre institutrice du cours préparatoire de l'école Lelièvre, lorsqu'elle affichait au tableau noir la gravure de décembre relative à la leçon de vocabulaire. On demandait à la maîtresse où pouvait avoir lieu cette scène décrite au tableau, et elle nous répondait: "c'est le Nord, là où il y a des montagnes!"; alors , on avait encore plus de mal à comprendre car nous aussi on vivait dans le Nord de l'Afrique, et à Bab el Oued, nos "montagnes" s'appelaient la Bouzaréa, Sidi Benour et Notre Dame d'Afrique.
Chez nous, Noël se passait au balcon, même si tous les deux ou trois ans, une averse de grêle brutale blanchissait le quartier pour quelques heures et nous faisait découvrir à la récréation dans la cour de l'école, ces maudites engelures. Comme à l'accoutumée, l'hiver à Bab el Oued demeurait le cancre de la classe des saisons. C'est donc dans un ciel constellé d'étoiles scintillantes que l'on imaginait la plus belle des crèches bibliques; le chariot de la Grande Ourse nous donnait l'impression, après en avoir découvert l'existence au cours d'une leçon de géographie, qu'il allait nous livrer des surprises dans cette nuit magique chargée de mystère pour tous les enfants.
La hotte de nos parents n'était jamais en surcharge dans la douceur de cette nuit algéroise qui brillait comme en été. On rangeait notre paire de "tchanglès" au pied du lit et on restait éveillé toute la nuit à l'insu de nos parents jusqu'au tintamarre qui avait lieu vers les six heures du matin lorsque le jouet était déposé à proximité. C'est les yeux pleins de "lagagne" que l'on découvrait hébété et souriant de fatigue la surprise que l'on nous avait réservé. On n'en était pas encore à choisir sur catalogue le seul et unique jouet qui nous était destiné. Cela ne nous empêchait pas d'être tout excité à l'idée de montrer tout à l'heure au copain dans la rue l'objet qui allait nous amuser quelques heures jusqu'à ce qu'il ait rendu l'âme.
A Bab el Oued, dans les années d'après guerre, les enfants étaient experts pour jouer sans jouet et créer un monde merveilleux. On était des créateurs de rêve utilisant génération après génération, l'art du rien; c'est avec des riens que l'on passait de mémorables journées de jeu avec les camarades "en bas" la rue. Tout était récupération: des bouts de bois, des roseaux coupés aux carrières Jaubert, du papier journal, de la ficelle, des chiffons, de la terre glaise, des noyaux d'abricots, des boites d'allumettes, des roulements à billes; c'étaient nos matières premières et l'imagination collective faisait le reste.
C'était vraiment hier, il y a soixante ans...
Le : 17/12/2008 20:35
dans la rubrique photos d ecole de la rue leon roches j ai mis il y a quelque temps la photo de la classe de cm2 de l annee 1945 1946,
malheureusement cette photo est occultee car il en manque un morceau.
si par hasard un ancien eleve possedait cette photo ,je serai tres heureux s il pouvait la mettre sur le site
par avance je vous remercie
malheureusement cette photo est occultee car il en manque un morceau.
si par hasard un ancien eleve possedait cette photo ,je serai tres heureux s il pouvait la mettre sur le site
par avance je vous remercie
Le : 17/12/2008 20:24
bonsoir à mes amis et compatriotes de notre beau quartier bab el oued.
je vous souhaite un JOYEUX NOEL à tous ainsii qu'à vos familles.
je pense que nous sommes tous pareils, nous avons une pensée pour notre quartier, notre ville, notre pays de naissance quand arrivent les fêtes de noel.
pour nous, la creche c'était à l'église saint joseph ou à l'église saint louis.
restons gais, sereins et confiants pour l'avenir.....
BONNES FETES
je vous souhaite un JOYEUX NOEL à tous ainsii qu'à vos familles.
je pense que nous sommes tous pareils, nous avons une pensée pour notre quartier, notre ville, notre pays de naissance quand arrivent les fêtes de noel.
pour nous, la creche c'était à l'église saint joseph ou à l'église saint louis.
restons gais, sereins et confiants pour l'avenir.....
BONNES FETES
Le : 17/12/2008 19:02
Bonsoir,
Depuis hier, pour tous ceux et celles que ça intéressent un horoscope est mis à votre disposition gratuitement.
Si vous avez un problème pour y accéder avec le moteur de recherche que vous utilisez, il vous suffit de cliquer sur un des signes du zodiaque indiqué, vous êtes alors dans l'horoscope et après choisir votre signe.
Avant de commencer votre journée, consultez votre horoscope. Amitiés.
Le : 17/12/2008 18:36
pierre-claude,michel raffo m'a dit que tu etait partant pour alger,si oui appelle moi a la maison demande la n0 a cabotte,de meme pour andree ,si ça te dit,bisous a la famille de chacun.
Le : 17/12/2008 14:24
La chanteuse de la cour 21/23Bouzaréah/6/8 Durando était don Lili Brun. La 2° chanteuse : Florentine Daratsianakis, grand soeur brune du blond Georgeo, et d'Hélène et Fifi.Pour l'exactitude!