pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 22/03/2009 21:13

merci Mathieu et Freddy
Freddy concernant les horaires, je ne parle pas de changement d'horaires, mais il me semblait que l'hiver on commençait à 8h30 et à partir du printemps 8h. et ben j'atteins 60 ans et oilà le résultat !
merci à vous tous à bientôt

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 22/03/2009 17:52

A Bab el Oued, au printemps c'était l'été
(Suite du texte précédent édité partiellement par erreur)

Si quelqu'un avait la mauvaise idée de s'enfermer dans les toilettes par obligation, il avait droit au contenu entier d'une boîte de chaussures pleine de criquets qui le faisait jaillir du petit endroit comme un diablotin sur son ressort. Dans la rue, le cantonnier en nettoyant le caniveaux créait une rivière torrentielle et le jeu consistait à faire naviguer sur des radeaux en bouchon de liège sa sauterelle de compétition le plus longtemps possible. Ah, le jour où on offrira à nos enfants pour Noël un jeu de sauterelles!
C'est au Sahara que se concoctait les coups de sirocco qui nous cloîtraient dans les maisons toute l'après-midi. Dans la pénombre des volets clos, les enfants, torse nu, en slip ou en cuissette, s'allongeaient tels des lézards dans un corps à corps langoureux sur le carrelage imprégné d'une odeur résiduelle de javeL, à la recherche d'un peu de fraicheur. Les virevoltes agaçantes d'une mouche entrée subrepticement perturbaient la tranquilité jusqu'à l'exaspération; le brin de sieste auquel ils étaient impérativement conviés ne venait que rarement. La sortie pour "prendre le frais" en soirée visait deux directions: soit le boulevard du front de mer pour capter une brise inespérée entre Padovani et l'Eden, sot les glaciers du quartier qui rafraichissaient les gorges desséchées de crèmes espagnoles ou italiennes achetées à la Princesse, chez Di Méglio, Roma-glaces ou Grosoli. Alors les avenues de la Bouzaréa et des Consulats ne désemplissaient plus d'une foule d'habitués, petits et grands,qui déambulait avec un cornet de glace dégoulinant à la main.
( Suite de ce récit prochainement)

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 22/03/2009 17:22

A Bab el Oued, au printemps c'était l'été !
(Suite du récit paru le 17 mars dernier)
Trouver un coin à l'abri des rayons brûlants devenait une urgente préoccupation. Régulièrement à midi pile, une fois par mois, le son assourdissant de la sirène située sur un immeuble des Messageries, ébranlait les murs des maisons et remémorait tristement à nos parents les affres de la dernière guerre. Tous les après-midis entre quinze et seize heures, alors que le coup de chaud était à son maximum, suite au rangement des étals des marchands le long du marché couvert et au passage énergique des balayeurs tirant leur charreton-poubelle, on attendait avec impatience le passage de l'oasis itinérante: l'arroseuse municipale. Elle remontait lentement la rue des Moulins avec son jet vaporeux et créait un nuage de fumées blanches qui persistait sur l'asphalte fondu à la manière d'un brouillard londonien. C'était le moment où le soleil avait perdu la raison. Une kyrielle d'enfants pieds nus, criait leur liesse dans le sillage du camion. La douche en pluie fine qui les accompagnait dans leur course les transportait de joie. J'étais assis sur la première marche du magasin de mon père où j'avais pris la précaution d'ôter les espadrilles; face à moi, Omar le charbonnier en avait fait de même. Nous vivions ensemble avec un sourire complice, sans se parler,ce moment divin qui ponctuait nos après-midis d'été à la rue des Moulins. Nous aurions aimé, nous aussi, courir derrière cette source itinérante, mais nous savions que demain comme aujourd'hui, ce plaisir arriverait de nouveau à nos pieds.
Conforme à ses habitudes l'été nous faisait sentir qu'il nétait pas là pour jouer dans la même division que les autres saisons. Il s'imposait dès le printemps certes, mais il nous réservait de terribles surprises avec les canicules de juillet et août, accompagnées parfois d'un nuage de criquets pèlerins et de sauterelles qui noircissait entièrement le ciel de Bab el Oued. Avec ce couvercle de noirceur vivante, le quartier devenait une véritable marmite où le seul mot d'ordre était:"fermez les fenêtres". Le ciel s'assombrisait soudainement comme pour la venue d'un gros orage. Le phénomène nous procurait en quelques minutes,une éclipse de soleil. Certains de ces insectes surnommés "matcho" mesuraient une bonne douzaine de centimètres. Cette invasion inattendue s'abattait en piquée dans les rues et s'écrasait contre les vitres en déposant le liquide jaune-vert de leur abdomen éclaté. La situation offrait à tous les enfants et pour plusieurs semaines la matière des jeux et des farces inoubliables. Les rires gagnaient la cage d'escaliers des immeubles où l'ouverture de sa boîte aux lettres pouvait réserver une surprise avec une dizaine d'intrus affolés qui vous sautait au visage. Même perturbation en classe lorsque les sauterelles nous envahissaient avant la fin juin. Elles arrivaient en classe en cartable ou dans des boîtes en carton et participaient au fou-rire général lorsqu'un élève récitait la fable:" La cigale et la foumi". Vous imaginez l'ambiance lorqu'une centaine de sauterelles retrouvaient leur liberté dans la classe. La cour de récréation se transformait en un immense laboratoire scientifique de dissection. On sectionnait les couteaux arrières et on attelait les sauterelles à des boîtes d'allumettes afin d'organiser des courses. S

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 22/03/2009 10:54

Message pour Andre Trives.
André,
Je sais que l'attente fait partie du plaisir, mais quand lirons-nous la suite de ton récit ?
Je suis certain de ne pas être le seul impatient du site...
Cordialement
PE.B

 

De : HENNAU MichèleEnvoyer un mail

Le : 21/03/2009 12:52

je remercie jacqueline meyer pour sa photo du CE1 1954 1955 JE SUIS MICHELE HENNAU assise au bout du banc pas trés loin de joelle cano merci à tous quelle joie de revoir soeur gabrielle

 

De : christiane.coppaEnvoyer un mail

Le : 21/03/2009 09:31

Salut Guy
Je vois que tu vas bien, il y a un CAMARO Antoine à Sainte Foy les lyons tél 04 78 59 61 10
Vois si c'est ton cousin
Nous ne serons pas à l'assemblée, je suis à Paris
Gros bisous

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 21/03/2009 08:52

Réponse à Marie-Jeanne
Vacances d'été du 1er juillet au 30 septembre
Vacances de Paques et de Noel : 15 jours
Pour Tousaint: 1 jour
Pas de vacances en Février
Pas d'heure spéciale suivant les saisons (l'heure d'été n'existait pas car il n'y avait pas encore eu de crise d'énergie).
Amitiés
Freddy

 

De : mathieuEnvoyer un mail

Le : 21/03/2009 08:48



Réponse à Marie jeanne


De notre temps, à Alger nous allions à l'école jusque fin juin.On avait 3 mois de vacances scolaire et on reprenais l'école le 1° octobre.On avait 8 jours de congés à Pâques, c'est tout.Si on fait le compte, ça fait autant de congés dans l'année puisque nous on avait 3 mois de vacances d'été et que maintenant ils n'ont que 2 mois et les autres vacances dans l'année. Amicalement

 

De : Guy Pons rue MizonEnvoyer un mail

Le : 20/03/2009 21:22

Bonjour, je recherche pour mon cousin Camaro Antoine
LAVERDINE Renée née en 1940, elle résidait à B E O
Elle a fréquenté le college Technique d'Alger (au Ruisseau) section commerciale entre 1957 et 1960. Elle possedait une vespa.
Merci d'avance. Guy


 

De : gilabertEnvoyer un mail

Le : 20/03/2009 21:07

bonjour

je suis contente de trouver votre site, j'habitais 24 rue vasco de gama à bab el oued et bien que j'en partie à 8 ans et demis je suis née en 1953, j'y ai pas mal de souvenirs. l'école franklin et le marché de nelson.

cordialement

martine

 

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