Liste des messages
Le : 26/04/2010 13:54
A Isabelle
Mes sincères condoléances pour le deuil qui te frappe, je m'incline avec respect devant la douleur de toute ta femille.
Sincère amitié
Freddy
Mes sincères condoléances pour le deuil qui te frappe, je m'incline avec respect devant la douleur de toute ta femille.
Sincère amitié
Freddy
Le : 25/04/2010 19:46
bonsoir a tous
je viens d'apprendre le décès du jeune frère d'Isabelle SINTES, et je
tiens à lui présenter ainsi qu'à toute sa famille mes condoléances
encore un des nôtres est parti
amicales PENSÉES à toi ISABELLE, Courage
je viens d'apprendre le décès du jeune frère d'Isabelle SINTES, et je
tiens à lui présenter ainsi qu'à toute sa famille mes condoléances
encore un des nôtres est parti
amicales PENSÉES à toi ISABELLE, Courage
Le : 24/04/2010 14:50
Bonjour à tous. J'aimerais me rendre au rendez vous à ROGNES. Habitant la Région Rhone-Alpes est-ce que quelqu'un pourrait me prendre dans son véhicule où peut-etre faire le voyage ensemble en TGV. Je suis la soeur d'Alain SANCHIS. Merci de me rendre une réponse.
Le : 23/04/2010 15:59
bonjour!
Je fais la généalogie de la famille CHEMOUL.
Donc je recense tous les chemoul originaires d Alger, st eugène, siddi moussa, marengo et d ailleurs.Si parmis vous des personnes se souviennent de cette famille ce serait gentil de me contacter par e mail pour me le faire savoir !
Si le résultats de mes modestes recherches interresse quelquun, n hésitez pas!
MMe Chemoul-Pierron dominique
Je fais la généalogie de la famille CHEMOUL.
Donc je recense tous les chemoul originaires d Alger, st eugène, siddi moussa, marengo et d ailleurs.Si parmis vous des personnes se souviennent de cette famille ce serait gentil de me contacter par e mail pour me le faire savoir !
Si le résultats de mes modestes recherches interresse quelquun, n hésitez pas!
MMe Chemoul-Pierron dominique
Le : 22/04/2010 10:11
Bonjour à tous,
Bonjour Manu Roblès,
Quels souvenirs, tu cites les deux rues qui ont marqué toute ma jeunesse à Bab el Oued.
La rue Maxime Noiré où je suis né en 1936 et la rue Camille Douls où j'ai habité jusqu'en 1951. Je suis revenu rue Maxime Noiré lorsque nous avons quitté la rue Camille Douls. Je suis allé à l'école maternelle, je me rappelle de Mme Loubet. La directrice était Mme Cousteau (orthographe non garantie). L'école maternelle et l'école de filles ont été occupées par les troupes alliées pendant la guerre de 39/45.
Ma scolarité primaire s'est faite en partie à mi-temps, la mixité n'existant pas nous partagions la journée scolaire avec les filles, une semaine le matin et les filles l'après midi, vice versa la semaine suivante. Une de tes voisines se rappelle très bien ce ces allées et venues quotidiennes à l'école, Marie Jeanne Mengual du 104, c'est maintenant Mme Pace.
Salut ton frère Dédé de ma part nous avons partagé quelques matchs de foot ball en juniors.
Merci pour tous ces bons souvenirs.
Pour Michel Such
J'ai appris le décès de votre frère, je vous présente mes condoléances, j'ai connu votre grand mère, j'ai toujours pensé qu'elle était espagnole parce que ma grand mère, qui l'était, l'appelait la Tia Angeletta.
Encore des souvenirs.
Bonjour Manu Roblès,
Quels souvenirs, tu cites les deux rues qui ont marqué toute ma jeunesse à Bab el Oued.
La rue Maxime Noiré où je suis né en 1936 et la rue Camille Douls où j'ai habité jusqu'en 1951. Je suis revenu rue Maxime Noiré lorsque nous avons quitté la rue Camille Douls. Je suis allé à l'école maternelle, je me rappelle de Mme Loubet. La directrice était Mme Cousteau (orthographe non garantie). L'école maternelle et l'école de filles ont été occupées par les troupes alliées pendant la guerre de 39/45.
Ma scolarité primaire s'est faite en partie à mi-temps, la mixité n'existant pas nous partagions la journée scolaire avec les filles, une semaine le matin et les filles l'après midi, vice versa la semaine suivante. Une de tes voisines se rappelle très bien ce ces allées et venues quotidiennes à l'école, Marie Jeanne Mengual du 104, c'est maintenant Mme Pace.
Salut ton frère Dédé de ma part nous avons partagé quelques matchs de foot ball en juniors.
Merci pour tous ces bons souvenirs.
Pour Michel Such
J'ai appris le décès de votre frère, je vous présente mes condoléances, j'ai connu votre grand mère, j'ai toujours pensé qu'elle était espagnole parce que ma grand mère, qui l'était, l'appelait la Tia Angeletta.
Encore des souvenirs.
Le : 22/04/2010 10:08
"Un beau soir, l'avenir s'appelle le passé.
C'est alors qu'on se tourne et qu'on voit sa jeunesse".
Merci à Michel Such, Manuel Roblès, André Trivès, Pierre-Emile Bisbal et tant d'autres de nous offrir ces petits moments de bonheur (ou de tristesse) par l'évocaton de leurs souvenirs qui sont quelque part également les notres.
C'est alors qu'on se tourne et qu'on voit sa jeunesse".
Merci à Michel Such, Manuel Roblès, André Trivès, Pierre-Emile Bisbal et tant d'autres de nous offrir ces petits moments de bonheur (ou de tristesse) par l'évocaton de leurs souvenirs qui sont quelque part également les notres.
Le : 22/04/2010 08:30
A MICHEL SUCH
C'EST UN BEL ET EMOUVANT HOMMAGE D'AMOUR
POUR TON FRERE JOSE
TON FRERE VIVRAS TOUJOURS DANS TON COEUR
ANDREE ATLAN
C'EST UN BEL ET EMOUVANT HOMMAGE D'AMOUR
POUR TON FRERE JOSE
TON FRERE VIVRAS TOUJOURS DANS TON COEUR
ANDREE ATLAN
Le : 22/04/2010 08:21
BONJOUR A TOUS
BEAU RECIT DES BUCHETTES
SOUVENIRS D'UN TEMPS HEUREUX
BRAVO ET MERCI A MONSIEUR MANUEL ROBLES
DE NOUS REPLONGER DANS NOTRE ENFANCE
LAISSER DE TRACES DE SON ENFANCE A CES ENFANTS
C'EST UN BEAU CADEAU
BONNE JOURNEE
ANDREE
BEAU RECIT DES BUCHETTES
SOUVENIRS D'UN TEMPS HEUREUX
BRAVO ET MERCI A MONSIEUR MANUEL ROBLES
DE NOUS REPLONGER DANS NOTRE ENFANCE
LAISSER DE TRACES DE SON ENFANCE A CES ENFANTS
C'EST UN BEAU CADEAU
BONNE JOURNEE
ANDREE
Le : 21/04/2010 23:40
Encore un beau récit de l'école.C'est le plus bel hommage et preuve d'affection pour José qui vient de disparaitre mais qui revit dans la mémoire de son frère .
amicalement
amicalement
Le : 21/04/2010 16:13
Madame Loubet ! Oui c’est ça. Madame Loubet !
Ma première maîtresse comme aimait à le dire mon grand-père Chenzo. Il m’a fallu bien du temps pour en comprendre les sous-entendus.
Ma première maîtresse de maternelle, de la rue ‘ Camidouce’ s’appelait Madame Loubet.
Je me souviens de cette grande cour de récréation. Des tabliers que nous portions filles et garçons. Et du petit sac en tissus avec mon nom cousu sur une étiquette.
Sous une pile de draps, dans l’armoire à linge de ma mère, sans trop chercher, je sais que je trouverai ce petit sac en toile avec des mèches de cheveux dans du papier de soie.
Aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi, dans toutes les classes, ça s’anime. Je ne suis plus en maternelle, je dois avoir 7 ans.
« Restez calmes les enfants, nous descendons dans la cour. »
Petit à petit, la cour de récréation se rempli. Toute l’école est dans la cour, en rang, par classe.
La directrice est en face de nous. Elle tient par la main « un petit », même pas l’âge de la maternelle. Il est tout crotté, les genoux écorchés. Y pleure même pas. Il a l’air content, moqueur… La directrice demande le silence, les maîtres et maîtresses l’aident à l’obtenir.
« Est-ce que quelqu’un connaît cet enfant ? »
Il y a du remue-ménage dans la cour.
Tu parles si je le connais cet enfant. C’est José, mon petit frère.
Il a échappé à la surveillance de ma grand-mère.. Vous savez. ! Ma grand-mère! Angèle la Maltaise. Celle qui enlève l’infite et les coups de soleil. En ce moment, je suis certain que le sang doit lui tourner dans les veines, que toute la Basseta doit être en effervescence. Tout le monde recherche mon frère.
Mon père qui est boulanger et qui travaille chez Senabre a eu la permission de quitter le fournil.
Chez Bastos, ma mère est en larmes, assise sur une caisse. Madame Méraga et Madame Sintés, lui passent de l’eau fraîche sur le visage. Elle s’est évanouie. La sécurité n’a pas fonctionné. Il y a un gros bourrage sur la chaîne d’empaquetage.
La directrice reprend pour la deuxième fois « Est-ce que quelqu’un connaît cet enfant ? »
Les frères Muscat qui sont derrière moi me poussent hors du rang. Je marmonne quelque chose. C’est lui qui me sauve. Il a échappé à la directrice. Il vient vers moi. Il me prend la main. On va rester assis côte à côte sur le même banc jusqu’à la cloche pour aller déjeuner. Il a trois ans et demi. Il est content. C’est encore moi qui vais dérouiller en rentrant…
Cent fois dans ma famille on a raconté « cette fois où José… » , la gentillesse de Monsieur Senabre, le bourrage chez Bastos.
Ce qui me reste de cette journée, c’est cet instant précieux où José échappe à la directrice, où il me prend la main, où sans un mot il dit à tout le monde : C’est Michel. C’est mon frère.
Je ne me souviens plus si lui aussi a eu Madame Loubet comme maîtresse.
Ma première maîtresse comme aimait à le dire mon grand-père Chenzo. Il m’a fallu bien du temps pour en comprendre les sous-entendus.
Ma première maîtresse de maternelle, de la rue ‘ Camidouce’ s’appelait Madame Loubet.
Je me souviens de cette grande cour de récréation. Des tabliers que nous portions filles et garçons. Et du petit sac en tissus avec mon nom cousu sur une étiquette.
Sous une pile de draps, dans l’armoire à linge de ma mère, sans trop chercher, je sais que je trouverai ce petit sac en toile avec des mèches de cheveux dans du papier de soie.
Aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi, dans toutes les classes, ça s’anime. Je ne suis plus en maternelle, je dois avoir 7 ans.
« Restez calmes les enfants, nous descendons dans la cour. »
Petit à petit, la cour de récréation se rempli. Toute l’école est dans la cour, en rang, par classe.
La directrice est en face de nous. Elle tient par la main « un petit », même pas l’âge de la maternelle. Il est tout crotté, les genoux écorchés. Y pleure même pas. Il a l’air content, moqueur… La directrice demande le silence, les maîtres et maîtresses l’aident à l’obtenir.
« Est-ce que quelqu’un connaît cet enfant ? »
Il y a du remue-ménage dans la cour.
Tu parles si je le connais cet enfant. C’est José, mon petit frère.
Il a échappé à la surveillance de ma grand-mère.. Vous savez. ! Ma grand-mère! Angèle la Maltaise. Celle qui enlève l’infite et les coups de soleil. En ce moment, je suis certain que le sang doit lui tourner dans les veines, que toute la Basseta doit être en effervescence. Tout le monde recherche mon frère.
Mon père qui est boulanger et qui travaille chez Senabre a eu la permission de quitter le fournil.
Chez Bastos, ma mère est en larmes, assise sur une caisse. Madame Méraga et Madame Sintés, lui passent de l’eau fraîche sur le visage. Elle s’est évanouie. La sécurité n’a pas fonctionné. Il y a un gros bourrage sur la chaîne d’empaquetage.
La directrice reprend pour la deuxième fois « Est-ce que quelqu’un connaît cet enfant ? »
Les frères Muscat qui sont derrière moi me poussent hors du rang. Je marmonne quelque chose. C’est lui qui me sauve. Il a échappé à la directrice. Il vient vers moi. Il me prend la main. On va rester assis côte à côte sur le même banc jusqu’à la cloche pour aller déjeuner. Il a trois ans et demi. Il est content. C’est encore moi qui vais dérouiller en rentrant…
Cent fois dans ma famille on a raconté « cette fois où José… » , la gentillesse de Monsieur Senabre, le bourrage chez Bastos.
Ce qui me reste de cette journée, c’est cet instant précieux où José échappe à la directrice, où il me prend la main, où sans un mot il dit à tout le monde : C’est Michel. C’est mon frère.
Je ne me souviens plus si lui aussi a eu Madame Loubet comme maîtresse.