Liste des messages
Le : 19/03/2021 14:07
Nous apprenons avec tristesse le décès, ce matin 19 mars, de notre ami Antoine Flexas, nouvelle victime du COVID.
Natif de Bab El Oued, il habitait rue Mizon. Passionné de foot, il jouait dans l'équipe du Red Star Algérois.
Depuis 1962, il résidait à Vaison la Romaine.
Tous deux qui l'ont connu, aussi bien à Alger qu'en métropole, se souviendront de sa convivialité et de sa grande gentillesse.
Repose en paix, Antoine...
Nous adressons à sa famille nos sincères condoléances
Natif de Bab El Oued, il habitait rue Mizon. Passionné de foot, il jouait dans l'équipe du Red Star Algérois.
Depuis 1962, il résidait à Vaison la Romaine.
Tous deux qui l'ont connu, aussi bien à Alger qu'en métropole, se souviendront de sa convivialité et de sa grande gentillesse.
Repose en paix, Antoine...
Nous adressons à sa famille nos sincères condoléances
Le : 17/03/2021 18:47
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Le : 17/03/2021 17:21
Bonjour.
Pour ce qui l'on connu et côtoyé je vous informe que mon oncle André BELLALOUM, tailleur au quartier NELSON
nous a quitté le 8 Mars 2021 à BEZIERS, il avait 89 ans. Paix à son âme.
Pour ce qui l'on connu et côtoyé je vous informe que mon oncle André BELLALOUM, tailleur au quartier NELSON
nous a quitté le 8 Mars 2021 à BEZIERS, il avait 89 ans. Paix à son âme.
Le : 16/03/2021 16:46
Information - Emission TV (STORA) aujourd'hui 16 mars à 18 h30
Bonjour à tous,
Dans le cadre du rapport de Benjamin STORA, je serai sur le plateau de FRANCE 3 Provence Alpes Côte d'Azur le mardi 16 mars à 18 heures 30 dans l'avant JT accompagnée de mon amie El Emira Zohour Assia Boutaleb, descendante de l'Emir Abdelkader et de Jean-Jacques JORDI, universitaire, docteur en histoire, spécialiste des migrations en Méditerranée, des Pieds-Noirs et des Harkis.
Bien cordialement à vous.
Jeanne ETTHARI
Présidente
Mémoire Unité Dignité des Rapatriés d'Algérie.
Le : 16/03/2021 16:08
Autres anecdotes du marché :
Ma mère une fois avait demandé une livre de courgettes ou de tomates, je sais plus mais peu importe et le marchand de légumes lui avait dit : "une livre, tu es pauvre..., ma fille, Allez prend moi un kilo.
Autour de la poissonnerie, on entendait, poisson frais, poisson, poisson, mon beau poisson. Une fois ma grand mère qui baraguinait le français et qui finalement ne parlait ni le français, ni l'espagnol correctement car elle espagnolisait tout, nous annonce en revenant du marché : He comprado un pescado que se llama poisson.
Ma mère m'envoyait aussi acheté des olives de Grèce mais dans ma tête à cette époque, c'était des olives de graisse.
Allez... Je laisse ma place à d'autres...
Bonne fin d'après-midi.
Allez tous au bercail, bientôt 18 H.
Ma mère une fois avait demandé une livre de courgettes ou de tomates, je sais plus mais peu importe et le marchand de légumes lui avait dit : "une livre, tu es pauvre..., ma fille, Allez prend moi un kilo.
Autour de la poissonnerie, on entendait, poisson frais, poisson, poisson, mon beau poisson. Une fois ma grand mère qui baraguinait le français et qui finalement ne parlait ni le français, ni l'espagnol correctement car elle espagnolisait tout, nous annonce en revenant du marché : He comprado un pescado que se llama poisson.
Ma mère m'envoyait aussi acheté des olives de Grèce mais dans ma tête à cette époque, c'était des olives de graisse.
Allez... Je laisse ma place à d'autres...
Bonne fin d'après-midi.
Allez tous au bercail, bientôt 18 H.
Le : 16/03/2021 15:40
LE MARCHE DE BAB EL OUED ( Extrait de QUAND LES PEUPLES D'ALGERIE ETAIENT FRERES °
" Au fil du temps, un lien étroit s’était tissé entre les clientes et les marchands, si bien que, le tutoiement de la langue arabe aidant, tous s’interpellaient par leur prénom. Les dialogues ne manquaient pas de piquant :
« Ali, je veux des tomates bien rouges pour la macaronade…
- Madame Juliette, mes tomates elles t’attendaient !
- Ahmed, tu me donnes les mêmes cerises qu’hier…
- Madame Françoise, tu peux avoir confiance, elles viennent du même arbre !
- Rouget, je veux un merlan bien frais pour le petit…
- Madame Zézette, regarde ces yeux, mon poisson il est vivant !
- Slimane, tu me pèses un bon kilo de poivrons…
- Madame Fifinette, pour toi, j’en mets un de plus pour faire le bon poids !
- Blanchette, tu me donnes cinq beignets bien bons…
- Madame Rosette, quand est-ce que tu en as acheté chez moi des pas bons ? »
Dans ces dialogues, il y avait toujours des mots aimables et attentionnés. Prendre des nouvelles d’une mère âgée ou malade qui ne fréquentait plus le marché, ou d’un père coulant de beaux jours à la retraite, rappelait la sympathie qui unissait les anciens du quartier ; c’était aussi une preuve de la confiance et du respect qui perdurait entre les générations. Cette relation amicale s’exprimait toujours par un sourire et un mot de gentillesse. "
" Au fil du temps, un lien étroit s’était tissé entre les clientes et les marchands, si bien que, le tutoiement de la langue arabe aidant, tous s’interpellaient par leur prénom. Les dialogues ne manquaient pas de piquant :
« Ali, je veux des tomates bien rouges pour la macaronade…
- Madame Juliette, mes tomates elles t’attendaient !
- Ahmed, tu me donnes les mêmes cerises qu’hier…
- Madame Françoise, tu peux avoir confiance, elles viennent du même arbre !
- Rouget, je veux un merlan bien frais pour le petit…
- Madame Zézette, regarde ces yeux, mon poisson il est vivant !
- Slimane, tu me pèses un bon kilo de poivrons…
- Madame Fifinette, pour toi, j’en mets un de plus pour faire le bon poids !
- Blanchette, tu me donnes cinq beignets bien bons…
- Madame Rosette, quand est-ce que tu en as acheté chez moi des pas bons ? »
Dans ces dialogues, il y avait toujours des mots aimables et attentionnés. Prendre des nouvelles d’une mère âgée ou malade qui ne fréquentait plus le marché, ou d’un père coulant de beaux jours à la retraite, rappelait la sympathie qui unissait les anciens du quartier ; c’était aussi une preuve de la confiance et du respect qui perdurait entre les générations. Cette relation amicale s’exprimait toujours par un sourire et un mot de gentillesse. "
Le : 15/03/2021 20:03
ERREUR DE FRAPPE, Je recommence. Pour ne pas oublier cette date du 26 Mars 1962 a ALGER ou l'armée française a tué 82 compatriotes, rue d'ISLY, et plus de 200 blessés. Une messe sera dite, pour eux, en l'église du sacré coeur a Marseille le 25 MARS a 15 H.. Monseigneur ELLUL a eu la gentillesse de venir faire la messe, Il faut savoir qu'il est retraité depuis la fin de l'année. MERCI
Le : 15/03/2021 19:54
Je rappel a nos Amis de BAB-EL-OUED et d'ALGER que la messe a la mémoire des tués par l'armée française le 26 Ma
Le : 13/03/2021 18:38
Textes superbes.
Parfois je me balade, à l'aide de mon ordinateur, dans les rues de Bab el Oued et entre autre dans la rue du Cardinal Verdier (52).
Visite du petit stade, du grand stade, en me remémorant les matchs de Basket de l'ASHBM.
Quant au 52, je pense à mes copains >> Bernard Borgue, Charles Oliver, Alain Blanco, Claude Gome, Tony Billotta etc, etc....
Souvenirs, souvenirs,
Bien à vous tous
Parfois je me balade, à l'aide de mon ordinateur, dans les rues de Bab el Oued et entre autre dans la rue du Cardinal Verdier (52).
Visite du petit stade, du grand stade, en me remémorant les matchs de Basket de l'ASHBM.
Quant au 52, je pense à mes copains >> Bernard Borgue, Charles Oliver, Alain Blanco, Claude Gome, Tony Billotta etc, etc....
Souvenirs, souvenirs,
Bien à vous tous
Le : 12/03/2021 18:56
Je me régale à vous lire, vous mes chers compatriotes de notre très cher quartier de Bab el Oued. Quand je lis les textes d’Hubert Zakine, je me revois là, sur l’esplanade du square Guillemin à jouer avec mes cousins José et Pierre-Jean Galiano et les autres copains sous notre beau soleil ,pas très loin du salon de coiffure où mon père travaillait, près de notre belle plage de Padovani. Bien sur, comme tu le dis Hubert, on était surveillés par nos mères, pas question de faire un pas de travers ni d’enjamber la petite lice en béton qui ceinturait les placettes pour aller chercher le ballon, trop dangereux, tu parles!
Et ce magnifique texte plein de vérité de Gérard STAGLIANO. Je pense que l’ensemble des Pieds Noirs, des exilés quoi, ont le même ressenti après un demi siècle d’implantation (obligatoire) en France! Toujours ce silence Sur « les événements d’Algérie » de la part des métropolitains. Est-ce par ignorance, par gène, par refus d’acceptation du Pied Noir sur cette terre de France ? Va saouar !
Allez mes amis, prenez bien soin de vous !
Et ce magnifique texte plein de vérité de Gérard STAGLIANO. Je pense que l’ensemble des Pieds Noirs, des exilés quoi, ont le même ressenti après un demi siècle d’implantation (obligatoire) en France! Toujours ce silence Sur « les événements d’Algérie » de la part des métropolitains. Est-ce par ignorance, par gène, par refus d’acceptation du Pied Noir sur cette terre de France ? Va saouar !
Allez mes amis, prenez bien soin de vous !