Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Je suis fille de pieds noirs d'alger !! Je suis arrivée en France en 62 JE N4AVAIS que deux ans, et j'ai vécu dans la tradition et les odeurs de cuisine de maman mamie et mon Pére qui mettait la main a la Pate !!

Papa est parti il y a 5 ans, mais j'ai de lui un Trésor

Son carnet de recettes pieds noirs ecrites de sa main, dans une calligraphie parfaite, tout y est noté souligné rien n'y manque !!

Alors j'ai vu que quelques personnes recherchait la recette du Gazadiel
couronne saléé a la graisse et au lard (Oui c lourd mais que c bon et on ne le mange qu'une fois par an en Entrée) pour Paques avec bien sur la Mouna en dessert !! Je n'ai que 50 ans mais je reprends le Flambeau

Si quelqu'un désire quelques recettes pieds noirs italiano espagnol
J'ai le trésor que papa m'a laissé et toute la nostalgie de nos si belles années.

Je sais que bon nombres de pieds noirs rechenrchent encore leurs racines et des recettes, alors je serais heureuse de contribuer a leur faire partager mes recettes, les odeurs de leur et mon enfance, il faut du temps, mais je pense que jamais les pieds noirs n'oublieront leur Algérie et nos enfants, purs français nés a Lyon, ne passeraient pas un paques ou un Noel sans nos tradionnels gateaux ou patisseries.

jE VOUS INVITE DONC A MA TABLE PAR LE BIAS DE MON E MAIL

jE VOUS EMBRASSE ET VOUS SOUHAITE BONNE PAQUES ET BON APPETIT §§

lA fILLE DE PAPA

Joyeuses Pâques à tous les PN.La Méditérranée nous sépare mais dans nos coeurs vous étes toujours présents. Ah quelle était bonne la mouna de madame Ambrosino, la maman de mon pote Michel. Aujourdhui je suis rentrer dans la Basilique de Notre Dame d'Afrique, dans mes pensées j'ai revu tous mes copains d'enfance amitié à vous tous.

De bonnes et saintes fetes de Paques à ce peuple Pieds-noirs qui semble
oublier ses racines chretiennes,malheuresement.
Pour me concoler,je vais viviter ces courageux KABYLES sur
"notre dame de kabylie";Je vous le recommande et il devrait etre sur tous les liens PN.Quel courage et quelle foi;Une vraie leçon de courage.
Bonne mouna à tous et,à bientot,à SIDI-FERRUCH.
D.P.S.
Un rebelle de la "ripoublik"

Coucou les Amis, Bonnes et Joyeuses Pâques à tous, Monique j'espère passer bientôt vers toulon, je te téléph. Bisous à tous, Christian,Ginette, à bientôt

Merci Robert

Après avoir lu votre récit, j'ai fermé les yeux et je me suis vue exactement comme vous l'avez écrie les mêmes gestes, traversant la forêt de sidi ferruche, au plus près de la plage, que du bonheur, même après 50 ans c'est toujours graver dans nos c 1/2 urs a jamais.

Je pense que c'est pour cela que nous attendons avec impatience le rendez-vous de Rognes, les mêmes gestes, la même nourriture et le même bonheur de retrouver nos amis.

Merci pour vos écries, cela fait chaud au c 1/2 ur, Monica de là-bas

à l'attention de Philippe Nobili
Merci de votre réponse, Je Téléphonerai à Marie-
Thérèse ces prochains jours. Vous pouvez me
joindre :e-mail : josy-simon34@orange.fr
Amitiés
josy

Bonjour,
A l'attention de Madame Sennegon Josy ( Carton Josy).
Ma soeur Marie-Thérèse sera très heureuse d'avoir de vos nouvelles, vous pouvez la joindre au 0494412447.
Je n'ai pas pu vous contacter directement .
Amitiés
Philippe.

LE CABASSETTE ET LE COUFFIN ( fable )



Au fond d'un placard le cabassette et le couffin s'ennuyaient beaucoup,
depuis qu'ils avaient quitté leur Bab El Oued natal ils ne sortaient plus du tout,
alors il se racontaient des histoires pour tromper leur ennui,
surtout celles qui parlaient de leurs anciennes et nombreuses sorties
quand ils accompagnaient la famille au marché, en forêt ou au bord de mer.
Ainsi à Pâques on les remplissait de ce qu'il y avait de meilleur sur terre,
le cabassette disait qu'il transportait la soubressade, la calentita,
le boutifar, la pastera sucrée, les poivrons grillés, et la si fine fritenga,
les anchois, les dattes et les figues sèchent, les délicieuses cocas,
les mantécaos, sans oublier le bon selecto et le fameux Mascara.
Le couffin se vantait d'être plein de zlabias au miel, de douces oreillettes,
de makrouts, de la belle mouna, sans oublier les succulents roliettes.
Ils étaient tellement lourds qu'ils n'en pouvaient plus surtout
qu'il fallait tenir jusqu'à la fôret de Sidi Ferruch pleine de monde partout.
Là au milieu des cris de joie on commençait à les vider,
en premier les tramousses et les variantes étaient sortis
car avant le repas la traditionnelle anisette était servie,
puis dans une joyeuse ambiance on déballait tout et chacun se servait,
et tous les membres de la famille pouvaient commençer à se régaler.
Dans la soirée pour le retour à la maison le cabassette et le couffin
maintenant si légers pensaient déjà à faire les courses dès le lendemain matin,
à Bab El Oued ils continueraient ainsi à déambuler dans les allées du marché
où ils seraient encore remplis de ces bonnes choses qui faisaient leur fierté.
Bien longtemps après, alors que dans le placard ils se lamentaient sur leur sort,
une main amie qui les avaient bien connus leur apporta un jour un grand réconfort,
et pour ne pas qu'ils tombent complètement dans les oubliettes
ils furent alors emmenés de nouveau aux commissions ou à des fêtes,
réconfortés ils purent se dire qu'on ne les avait pas laisser tomber
pour enfin revivre en pensant à Sidi Ferruch et ses belles journées.

moralité : recevoir le passé comme un héritage c'est combattre l'oubli, le mépris et
l'indifférence.


Robert Voirin


et Bonnes Pâques à tous
Robert

Je voudrai des renseignements sur le voyage an Israel au mois de Fevrier 2012 Merci

Oui TAMENE MERZAK,quel récit! Je suis née à la Clinique FERRARI,mon frère,mes cousines,et combien d'autres enfants de Bab El Oued aussi.
Et tous nos écrivains BRAVO,quel régal de vous lire chaque jour.
CHRISTIAN,tu ne pouvais nous faire à tous, de plus beau cadeau que cette
bibliotheque.Amitiés à tous et toutes.