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Le : 22/08/2012 11:34
Beau texte Nacéra sur l'excursion a Sidi Ferruch.
Quelle déception,les filles sans permission de se baigner.J'espère que vous vous êtes rattrapée par la suite.
au sujet de la protection solaire,nous n'en avions pas.Chaque année nous prenions des coups de soleil et nous y remédions grâce au blanc d'oeuf battu ou au vinaigre (je détestais l'odeur)-
De nos sorties en famille ,à Sidi Ferruch,je conserve le goût des cocas à la tchouktchouka et à la soubressade et la douloureuse attente de plusieurs heures après le repas,avant de pouvoir se baigner.
Amicalement,bonne journée à tous
Quelle déception,les filles sans permission de se baigner.J'espère que vous vous êtes rattrapée par la suite.
au sujet de la protection solaire,nous n'en avions pas.Chaque année nous prenions des coups de soleil et nous y remédions grâce au blanc d'oeuf battu ou au vinaigre (je détestais l'odeur)-
De nos sorties en famille ,à Sidi Ferruch,je conserve le goût des cocas à la tchouktchouka et à la soubressade et la douloureuse attente de plusieurs heures après le repas,avant de pouvoir se baigner.
Amicalement,bonne journée à tous
Le : 22/08/2012 09:18
Qui pourrait me dire comment les mamans protégeaient la peau de leur progéniture à l'époque pour éviter les coups de soleil?
Oui! je sais il y avait des crèmes et des lotions telles que " Ambre Solaire ". Mais ce n'est pas de cela que je parle.
Oui! je sais il y avait des crèmes et des lotions telles que " Ambre Solaire ". Mais ce n'est pas de cela que je parle.
Le : 22/08/2012 09:09
Un jour de canicule à Alger.
La veille, il avait fait très chaud. Moi, je dirais comme tous les étés à Alger.
Mon père avait décidé de nous emmener à la plage de Sidi Ferruch le lendemain matin.
Nous avions aidé ma mère à préparer le cabas avec serviettes de plage, vêtements pour le change au cas où ainsi que les chapeaux.Les maillots nous les portions à la maison pour gagner un peu plus de temps soi-disant.
Pour nous les filles c'étaient des maillots d'une pièce.
Dans les couffins en raphia nous avions mis toutes les victuailles et l'eau fraîche presque glacée dans des jerricans.
Mon père avait pris soin de vérifier la guitoune ainsi que la grosse bouée pneu noire.
Nous ne tenions plus sur place, impatients d'arriver et de passer une belle journée au bord de l'eau.
J'ai oublié de dire que nous étions quatre filles et trois garçons. Deux autres sont nés après.
<< Tout le monde est prêt? >>
Oui!!!! en choeur.
<< Vous n'avez rien oublié? >>
Non!!!
<< Allez en voiture! >>
C'était une Ondine de couleur vert clair.
Nous nous sommes mis en file indienne, du plus grand au plus petit.
Pourquoi??? Parce qu'il n'y avait pas de place pour tous.C'était toute une organisation. Les plus grands sur le siège et les plus petits et moins lourds sur les genoux des ainés.
Nous étions collés les uns aux autres comme des sardines en boites.
Ma mère avait pris place devant, à côté de mon père. Il lui arrivait parfois de mettre le plus jeune sur ses genoux.
Oui! La ceinture de sécurité n'existait pas à l'époque.
A peine avions nous démarré qu'il fallait s'arrêter pour faire le plein d'essence à la station de la Consolation en face du stade Cerdan.
La voiture redémarrait et nous nous mettions à chanter des refrains de chansons apprises à l'école ou des chansons en vogue.
Parfois nous demandions à notre père de doubler les voitures. C'était un jeu pour nous. Il ne le faisait pas souvent nous expliquant que c'était dangereux.
Lorsqu'il apercevait au loin un contrôle de gendarmes, il demandait à ceux qui étaient sur les genoux de se baisser pour éviter la contravention.
Sidi Ferruch n'étant pas très loin de Bab El Oued, nous arrivions en peu de temps.
Parvenus à destination, mon père garait sa voiture. Nous l'aidions à transporter couffins et autres...
Aux environs de onze heures, la plage grouillait de monde. Il ne s'y attendait pas.Nous déposions nos affaires sur le sable brûlant et mon père accompagné de l'un de mes frères est allé à la recherche d'un endroit discret, je dirais protégé de la vue des autres.
Hé oui! Haramète ( respect s'il vous plait ). Il ne fallait pas que les hommes z'yeutent sa femme et ses filles. Il trouva tant bien que mal un
espace qui ne convenait pas mais il n'avait pas tellement le choix.
Le clou de l'histoire est là: A l'instar de Zina et Bouzid dans la bande dessinée " Zid ya Bouzid ", Zina (ma mère) était affublée d'un voile blanc en soie ( Haïk ). Elle attendait que Bouzid ( mon père) plante la guitoune. Nous étions à ses côtés, sous un soleil de plomb et une chaleur écrasante.
Nous voilà sous la tente ( ma mère et les filles )pour une séance de sauna tandis que mon père et mes frères profitaient des bienfaits de la mer. Pour nous la baignade avait été interdite; nous avions entre huit et quatorze ans voir un peu plus. Je vous laisse deviner.
Après le bain de mer et le ventre criant famine, ils se sont rassasiés.
Nous ne voulions pas leur adresser la parole car nous étions vexées et déçues.
Voyant que nous étions fâchées, mon père nous proposa de finir la journée à la forêt de Sidi Ferruch.
<< Allez les garçons encore une petite baignade et on s'en va.>>
Quinze heures, nous plions bagages et nous partions pour la forêt .
Les années suivante, il louait avec ses frères et soeurs un cabanon à Surcouf. Nous nous retrouvions avec cousins, cousines, oncles et tantes. Heureux, heureuses de partager de délicieux moments.
La veille, il avait fait très chaud. Moi, je dirais comme tous les étés à Alger.
Mon père avait décidé de nous emmener à la plage de Sidi Ferruch le lendemain matin.
Nous avions aidé ma mère à préparer le cabas avec serviettes de plage, vêtements pour le change au cas où ainsi que les chapeaux.Les maillots nous les portions à la maison pour gagner un peu plus de temps soi-disant.
Pour nous les filles c'étaient des maillots d'une pièce.
Dans les couffins en raphia nous avions mis toutes les victuailles et l'eau fraîche presque glacée dans des jerricans.
Mon père avait pris soin de vérifier la guitoune ainsi que la grosse bouée pneu noire.
Nous ne tenions plus sur place, impatients d'arriver et de passer une belle journée au bord de l'eau.
J'ai oublié de dire que nous étions quatre filles et trois garçons. Deux autres sont nés après.
<< Tout le monde est prêt? >>
Oui!!!! en choeur.
<< Vous n'avez rien oublié? >>
Non!!!
<< Allez en voiture! >>
C'était une Ondine de couleur vert clair.
Nous nous sommes mis en file indienne, du plus grand au plus petit.
Pourquoi??? Parce qu'il n'y avait pas de place pour tous.C'était toute une organisation. Les plus grands sur le siège et les plus petits et moins lourds sur les genoux des ainés.
Nous étions collés les uns aux autres comme des sardines en boites.
Ma mère avait pris place devant, à côté de mon père. Il lui arrivait parfois de mettre le plus jeune sur ses genoux.
Oui! La ceinture de sécurité n'existait pas à l'époque.
A peine avions nous démarré qu'il fallait s'arrêter pour faire le plein d'essence à la station de la Consolation en face du stade Cerdan.
La voiture redémarrait et nous nous mettions à chanter des refrains de chansons apprises à l'école ou des chansons en vogue.
Parfois nous demandions à notre père de doubler les voitures. C'était un jeu pour nous. Il ne le faisait pas souvent nous expliquant que c'était dangereux.
Lorsqu'il apercevait au loin un contrôle de gendarmes, il demandait à ceux qui étaient sur les genoux de se baisser pour éviter la contravention.
Sidi Ferruch n'étant pas très loin de Bab El Oued, nous arrivions en peu de temps.
Parvenus à destination, mon père garait sa voiture. Nous l'aidions à transporter couffins et autres...
Aux environs de onze heures, la plage grouillait de monde. Il ne s'y attendait pas.Nous déposions nos affaires sur le sable brûlant et mon père accompagné de l'un de mes frères est allé à la recherche d'un endroit discret, je dirais protégé de la vue des autres.
Hé oui! Haramète ( respect s'il vous plait ). Il ne fallait pas que les hommes z'yeutent sa femme et ses filles. Il trouva tant bien que mal un
espace qui ne convenait pas mais il n'avait pas tellement le choix.
Le clou de l'histoire est là: A l'instar de Zina et Bouzid dans la bande dessinée " Zid ya Bouzid ", Zina (ma mère) était affublée d'un voile blanc en soie ( Haïk ). Elle attendait que Bouzid ( mon père) plante la guitoune. Nous étions à ses côtés, sous un soleil de plomb et une chaleur écrasante.
Nous voilà sous la tente ( ma mère et les filles )pour une séance de sauna tandis que mon père et mes frères profitaient des bienfaits de la mer. Pour nous la baignade avait été interdite; nous avions entre huit et quatorze ans voir un peu plus. Je vous laisse deviner.
Après le bain de mer et le ventre criant famine, ils se sont rassasiés.
Nous ne voulions pas leur adresser la parole car nous étions vexées et déçues.
Voyant que nous étions fâchées, mon père nous proposa de finir la journée à la forêt de Sidi Ferruch.
<< Allez les garçons encore une petite baignade et on s'en va.>>
Quinze heures, nous plions bagages et nous partions pour la forêt .
Les années suivante, il louait avec ses frères et soeurs un cabanon à Surcouf. Nous nous retrouvions avec cousins, cousines, oncles et tantes. Heureux, heureuses de partager de délicieux moments.
Le : 21/08/2012 22:30
Bonsoir Rosette merci pour ton message de voeux je profite pour remercie encore une fois tous nos amis(es) de leurs remerciements concernant les photos de Bab El Oued. C'est toujours avec un grand plaisir que je prendrais des photos pour vous tous. Je suis heureux que vous n'avez pas oublié de remercie notre ami Christian et son équipe pour tout le travail qu'ils font. A vous tous je vous salut de Bab El Oued
Le : 21/08/2012 20:50
bonsoir a vous tous.
tous d'abord et avec un peut de retard involontaire,car je ne suis pas chez moi et l'ordie je ne l'est pas souvent,mais je tenez a souhaitez a tous nos amis d’Alger une bonne fin de ramadan .
je suis très contente de voir que MUSTAPHA est beaucoup remercier et il le mérite bien.car grâce a ce gentille personnage,il nous fait rêver de chez nous.
bises a lui,CHRISTIAN,et vous tous.rosette
tous d'abord et avec un peut de retard involontaire,car je ne suis pas chez moi et l'ordie je ne l'est pas souvent,mais je tenez a souhaitez a tous nos amis d’Alger une bonne fin de ramadan .
je suis très contente de voir que MUSTAPHA est beaucoup remercier et il le mérite bien.car grâce a ce gentille personnage,il nous fait rêver de chez nous.
bises a lui,CHRISTIAN,et vous tous.rosette
Le : 21/08/2012 11:01
Bonjour les amis.
Encore une fois merci Oualikene pour ces belles photos, que de souvenirs.
Jogui à la place du cinéma Trianon fut construit les Monoprix, ce cinéma appartenait à Lili Boniche (paix en lui).
Belle journée à vous tous
Encore une fois merci Oualikene pour ces belles photos, que de souvenirs.
Jogui à la place du cinéma Trianon fut construit les Monoprix, ce cinéma appartenait à Lili Boniche (paix en lui).
Belle journée à vous tous
Le : 21/08/2012 10:48
Pour Aramis
Excuses-moi, de m'insérer dans la discution, mais le cinéma RIALTO était la gloire de la Bassetta et il était situé au 21 BD de Champagne, quand au cinéma de l'avenue de la Bouzaréah, c'était le TRIANON qui avait été démoli et remplacé par un supermarché. Bonne journée
Excuses-moi, de m'insérer dans la discution, mais le cinéma RIALTO était la gloire de la Bassetta et il était situé au 21 BD de Champagne, quand au cinéma de l'avenue de la Bouzaréah, c'était le TRIANON qui avait été démoli et remplacé par un supermarché. Bonne journée
Le : 21/08/2012 00:26
Pardon Aramis.
J'ai oublie de te souhaiter un joyeux anniversaire que je feterai moi-meme le 20/09, et je boirai un verre a ta sante.
amities
J'ai oublie de te souhaiter un joyeux anniversaire que je feterai moi-meme le 20/09, et je boirai un verre a ta sante.
amities
Le : 21/08/2012 00:24
Aramis, je te remercie d'avoir repondu a ma declaration de facon si sympathique.
A la rue Mizon j'avais un ami, il s'appellait Valentin et etait avec moi a Guillemin, il portait des lunettes.
Bugeaud-Guillemin? Bugeaud gagne largement. Mon pere y a connu Albert Camus et moi j'ai connu Anne Loesch quand elle etait a Hypokhagne.
Sur le mur de la caserne qui faisait face a Bugeaud, il y avait une plaque a la gloire de Mermoz et de son equipage disparu avec lui, l'un
d'eux, Jean Lavidalie etait mon oncle.
Si tu as une petite fille espagnole c'est que tu as un gendre ou une belle-fille espagnole, comme moi !
J'habite Denia, tu es le bienvenu..... pour faire mentir ton affirmation: "on ne se verra jamais !"
Amities.
Marcel
A la rue Mizon j'avais un ami, il s'appellait Valentin et etait avec moi a Guillemin, il portait des lunettes.
Bugeaud-Guillemin? Bugeaud gagne largement. Mon pere y a connu Albert Camus et moi j'ai connu Anne Loesch quand elle etait a Hypokhagne.
Sur le mur de la caserne qui faisait face a Bugeaud, il y avait une plaque a la gloire de Mermoz et de son equipage disparu avec lui, l'un
d'eux, Jean Lavidalie etait mon oncle.
Si tu as une petite fille espagnole c'est que tu as un gendre ou une belle-fille espagnole, comme moi !
J'habite Denia, tu es le bienvenu..... pour faire mentir ton affirmation: "on ne se verra jamais !"
Amities.
Marcel
Le : 20/08/2012 17:42
à MARCEL BOST MOI CE SERA LUNDI PROCHAIN QUE J'AURAI PASSER CETTE DECENNIE QUI FAIT ENTRER DANS LE XME AGE AUTRE PT COMMUN J'AI AUSSI UNE PETITE FILLE ESPAGNOLE!!!POUR LES CACHOTS TU A MAL CHOISI TON EPOQUE, MAINTENANT LA SANTE VIP C'EST PLUSTOT BIEN VU ON LES INVITE SOUVENT A LA TELE!!!!!!!!!! alors BON ANNIVERSAIRE A TOUS LES 2 .JE NE SAIS PAS SI GUILLEMIN ETAIT MEILLEUR QUE BUGEAUD EN FOOT ON FERA LA BELLE DANS UNE AUTRE VIE.....POUR LES CINEMAS C'EST BIEN QUE TU TE SOUVIENNES ENTRE AUTRE DE LA PERLE ON L'OUBLIE TOUJOURS JE RAJOUTERAI LE SUFFREN LE BIJOU (ils ont changer de nom aprés aprés réfection) ET LE RIALTO (un doute sur le nom) av bouz à coté d' un monoprix? ) . ON NE SE VERRA SANS DOUTE JAMAIS, MAIS CONTENT DE T'AVOIR CONNU......amicalement AM