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Le : 09/11/2012 11:43
La rigueur de l’hiver à Aït-Bouhini le village de mes grands parents
Aït-Bouhini village de mes grands parents est rattaché administrativement à la commune de Yakouren, il est distant de du chef lieu de 3 Km. En venant d’Alger pour s’y rendre nous avons deux itinéraires le premier soit par le chemin vicinal Azzazga /Yakouren de 08km soit par la RN 12 Azzazga / Yakouren de 11Km. Ma préférence est pour le deuxième itinéraire, RN très large avec un très beau tapis d’asphalte. Le village de Aît Bouhini se compose de trois hameaux, à l’Est le hameau d’Ighil, au centre celui des Ath-Sââda et à l’Ouest le hameau de Tamgout percher sur la colline telle une citadelle imprenable et qui domine les deux autres hameaux. Aït-Bouhini comme tous les villages Kabyle est un village séculaire et historique son site offre des vues panoramiques sur la vallée et le Djurdjura au Sud et sur la ville et la plaine de Azzazga et Frèha à l’ouest. Les visiteurs qui s’y rendent certes de l’agrément à s’émouvoir des charmes des lieux, mais ne tardent pas à désenchanter et à s’apercevoir des difficultés quotidiennes qu’endurent ses habitants. Le village reste une localité la plus lésée en matière d’infrastructures, le chômage y colle à la guêtre. Les jeunes représentant la majorité écrasante n’ont d’autre occupation que de jouer aux dominos à longueur de journée dans l’unique café du village ou de discuter de leurs équipe fétiche la J.S.K. (Jeunesse Sportive de Kabylie) Par lassitude certains choisissent le chemin de l’exode vers les grandes villes « Alger, Tizi-Ouzou ou Oran »pour une vie décente. La chance est pour les diplômés si chance il y a d’être recrutés dans le cadre de contrat de durée déterminée. Dans cette région montagneuse, certains habitants cultivent leurs propres lopins de terre pour leurs propres besoins. Paradoxalement et en dépit de ce quotidien difficile les villageois rencontrer sur les lieux nous donnent l’impression de ne pas trop focaliser sur le problème mon cousin qui m’accompagné lors de ma visite me disait que tous ces villageois ne sont pas du genre à cédé facilement aux séquelles de l’indigence car depuis leurs naissances ils ont toujours vécu dans la précarité. Avançant péniblement sous un ciel brumeux et grisâtre d’automne une veille femme du village tout essoufflé portant un tronc d’arbre asséché sur sa tête, presse le pas pour rentrer chez elle , elle me dit que toute les familles du village se préparent activement pour affronter la rieur de l’hiver. Par tout en forêt, hommes femmes et enfants s’affairent à ramasser du bois avant de le charger sur des baudets. Un autre cousin me dit « j’ai de quoi passer deux hivers successifs et je continue à me ravitailler on ne sait jamais ce que l’hiver nous réserve ». Une fois tous ce bois acheminé à domicile les villageois le coupe en bûches, dans tout les maisons nous entendons le bruit des tronçonneuses qui entrent en action une fois le bois couper il est stéré. Mouloud l’épicier du village adossé à son magasin me raconte avec précision les longues périodes d’isolement du village en hiver, c’est grâce à la solidarité de tous que nous faisons face à la crise. Ici ce n’est pas comme Alger ou l’hiver est très supportable, ici toute les routes sont bloquées en hiver les magasins sont vidé de leurs marchandises le village manque de tout pendant cette période. L’épicier nous quitte pour partir avec un ami dans une camionnette pour ramener des bottes de foins pour sa vingtaine de moutons et brebis dans le village presque toute les familles possèdent des vaches et des moutons, il faut pensé aussi à ces pauvres bêtes
Aït-Bouhini village de mes grands parents est rattaché administrativement à la commune de Yakouren, il est distant de du chef lieu de 3 Km. En venant d’Alger pour s’y rendre nous avons deux itinéraires le premier soit par le chemin vicinal Azzazga /Yakouren de 08km soit par la RN 12 Azzazga / Yakouren de 11Km. Ma préférence est pour le deuxième itinéraire, RN très large avec un très beau tapis d’asphalte. Le village de Aît Bouhini se compose de trois hameaux, à l’Est le hameau d’Ighil, au centre celui des Ath-Sââda et à l’Ouest le hameau de Tamgout percher sur la colline telle une citadelle imprenable et qui domine les deux autres hameaux. Aït-Bouhini comme tous les villages Kabyle est un village séculaire et historique son site offre des vues panoramiques sur la vallée et le Djurdjura au Sud et sur la ville et la plaine de Azzazga et Frèha à l’ouest. Les visiteurs qui s’y rendent certes de l’agrément à s’émouvoir des charmes des lieux, mais ne tardent pas à désenchanter et à s’apercevoir des difficultés quotidiennes qu’endurent ses habitants. Le village reste une localité la plus lésée en matière d’infrastructures, le chômage y colle à la guêtre. Les jeunes représentant la majorité écrasante n’ont d’autre occupation que de jouer aux dominos à longueur de journée dans l’unique café du village ou de discuter de leurs équipe fétiche la J.S.K. (Jeunesse Sportive de Kabylie) Par lassitude certains choisissent le chemin de l’exode vers les grandes villes « Alger, Tizi-Ouzou ou Oran »pour une vie décente. La chance est pour les diplômés si chance il y a d’être recrutés dans le cadre de contrat de durée déterminée. Dans cette région montagneuse, certains habitants cultivent leurs propres lopins de terre pour leurs propres besoins. Paradoxalement et en dépit de ce quotidien difficile les villageois rencontrer sur les lieux nous donnent l’impression de ne pas trop focaliser sur le problème mon cousin qui m’accompagné lors de ma visite me disait que tous ces villageois ne sont pas du genre à cédé facilement aux séquelles de l’indigence car depuis leurs naissances ils ont toujours vécu dans la précarité. Avançant péniblement sous un ciel brumeux et grisâtre d’automne une veille femme du village tout essoufflé portant un tronc d’arbre asséché sur sa tête, presse le pas pour rentrer chez elle , elle me dit que toute les familles du village se préparent activement pour affronter la rieur de l’hiver. Par tout en forêt, hommes femmes et enfants s’affairent à ramasser du bois avant de le charger sur des baudets. Un autre cousin me dit « j’ai de quoi passer deux hivers successifs et je continue à me ravitailler on ne sait jamais ce que l’hiver nous réserve ». Une fois tous ce bois acheminé à domicile les villageois le coupe en bûches, dans tout les maisons nous entendons le bruit des tronçonneuses qui entrent en action une fois le bois couper il est stéré. Mouloud l’épicier du village adossé à son magasin me raconte avec précision les longues périodes d’isolement du village en hiver, c’est grâce à la solidarité de tous que nous faisons face à la crise. Ici ce n’est pas comme Alger ou l’hiver est très supportable, ici toute les routes sont bloquées en hiver les magasins sont vidé de leurs marchandises le village manque de tout pendant cette période. L’épicier nous quitte pour partir avec un ami dans une camionnette pour ramener des bottes de foins pour sa vingtaine de moutons et brebis dans le village presque toute les familles possèdent des vaches et des moutons, il faut pensé aussi à ces pauvres bêtes
Le : 08/11/2012 17:39
Bonjour
Suite au message concernant le documentaire sur Notre Dame d'Afrique,je signale que j'ai apporté mon concours photographique sur ce documentaire de Pierre Lane.
J'en profite pour vous communiquer les dates des futurs séjours 2013 à Alger: du 4 au 9 mai pour Alger et du du 11 au 18 mai pour le circuit mer, montagne, désert
A votre disposition,
amitiés
Yves
Suite au message concernant le documentaire sur Notre Dame d'Afrique,je signale que j'ai apporté mon concours photographique sur ce documentaire de Pierre Lane.
J'en profite pour vous communiquer les dates des futurs séjours 2013 à Alger: du 4 au 9 mai pour Alger et du du 11 au 18 mai pour le circuit mer, montagne, désert
A votre disposition,
amitiés
Yves
Le : 07/11/2012 18:46
MESSAGE DU REALISATEUR PIERRE LANE
15 août 2012 à Carnoux
Bonjour Christian,
Le documentaire que j'ai tourné à Carnoux pour le pèlerinage de Notre Dame d'Afrique le15 août dernier, sera diffusé à l'antenne de KTO le 12 novembre prochain à 20h40. Le film s'intitule " Notre Dame d'Afrique, la Vierge des Pieds Noirs". Durée 53'
Voici le lien internet où sont recensées les fréquences adsl et satellite pour capter ce programme : http://www.ktotv.com/cms/recevoir_kto/
Si vous avez la possibilité, faite circuler l'information.
Bien cordialement
Pierre Lane
réalisateur
06 08 37 83 35
15 août 2012 à Carnoux
Bonjour Christian,
Le documentaire que j'ai tourné à Carnoux pour le pèlerinage de Notre Dame d'Afrique le15 août dernier, sera diffusé à l'antenne de KTO le 12 novembre prochain à 20h40. Le film s'intitule " Notre Dame d'Afrique, la Vierge des Pieds Noirs". Durée 53'
Voici le lien internet où sont recensées les fréquences adsl et satellite pour capter ce programme : http://www.ktotv.com/cms/recevoir_kto/
Si vous avez la possibilité, faite circuler l'information.
Bien cordialement
Pierre Lane
réalisateur
06 08 37 83 35
Le : 06/11/2012 21:22
bonjour mustapha et a votre familes j esperes que vous allez bien car maman et moi vous a envoyez beaucoups de messages depuis plusieurs mois sans reponses dommage con peut plus communiquer car j ai plusieurs choses a vous demander a moins que vous avez changer d email a plus eric
Le : 06/11/2012 08:06
Message URGENT de BAB EL OUED
Rendez vous le Mercredi 7 Novembre à 14 Heures Place de la Liberté à TOULON.
Dans le calme et la dignité nous montrerons cependant notre ferme détermination à dénoncer ces man 1/2 uvres politiciennes et à rejeter une date insultant tous ceux qui sont morts à cause du "cessez le feu".
Nous remettrons une motion à Monsieur le préfet.
Nous vous invitons à venir nombreux, ainsi que les membres et les porte drapeaux des associations patriotiques, et tous ceux qui rejettent avec raison, la date du 19 mars.
René SANCHEZ
Président
Le : 04/11/2012 10:30
Merci a tous pour les renseignements des voyages et l'adresse de Y.Jalabert.
Amitiés
JLG
Amitiés
JLG
Le : 03/11/2012 15:57
j'ai vue des photos , misent par pollio antoine , de babel oued
mon pere , s'appelle pollio antoine
si des personnes de la famille de ce mrs lesent ce message ; svp ne sommes nous pas de la meme famille
merci d'avance
mon pere , s'appelle pollio antoine
si des personnes de la famille de ce mrs lesent ce message ; svp ne sommes nous pas de la meme famille
merci d'avance
Le : 03/11/2012 09:30
Pour Mustapha.
Bonjour et merci(encore une fois)pour les textes que tu écris sur ce site.Tu est vraiment un poête et tu me fais découvrir des choses que je ne soupçonnais pas.
Il est vrai que la vie a bien changée,oû que l'on vive,et les jeunes ne connaitrons plus les mêmes choses que nous.
Mais cela n'est pas toujours un mal car il faut bien que les choses évoluent.
A mitiées et à bientôt..
Bonjour et merci(encore une fois)pour les textes que tu écris sur ce site.Tu est vraiment un poête et tu me fais découvrir des choses que je ne soupçonnais pas.
Il est vrai que la vie a bien changée,oû que l'on vive,et les jeunes ne connaitrons plus les mêmes choses que nous.
Mais cela n'est pas toujours un mal car il faut bien que les choses évoluent.
A mitiées et à bientôt..
Le : 02/11/2012 19:56
L’amour dans les villages Kabyles
Autrefois, la fontaine était le lieu de rendez-vous des jeunes amoureux. Les rencontres y étaient souvent fugaces mais indispensables pour réitérer l’expression de son amour, dissiper de nombreux malentendus dus à un manque de communication, remettre une lettre, offrir une fleur, etc. Les jeunes filles trouvaient toujours un subterfuge pour aller puiser de l’eau à la fontaine. Il leurs est arrivait même de vider les outres et les jerricans, parfois de les percer légèrement pour qu’ils se vident vite, dans le but d’aller le plus souvent possible les remplir à la fontaine ! »
Les jeunes d’aujourd’hui ne vont plus à la fontaine depuis que l’eau coule dans les robinets des maisons. Elle qui symbolisait le village kabyle est devenue à leurs yeux un simple amas de pierres sans âme. Les anciens, s’en souviennent avec nostalgie de ces fontaines. Ils se souviennent des jeunes filles d’une beauté pure, vêtues de robes multicolores, parées de bracelets d’argent, portant une outre sur le dos, qui cheminaient le long des sentiers de la fontaine, du murmure joyeux des voix tendres et douces emplissant les c 1/2 urs de bonheur et de quiétude. L’image qu’elles offraient embellissait les splendides paysages montagneux et forestiers. Les jeunes hommes les guettaient sur le chemin dans l’espoir d’un sourire, d’un regard langoureux ou d’un petit mot tendre. La fontaine était également le lieu de prédilection pour les jeunes filles qui profitaient du moment qu’elles y passaient pour s’amuser et discuter de tout et de rien.
Aujourd’hui, il ne reste de la fontaine du village presque rien. Ses sources sont couvertes de mousse et les herbes ont envahi son sentier. Mais son eau demeure toujours fraîche et son ombre donne du repos au passager qui ne peut passer sans y faire une halte. La fontaine est seule et isolée, personne ne songe à lui rendre visite. Pourtant, c’est là que de nombreux couples mariés, aujourd’hui parent, ont fait connaissance. Les plus conscients soutiennent que la disparition de la fontaine a généré la mort systématique du village kabyle d’antan et toutes les belles choses qui le caractérisait. Certaines habitudes demeurent toutefois en vigueur au jour d’aujourd’hui. La communication entre les amoureux se fait encore par l’intermédiaire d’une autre personne. On choisit généralement comme messager une personne capable de passer sans se faire remarquer, une fillette intelligente et habile, qui peut rentrer chez n’importe qui sans que le maître de maison ne se doute de quelque chose. Actuellement, certains amoureux ne lésinent pas sur les moyens et font usage du téléphone mobile qui, pour ceux qui peuvent se le permettre, est le moyen de communication le plus discret. On s’écrit des SMS et on s’appelle sans que personne ne s’en rende compte.
Les fêtes villageoises, quand elles sont mixtes, sont aussi un évènement d’une grande importance pour les jeunes. Elles permettent aux amoureux de se voir pendant plusieurs heures et même s’ils ne peuvent pas se parler leur regard exprime bien des sentiments.
Par ailleurs ce genre de liaison n’est pas sans comporter de risques. Les amoureux doivent faire preuve de discrétion. Mais, paradoxalement, les histoires d’amour du village sont souvent un secret de Polichinelle.
L’essentiel est d’éviter de se faire prendre en « flagrant délit ». Dans certains villages le châtiment peut aller de l’exclusion du groupe au châtiment
C’est généralement la femme qui est désignée comme bouc émissaire. Néanmoins ces règles connaissent une certaine souplesse et sont plus ou moins rigoureuses d’une famille à une autre et d’un village à un autre.
« Les filles et les garçons des villages kabyles ne peuvent pas mentir car, ici, tout le monde se connaît. Il se font entièrement confiance et se donne leurs c 1/2 urs sans retenue. Pour eux il n’y a pas d’amour sans confiance et on ne peut être à moitié amoureux : soit on l’est complètement, soit on ne l’est pas du tout ». A cela on peut ajouter la rareté des rencontres, les tabous, le goût de l’interdit, le fait de rester enfermé au village pendant des jours entiers oisif et de n’avoir à l’esprit que la personne aimée. C’est principalement ce qui fait de l’amour villageois un amour idéal, platonique, merveilleux et douloureux à la fois ».
Autrefois, la fontaine était le lieu de rendez-vous des jeunes amoureux. Les rencontres y étaient souvent fugaces mais indispensables pour réitérer l’expression de son amour, dissiper de nombreux malentendus dus à un manque de communication, remettre une lettre, offrir une fleur, etc. Les jeunes filles trouvaient toujours un subterfuge pour aller puiser de l’eau à la fontaine. Il leurs est arrivait même de vider les outres et les jerricans, parfois de les percer légèrement pour qu’ils se vident vite, dans le but d’aller le plus souvent possible les remplir à la fontaine ! »
Les jeunes d’aujourd’hui ne vont plus à la fontaine depuis que l’eau coule dans les robinets des maisons. Elle qui symbolisait le village kabyle est devenue à leurs yeux un simple amas de pierres sans âme. Les anciens, s’en souviennent avec nostalgie de ces fontaines. Ils se souviennent des jeunes filles d’une beauté pure, vêtues de robes multicolores, parées de bracelets d’argent, portant une outre sur le dos, qui cheminaient le long des sentiers de la fontaine, du murmure joyeux des voix tendres et douces emplissant les c 1/2 urs de bonheur et de quiétude. L’image qu’elles offraient embellissait les splendides paysages montagneux et forestiers. Les jeunes hommes les guettaient sur le chemin dans l’espoir d’un sourire, d’un regard langoureux ou d’un petit mot tendre. La fontaine était également le lieu de prédilection pour les jeunes filles qui profitaient du moment qu’elles y passaient pour s’amuser et discuter de tout et de rien.
Aujourd’hui, il ne reste de la fontaine du village presque rien. Ses sources sont couvertes de mousse et les herbes ont envahi son sentier. Mais son eau demeure toujours fraîche et son ombre donne du repos au passager qui ne peut passer sans y faire une halte. La fontaine est seule et isolée, personne ne songe à lui rendre visite. Pourtant, c’est là que de nombreux couples mariés, aujourd’hui parent, ont fait connaissance. Les plus conscients soutiennent que la disparition de la fontaine a généré la mort systématique du village kabyle d’antan et toutes les belles choses qui le caractérisait. Certaines habitudes demeurent toutefois en vigueur au jour d’aujourd’hui. La communication entre les amoureux se fait encore par l’intermédiaire d’une autre personne. On choisit généralement comme messager une personne capable de passer sans se faire remarquer, une fillette intelligente et habile, qui peut rentrer chez n’importe qui sans que le maître de maison ne se doute de quelque chose. Actuellement, certains amoureux ne lésinent pas sur les moyens et font usage du téléphone mobile qui, pour ceux qui peuvent se le permettre, est le moyen de communication le plus discret. On s’écrit des SMS et on s’appelle sans que personne ne s’en rende compte.
Les fêtes villageoises, quand elles sont mixtes, sont aussi un évènement d’une grande importance pour les jeunes. Elles permettent aux amoureux de se voir pendant plusieurs heures et même s’ils ne peuvent pas se parler leur regard exprime bien des sentiments.
Par ailleurs ce genre de liaison n’est pas sans comporter de risques. Les amoureux doivent faire preuve de discrétion. Mais, paradoxalement, les histoires d’amour du village sont souvent un secret de Polichinelle.
L’essentiel est d’éviter de se faire prendre en « flagrant délit ». Dans certains villages le châtiment peut aller de l’exclusion du groupe au châtiment
C’est généralement la femme qui est désignée comme bouc émissaire. Néanmoins ces règles connaissent une certaine souplesse et sont plus ou moins rigoureuses d’une famille à une autre et d’un village à un autre.
« Les filles et les garçons des villages kabyles ne peuvent pas mentir car, ici, tout le monde se connaît. Il se font entièrement confiance et se donne leurs c 1/2 urs sans retenue. Pour eux il n’y a pas d’amour sans confiance et on ne peut être à moitié amoureux : soit on l’est complètement, soit on ne l’est pas du tout ». A cela on peut ajouter la rareté des rencontres, les tabous, le goût de l’interdit, le fait de rester enfermé au village pendant des jours entiers oisif et de n’avoir à l’esprit que la personne aimée. C’est principalement ce qui fait de l’amour villageois un amour idéal, platonique, merveilleux et douloureux à la fois ».
Le : 02/11/2012 19:35
Attn Llinares jacques.
j'ai essayé de vous joindre par e-mail, mais comme tout le monde cela
ne marche pas. J'avais pourtant un bonjour à vous donner d'un de vos
copains d'enfance de la rue Nelson Chierico. Nous sommes en CALEDONIE,
et il y a deux personnes ici de la rue Nelson Chierico.
Cordialement.
ZMIROU Georges
j'ai essayé de vous joindre par e-mail, mais comme tout le monde cela
ne marche pas. J'avais pourtant un bonjour à vous donner d'un de vos
copains d'enfance de la rue Nelson Chierico. Nous sommes en CALEDONIE,
et il y a deux personnes ici de la rue Nelson Chierico.
Cordialement.
ZMIROU Georges