Liste des messages
Le : 14/11/2012 15:40
Merci Mustapha de raviver la mémoire des "pardales de la cantéra".
Il y a des mots de notre langage disparus à jamais, enfouis dans notre mémoire endormie. Mais il suffit d’un bruit ou d’une écoute sentimentale pour qu’ils ressurgissent immédiatement et vous restituent intacts des moments de vie passée.
Je longeais le port de ma ville d’exil, le vent d’ouest claquait les haubans des bateaux amarrés le long du quai. Comme à l’accoutumée je m’apprêtais à vivre des instants de sérénité à respirer le parfum iodé de la mer. Soudain passant à proximité d’une place arborée, j’ai perçu le chant mélodieux d’un oiseau perdu dans le brouhaha de la rue. Mon esprit s'est alors complètement extirpé du présent, je n’étais plus dans mes baskets, je n’étais plus ici, j’étais à nouveau là-bas, transporté à Bab el Oued dans une époque d’insouciance et d’exaltation comme seuls les enfants savent l'imaginer.
Un mot a jailli en moi pour désigner l’auteur de cette mélodie saccadée ; ce n’était pas le mot « oiseau », mais « pardale », le signifiant en Valencien. C'était la langue de mes grands parents, originaires de la province de Valence en Espagne et venus à Bab el Oued vers 1910. Le travail de mémoire était amorcé. Les douleurs se faisaient de plus en plus pressantes. L’accouchement de cette tranche de vie passée se déroulait bien malgré moi entre la beauté de la mer à mes pieds et les bruits métalliques de la ville. Ainsi les mots qui décrivent et racontent mon enfance à Bab el Oued se bousculaient au portillon de ma mémoire : pardalettes (petits oiseaux), pobrette (le pauvre) , tiquette (petit) , qué vols ? ( que veux-tu ?) , bonna nit (bonne nuit) , la lumia sa paga (la lumière est éteinte ), no téniés de conichiment (il n’a pas d’intelligence) , esta gitate (il est couché) , gordo (gros), salute y força en el canoute ( ?). La langue maternelle demeurait en moi toujours aussi limpide.
Mes aïeux ibères apportèrent au quartier une coutume agréable et sympathique traduisant toute la sensibilité et la générosité des petites gens qui habitaient Bab el Oued : la coutume obligeait chaque famille à mettre à sa fenêtre ou à son balcon une cage d'oiseaux. C’était une manière de créer de la gaîté et du plaisir autour de soi en partage avec ses voisins. Et tous en avaient bien besoin. A la fin d’une journée harassante exercée dans les métiers du bâtiment, à extraire à la main les blocs de calcaire aux carrières Jaubert, souvent à genoux avec sur la tête un mouchoir à quatre n 1/2 uds pour se préserver du soleil impitoyable, ils retrouvaient chaque soir au retour dans leur appartement exigus un peu d’humanité en s’occupant des soins accordés aux couples de canaris, de chardonnerets et de serins. Avec amour, ils nettoyaient la sole de zinc des fientes, changeaient l’eau de l’abreuvoir, fixaient aux barreaux un os de sépia pour aider l’affûtage du bec, préparaient le nid pour les prochaines couvées, complétaient la mangeoire de millet acheté chez Salord, rue de l’Alma, proche du débit de tabac de l'ami Momo, passaient énergiquement un clou rouillé sous le cou pour soigner le risque mortel d'un goitre, organisaient les accouplements en cherchant dans le voisinage une femelle reconnue pour ses qualités de chant, oui, c’était un beau moment d’humanité qui s’échangeait entre l'homme noyé dans une vie confisquée par la dureté du travail, et l’oiseau privé de liberté chantant sa joie de vivre sur les balcons.
Pour ces ornithologues passionnés, c’était une façon de mettre la campagne à sa fenêtre et de faire profiter les voisins du chant d’allégresse des pardalettes.
Le phonographe à manivelle dispensait par les fenêtres et les portes toujours ouvertes les airs de Carmen, de la Belle de Cadix ou du ténor Caruso. Les anciens savaient créer autour d'eux une ambiance de fête. Les maisons de carriers résonnaient de cette joie chaque matin pour le plaisir de tous.
Le 9 septembre 1954, vers 6 h du matin tout Bab el Oued fut réveillé en sursaut par le tintamarre des pardales pris de panique dans leur cage. Personne ne comprenait la raison de cette frayeur qui s’était emparée subitement de nos petits volatiles. Quelques minutes plus tard , je dis bien quelques minutes plus tard, nos maisons dansaient comme des quilles : nous vivions en direct le tremblement de terre d’Orléansville.
Aujourd’hui plus de cage à nos fenêtres, plus d’oiseaux à nos balcons pour colporter de maison en maison la joie et la gaieté qui se font si rare dans nos villes. Il me revient une ritournelle en valencien que nos aïeux entonnaient à la fin des repas : « La ouella fa ros sin séba et le ouello di que no vole, la ouella salsa li péga et le ouello li tronca le pérol » ; et le rire redonnait l’énergie du courage à chacun.
Les pardales de ma ville d'exil se sont tus avec le mistral qui s’énervait dans la rade ; le clapotis régulier des vagues sur la coque des bateaux me rappelait le temps qui passe inexorablement, ma mémoire endormie s’est figée à nouveau.
Je dédie ce texte à Mohamed Nemmas dit Momo, cet ami , ce frère devenu une étoile scintillant à jamais dans le ciel de Bab el Oued.
Il y a des mots de notre langage disparus à jamais, enfouis dans notre mémoire endormie. Mais il suffit d’un bruit ou d’une écoute sentimentale pour qu’ils ressurgissent immédiatement et vous restituent intacts des moments de vie passée.
Je longeais le port de ma ville d’exil, le vent d’ouest claquait les haubans des bateaux amarrés le long du quai. Comme à l’accoutumée je m’apprêtais à vivre des instants de sérénité à respirer le parfum iodé de la mer. Soudain passant à proximité d’une place arborée, j’ai perçu le chant mélodieux d’un oiseau perdu dans le brouhaha de la rue. Mon esprit s'est alors complètement extirpé du présent, je n’étais plus dans mes baskets, je n’étais plus ici, j’étais à nouveau là-bas, transporté à Bab el Oued dans une époque d’insouciance et d’exaltation comme seuls les enfants savent l'imaginer.
Un mot a jailli en moi pour désigner l’auteur de cette mélodie saccadée ; ce n’était pas le mot « oiseau », mais « pardale », le signifiant en Valencien. C'était la langue de mes grands parents, originaires de la province de Valence en Espagne et venus à Bab el Oued vers 1910. Le travail de mémoire était amorcé. Les douleurs se faisaient de plus en plus pressantes. L’accouchement de cette tranche de vie passée se déroulait bien malgré moi entre la beauté de la mer à mes pieds et les bruits métalliques de la ville. Ainsi les mots qui décrivent et racontent mon enfance à Bab el Oued se bousculaient au portillon de ma mémoire : pardalettes (petits oiseaux), pobrette (le pauvre) , tiquette (petit) , qué vols ? ( que veux-tu ?) , bonna nit (bonne nuit) , la lumia sa paga (la lumière est éteinte ), no téniés de conichiment (il n’a pas d’intelligence) , esta gitate (il est couché) , gordo (gros), salute y força en el canoute ( ?). La langue maternelle demeurait en moi toujours aussi limpide.
Mes aïeux ibères apportèrent au quartier une coutume agréable et sympathique traduisant toute la sensibilité et la générosité des petites gens qui habitaient Bab el Oued : la coutume obligeait chaque famille à mettre à sa fenêtre ou à son balcon une cage d'oiseaux. C’était une manière de créer de la gaîté et du plaisir autour de soi en partage avec ses voisins. Et tous en avaient bien besoin. A la fin d’une journée harassante exercée dans les métiers du bâtiment, à extraire à la main les blocs de calcaire aux carrières Jaubert, souvent à genoux avec sur la tête un mouchoir à quatre n 1/2 uds pour se préserver du soleil impitoyable, ils retrouvaient chaque soir au retour dans leur appartement exigus un peu d’humanité en s’occupant des soins accordés aux couples de canaris, de chardonnerets et de serins. Avec amour, ils nettoyaient la sole de zinc des fientes, changeaient l’eau de l’abreuvoir, fixaient aux barreaux un os de sépia pour aider l’affûtage du bec, préparaient le nid pour les prochaines couvées, complétaient la mangeoire de millet acheté chez Salord, rue de l’Alma, proche du débit de tabac de l'ami Momo, passaient énergiquement un clou rouillé sous le cou pour soigner le risque mortel d'un goitre, organisaient les accouplements en cherchant dans le voisinage une femelle reconnue pour ses qualités de chant, oui, c’était un beau moment d’humanité qui s’échangeait entre l'homme noyé dans une vie confisquée par la dureté du travail, et l’oiseau privé de liberté chantant sa joie de vivre sur les balcons.
Pour ces ornithologues passionnés, c’était une façon de mettre la campagne à sa fenêtre et de faire profiter les voisins du chant d’allégresse des pardalettes.
Le phonographe à manivelle dispensait par les fenêtres et les portes toujours ouvertes les airs de Carmen, de la Belle de Cadix ou du ténor Caruso. Les anciens savaient créer autour d'eux une ambiance de fête. Les maisons de carriers résonnaient de cette joie chaque matin pour le plaisir de tous.
Le 9 septembre 1954, vers 6 h du matin tout Bab el Oued fut réveillé en sursaut par le tintamarre des pardales pris de panique dans leur cage. Personne ne comprenait la raison de cette frayeur qui s’était emparée subitement de nos petits volatiles. Quelques minutes plus tard , je dis bien quelques minutes plus tard, nos maisons dansaient comme des quilles : nous vivions en direct le tremblement de terre d’Orléansville.
Aujourd’hui plus de cage à nos fenêtres, plus d’oiseaux à nos balcons pour colporter de maison en maison la joie et la gaieté qui se font si rare dans nos villes. Il me revient une ritournelle en valencien que nos aïeux entonnaient à la fin des repas : « La ouella fa ros sin séba et le ouello di que no vole, la ouella salsa li péga et le ouello li tronca le pérol » ; et le rire redonnait l’énergie du courage à chacun.
Les pardales de ma ville d'exil se sont tus avec le mistral qui s’énervait dans la rade ; le clapotis régulier des vagues sur la coque des bateaux me rappelait le temps qui passe inexorablement, ma mémoire endormie s’est figée à nouveau.
Je dédie ce texte à Mohamed Nemmas dit Momo, cet ami , ce frère devenu une étoile scintillant à jamais dans le ciel de Bab el Oued.
Le : 14/11/2012 12:35
Bonjour Pierre effectivement il y avait les cages à trappe que l'on appeler dans notre jargon " la cage attrape" . je ne l'ai pas cité parce-que cette cage généralement nous l’accrochions aux balcon près d'une cage de rappel Pour la chasse à l'extérieur "en forêt où dans les prés" c'est les méthodes cité précédemment. Moi j'avais sur mon balcon une cage attrape de trois compartiments, un compartiment de chaque coté avec des trappes et un compartiment au centre et qui servait à mon chardonneret chanteur
Le : 14/11/2012 11:34
Oui Mustapha tout ça nous fait retourner à notre jeunesse.
Il me semble que tu as oublié une méthode pour attraper les chardonnerets.
Je fabriquais moi-même des "cages attrapes" que l'on pourrait également appeler "cage à trappe".
Il y avait deux modèles, celui qui avait un plateau avec un contre poids en plomb au bout d'une tige de fil de fer et lorsque l'oiseau descendait sur le plateau pour manger le millet, il basculait dans la cage et se trouvait emprisonné et le système se remettait en place tout seul. Ou alors il y avait le système avec une grille calée au dessus d'une petite plaquette où se trouvait le millet. Dès que le chardonneret touchait cette plaquette, la grille se rabattait. Le seul inconvénient de ce système, il fallait retirer le captif et réarmer le système.
Merci Mustapha pour nous faire revivre tous ces souvenir.
Pierre
Il me semble que tu as oublié une méthode pour attraper les chardonnerets.
Je fabriquais moi-même des "cages attrapes" que l'on pourrait également appeler "cage à trappe".
Il y avait deux modèles, celui qui avait un plateau avec un contre poids en plomb au bout d'une tige de fil de fer et lorsque l'oiseau descendait sur le plateau pour manger le millet, il basculait dans la cage et se trouvait emprisonné et le système se remettait en place tout seul. Ou alors il y avait le système avec une grille calée au dessus d'une petite plaquette où se trouvait le millet. Dès que le chardonneret touchait cette plaquette, la grille se rabattait. Le seul inconvénient de ce système, il fallait retirer le captif et réarmer le système.
Merci Mustapha pour nous faire revivre tous ces souvenir.
Pierre
Le : 14/11/2012 11:28
BONJOUR MUSTAPHA
TRES BEAU TEXTE QUI RAPPELLE BIEN DES SOUVENIRS
MERCI DE LE PARTAGER AVEC NOUS
IL Y AVAIT PAS MAL DE JEUX COMME LES CARIOLES QUI DEBOULAIENT
EN HAUT D'UNE COTE
EN ENTENDAIT LE BRUIT DES ROULEMENTS DE LOIN
DES JEUX D'ABRICOTS DES DERAILLES LA TOUPIE LA RONDA
NOUS LES FILLES C'ETAIT PLUTOT LA MARELLE AU SAUTE MOUTON A CACHE CACHE CA NOUS ARRIVES DE JOUER AU JEUX D'ABRICOTS ET MEME AUX DERAILLES
A LA CONSOLATION IL Y AVAIT UN ENDROIT APPELLE LE MONT BLANC LIEU DE CONFIDENCES ENTRES AMIES
C'EST VRAI QUE NOS JEUX CE FAISAIENT SOUVENT DANS LA RUE DES MOMENTS DE NOTRE ENFANCE QUI RESTE GRAVE POUR TOUJOURS
MERCI A TOI MUSTAPHA POUR TOUS TES ENVOIS
BONNE JOURNEE A TOUS
TRES BEAU TEXTE QUI RAPPELLE BIEN DES SOUVENIRS
MERCI DE LE PARTAGER AVEC NOUS
IL Y AVAIT PAS MAL DE JEUX COMME LES CARIOLES QUI DEBOULAIENT
EN HAUT D'UNE COTE
EN ENTENDAIT LE BRUIT DES ROULEMENTS DE LOIN
DES JEUX D'ABRICOTS DES DERAILLES LA TOUPIE LA RONDA
NOUS LES FILLES C'ETAIT PLUTOT LA MARELLE AU SAUTE MOUTON A CACHE CACHE CA NOUS ARRIVES DE JOUER AU JEUX D'ABRICOTS ET MEME AUX DERAILLES
A LA CONSOLATION IL Y AVAIT UN ENDROIT APPELLE LE MONT BLANC LIEU DE CONFIDENCES ENTRES AMIES
C'EST VRAI QUE NOS JEUX CE FAISAIENT SOUVENT DANS LA RUE DES MOMENTS DE NOTRE ENFANCE QUI RESTE GRAVE POUR TOUJOURS
MERCI A TOI MUSTAPHA POUR TOUS TES ENVOIS
BONNE JOURNEE A TOUS
Le : 13/11/2012 22:07
Mieux vaut tard que jamais,alors BONNE FETE CHRISTIAN.
Je viens de lire avec un énorme plaisir les textes de Mustapha.Moi qui ne bougeais pas de la ville ou la plage pendant les vacances d¡été.je ne connaissais pas ces jeux.Pauvres petits oiseaux quand même,ils sont mieux en liberté.
Mustapha,vous avez le don de raconter et d'avoir beaucoup de souvenirs,alors régalez-nous.
Amicalement
Je viens de lire avec un énorme plaisir les textes de Mustapha.Moi qui ne bougeais pas de la ville ou la plage pendant les vacances d¡été.je ne connaissais pas ces jeux.Pauvres petits oiseaux quand même,ils sont mieux en liberté.
Mustapha,vous avez le don de raconter et d'avoir beaucoup de souvenirs,alors régalez-nous.
Amicalement
Le : 13/11/2012 21:43
Bonsoir ma chère amie Nacéra pour la glu c'est une autre manière de braconnage c'est une glu qui nous servait pour attraper de très beaux chardonneret il suffisait d'enduire des baguettes très très fines que nous placions au abords de sources ou sur des branches à proximité d'une cage que l'on appel, cage de rappel et dans laquelle se trouve notre meilleur chardonneret chanteur, qui avec ses ramages attire tous ses compères qui se font attraper à la glu, il y aussi une autre manière d’attraper ces oiseaux très prisés pour leurs chants, c'est de mettre une femelle dans une cage tous près d'un filet "généralement d'une dizaine de mètres" et de préférence à 3 ou 4 mètres d'un arbre ou d'un coupe vent en roseaux pour permettre au vol après le rabattage de s’arrêter en hauteur près de la cage, dés que le premier chardonneret descend à terre c'est tous le vol qui le suit. Il nous reste juste à tirer sur les extrémités du filet grâce à deux longues cordes fines. Mais ça, moi je n'aime pas beaucoup parce-que dans la journée on peut prendre jusqu'à une centaine d'oiseaux, moi j'appel ça un carnage de cet oiseau qui est pourtant protégé . Personnellement je les prenais à la glu c'est ce que nous appelions prendre des oiseaux de chants Pour revenir à ta question la glu nous la cueillons sur du chardon à glu du nom scientifique Atractylis gummifera et du nom de chez nous Chouk-el- eulk. Chez nous les enfants utilisent ce latex comme "Chewing-gum" ou comme piège à oiseaux!!! une fois récolter cette gomme est débarrasser de toute ses épines ensuite dans un petit récipient en la fait fondre avec la résine de pins ou de sapins "elk-snobère" il faut toute une technique pour réussir une bonne glu moi je ne les jamais rater. Voila mon amie Nacéra je crois que j'ai répondu à ta question porte toi bien et bonne nuit
Le : 13/11/2012 20:41
Mustapha bonsoir.
Etant enfant, j'entendais mes cousins dire << On va acheter de la glu pour les pièges>>. C'était quoi au juste?
Etant enfant, j'entendais mes cousins dire << On va acheter de la glu pour les pièges>>. C'était quoi au juste?
Le : 13/11/2012 20:09
A Mon ami Christian je profite pour te souhaiter une bonne fête, c'est des souhaits en retard mais ça viens du fond du coeur. Bisou à Ginette, aux enfants et au bébé porte toi bien mon frère
Le : 13/11/2012 20:05
De tous nos jeux pendants nos vacances scolaire celui que je garde en mémoire est certainement la période de braconnage ce n’est pas un jeux proprement dis mais le braconnage occupait une bonne partie de nos vacances en effet nous étions de terribles petits braconniers. C’est surtout entre l’automne et l’hivers période de retour des oiseaux migrateurs. « Rouge gorge, queue rouge, pinson, étourneau, geai, grive, mésange, fauvette, bergeronnette, et merle ». La liste était grande malheureusement tous ces oiseaux ont disparut.
Dés le premier jour de vacance toutes les épiceries des moutchous sont prises d’assaut pour l’achat de pièges, sortes de deux demis cercles reliés à leurs diamètre par un ressort et équipés d’un bec pour maintenir une grosse fourmis ailée qui nous servait d’appât, le tout fabriquer avec du fil d’acier très résistant
La 2èm opération consistait à localiser une fourmilière, un fois trouver il suffisait de retourner la terre avec une binette pour ramasser ces insectes très précieux pour nous. Pour le repérage de fourmilière généralement cela ne poser aucun problème, ces insectes sortent de leurs trous aux premiers rayon de soleil, juste après la pluie. Une fois notre réserve de fourmilles faite direction la montagne entre la carrière Jaubert et Bouzaréa plus exactement la forêt de la princesse sur les hauteurs du quartier de Beaufraisier, notre terrain de prédilection, c’était le petit bois à une centaine de mètres de la petite ferme des parents de notre ami Michel Ambrosino qui participait lui aussi à la razzia. Une fois sur place la pose de pièges commence, notre bande se divise en quatre groupes chaque groupe choisis une partie de la forêt et chaque groupe à la charge de surveille ses propres pièges aux cas où une bande rivale ne s’aventure à nous piquer nos accessoires de braconnage. « Une petite anecdote, une fois après que l'on nous à chiper une quarantaine de pièges, nous avons décidé de nous munir de nos carabines à plomb pour décourager les intrus, chose qui fut payante pour nous et pour toujours ». La pose de pièges est très simple une fois l’emplacement choisi généralement sous les arbres et les buissons, nous recouvrons de terre tamisée notre piège sans oublier de coincer dans le bec du piège une grosse fourmille pour attirer les passereaux, après la pose de tous nos pièges environ une centaine la surveillance commence, toute les demis heures une tournée s’imposer pour débarrasser les pièges de leurs gibiers et pour re-calé ceux qui ont éclaté et cela dure toute la journée du matin au soir au retour de la forêt, c’est le partage du butin chacun de nous rentre heureux à la maison pour une bonne grillade. Mais avant de quitter les lieux nous ne oublions pas de poser d’autres pièges pour les lièvres, c’est des collets fait avec du fil de fer que nous récupérions chez Mr. Defrance le fabricant de sommiers de Beaufraisier après avoir repérer le passage des lièvres, il nous suffisait de poser ces collets entre des rangées de roseaux. Ces pièges restent sur place toute la nuit. Le matin à notre retour à la forêt, l’heureuse surprise nous attend, il nous est arriver de nous faire 4 à 5 lièvres par jour, que nos mamans se faisaient un plaisir de nous mijoter.
Un autre piège que nous aimions confectionner c’est la fameuse trappe pour les perdreaux cela se passe de Juin à Août. A cette période sur la montagne de la Bouzaréa nous creusons des trous de 30 cm de diamètre et de 20 à 25 cm de profondeur sur lesquels nous déposons une sorte de trappe faite de 4 petits chevrons, de deux petites planches de contreplaqué, de deux ressorts, de 4 lamelles de chambre à aire et deux clou pour empêcher la trappe de s’ouvrir vers le coté. Le tout bloquer par 4 grosses pierres posées aux 4 coins du piège une fois la pose du piège terminé nous mettons quelques graines pour attirer les perdreaux qui tombent au fond du piège « Une fois j’ai eu la plus grosse frousse de ma vie, un ami me signal que mon piège a pris un perdreau, moi tout confiant, je plonge comme d’habitude ma main pour retire ma prise, à la place du perdreau ma main avait butait sur un serpent, surpris de cette froideur au fond du trou j’ai retiré ma main en arrachant tout le piège depuis cette mésaventure toute la bande m’a donnait un sobriquet « l’ahnèche » qui veut dire le serpent vous riez mais c’était la plus grande peur de ma vie. Une fois aussi en allant posé mes pièges sous un buisson je suis tombé nez à nez avec un sanglier qui roupillait et vous me dite que ce n’est rien que ce n’était pas grave. Ce n’est pas de bons souvenirs tous ça. Aller cela suffis pour aujourd’hui, j’ai beaucoup d’autre histoires à vous raconter la prochaine fois par exemple le jour où sur la route de Montplaisant ou je suis passé avec ma carriole sous la 2CV des s 1/2 urs du couvent de Beaufraisier, je me suis pris en pleine gueule tout le pare choc arrière de la voiture.
Dés le premier jour de vacance toutes les épiceries des moutchous sont prises d’assaut pour l’achat de pièges, sortes de deux demis cercles reliés à leurs diamètre par un ressort et équipés d’un bec pour maintenir une grosse fourmis ailée qui nous servait d’appât, le tout fabriquer avec du fil d’acier très résistant
La 2èm opération consistait à localiser une fourmilière, un fois trouver il suffisait de retourner la terre avec une binette pour ramasser ces insectes très précieux pour nous. Pour le repérage de fourmilière généralement cela ne poser aucun problème, ces insectes sortent de leurs trous aux premiers rayon de soleil, juste après la pluie. Une fois notre réserve de fourmilles faite direction la montagne entre la carrière Jaubert et Bouzaréa plus exactement la forêt de la princesse sur les hauteurs du quartier de Beaufraisier, notre terrain de prédilection, c’était le petit bois à une centaine de mètres de la petite ferme des parents de notre ami Michel Ambrosino qui participait lui aussi à la razzia. Une fois sur place la pose de pièges commence, notre bande se divise en quatre groupes chaque groupe choisis une partie de la forêt et chaque groupe à la charge de surveille ses propres pièges aux cas où une bande rivale ne s’aventure à nous piquer nos accessoires de braconnage. « Une petite anecdote, une fois après que l'on nous à chiper une quarantaine de pièges, nous avons décidé de nous munir de nos carabines à plomb pour décourager les intrus, chose qui fut payante pour nous et pour toujours ». La pose de pièges est très simple une fois l’emplacement choisi généralement sous les arbres et les buissons, nous recouvrons de terre tamisée notre piège sans oublier de coincer dans le bec du piège une grosse fourmille pour attirer les passereaux, après la pose de tous nos pièges environ une centaine la surveillance commence, toute les demis heures une tournée s’imposer pour débarrasser les pièges de leurs gibiers et pour re-calé ceux qui ont éclaté et cela dure toute la journée du matin au soir au retour de la forêt, c’est le partage du butin chacun de nous rentre heureux à la maison pour une bonne grillade. Mais avant de quitter les lieux nous ne oublions pas de poser d’autres pièges pour les lièvres, c’est des collets fait avec du fil de fer que nous récupérions chez Mr. Defrance le fabricant de sommiers de Beaufraisier après avoir repérer le passage des lièvres, il nous suffisait de poser ces collets entre des rangées de roseaux. Ces pièges restent sur place toute la nuit. Le matin à notre retour à la forêt, l’heureuse surprise nous attend, il nous est arriver de nous faire 4 à 5 lièvres par jour, que nos mamans se faisaient un plaisir de nous mijoter.
Un autre piège que nous aimions confectionner c’est la fameuse trappe pour les perdreaux cela se passe de Juin à Août. A cette période sur la montagne de la Bouzaréa nous creusons des trous de 30 cm de diamètre et de 20 à 25 cm de profondeur sur lesquels nous déposons une sorte de trappe faite de 4 petits chevrons, de deux petites planches de contreplaqué, de deux ressorts, de 4 lamelles de chambre à aire et deux clou pour empêcher la trappe de s’ouvrir vers le coté. Le tout bloquer par 4 grosses pierres posées aux 4 coins du piège une fois la pose du piège terminé nous mettons quelques graines pour attirer les perdreaux qui tombent au fond du piège « Une fois j’ai eu la plus grosse frousse de ma vie, un ami me signal que mon piège a pris un perdreau, moi tout confiant, je plonge comme d’habitude ma main pour retire ma prise, à la place du perdreau ma main avait butait sur un serpent, surpris de cette froideur au fond du trou j’ai retiré ma main en arrachant tout le piège depuis cette mésaventure toute la bande m’a donnait un sobriquet « l’ahnèche » qui veut dire le serpent vous riez mais c’était la plus grande peur de ma vie. Une fois aussi en allant posé mes pièges sous un buisson je suis tombé nez à nez avec un sanglier qui roupillait et vous me dite que ce n’est rien que ce n’était pas grave. Ce n’est pas de bons souvenirs tous ça. Aller cela suffis pour aujourd’hui, j’ai beaucoup d’autre histoires à vous raconter la prochaine fois par exemple le jour où sur la route de Montplaisant ou je suis passé avec ma carriole sous la 2CV des s 1/2 urs du couvent de Beaufraisier, je me suis pris en pleine gueule tout le pare choc arrière de la voiture.
Le : 13/11/2012 18:09
BONJOUR A TOUS
JE NE SUIS PAS PARDONNABLE,D'AVOIR OUBLIER NOTRE AMI CHRISTIAN POUR LUI SOUHAITEZ UNE BONNE FÊTE.ALORS ,QU'HIER JE LUI EST SOUHAITEZ A MON FILS CHRISTIAN.MILLE ESCUZE CHRISTIAN.BIZ A VOUS DEUX ET BONNE SOIRÉE.ROSETTE.
JE NE SUIS PAS PARDONNABLE,D'AVOIR OUBLIER NOTRE AMI CHRISTIAN POUR LUI SOUHAITEZ UNE BONNE FÊTE.ALORS ,QU'HIER JE LUI EST SOUHAITEZ A MON FILS CHRISTIAN.MILLE ESCUZE CHRISTIAN.BIZ A VOUS DEUX ET BONNE SOIRÉE.ROSETTE.