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Le : 11/02/2014 16:30
La parodie du cid est à mon avis de notre verbage (zarmen)
Notamment lorsque le Magellan vient annoncer la mort du comte tué par Rodrigues.
Il arrive en courant, affolé
- Sir, Sir ! le comte est mort.
Le roi le regarde, prend son air le plus méchant, et répond
- le con de tes morts, tu me dis à moi ?
….
Notamment lorsque le Magellan vient annoncer la mort du comte tué par Rodrigues.
Il arrive en courant, affolé
- Sir, Sir ! le comte est mort.
Le roi le regarde, prend son air le plus méchant, et répond
- le con de tes morts, tu me dis à moi ?
….
Le : 11/02/2014 14:36
Le pataouète tel qu'on le parle à Bab-el-oued, ni Voltaire, ni Rousseau...
le pataouète tel qu'on le parle à Bab-el-oued,ni Voltaire ni Rousseau
- Si on parlait pas bien le français naturel à Bab-el-Oued,
à la Cautère, c'était pas la faute à Voltaire,
au quartier du Ruisseau, c'était pas la faute à Rousseau.
Le vrai responsabe, c'est Cagayous, que de son vrai nom y s'appelait Musette, que c'est lui le premier qu'il a eu l'idée, en 1900 et quelques, d'écrire le pataouète parlé, ça qui fait qu'officiellement, mektoub, c'était écrit dans l'histoire de la littérature française.
En Algérie, nous autes, on était tous bilingues.
Le français naturel de quand Malherbe y vint, on se l'apprenait à l'école pour passer les examens, et le pataouète, y nous était venu tout seul, comme ça, en tapant un bain en bas la mer, en buvant l'anisette, en tombant la veste pour taper la sieste, en jouant à la morra parlante (Tchinquouanta! Oto! Pigeon marqua!), la purée, vous pouvez pas sa'oir ça que c'était, la mort de leurs z'osses !
Bref, le pataouète, c'est notre langue natale, avec des lettres de noblesse et tout!
Sans compter la syntaxe locale, les vocables télégraphiques, tout c'qui fait un langage articulé et intelligent et compréhensibe avec les règles qu' y faut
Le pataouète, c'est comme une déclaration d'amour où des langues elles se mélangent. Une sorte de propos-pourri d'espagnol d'italien, d'arabe et de français naturel; mais je l'explique très bien dans le Roro, un dictionnaire comme le Littré, de pataouète, de langue pied-noir, étymologique, analogique, didactique, sémantique et tout, qu'il a paru chez Denoél, éditeur.
Je dis pas ça rien que pour la publicité que ça me fait pas franchement, si je vous le dis pas, d'abord qui c'est qui vous dirait et ensuite, c'est le seul dictionnaire, c'est de ma faute? Où j'en étais, purée ?
Ah! ouais, donc c'est bien ça, dans le Roro, j'en parlais avec Emmanuel Roblès et Edmond Brua, qu'y sont des écrivains et des lingouistes terribes, le pataouète, non seulement c'est ce que je vous disais, mais encore y va chercher ses racines dans le gallois, le bas breton et même, ma parole si je mens, dans le Carthaginois de Plaute, vous vous rendez compte? Mais laissons là la file au logis qu'elle est quand même trop longue pour le cadre restreint de cette modeste étude.
*****
Donc le pataouète, c'est pas une manière de parler, l'idiome du village ou un patois comme y dit l'aute que si c'est patois c'est donc ton frère ou va sa'oir!
Le pataouète, c'est une langue tellement vivante que vous avez pas besoin de la tourner sept fois dans votre bouche pour bien vous faire comprendre.
Un exemple : à un gosse qui joue, qu'est-ce vous lui dites, vous? " Gérald, attention ! tu vas salir ta belle culotte ! "
Nous autes, non. Belle culotte ou pas, à Bab-el-Oued, on nous disait toujours " Allez, c'est ça, pourris-toi bien ! " Le langage, nous, on le prenait au mot et nos expressions, veuillez agréer qu'y leur manquait ni la parole ni le geste! Bras d'honneur.
Qué bouffa qu'y se tient, çuilà !
Va fangoule ! Tâche moyen de pas trop te fatiguer surtout !
Ré'ar-moi-le, il est bizoutche !
Crache-moi dessur si c'est pas vrai!
Ha l'ami, ti'as vu ça? Tu peux pas crier un peu doucement, non? N'en casse pas une !
Le cul y me tombe si j'exagère que purée! et j'en passe, hein, marque dommage que d'abord y en a trop et en pluss, qu'y faudrait vous expliquer, ce qui ferait deux fatigues supplémentaires.
Tout ce paragraphe, y faut que j 'vous dise, il est extrait tel que de Et alors? Et oilà!, un autre livre de moi, l'histoire de l'Algérie à travers la famille Bacri paru chez André Balland, éditeur.
Je sais, encore mon oeuvre! Mais qu'est-ce vous voulez (voir plus haut), je vais vous réécrire d'une auto façon des choses que je me suis tellement cassé à bien vous écrire déjà? C'est vrai quoi! on va pas m'engueuler maintenant si les seuls ouvrages de base lexicographiques pataouètes y sont de mon cru !
Pour en revenir, si vous voulez parler pataouète, c'est très simple : vous ouvrez les o et les é, mais bien!
Vous parlez à mots qu'ouverts, mais franchement!
Par exemple, vous disez pas : " Le lait, il est frais, c'est vrai ", vous dites, plus orthodoxe : "A de vré, le lé il est fré. "
La lettre v, vous la prononcez rarement. Pour le v, y faut un effort, hein? Alors oilà, ça sert à rien, vous le faites pas, vous êtes pas contents ?
Pour le reste de la construction de phrases, le reste est littérature comme dans Verlaine, à part que chez nous autes, la musique des mots, avant toute chose, elle a les sanglots longs de la danse du ventre.
Moins poétiquement parlant et pluss analyse logique de notre proposition, les phrases pataouètes, elles doivent avoir comme sujets que des sujets de conversation et comme verbe, que le verbe haut.
Comme articles, que des articles de luxe.
Sans parler des compliments directs d'objet et des insultes.
Ah! surtout, évitez d'être snobs quand vous avez la tchatche! La tchatche, c'est quand qui c'est qu'y vous arrête de parler, que si dans votre tirade, par exemple, vous dites des choses comme : " Eh ouais! Bien faire et laisser dire! ", ma parole, vous perdez la figure, tout de suite, on verrait que vous vous appelez beaucoup pluss Gontran de Montesquiou, Dupont de Tancarville que Papalardo ou Sauveur Chicheportiche!
Non, disez plutôt : " Ça m'en a touché une sans remuer l'aute! " C'est beaucoup plus simple et beaucoup plus viril.
Et comme on en est à vous donner l'exemple, eh ben en oilà de très typiques du Roro.
AOUAH! Juron dubitatif pour quand on se récrie, stupéfait.
Ma parole! il est pas méchant pour deux sous!
Aouah ! Pour deux sous peut-ête, mais pour pluss?
BRECHT, l'Opéra de quat'sous.
BALLON. C'est quand la femme elle a bien fait oeuvre de chair, alors bien sûr elle est enceinte. Enceinte réservée, enceinte fortifiée, enceinte vierge, même (c'est arrivé, tout dépend du tempérament).
Tu sais, mon chéri, je crois que je me tiens le ballon...
Mon Dieu, Marie, comment ti'as fait?
Le Mystère de la Passion.
BÉZEF C'est beaucoup, on leur a pris aux Arabes.
Des autoroutes, on en a peut-ête pas bézef en France, mais le premier réseau des routes secondaires du monde, qui c'est qui l'a hein?
FRANÇOISE SAGAN, Dans un mois, dans un an.
CAPABE. Ça vient de capable en français, mais y s'emploie dans le sens plus fort de quelqu'un, y faut reconnaître, on doit s'incliner.
On lui disait : " Fais un sol ", y disait : " Quel sol fais-je? " On lui disait : " Joue de la harpe ! ", y disait : " Quelle harpe ai-je? "
A son âge, c'était déjà un grand capabe !
BERNARD GAVOTY, le Divin Mozart.
FIGA DE TA OUÈLA! La figa, c'est un fruit, la figue, qu'y en a des fraîches et des sèches, et la ouela, c'est une femme vieille, une grand-mère.
http://alger-roi.fr.C'est pour ça qu'en insulte la figa, c'est l'organe viril de la femme
Avec une figure comme ti'as, va, va réclamer des dommages et enterrés à la figa de ta ouèla !
FRANÇOIS MAURIAC, Thérèse Desqueyroux.
HAMMAM. Bain maure qu'on prend à toute vapeur mais sans qu'on soit pressé. Le sauna, c'est pas l'hammam chose.
Tout corps qu'il est plongé dans le hammam reçoit de bas en haut une poussée qu'elle est égale au poids de toute la crasse déplacée.
ARCHIMÈDE, Principe d'hygiène.
MÉCHOUI. D'abord, c'est la broche des événements et après, c'est cuit, laisse épicer le mouton !
J'méchoui tojor fi la certaine idie d'la France.
OUED. Petit ruisseau qu'y fait pas la grande rivière à cause la sécheresse qu'y a en Algérie.
A l'oued, je te plumerai !
Proverbe kabyle.
PURÉE! Exclamation pour quand on constate que c'est malheureux quand même ça qu'on est sur cette terre.
Purée ! ça me revient maintenant...
SARTRE, la Nausée.
TCHEKLALA. Vous en faites si vous voulez vous donner beaucoup de l'importance, que pourtant mieux c'est d'être simple.
Le tcheklala qu'y fait çuilà; total, qui c'est qu'y le voit?
H. G. WELLS, Homme invisible.
YOU YOU Cri qu'elles poussent les Mauresques quand c'est la fête chez elles.
How do you you do?
TRISTAN BERNARD,l'Anglais tel qu'on le parle à la Casbah
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ZBOUBA. Synonyme de bernique! et encore pluss de peau d'zébie, car ça vient de zeb qu'en arabe c'est zbob.
Scouza qu'elle avait la migraine terrible; moi, zbouba toute la nuit !
HERVÉ BAZIN, Qui j'ose aimer.
Bien avant le Roro, bien après Cagayous, bien sûr, des auteurs qu'y z'ont écrit en pataouète y en a eu des tapées'
Paul Achard, qu'il a écrit Salaouètches,
Lecoq, qu'il a écrit Pascualète l'Algérien,
Lucienne Favre, qu'elle a écrit Bab-el-Oued,
Ferdinand Duchêne,qu'il a écrit Mouna, Cachir et Couscous...
Des grands écrivains comme Emmanuel Roblès, Montherlant Albert Camus y font fait leur 1/2 uvre en français naturel, mais y se sont fait honneur et gloire de mettre du pataouète dans la bonne bouche de leurs personnages.
Mais bien à part de tous, pourquoi c'est le plus grand, chapeau! c'est, et de loin, Edmond Brua, que sa Parodie du " Cid " non seulement y a pas un seul boudjadi de la montagne en Algérie qu'y la connaît pas, mais encore à Paris, à Bobino, y l'ont jouée !
C'est bien simple, quand j'étais petit à l'école, on connaissait tellement par coeur la Parodie du " Cid " que quand le maître, M. Bénaïm, il a commencé à nous parler du Cid de Corneille, fallait 'oir comme on était tous écoeurés de 'oir l'importance qu'on lui donnait dans la littérature à ce Corneille que, total, qu'est-ce qu 'il avait fait à part de traduire sérieusement Edmond Brua ?
Tenez, regardez par exemple cette scène où Don Diègue - pardon! Dodièze - y tape son monologue, la joue encore toute rouge du coup de soufflet qu'il a reçu
DODIÈZE, l'espadrille à la main
Qué rabbia ! Gué malheur! Pourquoi c'est qu'on vient vieux?
Mieux qu'on m'aurait levé d'un coup la vue des yeux !
Travailler quarante ans négociant des brochettes .
Que chez moi l'amateur toujours y s'les achète,
Pour oir un falampo qu'y me frappe en-dessur
A'c mon soufflet tout neuf qu'il est mort, ça c'est sûr!
Ce bras qu'il a tant fait le salut militaire,
Ce bras qu'il a levé des sacs de poms de terre,
Ce bras qu'il a gagné des tas de baroufas,
Ce bras, ce bras d'honneur, oilà qu'y fait chouffa I
Moi, me manger des coups? Alors ça c'est terribe !
Çuilà qui me connaît y dit : " C'est pas possibe !
Gongormatz à Dodièze il y'a mis un taquet?
Allez, va, va de là ! Ti'as lu ça dans Mickey? "
Eh ben ouais, Gongormatz il a drobzé Dodièze;
II y'a lévé l'HONNEUR que c'est pir' que le pèze.
Aouqu'il est le temps de quand j'étais costaud?
Fernand. je te rends ça qu'tu m'as fait cadeau !
(Il arrache sa décoration.)
Je suis décommandeur du Nitram Ifrikate.
Il essaie de se rechausser.)
Et toi que ti'as rien fait, calamar de savate,
Au pluss je t'arrégare, au pluss je ois pas bien
Si ma main c'est mon pied ou mon pied c'est ma main...
En marge de ce pataouète des Français à part en tiers, les Arabes, eux aussi y s'étaient amalgamé le français naturel à leur façon.
Ça avait donné un sabir pittoresque qu'un auteur comique, Kaddour, (note du site : voir mes pages Sabir) y s'en était fait des monologues très drôles,
en oilà un qu'il est imité d'une fable de la Fontaine, si vous reconnaissez pas, alors qu'est-ce vous avez appris à l'école ?
LA CIGALE Y LA FORMI
J'y conni one cigale qui tojor y rigole
Y chante, y fir la noce, y rir comme one folle
Y s'amuse comme y faut
Tot l'temps qu'y fi chaud (Suite sur le site en cliquant ici)
Qu'est-ce j'pourrais vous dire encore sur le phénomène lingouistique en Algérie ?
Le sabir, bien sûr, c'est rien qu'un sabir, ça a pas pris, vous comprenez? C'est pas comme le pataouète, qu'Albert Camus y disait à Roblès : " Le pataouète est une langue qui devrait servir à écrire une tragédie. "
La tragédie, purée! on vous en parle dans tous ces "Historia Magazine " c'est que depuis les événements, allez sa'oir si dans une génération, le pataouète, paf, ça sera pas foutu!
Et pourtant, c'est beaucoup pluss qu'un patois auvergnat ou du Haut-Gard, c'est vrai!
Que ça serait péché de le laisser perdre comme ça pasqu'on est soi-disant intégrés!
Mais je crois pas, franchement; l'Algérie de papa elle est morte, d'accord, mais le pataouète, c'est une vraie langue vivante, grâce à Dieu!
Allez, tchao! et que le bon Dieu y vous l'allonge!
Roland BACRI
http://alger-roi.fr/Alger/bab_el_oued/textes/2_pataouete_bacri_historia65.htm
Le : 11/02/2014 08:33
Qui était Valentin ? Un prêtre romain du IIIe siècle ?
Les points de vue des historiens divergent quant à l'identité de Valentin. En effet, pas moins de sept saints répondent à ce nom et sont fêtés le 14 février. Voici trois d'entre eux.
La premier Valentin cité dans les martyrologes à la date du 14 février est un prêtre romain du IIIe siècle. Il vit sous le règne de Claude II le Gothique, empereur païen qui, pendant son court règne (268-270), est engagé dans de sanglantes campagnes militaires. En 268, sous prétexte de ménager les forces des hommes en âge de combattre, il leur interdit le mariage. Mais les jeunes gens continuent à recevoir en secret la bénédiction du mariage, grâce au prêtre Valentin. Ce dernier est bientôt démasqué et emprisonné. Alors qu'il est en captivité, Valentin fait la connaissance d'Augustine, la fille de son geôlier. La légende raconte qu'il redonne la vue à la jeune femme aveugle. Dès lors, elle prend soin de lui : reconnaissant, il lui envoie un message avant d'être exécuté, signé "Ton Valentin ". C'est de cette épisode que serait issue la coutume de s'envoyer des messages à l'occasion de la Saint-Valentin. Mort martyr, décapité à Rome vers 270, il est enterré sur la voie Flaminienne, où lui est par la suite rendu un culte. Considéré comme le saint patron des amoureux depuis le XVe siècle, ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni, qui connut le même sort.
Valentin, un évêque de Terni ?
La deuxième possibilité concerne un personnage qui vécut à la même époque que le premier Valentin, avec qui il est souvent confondu. Consacré évêque de Terni, en Ombrie, en 203, le second Valentin est présenté comme un grand thaumaturge, un faiseur de miracles. Réputé pour ses dons de guérisseur, il est appelé à Rome par le philosophe païen Craton, dont le fils est atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit et obtient, en échange, la conversion de toute la famille au christianisme. La nouvelle de cette guérison miraculeuse entraîne de nombreuses autres conversions. Placide, le préfet de Rome, fait alors mettre à mort Valentin pour avoir mis ses pouvoirs au service des chrétiens et troublé le culte impérial. Ce dernier est décapité à Rome, vers 273. Il semblerait qu'une confusion entre différentes légendes du Moyen-Âge l'aurait fait devenir patron des amoureux.
Valentin, un missionnaire de Rhétie ?
Quant à Valentin de Rhétie, son association avec la fête des amoureux résulte d'une confusion avec ses homonymes. Evêque missionnaire qui vécut en Rhétie, dans les Alpes centrales, il est célébré en Allemagne tous les 14 février. D'abord moine dans un monastère, il fait bâtir une église à Maïs où il vit toute sa vie. Protecteur des épileptiques, il est généralement représenté avec un enfant épileptique étendu à ses pieds. Le lien avec la fête des amoureux provient, cette fois encore, d'une confusion qui remonte certainement au Moyen-Age.
Saint Valentin est représenté pour la première fois dans un livre du XVe siècle, "The Nuremberg Chronicle, the great picture book", ouvrage qui le présente comme le premier Valentin, mort sous le règne de Claude II. L'édition latine précise qu'il est fêté le 16 mars, contrairement à l'édition allemande, publiée postérieurement, qui date sa fête au 14 février.
(à suivre)...
Les points de vue des historiens divergent quant à l'identité de Valentin. En effet, pas moins de sept saints répondent à ce nom et sont fêtés le 14 février. Voici trois d'entre eux.
La premier Valentin cité dans les martyrologes à la date du 14 février est un prêtre romain du IIIe siècle. Il vit sous le règne de Claude II le Gothique, empereur païen qui, pendant son court règne (268-270), est engagé dans de sanglantes campagnes militaires. En 268, sous prétexte de ménager les forces des hommes en âge de combattre, il leur interdit le mariage. Mais les jeunes gens continuent à recevoir en secret la bénédiction du mariage, grâce au prêtre Valentin. Ce dernier est bientôt démasqué et emprisonné. Alors qu'il est en captivité, Valentin fait la connaissance d'Augustine, la fille de son geôlier. La légende raconte qu'il redonne la vue à la jeune femme aveugle. Dès lors, elle prend soin de lui : reconnaissant, il lui envoie un message avant d'être exécuté, signé "Ton Valentin ". C'est de cette épisode que serait issue la coutume de s'envoyer des messages à l'occasion de la Saint-Valentin. Mort martyr, décapité à Rome vers 270, il est enterré sur la voie Flaminienne, où lui est par la suite rendu un culte. Considéré comme le saint patron des amoureux depuis le XVe siècle, ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni, qui connut le même sort.
Valentin, un évêque de Terni ?
La deuxième possibilité concerne un personnage qui vécut à la même époque que le premier Valentin, avec qui il est souvent confondu. Consacré évêque de Terni, en Ombrie, en 203, le second Valentin est présenté comme un grand thaumaturge, un faiseur de miracles. Réputé pour ses dons de guérisseur, il est appelé à Rome par le philosophe païen Craton, dont le fils est atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit et obtient, en échange, la conversion de toute la famille au christianisme. La nouvelle de cette guérison miraculeuse entraîne de nombreuses autres conversions. Placide, le préfet de Rome, fait alors mettre à mort Valentin pour avoir mis ses pouvoirs au service des chrétiens et troublé le culte impérial. Ce dernier est décapité à Rome, vers 273. Il semblerait qu'une confusion entre différentes légendes du Moyen-Âge l'aurait fait devenir patron des amoureux.
Valentin, un missionnaire de Rhétie ?
Quant à Valentin de Rhétie, son association avec la fête des amoureux résulte d'une confusion avec ses homonymes. Evêque missionnaire qui vécut en Rhétie, dans les Alpes centrales, il est célébré en Allemagne tous les 14 février. D'abord moine dans un monastère, il fait bâtir une église à Maïs où il vit toute sa vie. Protecteur des épileptiques, il est généralement représenté avec un enfant épileptique étendu à ses pieds. Le lien avec la fête des amoureux provient, cette fois encore, d'une confusion qui remonte certainement au Moyen-Age.
Saint Valentin est représenté pour la première fois dans un livre du XVe siècle, "The Nuremberg Chronicle, the great picture book", ouvrage qui le présente comme le premier Valentin, mort sous le règne de Claude II. L'édition latine précise qu'il est fêté le 16 mars, contrairement à l'édition allemande, publiée postérieurement, qui date sa fête au 14 février.
(à suivre)...
Le : 10/02/2014 09:39
Saint-Valentin (suite)
Une commémoration chrétienne
La légende raconte que la Saint-Valentin n'a été instituée par l’Église que pour contrer les fêtes païennes. L'hypothèse n'est pourtant attestée par aucune source écrite de l'époque. Seul fait certain : à la fin du Ve siècle, les Lupercales sont l'un des derniers rites païens encore observés dans une Rome majoritairement chrétienne. Le pape Gélase Ier envoie alors une "lettre contre les Lupercales" au sénateur Andromaque, qui manifestait un certain attachement à cette fête traditionnelle. Dans cette lettre, il critique les comportements immoraux qui ont lieu pendant cette célébration, se moque des superstitions des chrétiens qui honorent les démons pour écarter le mauvais sort et souligne que ces célébrations n'ont pas empêché les épidémies vingt ans plus tôt.
Cependant, contrairement aux idées reçues, le pape n'a pas interdit cette fête païenne : il s'est contenté de montrer la contradiction qu'il y a entre la foi chrétienne et la célébration des Lupercales. Gélase choisit de commémorer, le 14 février, Saint Valentin, qui devient le saint patron des amoureux.
(à suivre)...
Une commémoration chrétienne
La légende raconte que la Saint-Valentin n'a été instituée par l’Église que pour contrer les fêtes païennes. L'hypothèse n'est pourtant attestée par aucune source écrite de l'époque. Seul fait certain : à la fin du Ve siècle, les Lupercales sont l'un des derniers rites païens encore observés dans une Rome majoritairement chrétienne. Le pape Gélase Ier envoie alors une "lettre contre les Lupercales" au sénateur Andromaque, qui manifestait un certain attachement à cette fête traditionnelle. Dans cette lettre, il critique les comportements immoraux qui ont lieu pendant cette célébration, se moque des superstitions des chrétiens qui honorent les démons pour écarter le mauvais sort et souligne que ces célébrations n'ont pas empêché les épidémies vingt ans plus tôt.
Cependant, contrairement aux idées reçues, le pape n'a pas interdit cette fête païenne : il s'est contenté de montrer la contradiction qu'il y a entre la foi chrétienne et la célébration des Lupercales. Gélase choisit de commémorer, le 14 février, Saint Valentin, qui devient le saint patron des amoureux.
(à suivre)...
Le : 09/02/2014 11:53
Bonjour,
Parce que nos rangs, comme nos cheveux, s’éclaircissent jusqu’à leur disparition naturelle, il est tout aussi naturel de rendre hommage à ce « bienfait des dieux » et de transmettre à nos descendances cette valeur que nous voudrions universelle et qui s’appelle l’AMOUR.
Avec un grand A ! ! !
C’est pourquoi, au fil de cette semaine, on nous permettra de vous raconter la Saint Valentin.
Bonne lecture
Saint-Valentin : les origines
Lors de la Saint-Valentin, les amoureux se déclarent leur flamme par des mots d'amour et des cadeaux. Mais saviez-vous que cette tradition remonte à l'Antiquité ?
Quelles sont les origines de la Saint-Valentin ?
La fête des amoureux, célébrée le 14 février, est parfois perçue comme un événement commercial et superficiel.
Pourtant, la tradition de la Saint-Valentin est bien ancrée en France puisque près de 60 % de nos concitoyens la célèbre chaque année. Ce jour n'est donc pas comme les autres pour les couples.
Voici pourquoi le 14 févier est devenu le jour des amoureux.
Pourquoi le 14 février ? Une fête remontant à l'Antiquité
La date à laquelle nous fêtons la Saint-Valentin est un héritage de la Rome Antique. Organisées tous les 15 février, les Lupercales célèbrent alors Faunus Lupercus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux.
Rite de purification, organisé à la fin de l'année romaine (qui commence le 1er mars), cette fête païenne se déroule en trois étapes.
Tout d'abord, les prêtres sacrifient un bouc dans la grotte du Lupercal (au flanc du Mont Palatin), où, selon la légende, la louve allaita les fondateurs de Rome Romulus et Rémus. Ils enduisent ensuite de jeunes gens issus de familles nobles du sang du sacrifice dans un cérémonial qui symbolise la purification des bergers.
S'ensuit la "course des luperques", pendant laquelle les prêtres et les jeunes gens, couverts de la peau des bêtes sacrifiées, courent dans les rues de la ville et fouettent les passants avec des lanières découpées dans la peau du même animal. Les femmes, en particulier, se placent sur leur trajet, dans l'espoir d'avoir une grossesse heureuse et un accouchement sans douleur.
Enfin, les célébrations se terminent par un grand banquet, au cours duquel les jeunes hommes tirent au sort leur compagne pour la soirée. Une pratique qui entraîne parfois la formation de couples durables et conduit au mariage.
Parce que nos rangs, comme nos cheveux, s’éclaircissent jusqu’à leur disparition naturelle, il est tout aussi naturel de rendre hommage à ce « bienfait des dieux » et de transmettre à nos descendances cette valeur que nous voudrions universelle et qui s’appelle l’AMOUR.
Avec un grand A ! ! !
C’est pourquoi, au fil de cette semaine, on nous permettra de vous raconter la Saint Valentin.
Bonne lecture
Saint-Valentin : les origines
Lors de la Saint-Valentin, les amoureux se déclarent leur flamme par des mots d'amour et des cadeaux. Mais saviez-vous que cette tradition remonte à l'Antiquité ?
Quelles sont les origines de la Saint-Valentin ?
La fête des amoureux, célébrée le 14 février, est parfois perçue comme un événement commercial et superficiel.
Pourtant, la tradition de la Saint-Valentin est bien ancrée en France puisque près de 60 % de nos concitoyens la célèbre chaque année. Ce jour n'est donc pas comme les autres pour les couples.
Voici pourquoi le 14 févier est devenu le jour des amoureux.
Pourquoi le 14 février ? Une fête remontant à l'Antiquité
La date à laquelle nous fêtons la Saint-Valentin est un héritage de la Rome Antique. Organisées tous les 15 février, les Lupercales célèbrent alors Faunus Lupercus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux.
Rite de purification, organisé à la fin de l'année romaine (qui commence le 1er mars), cette fête païenne se déroule en trois étapes.
Tout d'abord, les prêtres sacrifient un bouc dans la grotte du Lupercal (au flanc du Mont Palatin), où, selon la légende, la louve allaita les fondateurs de Rome Romulus et Rémus. Ils enduisent ensuite de jeunes gens issus de familles nobles du sang du sacrifice dans un cérémonial qui symbolise la purification des bergers.
S'ensuit la "course des luperques", pendant laquelle les prêtres et les jeunes gens, couverts de la peau des bêtes sacrifiées, courent dans les rues de la ville et fouettent les passants avec des lanières découpées dans la peau du même animal. Les femmes, en particulier, se placent sur leur trajet, dans l'espoir d'avoir une grossesse heureuse et un accouchement sans douleur.
Enfin, les célébrations se terminent par un grand banquet, au cours duquel les jeunes hommes tirent au sort leur compagne pour la soirée. Une pratique qui entraîne parfois la formation de couples durables et conduit au mariage.
Le : 07/02/2014 20:29
A l'attention LE DROUMAGUET
Sympa votre message, eh oui MADELON à l'ASSE, je m'en souviens très bien, j'étais plus jeune, on aimait bien notre ASSE, redoutable équipe et le MADELON qu'est ce qu'il était bon en défense de la tête et des jambes.
Une pensée de tout coeur également à vos parents. Cordialement.
Sympa votre message, eh oui MADELON à l'ASSE, je m'en souviens très bien, j'étais plus jeune, on aimait bien notre ASSE, redoutable équipe et le MADELON qu'est ce qu'il était bon en défense de la tête et des jambes.
Une pensée de tout coeur également à vos parents. Cordialement.
Le : 07/02/2014 20:22
A CLAUDE BOURNOT. Oui, on se verra à ROGNES, néanmoins j'espère que les photos que je t'ai fait parvenir
par mail t'on rappelé certains souvenirs et visages. A bientôt.
par mail t'on rappelé certains souvenirs et visages. A bientôt.
Le : 03/02/2014 13:04
Bonjour a tous ,mes parents ont vécu a Alger de 59 à 62 ,mon papa jouait au foot a l'ASSE en tant que ex- pro ils sappelaient Jacques et Christiane Madelon ,ils nous ont tres souvent parlé de ces merveilleuses années qu'ils ont passé labas !Une pensée pour eux ,ils nous ont tous les deux quittes a cette heure , mais j'aime bien regarder vos photos et me dire ils ont été la ,papa a joué la ou la . Merci de partager vos souvenirs !!!
Le : 03/02/2014 11:54
Bonjour à tous,
J'habitais au 29 rue Léon Roches/2°et.de 1950 à 1962.
Je me suis retrouvé sur la Photo de Manuel ROBLES
(CM2 1960-1961)école L.Roches. En haut 5° en partant de la G. Instituteur M.COROMINAS.
J'habitais au 29 rue Léon Roches/2°et.de 1950 à 1962.
Je me suis retrouvé sur la Photo de Manuel ROBLES
(CM2 1960-1961)école L.Roches. En haut 5° en partant de la G. Instituteur M.COROMINAS.
Le : 03/02/2014 10:18
Pour Jocelyne du 5 rue de Nancy .
Jocelyne j'ai mis sur votre boite perso un message et des photos. Je vous souhaite une bonne réception.
Jocelyne j'ai mis sur votre boite perso un message et des photos. Je vous souhaite une bonne réception.