pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Fernand d'AbbundoEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 21:39

Pour toi KAMEL, que de la rancune, manger dans des poubelles.......nos amis à Mustapha, Jacqueline,et moi, qui étaient d'origine arabe comme tu le dis, n'ont jamais mangé dans des poubelles, ils travaillaient tout comme nous dans des ateliers, usines,artisans, etc...nous étions nous français d'Algérie des petites gens, d'origine modeste(espagnole, italiens, maltais, juifs,alsaciens, bretons etc. etc..), de part et d'autre il y a eu des exactions, tu parles de Bigeard, Massu, parle aussi d'Ali la pointe, de Djemila bouereb, qui aujourd'hui malheureusement se fait soigner au mont valérien à Paris, alors qu'elle devrait être à l'hopital de Mustapha, comme je te l'ai dit, il faut arrêter d'essayer de refaire la guerre d'Algérie, tu a eu ton indépendance, alors profites en bien. Quand à NOTRE ami Mustapha c'est un homme sage fait de PAIX, d'AMITIE et de SAGESSE, et je l'en remercie .

 

De : Jacqueline RiquelmeEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 21:31

Kamel, Il ne faut pas croire que seulement les Algériens ont été massacrés pendant la guerre d´Algérie, oubliez vous les Pieds-noirs égorgés dans les fermes, et victimes du terrorisme du F.L.N. dans les rues d´Alger, les bombes qui explosaient un peu partout etc...Mais dans ce site Kamel, nous ne voulons pas de polémiques, nous ne parlons pas de politique et si nous évoquons le temps passé, c´est pour nous souvenir en toute harmonie de l´époque où nous vivions ensemble: Tout n´a pas été mauvais, nous avions aussi du bon, si vous avez eu la malchance de passer des moments d´extrême pauvresse, croyez moi les Pieds-noirs, du moins la plupart d´entre eux, n´étaient pas riches non plus. Mon père par exemple était un petit artisan , nous avions un tout petit appartement qui était loué, nous ne roulions pas sur l´or croyez moi, mais nous avions un magnifique Pays, une belle ambiance et mes amis s´appelaient Mustapha et Ali, Aoiouche, Nadia, Assia, aussi bien que Josette Fernand ou Odette, et je ne faisais pas de différence entre eux. Laissez donc ces rancunes, inutiles aujourd´hui et profitez des liens d´amitié qui attachent les deux rives. Une salutation amicale pour vous Kamel.

 

De : kamelEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 21:13

Je viens de lire le poeme que mustapha a place juste apres mon message pour nous dire qu'il etait heureux lorsque l'Algerie etait Francaise et qu'il regrette meme cette "belle epoque".Sincerement je l'envie ,car pour ceux comme moi,qui ne se nourrisaient que des restes ,pour ne pas dire des poubelles,et ne pouvaient connaitre le banc d'ecolier,chez qui tous les soirs recevaient la visite des militaires pour nous compter et verifier la carte de recensement pendant que nos freres et soeurs de la casbah et dans Messagerie djebels se faisaient massacrer par les parachutistes de bigeard ou massu tous deux appartenant a cette armee coloniale qui nous a dechire et fait des malheureux des deux cotes(arabes ou P.N).C.est a croire que le sacrifice d'un million et demi de martyres tombes pour liberer ce pays de la misere et l'injustice,a ete un leurre .Didouch benmehidi elhaoues ben;boulaid etc .. j'en suis convaicu qu'eux n'avaient pas eu la chance de connaitre un seul instant ce bonheur qu'ont connus les arabes de ;l'epoque comme mustapha.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 20:54

Mes amis Jacqueline et Fernand merci, j'ai écrit ça juste pour m'amuser et aussi parce que, comme vous toutes et tous j'ai la nostalgie de cette époque ou avec très peu, nous avions une belle vie avec toute notre inconscience.Cela me fait plaisir autant que vous d'évoquer ces beaux souvenirs. Portez vous bien



 

De : Jacqueline RiquelmeEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 16:17

Mustapha, magnifique ce mélange de poêmes "Aznavour-Oualikène," c´est très émouvant, et tout comme toi et comme Fernand, mon aussi ami d´enfance, je regrette le temps passé dans notre quartier où nous avons été si heureux.
Heureusement que malgré le temps passé,beaucoup d´entre nous, sommes aujourd´hui en contact grâce à Internet. Bisous les copains.

 

De : Fernand d'AbbundoEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 15:22

A mon ami MUSTAPHA. Demain nous partons sur Montpellier installer Leslie qui a la "pêche", c'est vrai que pour nous l'inquiètude est là car quand il s'agit d'une personne autonome, tu t'inquiètes quand même de son départ, mais là ne marchant pas, se déplaçant en fauteuil roulant mille et une questions arrivent dans ta tête, car elle est vulnérable, étant croyant je prie pour que tout se passe bien pour elle, elle est très courageuse , et l'avenir nous indiquera la marche à suivre MEKTOUB.C'est vrai que mon quartier me manque, mes amis, Hamid Mahmoud et les autres, et 52 ans après la nostalgie est toujours là, mon pays je l'ai dans le coeur, et avec des personnes comme toi Mustapha à travers mon écran je me retrouve chez moj Encore merci et t'embrasse fraternnelement

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 14:36

Bonjour mon ami Fernand de la Rue Taine et rue Léon Roche quartier cher à nos c 1/2 urs. D'abord donne moi des nouvelles de Leslie que tu embrasse bien fort de ma part. C'est une jeune fille très courageuse et je suis sur qu'elle va bien réussir à l'Université de Montpellier. Pour revenir à ta question "pourquoi tous ça" c'est une question que tous le monde se pose depuis 60 ans. C'est notre destin à tous il faut s'y faire et vivre avec. C'est bien dommage. Porte toi bien mon vieux

 

De : Fernand d'AbbundoEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 13:32

A Mustapha, Merci pour "ta Bohème", tu es un poète, un chic type, très émouvant, et les regrets sont et seront toujours là, en se posant une seule question pourquoi tout celà........

 

De : acef Envoyer un mail

Le : 24/08/2014 10:22

je veux bien savoir si mon grand père habchi idir figure parmi la iste d'enseignant qui ont fait l'école normale supérieure de bouzaréah durant la période 1937 1938 merci.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 24/08/2014 02:06

Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Bab El Oued en ce temps-là C'est là que j’ai connu le bonheur
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
Moi qui criait famine
La bohème, la bohème
Ça voulait dire que l’on était heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Dans nos quartiers on jouer à la carriole
Et à la sortie d’école on jouer aux noyaux
Et les filles jouaient à la marelle
Nos aînés à la pétanque l’anisette et les kémias
La bohème, la bohème
Ça voulait dire que nous étions heureux
La bohème, la bohème
Et nous étions tous des génies
On s'asseyait des fois d’être amoureux d’une voisine
Epuisés mais ravis Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps
Quand au hasard des jours
on aller faire un tour
A la carrière Jaubert on ramener des roseaux
Pour faire des cerfs volants
Que l’on faisait voler au gré du vent
Aujourd’hui A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier d’un ami
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Bab El Oued semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout

 

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