Liste des messages
De : Guy MARI
Le : 08/03/2015 11:00
Je souhaite une très bonne journée à toutes les femmes , jeunes ou ..moins jeunes.
Bises amicales à vous toutes
Bises amicales à vous toutes
De : ducos henriette Lopez
Le : 04/03/2015 21:21
Famille Falzon recevez les très sincères condoléances des frères Lopez de la Consolation .
De : Jean Francois
Le : 04/03/2015 10:22
Nous aussi, avions notre carnaval à Alger :
https://www.youtube.com/watch?v=-P_G0pgneWk
https://www.youtube.com/watch?v=-P_G0pgneWk
De : cozzolino sauveur
Le : 03/03/2015 10:33
mes sinceres condoleance a mon ami gerard
De : coincereszzolino
Le : 03/03/2015 10:25
sinceres condoleance a mon amie gerard
De : La clique des Messageries
Le : 03/03/2015 05:38
A CUERS avec son frère Robert le Suédois nous avons assistés à la cérémonie d adieu de Gerard .Ses origines Maltaises et Napolitaines,ses études à Sigwalt(pas trop brillantes)et ses longs séjours chez sa grandmére
au 5 Bd de Provence avec balcon sur la rue des Messageries face à MOUSSA et au TAXIBAR avais fais de Gerard un sacré OUALIONE
adieu GERARD
De : michel such
Le : 02/03/2015 13:08
http://www.youtube.com/watch?v=VW8rgT9Osn0&sns=fb
flash back
flash back
De : Robert Falzon
Le : 01/03/2015 18:50
Je remercie tous nos amis, connus ou inconnus, pour leurs marques de sympathie, ainsi que leurs condoleances , au sujet du deces de mon petit frere Gerard. amicalement Robert.
De : Nacéra
Le : 28/02/2015 11:31
Jean Jean bonjour.
Que de souvenirs...
Qui pourrait m'en dire plus sur le "Refuge aux chats" ou " Habs el ktouta "qui se trouvait à Kâa Essour?
Que de souvenirs...
Qui pourrait m'en dire plus sur le "Refuge aux chats" ou " Habs el ktouta "qui se trouvait à Kâa Essour?
De : jean-jean moréno
Le : 28/02/2015 09:48
Bonjour à tous. Tout d'abord je tiens à présenter mes sincères condoléances à la famille FALZON pour la perte de leur cher GERARD. C'est malheureusement, comme l'a dit Pierre-Claude, des rangées sur nos photos de classe qui s'éclaircissent de plus en plus! Paix à son âme.
Je vous propose une petite histoire qu''un ami m'a envoyée. Elle est tirée d'un recueil et écrite par Paul ACHAR et vous rappellera votre, notre jeunesse de là-bas!
ZOOPHILIE OU EPITAPHE POUR GALOUFA
On ne peut pas dire qu'à Alger on aime les animaux plus qu'ailleurs, mais il est un fait : c'est qu'on déteste Galoufa. On
nomme ainsi « l'attrapeur de chiens », le pauvre bougre qui ramasse les chiens errants et les transporte à la fourrière. Souvent il s'appelle Lopez, Séror ou Mendoza. Mais le nom de Galoufa lui est attaché, sub specie 1/2 ternitatis. Son matériel est rudimentaire : une sorte de charrette à bras, fermée et grillagée, où les pauvres klebs sont trimbalés dans toute la ville, en attendant la fosse commune. Pareille attraction fait partie, pour les salaouetches d'Alger, des distractions de la rue ; le sinistre équipage est à peine signalé, de grand matin, que déjà les enfants s'attroupent et crient :
—
Ho, Galoufa !
—
Ti attrapes les chiens ? Tiens, attrape çuilà! Le pauvre employé municipal ne sait que répondre. Souvent il se contente d'ébaucher un geste, qui n'est pas toujours celui d'un homme du monde. Alors les quolibets et les cris redoublent. Oh ! ce n'est pas un poste de tout repos.Tout fait prévoir qu'un jour le misérable mesloute qui accepte d'exercer ce métier infamant, sera remplacé par un fonctionnaire syndiqué. Peut-être par un ramasseur de chiens automatique, qui opérera à la façon d'un aspirateur. Nous verrons sans doute le Galoufa-automobile, le Galoufa-électrique, le Galoufa-robot, peut-être le Galoufa-volant, aérien, l'aviateur galouféen. Espérons que le nom générique lui restera,comme le nom de Marie reste aux bonnes et celui de Collignon aux cochers. Mais rien ne remplacera ce cri aigu, troublant la
quiétude de la rue algéroise, au début du siècle et à l'heure silencieuse de la sieste :
—
Oh ! Galoufa !... suivi de ce commentaire :
—
« Ti attrapes les chiens ?... Tiens, attrape çuilà ! »
suivi d'un geste obscène.
Je vous propose une petite histoire qu''un ami m'a envoyée. Elle est tirée d'un recueil et écrite par Paul ACHAR et vous rappellera votre, notre jeunesse de là-bas!
ZOOPHILIE OU EPITAPHE POUR GALOUFA
On ne peut pas dire qu'à Alger on aime les animaux plus qu'ailleurs, mais il est un fait : c'est qu'on déteste Galoufa. On
nomme ainsi « l'attrapeur de chiens », le pauvre bougre qui ramasse les chiens errants et les transporte à la fourrière. Souvent il s'appelle Lopez, Séror ou Mendoza. Mais le nom de Galoufa lui est attaché, sub specie 1/2 ternitatis. Son matériel est rudimentaire : une sorte de charrette à bras, fermée et grillagée, où les pauvres klebs sont trimbalés dans toute la ville, en attendant la fosse commune. Pareille attraction fait partie, pour les salaouetches d'Alger, des distractions de la rue ; le sinistre équipage est à peine signalé, de grand matin, que déjà les enfants s'attroupent et crient :
—
Ho, Galoufa !
—
Ti attrapes les chiens ? Tiens, attrape çuilà! Le pauvre employé municipal ne sait que répondre. Souvent il se contente d'ébaucher un geste, qui n'est pas toujours celui d'un homme du monde. Alors les quolibets et les cris redoublent. Oh ! ce n'est pas un poste de tout repos.Tout fait prévoir qu'un jour le misérable mesloute qui accepte d'exercer ce métier infamant, sera remplacé par un fonctionnaire syndiqué. Peut-être par un ramasseur de chiens automatique, qui opérera à la façon d'un aspirateur. Nous verrons sans doute le Galoufa-automobile, le Galoufa-électrique, le Galoufa-robot, peut-être le Galoufa-volant, aérien, l'aviateur galouféen. Espérons que le nom générique lui restera,comme le nom de Marie reste aux bonnes et celui de Collignon aux cochers. Mais rien ne remplacera ce cri aigu, troublant la
quiétude de la rue algéroise, au début du siècle et à l'heure silencieuse de la sieste :
—
Oh ! Galoufa !... suivi de ce commentaire :
—
« Ti attrapes les chiens ?... Tiens, attrape çuilà ! »
suivi d'un geste obscène.
