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Le : 29/10/2015 15:54
super belle photo!!
une pensée pour celle qui t'a accompagné et trop tôt est partie.
ton voisin de l'église ste croix..
Le : 29/10/2015 08:02
Le : 29/10/2015 07:13
LE TEMPS VIENDRA OÙ NOUS SERONT RÉUNIS
Il est parfois difficile dans ma solitude, de me souvenir que quelqu'un m'aime, quelque part. Quelqu'un qui m'aime pour ce que je suis et non pour ce qu'il souhaite que je sois ou pour ce qu'il souhaite faire de moi. Quelqu'un qui m'aime, juste pour moi.
Comme c'est parfois difficile d'accepter d'être si loin d'un de l'autre et de se voir si peu! Mais je sais que lorsque le temps viendra pour nous d'être réunis rien ni personne ne nous en empêchera.
Toi, mon amour, tu vis toujours dans mes rêves, mes espoirs, mes actions. Mais plus que tout, tu vis dans mon coeur, et ça, mon amour, c'est la chose qu'aucune distance -- aussi grande soit-elle -- ne pourra jamais faire disparaître.
Le : 28/10/2015 23:27
Le : 28/10/2015 20:44
Quel magnifique message d'amour !!!
Je suis de tout coeur avec toi en cette période de la Toussaint.
Amicalement
Guy MARI
Le : 28/10/2015 17:23
J'ai lu votre message du 14/10/2015....
Vous avez travaillé aux Ets Frédéric LUNG
Bd de Flandres...que l'on appelait
"Les Grands Vins Algériens"
Mon Oncle Edgard BENEJEAN travaillait dans
ces Etablissements...si ma mémoire est bonne,
cela était à la comptabilité....soit Bd de
Flandres...soit Bd Malakoff.
Avez-vous souvenance de mon Oncle ??
Je vous souhaite de retrouver Claude-France,
cette femme que vous avez connue.
Cordialement.
Le : 30/11/-001 00:00
A tous les ami(e)s,
Pour la deuxième fois, je vous écris un petit mot, car en cette semaine de la Toussaint et comme tous les Toussaints depuis très très longtemps je suis toujours aussi triste. J'existe depuis très longtemps, j'ai pu voir les premiers corbillards tirés par des chevaux, et plus tard les corbillards automobiles. Je pense que vous m'avez reconnu, je suis l'horloge, je dirais plutôt ''LES TROIS HORLOGES'', comme vous le savez je suis située au coeur de notre quartier BAB EL OUED. Des plus petits aux plus grands, je vous ai tous connus.
Depuis quelques années, j'ai la chance que certains d'entre vous qui ont un besoin de faire une thérapie ou un pèlerinage viennent faire un tour au quartier qu'ils n'ont pas oublié et encore moins de venir me voir et se prendre en photo avec moi en souvenir du bon temps passé ensemble. En 2010, un enfant du quartier est venu me voir avec sa femme, il était fier de se faire prendre en photo avec sa charmante et douce femme qui était née à MARSEILLE et heureuse de prendre cette photo comme une pieds noirs. Ils s'étaient promis de revenir en 2014 mais les circonstances de la vie ne l'ont pas permis.
Mais ce qui m'attriste d'autant plus c'est que cette charmante femme qui n'avait rien connu de ce quartier, mais qui le connaissait grâce au site NEABABELOUED que son fils Sébastien avait créé pour son père qu'elle aidait et soutenait dans les mauvais moments. Elle a su se faire aimer de notre communauté et de plus elle nous appréciait. En début de cette année, elle s'en est allée un peu trop jeune pour le grand voyage. J'aimerais bien quand ce jour de Toussaint avec moi vous ayez une pensée pour cette petite patos qui manque beaucoup à son mari, ses enfants ainsi qu'à ses deux petites filles.
Sans oublier tous ceux qui nous ont quittés avant 1962 et jusqu'à nos jours.
LES TROIS HORLOGES

Le : 28/10/2015 09:01
Ton très beau texte sur la rue Cardinal Verdier au cimetière de St Eugène me touche tout particulièrement car je connais ce trajet par c 1/2 ur. Je demeurais avenue de la Bouzaréah, au début de cette fameuse rue du cardinal Verdier et je devais me rendre à mon école située rue Larrey au bout de cette rue, juste avant les pompes funèbres. En lisant ton texte je me revoyais cheminant cette rue et croisant les rues des moulins, J.J. Rousseau, de Normandie, du Dauphiné, profitant des effluves de notre marché de Bab el oued et plus loin celles du parfumeur Zouaï.
Effectivement, ce trajet je le faisais également le jour de la Toussaint comme presque tous mes voisins, accompagné de ma mère, frères et s 1/2 ur . Je revois ces étals de chrysanthèmes à l’angle de la rue Verdier et du Bd de Champagne, à l’abri des murs de l’hôpital Maillot. C’était une formidable explosion de couleurs jusqu’à la clinique Barbier Hugo. Que ces instants de remémorations, de souvenirs nous permettent de nous recueillir virtuellement sur les tombes de nos êtres chers abandonnés dans nos cimetières qu’ils soient chrétiens, juifs ou musulmans.
Je viens de rencontrer sur le site "répertoire PN" un ancien de la rue Léon Roches au N°6, il se nomme Michel DOMENECH, il est né en 1938. Il souhaiterait dialoguer avec d'autres anciens du quartier, alors..si le c 1/2 ur vous en dit....Belle journée à tous
Le : 26/10/2015 19:52
super ton texte sur nos aieux, qui reposent sur leurs terre en algérie (et donc à alger pour les algérois.
il est vrai et je l'ai constaté en septembre 2014 que nombres de tombes ont été profanées, mais ce n'est pas tout le cimetière qui l'a été. ce sont les carrés isolés.
mais je me dois de dire que j'ai constaté aussi, que maintenant le cimetière fait l'objet d'entretien par des équipes.et cela est bien fait. J'ai reçu un bon accueil des responsables, qui m'ont aidé à trouvér la tombe que je recherchais, et qui avait été profanée, et dont j'ai fait remettre en état.
Cela n'enlève rien des profanations antérieures,mais je constate qu'ils font des efforts pour l'entretien et éviter que le cimetière se dégrade.
Ayons une pensées pour nos aïeux, qui ont la vue sur la mer et la plage de l’Éden...
Le : 26/10/2015 15:01
La rue Cardinal Verdier
La rue Cardinal Verdier cheminait de la vie à la mort. Elle prenait naissance au marché de Bab el Oued et aboutissait au cimetière de St-Eugène. Les corbillards municipaux empruntaient régulièrement ce trajet.
Depuis des générations et chaque année jusqu'en 1961, les deux dernières semaines d'octobre, voyaient se dérouler un rituel immuable entre le marché et le cimetière ( créé en 1836 ). Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à ses défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres : rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé. Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir son devoir en allant se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées : il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 54 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, le peuple de Bab el Oued ignorait qu'il rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une tradition familiale et le contraindre à l'abandon d'un rite ancestral ? Aujourd'hui, le cimetière de St-Eugène est délabré en plusieurs endroits, les tombes abandonnées, les parterres de fleurs absents de l'hommage qui était rendu aux défunts. Il existe toujours des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre. Leurs regards souriants restent imperturbables dans le silence des allées désertes. Ils ont fini par prendre l'habitude depuis tout ce temps : personne ne viendra les visiter. Les herbes hautes, les monuments penchés, la rouille épaisse des fers forgés, témoignent que la tradition de la Toussaint ne reviendra plus. Seul le gazouillement éternel des moineaux dans les cyprès ravivent un semblant de gaieté comme un clin d'oeil à l'oubli. Tout les décors sont à leur place : les cris du stade sont toujours là, la mer bleue aussi est à deux pas, tout comme le ciel azur qui descend des collines de Sidi Bennour. Non, les décors n'ont pas changé.
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés à vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse dans la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser ? Moi, jamais! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, demeurent toujours présents au cimetière de Saint-Eugène.