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De : André TRIVES
Le : 03/12/2015 18:39
Merci Merzak pour le rappel des noms.
Je revois le père Tahar dans sa djellaba, petit et râblé, s'installer de juin à Septembre sur le trottoir des Messagerie, à quelques pas de la rue du Dey. Il occupait au moins 30 à 40 mètres de trottoir adossés aux écuries de Monsieur Chiche qui abritaient les petits ânes du square Bresson. Pastèques et melons s'entassaient sur le sol et toutes les ventes se réalisaient à la coupe. Chaque cliente goûtait le produit acheté. En novembre, sur le même emplacement délaissé par Tahar jusqu'à l'année suivante, une baraque foraine, s'installait : c'était la Maison Jacques et pour attirer la foule, un travesti chantait : " C'est toi ma p'tite folie". Pour nous les enfants du coin, nous assistions à un grand spectacle ; c'était en 1950, la tv n'existait pas. Je repense à Hamdame, vraiment c'était un chanteur formidable.
Je revois le père Tahar dans sa djellaba, petit et râblé, s'installer de juin à Septembre sur le trottoir des Messagerie, à quelques pas de la rue du Dey. Il occupait au moins 30 à 40 mètres de trottoir adossés aux écuries de Monsieur Chiche qui abritaient les petits ânes du square Bresson. Pastèques et melons s'entassaient sur le sol et toutes les ventes se réalisaient à la coupe. Chaque cliente goûtait le produit acheté. En novembre, sur le même emplacement délaissé par Tahar jusqu'à l'année suivante, une baraque foraine, s'installait : c'était la Maison Jacques et pour attirer la foule, un travesti chantait : " C'est toi ma p'tite folie". Pour nous les enfants du coin, nous assistions à un grand spectacle ; c'était en 1950, la tv n'existait pas. Je repense à Hamdame, vraiment c'était un chanteur formidable.
De : llorens jose
Le : 03/12/2015 17:44
bonsoir à tous, pour revenir sur les événements dramatiques dont parle Mr. TRIVES, moi j'ai vu à l'époque les victimes que l'ont ressortaient de ce tunnel. j'habitait rue thuillier et cet immeuble (dont ma mére était concierge) avait la particularité d'avoir une autre entrée (ou sortie) bd. malakoff, face à la plage padovani qui était mon terrain de jeux, je devais avoir 6 ou 7 ans. Maman n'a jamais voulut que nous allions dans ce tunnel qui effectivement servait d'abri lors des bombardements allemand. Nous allions à la boulangerie Vidal dans son fournil. Voilà Mr. Trives je vous remercie d'avoir raviver des souvenirs, un peu enfouis mais bien clair en moi. LLORENS JOSE
De : max guedj
Le : 03/12/2015 16:32
correction:
ya ahmar , ya brel, me dit Alexis mon fils, pas "pépousé" mais "épousé. Vois comment il me parle.
ya ahmar , ya brel, me dit Alexis mon fils, pas "pépousé" mais "épousé. Vois comment il me parle.
De : max guedj
Le : 03/12/2015 16:27
suite..
donc pourra contacter Guy Dugas de ma part.
Reste à souhaiter que tu ouvres Né à Beo
mon amitié
Max
Ps J'ai pépousé une Grecque qui parle avec le même accent que ta mère. Il parait qu'il n'y a pas de hasard. Ma femme me dit que ton père , vu son patronyme, doit être crétois, "ce qu'il y a de mieux"(sic)
allez, affections, foin de réserve
max
donc pourra contacter Guy Dugas de ma part.
Reste à souhaiter que tu ouvres Né à Beo
mon amitié
Max
Ps J'ai pépousé une Grecque qui parle avec le même accent que ta mère. Il parait qu'il n'y a pas de hasard. Ma femme me dit que ton père , vu son patronyme, doit être crétois, "ce qu'il y a de mieux"(sic)
allez, affections, foin de réserve
max
De : GUEDJ
Le : 03/12/2015 16:22
Georges Dara,
Oui c'est bien moi qui ai écrit le Bar à Campora ,ed Albin Michel, ainsi que le Voyage en Barbarie, même éditeur, dont tu me dis que ta fille l'a eu à son programme de licence sur "Alger et ses romanciers", pas d'erreur. Regarde sur Google et tu trouveras tous mes écrits (tous sur notre bonne ville blanche). J'abrège. L'adresse d'email que tu me donnes sur mon mail, reçu il y a deux semaines, ne fonctionne plus: tu as du être piraté comme moi il y a deux mois.Donc que je passe par Né à Bab el Oued en espérant que tu passes par ce site qui berce si bien nos nostalgies.. Tu te rends compte que tant d'années ont passé depuis qu'on jouait ensemble Passage Montaigne où ma tante avait sa boucherie "du Veau d'or", ou chez toi, au 23 avenue de la Bouzaréah, sur le balcon. S'il te plait donne moi des nouvelles de tes soeurs Florentine, Hélène et Fifi, et de tes parents aussi. Je ne sais plus qui est Benisti dont tu me dis qu'il t'a procuré mon adresse email (en passant par mes éditeurs?)Pour ta fille note cette référence bibliographique
Guy Dugas: LA LIIÉRATURE JUDÉO MAGHRÉBINE D'EXPRESSION FRANÇAISE , qui fait la part belle aux romanciers algérois, Ed L(HARMATTAN) Dugas , qui est d'Alès, enseigne en fac à Montpellier. Ta fille si le doctrat la tente pourra
Oui c'est bien moi qui ai écrit le Bar à Campora ,ed Albin Michel, ainsi que le Voyage en Barbarie, même éditeur, dont tu me dis que ta fille l'a eu à son programme de licence sur "Alger et ses romanciers", pas d'erreur. Regarde sur Google et tu trouveras tous mes écrits (tous sur notre bonne ville blanche). J'abrège. L'adresse d'email que tu me donnes sur mon mail, reçu il y a deux semaines, ne fonctionne plus: tu as du être piraté comme moi il y a deux mois.Donc que je passe par Né à Bab el Oued en espérant que tu passes par ce site qui berce si bien nos nostalgies.. Tu te rends compte que tant d'années ont passé depuis qu'on jouait ensemble Passage Montaigne où ma tante avait sa boucherie "du Veau d'or", ou chez toi, au 23 avenue de la Bouzaréah, sur le balcon. S'il te plait donne moi des nouvelles de tes soeurs Florentine, Hélène et Fifi, et de tes parents aussi. Je ne sais plus qui est Benisti dont tu me dis qu'il t'a procuré mon adresse email (en passant par mes éditeurs?)Pour ta fille note cette référence bibliographique
Guy Dugas: LA LIIÉRATURE JUDÉO MAGHRÉBINE D'EXPRESSION FRANÇAISE , qui fait la part belle aux romanciers algérois, Ed L(HARMATTAN) Dugas , qui est d'Alès, enseigne en fac à Montpellier. Ta fille si le doctrat la tente pourra
De : sola barthélémy
Le : 03/12/2015 15:22
pour les fervents des tunnels..
celui de bab el oued en question, mérite le nom de corne d'abondance
d’anecdotes et de souvenirs sympa ou tragiques 'concernant le fait de guerre relaté par André trives, ainsi que la fameuse fête foraine..
bravo à tous!!!
continuons à abonder dans ce sens, ces souvenirs de notre enfance ou adolescence, qui remontent à la surface...
Nacéra avec son énigme, nous ouvert le "tunnel"..
celui de bab el oued en question, mérite le nom de corne d'abondance
d’anecdotes et de souvenirs sympa ou tragiques 'concernant le fait de guerre relaté par André trives, ainsi que la fameuse fête foraine..
bravo à tous!!!
continuons à abonder dans ce sens, ces souvenirs de notre enfance ou adolescence, qui remontent à la surface...
Nacéra avec son énigme, nous ouvert le "tunnel"..
De : Merzak
Le : 03/12/2015 10:27
André Trivès.
Que de souvenirs. C'est comme une bobine de fil, on tire le bout et tout remonte à la surface.
A l'endroit où se trouve actuellement la poste de Bab El Oued, il y avait à tour de rôle, la Maison Jacques (on gagne toujours, on perd jamais) mais il manquait toujours la "piqûre" , et Mr Tahar marchand de melons et pastèques (N'mila pour les intimes, qui veut dire: la petite fourmi).
Il avait 3 garcons dont Hamdane le ténor, décédé depuis longtemps. Je viens d'apprendre son décés par Mr. Faid.
Les plus agés pourrons confirmer ou infirmer.
Un commentaire de Balzano (Mr le Maire) serait le bienvenu. On avait 9-10 ans, et il avait une peur bleue de Mr. Tahar (sans raison) qui provoquait notre hilarité et nos taquineries.
Bonjour à toutes et à tous.
Merzak
De : André TRIVES
Le : 03/12/2015 09:00
Pour NACERA, ma petite s 1/2 ur de Bab el Oued :
Concernant la fête foraine. Elle s'installait chaque été à hauteur de l'héliport comme le dit khouya Mustapha, juste devant l'accès au stade Cerdan, côté stades de basket. On faisait la "chaîne" devant le manège des "pousse-pousse" pour pouvoir faire avec les copains des tours de folie où l'on se propulsait violemment les uns les autres pour accélérer le mouvement. A la fin de la fête, se déroulait un radio-crochet et le vainqueur chaque année était le fils du marchand de melons et pastèques des Messageries dont j'ai oublié le nom, devenu au fil des années la coqueluche des amoureux d'opéras italiens de Bab el Oued qui le comparaient à Caruso. Son répertoire et sa voix magnifique de ténor laissaient béat le public qui applaudissait à tout rompre d'entendre sa voix superbe interpréter les classiques de Verdi ou Puccini. J'aimerais que Mustapha nous retrouve le nom de cet artiste de chez nous qui chaque année obtenait le premier prix.
Concernant la fête foraine. Elle s'installait chaque été à hauteur de l'héliport comme le dit khouya Mustapha, juste devant l'accès au stade Cerdan, côté stades de basket. On faisait la "chaîne" devant le manège des "pousse-pousse" pour pouvoir faire avec les copains des tours de folie où l'on se propulsait violemment les uns les autres pour accélérer le mouvement. A la fin de la fête, se déroulait un radio-crochet et le vainqueur chaque année était le fils du marchand de melons et pastèques des Messageries dont j'ai oublié le nom, devenu au fil des années la coqueluche des amoureux d'opéras italiens de Bab el Oued qui le comparaient à Caruso. Son répertoire et sa voix magnifique de ténor laissaient béat le public qui applaudissait à tout rompre d'entendre sa voix superbe interpréter les classiques de Verdi ou Puccini. J'aimerais que Mustapha nous retrouve le nom de cet artiste de chez nous qui chaque année obtenait le premier prix.
De : Mustapha Oualikene
Le : 02/12/2015 20:45
Pour Nacéra et Albert une petite erreur de ma part et un trou de mémoire. La gare était belle et bien au milieu de la cité de baraquements je crois si ma mémoire et bonne elle se trouvait à hauteur du centre de formation professionnel. Moi j'avais fait allusion au poste d'électricité qui se trouvait dans le petit passage en les Boulevards Pitolet et Malakoff
De : Mustapha Oualikene
Le : 02/12/2015 20:25
Une petite précision pour accéder au tunnel en voiture il fallait passe entre le boulodromme et le muret du boulevard Malakoff on longeait le mur jusqu'à l'entrée du tunnel. Les câbles étaient posés sur des tablettes (supports) le long du mur du tunnel.
