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Le : 03/04/2016 21:19
J'ai connu aussi Robert salvat comme le joueur du Gallia c'était un copain qui allait a sigwalt aussi je crois il habitait près de la banqueil était plus jeune que moi j'avais comme copains Dédé titi petrosino antoine liguori dit toto et astarita le plus jeune Dédé cmenella après y avait la bande de chez me Gilles à côté du moutchou ou on buvait le selecto après le match il avait aussi François sannino que. Je vois a Nice tout ça c'est loin mais c notre jeunesse dans la rue qu'on frequentaig beaucoup et le jardin public de lavenue des consulat qu'on transformait en stade.Quand les gens parlent de babeloued il ne savent pas que cetait presque quasi grand que Nice ou jhabite avec les grands cinémas et le marche de hem
ou les deux gens venaient de loin faire leur marche.
ou les deux gens venaient de loin faire leur marche.
Le : 03/04/2016 21:01
Marylise vous etiez une petite fille blonde qui habitait dans une grande maison ma soeur vous connaissait. Moi n'habitait au5 BD de Provence le plus sage des messageries alors que le 1er c'était vrai ment la foire pardon pour eux mais ça vivait plus ça bougeait quoi!
Le : 02/04/2016 18:01
bonjour amical à vous tous babeloued .je n'ai toujours pas retrouver michèle martinez du 16 rue jean jaques rousseau babeloued- elle vivait chez ses grands parents mr farèse; c'etait une voisine ;je la recherche par amitié car j'ai retrouvé tous mes copains à rogne. c'est vrais que je ne suis pas retourner depuis .bien amicalement à vous tous.
Le : 28/03/2016 15:13
Sacré Robert, toujours aussi poète.Un vrai régal.Merci.Dédé.
Le : 28/03/2016 12:38
Quelle superbe fable!.Rien n'y manque.Et l'envie de partager nos délicieuses spécialités tellement présente...Merci Robert VOIRIN
Le : 28/03/2016 09:06
LE CABASSETTE ET LE COUFFIN ( fable )
Au fond d'un placard le cabassette et le couffin s'ennuyaient beaucoup,
depuis qu'ils avaient quitté leur Bab El Oued natal ils ne sortaient plus du tout,
alors il se racontaient des histoires pour tromper leur ennui,
surtout celles qui parlaient de leurs anciennes et nombreuses sorties
quand ils accompagnaient la famille au marché, en forêt ou au bord de mer.
Ainsi à Pâques on les remplissait de ce qu'il y avait de meilleur sur terre,
le cabassette disait qu'il transportait la soubressade, la calentita,
le boutifar, la pastera sucrée, les poivrons grillés, et la si fine fritenga,
les anchois, les dattes et les figues sèchent, les délicieuses cocas,
les mantécaos, sans oublier le bon selecto et le fameux Mascara.
Le couffin se vantait d'être plein de zlabias au miel, de douces oreillettes,
de makrouts, de la belle mouna, sans oublier les succulents roliettes.
Ils étaient tellement lourds qu'ils n'en pouvaient plus surtout
qu'il fallait tenir jusqu'à la fôret de Sidi Ferruch pleine de monde partout.
Là au milieu des cris de joie on commençait à les vider,
pour l'apéritif les tramousses et les variantes étaient sortis en premier
car avant le repas on sirotait bien sur l'anisette traditionnelle
en trinquant à la bonne santé de tous dans une fraternité si belle.
Puis au milieu d'une joyeuse ambiance on déballait tout et chacun se servait,
tous les membres de la famille pouvaient alors commencer à se régaler.
Dans la soirée pour le retour à la maison le cabassette et le couffin
maintenant si légers pensaient à faire les courses dès le lendemain matin,
à Bab El Oued ils continueraient ainsi à déambuler dans les allées du marché
où ils seraient encore remplis de ces bonnes choses qui faisaient leur fierté.
Bien longtemps après, alors qu' ils se lamentaient toujours sur leur sort,
une main amie qui les avaient bien connus leur apporta un grand réconfort,
et pour ne pas qu'ils tombent complètement dans les oubliettes
ils furent sortis du placard pour aller à des commissions ou à des fêtes,
réconfortés ils purent se dire qu'on ne les avait pas laissés tomber
pour enfin revivre en pensant à Sidi Ferruch et ses belles journées.
moralité : recevoir le passé comme un héritage c'est combattre l'oubli,
le mépris, et l'indifférence.
Robert Voirin
Au fond d'un placard le cabassette et le couffin s'ennuyaient beaucoup,
depuis qu'ils avaient quitté leur Bab El Oued natal ils ne sortaient plus du tout,
alors il se racontaient des histoires pour tromper leur ennui,
surtout celles qui parlaient de leurs anciennes et nombreuses sorties
quand ils accompagnaient la famille au marché, en forêt ou au bord de mer.
Ainsi à Pâques on les remplissait de ce qu'il y avait de meilleur sur terre,
le cabassette disait qu'il transportait la soubressade, la calentita,
le boutifar, la pastera sucrée, les poivrons grillés, et la si fine fritenga,
les anchois, les dattes et les figues sèchent, les délicieuses cocas,
les mantécaos, sans oublier le bon selecto et le fameux Mascara.
Le couffin se vantait d'être plein de zlabias au miel, de douces oreillettes,
de makrouts, de la belle mouna, sans oublier les succulents roliettes.
Ils étaient tellement lourds qu'ils n'en pouvaient plus surtout
qu'il fallait tenir jusqu'à la fôret de Sidi Ferruch pleine de monde partout.
Là au milieu des cris de joie on commençait à les vider,
pour l'apéritif les tramousses et les variantes étaient sortis en premier
car avant le repas on sirotait bien sur l'anisette traditionnelle
en trinquant à la bonne santé de tous dans une fraternité si belle.
Puis au milieu d'une joyeuse ambiance on déballait tout et chacun se servait,
tous les membres de la famille pouvaient alors commencer à se régaler.
Dans la soirée pour le retour à la maison le cabassette et le couffin
maintenant si légers pensaient à faire les courses dès le lendemain matin,
à Bab El Oued ils continueraient ainsi à déambuler dans les allées du marché
où ils seraient encore remplis de ces bonnes choses qui faisaient leur fierté.
Bien longtemps après, alors qu' ils se lamentaient toujours sur leur sort,
une main amie qui les avaient bien connus leur apporta un grand réconfort,
et pour ne pas qu'ils tombent complètement dans les oubliettes
ils furent sortis du placard pour aller à des commissions ou à des fêtes,
réconfortés ils purent se dire qu'on ne les avait pas laissés tomber
pour enfin revivre en pensant à Sidi Ferruch et ses belles journées.
moralité : recevoir le passé comme un héritage c'est combattre l'oubli,
le mépris, et l'indifférence.
Robert Voirin
Le : 27/03/2016 09:19
Le Massacre du 26 Mars 1962 vu
par la presse française et étrangère
La presse française (sous censure)
LE FIGARO - 27 MARS 1962
<< La fusillade provoque une panique indescriptible. Elle dure une dizaine de minutes
et nous semble interminable. Nous nous couchons, à plat ventre, le long d'une palissade
à un angle du carrefour Isly-Pasteur...Nous voyons une jeune mère tourner en rond, comme
une folle, son bébé dans les bras... Des flaques sanglantes maculent la rue.
Des dizaines de personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été fauchés
par les rafales. Des bléssés geignent ou appellent au secours...>>
L'AURORE - 27 MARS 1962
<< Le cortège avait passé sans difficulté le barrage des soldats musulmans disposé
à l'entrée de la rue d'Isly. Ce sont ces mêmes soldats qui ont leurs armes en
batterie et tiré dans le dos des derniers manifestants du cortège; A l'hôpital Mustapha où
ont été transportées les victimes, les chirurgiens confirmeront par la suite, que la plupart
ont été touchées à bout portant, dans le dos ou à la tête.>>
PARIS MATCH 7 AVRIL 1962
Ils s'étaient couchés mais tous ne se sont pas relevés. Lorsque la panique cessa, les
passants hébétés se relevèrent et eurent sous les yeux un spectacle atroce: la rue était
jonchée de corps. On les tirés hâtivement sous les portes cochères. Au coin de la rue d'Isly
et de la rue de Chanzy, une vieille femme et sa fille tombées, l'une contre l'autre.
On emmena 46 morts par camions à l'hôpital de Mustapha. Il y avait aussi 200 blessés dont
plusieurs, peu aprés devaient succomber.
NEW YORK HERALD TRIBUNE
Les unités qui ont tiré sur les manifestants contenaient à la fois des Français et
des musulmans... On ne sait pas avec certitude ce qui a poussé les soldats à tirer...
Selon certaines rumeurs, les troupes n'ont ouvert le feu qu'aprés avoir essuyé celui d'un
tireur non identifié.
Selon d'autres les soldats ont tiré sur l'ordre d'un officier musulman, visant d'abord
au-dessus des têtes de manifestants, puis dans la foule.
AGENCE REUTER
Avant que les troupes ouvrent le feu, quelques trois mille manifestants avaient passé
devant elles sans résistance, le long de la rue d'Isly en direction de Bab el Oued; Puis
un officier donna un ordre aux troupes et s'adressa au premier rang de la foule qui
avançait; Les manifestants qui l'entendirent crièrent des protestations mais s'arrêtèrent,
Alors quelques uns reprirent leur marche. Les soldats, une vingtaine appartenant à un
régiment d'infanterie mixte, franco-musulman, se rapprochèrent, épaule contre épaule, en
Travers de la rue. Comme la foule avançait encore, ils ouvrirent le feu;
DAILY EXPRESS
Des soldatsde l'Armée française aujourd'hui ouvrirent le feu à l'arme automatique sur
cinq mille Européens qui marchaient dans Alger en brandissant des drapeaux tricolores
et en chantant << La Marseillaise >>
Beaucoup de ces gens s'écroulèrent, les jambes brisées par les balles. les femmes, en
criant, se précipitaient sous les voitures en stationnement ou passaient au travers des
vitrines de magasins pour fuire le tir fauchant. Une jeune fille tombe, le bras presque
arraché et ses sandales glissent dans le caniveau. Dans l'entrée d'un magasin sont
recroquevillés deux hommes tenant un drapeau français. Cela ne les sauva point. Un soldat
les tua, à bout portant.
C'est la presse internationale qui le dit
par la presse française et étrangère
La presse française (sous censure)
LE FIGARO - 27 MARS 1962
<< La fusillade provoque une panique indescriptible. Elle dure une dizaine de minutes
et nous semble interminable. Nous nous couchons, à plat ventre, le long d'une palissade
à un angle du carrefour Isly-Pasteur...Nous voyons une jeune mère tourner en rond, comme
une folle, son bébé dans les bras... Des flaques sanglantes maculent la rue.
Des dizaines de personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, ont été fauchés
par les rafales. Des bléssés geignent ou appellent au secours...>>
L'AURORE - 27 MARS 1962
<< Le cortège avait passé sans difficulté le barrage des soldats musulmans disposé
à l'entrée de la rue d'Isly. Ce sont ces mêmes soldats qui ont leurs armes en
batterie et tiré dans le dos des derniers manifestants du cortège; A l'hôpital Mustapha où
ont été transportées les victimes, les chirurgiens confirmeront par la suite, que la plupart
ont été touchées à bout portant, dans le dos ou à la tête.>>
PARIS MATCH 7 AVRIL 1962
Ils s'étaient couchés mais tous ne se sont pas relevés. Lorsque la panique cessa, les
passants hébétés se relevèrent et eurent sous les yeux un spectacle atroce: la rue était
jonchée de corps. On les tirés hâtivement sous les portes cochères. Au coin de la rue d'Isly
et de la rue de Chanzy, une vieille femme et sa fille tombées, l'une contre l'autre.
On emmena 46 morts par camions à l'hôpital de Mustapha. Il y avait aussi 200 blessés dont
plusieurs, peu aprés devaient succomber.
NEW YORK HERALD TRIBUNE
Les unités qui ont tiré sur les manifestants contenaient à la fois des Français et
des musulmans... On ne sait pas avec certitude ce qui a poussé les soldats à tirer...
Selon certaines rumeurs, les troupes n'ont ouvert le feu qu'aprés avoir essuyé celui d'un
tireur non identifié.
Selon d'autres les soldats ont tiré sur l'ordre d'un officier musulman, visant d'abord
au-dessus des têtes de manifestants, puis dans la foule.
AGENCE REUTER
Avant que les troupes ouvrent le feu, quelques trois mille manifestants avaient passé
devant elles sans résistance, le long de la rue d'Isly en direction de Bab el Oued; Puis
un officier donna un ordre aux troupes et s'adressa au premier rang de la foule qui
avançait; Les manifestants qui l'entendirent crièrent des protestations mais s'arrêtèrent,
Alors quelques uns reprirent leur marche. Les soldats, une vingtaine appartenant à un
régiment d'infanterie mixte, franco-musulman, se rapprochèrent, épaule contre épaule, en
Travers de la rue. Comme la foule avançait encore, ils ouvrirent le feu;
DAILY EXPRESS
Des soldatsde l'Armée française aujourd'hui ouvrirent le feu à l'arme automatique sur
cinq mille Européens qui marchaient dans Alger en brandissant des drapeaux tricolores
et en chantant << La Marseillaise >>
Beaucoup de ces gens s'écroulèrent, les jambes brisées par les balles. les femmes, en
criant, se précipitaient sous les voitures en stationnement ou passaient au travers des
vitrines de magasins pour fuire le tir fauchant. Une jeune fille tombe, le bras presque
arraché et ses sandales glissent dans le caniveau. Dans l'entrée d'un magasin sont
recroquevillés deux hommes tenant un drapeau français. Cela ne les sauva point. Un soldat
les tua, à bout portant.
C'est la presse internationale qui le dit
Le : 26/03/2016 10:32
26 mars 1962: hommages aux morts de cette fusillade qui apportait un soutien aux habitants de BEO encerclés. Je pense aussi à mon voisin: Mr SANCHIS Gaspard 65 ans retraité.
Le : 25/03/2016 16:41
A Robert Salvat
Bonjour et Joyeuses fêtes de Pâques. Je vous contacte car si j'habitais 9 bis avenue Durando(villa Jaubert ), je fréquentais beaucoup le Bd de Provence: une s 1/2 ur de mon père habitait au 5 juste en face de terminus du tramway ligne 1. J'ai fait 2 années scolaires à l'école des s 1/2 urs et j'étais , d'abord "Ame Vaillante", puis j'ai suivi le catéchisme, puis "Enfant de Marie ".Eglise Saint Joseph. Beaucoup de mes camarades habitaient Bd de Provence. Par contre je ne me souviens pas d'une banque dans le boulevard. Amitiés d'une de Bab-El-Oued.
Bonjour et Joyeuses fêtes de Pâques. Je vous contacte car si j'habitais 9 bis avenue Durando(villa Jaubert ), je fréquentais beaucoup le Bd de Provence: une s 1/2 ur de mon père habitait au 5 juste en face de terminus du tramway ligne 1. J'ai fait 2 années scolaires à l'école des s 1/2 urs et j'étais , d'abord "Ame Vaillante", puis j'ai suivi le catéchisme, puis "Enfant de Marie ".Eglise Saint Joseph. Beaucoup de mes camarades habitaient Bd de Provence. Par contre je ne me souviens pas d'une banque dans le boulevard. Amitiés d'une de Bab-El-Oued.