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Le : 10/10/2023 00:28
Qui était Mr LIEVIN ?
Tous les anciens de Sigwalt, se souviennent de Mr Liévin Georges. Instituteur de la " vieille école " il avait l'art de maitriser la pédagogie, l'enseignement, et la camaraderie réunis.
Tout le monde avait droit à un surnom aproprié. Surnoms que l'on utilise entre nous à ce jour. Il aimait faire des rondes en voiture autour des Messageries la veille des compositions, pour noter les noms de ceux qui "trainaient" dehors, et le lendemain, ils avaient droit à une phrase pleine d'humour et d'ironie ( salut Sauvin, Pacifico, Montiel, Balzano, et tous les autres...ils se reconaitrons)
Such se souvient d'une certaine calbote, Balzano et moi même d'autre chose, et Adam, toujours impeccable, d'éloges mérités, sans oublier Garcia, Olives, Spinoza Sauvin...etc...
Grand sportif, il nous a pratiquement initié au Foot, au Hand, et au Basket-ball. Une parfaite harmonie entre enseignant et elèves. Habitant le quartier pas loin du Plaza,il était trés apprécié par les parents, et on le voyait souvent dans les rues de Bab El Oued, converser avec l'un ou l'autre.
Nous gardons tous un trés bon souvenir de cet homme qui tenait lieu de "pont" entre le corps enseignant et le corps enseigné.
Aprés 1962, il a tenu le magasin " prêt à porter " Gentlemen, rue Michelet, pendant quelques années. Ensuite, une apparition à Paris, et depuis, plus rien. Disparu...Croyait-il.
Une bande de garnements ont remué ciel et terre pour le retrouver. Et ils ont réussi. Merci à Bachir, Balzano, Garcia, Mélé et tous les autres pour leur tenacité. Il est décédé il y a queiques annèes, mais retraité, il a habité sur les hauteurs de Nice, et beaucoup de camarades de classe lui ont rendu visite où ils ont été recus comme les enfants qu'ils sont restés pour lui.
Mr Liévin, je tenais simplement à vous dire que vous faites partie d'une génération qui nous a aidé et éclairé pendant notre enfance.
Vous faites partie de ces instituteurs ou "institutions" qui n'existent plus, et nous ne pourrons jamais vous remercier assez.
Mais comment faire sentir avec des mots écrits et des phrases ordinaires, les sentiments refoulés de ceux qui justement, ne trouvent pas les mots? Trés difficile! Alors on évoque des souvenirs d'enfance. Cette enfance qui est le village natal de l'âme.
(Bonjour à Jean Pierre Lucido.J'espère que nos chemins se croiseront un jour)
Tamene Merzak.
Tous les anciens de Sigwalt, se souviennent de Mr Liévin Georges. Instituteur de la " vieille école " il avait l'art de maitriser la pédagogie, l'enseignement, et la camaraderie réunis.
Tout le monde avait droit à un surnom aproprié. Surnoms que l'on utilise entre nous à ce jour. Il aimait faire des rondes en voiture autour des Messageries la veille des compositions, pour noter les noms de ceux qui "trainaient" dehors, et le lendemain, ils avaient droit à une phrase pleine d'humour et d'ironie ( salut Sauvin, Pacifico, Montiel, Balzano, et tous les autres...ils se reconaitrons)
Such se souvient d'une certaine calbote, Balzano et moi même d'autre chose, et Adam, toujours impeccable, d'éloges mérités, sans oublier Garcia, Olives, Spinoza Sauvin...etc...
Grand sportif, il nous a pratiquement initié au Foot, au Hand, et au Basket-ball. Une parfaite harmonie entre enseignant et elèves. Habitant le quartier pas loin du Plaza,il était trés apprécié par les parents, et on le voyait souvent dans les rues de Bab El Oued, converser avec l'un ou l'autre.
Nous gardons tous un trés bon souvenir de cet homme qui tenait lieu de "pont" entre le corps enseignant et le corps enseigné.
Aprés 1962, il a tenu le magasin " prêt à porter " Gentlemen, rue Michelet, pendant quelques années. Ensuite, une apparition à Paris, et depuis, plus rien. Disparu...Croyait-il.
Une bande de garnements ont remué ciel et terre pour le retrouver. Et ils ont réussi. Merci à Bachir, Balzano, Garcia, Mélé et tous les autres pour leur tenacité. Il est décédé il y a queiques annèes, mais retraité, il a habité sur les hauteurs de Nice, et beaucoup de camarades de classe lui ont rendu visite où ils ont été recus comme les enfants qu'ils sont restés pour lui.
Mr Liévin, je tenais simplement à vous dire que vous faites partie d'une génération qui nous a aidé et éclairé pendant notre enfance.
Vous faites partie de ces instituteurs ou "institutions" qui n'existent plus, et nous ne pourrons jamais vous remercier assez.
Mais comment faire sentir avec des mots écrits et des phrases ordinaires, les sentiments refoulés de ceux qui justement, ne trouvent pas les mots? Trés difficile! Alors on évoque des souvenirs d'enfance. Cette enfance qui est le village natal de l'âme.
(Bonjour à Jean Pierre Lucido.J'espère que nos chemins se croiseront un jour)
Tamene Merzak.
Le : 09/10/2023 15:50
Bonjour Merzak,
Qu'elle mémoire !!!!!!!!comment fais-tu ? magnifique !!!
Ce dont je me souvient de Moussa, ce sont mes achats de Toupies il y en avait à rayures multicolore et nous nous choisissions les Grosses Blanches que l'on appelait toupie italienne (pourquoi ?)dont on changeaient le "gangui" pour un bout de clou de 16 ce qui faisait de gros dégâts lorsque nous jouions à casse toupie avec Guy et les copains du quartier, Bachir en était aussi. Nous achetions aussi les tubes de Biberine .
Merci pour nous faire partager ses souvenirs.
Avec mes amitiés
Jean-Pierre
Qu'elle mémoire !!!!!!!!comment fais-tu ? magnifique !!!
Ce dont je me souvient de Moussa, ce sont mes achats de Toupies il y en avait à rayures multicolore et nous nous choisissions les Grosses Blanches que l'on appelait toupie italienne (pourquoi ?)dont on changeaient le "gangui" pour un bout de clou de 16 ce qui faisait de gros dégâts lorsque nous jouions à casse toupie avec Guy et les copains du quartier, Bachir en était aussi. Nous achetions aussi les tubes de Biberine .
Merci pour nous faire partager ses souvenirs.
Avec mes amitiés
Jean-Pierre
Le : 07/10/2023 23:20
MOUSSA.
Pour faire plaisir à Mr le Maire et à la Clique des Messageries, j’aimerais partager avec vous ce souvenir et parler de Moussa l’épicier de la rue Charles Lebar, à 30m. de l’Ecole Sigwalt.
Qui n’a pas acheté un zigomar, un tube de réglisse en poudre dans un tube de verre, une plume Script ou Sergent Major, ou tout simplement un Globo avant d’entrer en classe.
Il faisait dans tout: Articles d’écoliers, Confiserie, Alimentation Générale et j’en passe. En fait ils étaient deux, mais qui était qui? Ils habitaient l’arrière boutique et ne fermaient pratiquement jamais.
Celui à qui nous avions "à faire" était petit, avec une barbe taillée en collier et une blouse grise (à l’époque on disait une blouse de Marseille).
Je me souviens parfaitement de sa voix hésitante, voltigeant sans cesse sur les accents toniques, son teint cachectique à la peau couleur de thé léger et l’oeil toujours aux aguets.
L’autre,était un homme plus agé, l’oeil plissé toujours satisfait, avec un sourire figé.
Ils étaient retirés de tout ce qui ne touchait pas au magasin, et le vaste monde qui les entourait, les obligeait à vivre "à feu doux" couvercle fermé.
Leur regard mélancolique et distant, était celui de ceux qui, pas à pas, se sont retirés du monde, abstenus de toute relation.
Quand à leurs visages, ils avaient cette expression de résignation maussade, qu’ont les caissières obligées de travailler le dimanche.
Et pourtant on l’aimait bien Moussa. Et je suis persuadé qu’il nous le rendait bien à nous tous, petites pestes de l’époque.
Moussa et son magasin existent toujours. Il est devenu Libraire. Je suis passé "comme ca" il y a quelques temps et je crois avoir décélé un petit sourire. Chose impensable il y a 50 ans.
Merzak
Pour faire plaisir à Mr le Maire et à la Clique des Messageries, j’aimerais partager avec vous ce souvenir et parler de Moussa l’épicier de la rue Charles Lebar, à 30m. de l’Ecole Sigwalt.
Qui n’a pas acheté un zigomar, un tube de réglisse en poudre dans un tube de verre, une plume Script ou Sergent Major, ou tout simplement un Globo avant d’entrer en classe.
Il faisait dans tout: Articles d’écoliers, Confiserie, Alimentation Générale et j’en passe. En fait ils étaient deux, mais qui était qui? Ils habitaient l’arrière boutique et ne fermaient pratiquement jamais.
Celui à qui nous avions "à faire" était petit, avec une barbe taillée en collier et une blouse grise (à l’époque on disait une blouse de Marseille).
Je me souviens parfaitement de sa voix hésitante, voltigeant sans cesse sur les accents toniques, son teint cachectique à la peau couleur de thé léger et l’oeil toujours aux aguets.
L’autre,était un homme plus agé, l’oeil plissé toujours satisfait, avec un sourire figé.
Ils étaient retirés de tout ce qui ne touchait pas au magasin, et le vaste monde qui les entourait, les obligeait à vivre "à feu doux" couvercle fermé.
Leur regard mélancolique et distant, était celui de ceux qui, pas à pas, se sont retirés du monde, abstenus de toute relation.
Quand à leurs visages, ils avaient cette expression de résignation maussade, qu’ont les caissières obligées de travailler le dimanche.
Et pourtant on l’aimait bien Moussa. Et je suis persuadé qu’il nous le rendait bien à nous tous, petites pestes de l’époque.
Moussa et son magasin existent toujours. Il est devenu Libraire. Je suis passé "comme ca" il y a quelques temps et je crois avoir décélé un petit sourire. Chose impensable il y a 50 ans.
Merzak
Le : 21/09/2023 15:56
Hubert Zakine
BAB EL OUED,T'EN SOUVIENS TU ? DE HUBERT ZAKINE.
Le jardin Guillemin et son manège, la Grande Brasserie et sa jeunesse, ses billards et son patron Pépète Soliveres, le Marignan qui accueillait nos jeudis cinématographiques et le dimanche, nos parents tirés à 4 épingles, Padovani et sa clientèle bonne enfant, son rocher plat et ses mariages sur pilotis, les matches A.S.S.E-G.S.A. qui drainaient un peuple amoureux de ses équipes, ses cafés hispano-andalous ou italiens qui chantaient le pays des origines, les cimetières de Saint-Eugène qui dormaient du sommeil des justes et qui étaient entretenu avec dévotion par "ceux qui restaient", le "andar et venir" de l'Avenue de la Bouzaréah d'une jeunesse en goguette, les beignets italiens de Pasquale et les beignets arabes de Blanchette.
La cité de Picardie, la cité des Eucalyptus, la Consolation, le stade Marcel Cerdan et le buste sculpté par Greck qui trônait à l'entrée, le Majestic son toit ouvrant, ses vedettes du music-hall et ses réunions de boxe, l'Olympic où se retrouvaient tous les amateurs de l'ASSE, l'avenue des consulats, le marché de Bab El Oued qui entretenait une cacophonie à nulle autre pareille, l'avenue Durando avec le Marignan, cinéma préféré des grands et des petits pour son immense écran en cinémascope, la rue cavelier de la salle où habitait Martoune, les miroitiers Borras et Sampol, excellents tous deux au billard français, la boulangerie Villa Grossa où Blasco faisait la meilleure "pitse" du faubourg, le cafetier Manolo à l'angle de l'avenue du général Verneau pour son "ping foot et sa khémia, le Sélect-bar pour ses résultats sportifs, la clinique Durando où plus d'un bébé du faubourg a vu le jour, le Monoprix en lieu et place de l'ancien Trianon, le Lynx ancienment le Bijou, la Perle, les Variétés rue Eugène Robe, le cinéma des films larmoyants, le marché Nelson qui se prononçait "à la française", El Kettani et sa jeunesse qui faisait des ronds de jambes en se pavanant autour de sa piscine olympique où Heda Frost, Jean-Pascal Curtillet, Alain Gotvallès et consorts battirent un grand nombre de records, les Messageries avec l'école Sygwalt et son jardin qui servait de stade aux futures vedettes de l'ASSE, la synagogue Samuel Lebar de la rue de Dijon où nous fîmes la communion, mes frères et moi, Padovani et son préposé aux billets d'entrée, Roger Sebaoun, où les filles du faubourg faisaient les yeux doux aux apprentis-Apollon, le Café Riche avec les amateurs de football qui se rassemblaient le dimanche soir pour décortiquer les résultats en se "tapant" l'anisette, le lycée Bugeaud et le collège Guillemin que chacun tentait d'apprivoiser lors d'études secondaires hypothétiques, la boulangère Mullor et ses gâteaux au sucre vanillé de couleur, le pâtissier Prat et ses russes que tout le monde se disputait le dimanche, Roma glaces et Grosoli, les glaciers préférés des "morfals" du quartier envahi le dimanche après midi par les "gens bien comme il faut", le "Discophone" des soeurs Legendre qui faisait crédit à qui le demandait, le passage Montaigne avec le marchand de jouets Elbaz et le confiseur qui lui faisait face, l'école de la Place Leliévre et son église qui voyait de belles histoires se terminer par un mariage, son boulodrome où les disputes "de bonne santé" entre pointeurs et tireurs étaient légion, Coco et Riri et sa mansuétude "bon enfant" pour les "chitanes" du quartier, les jardins Guillemin que Napoléon III avait dessinés lui-même après que sa femme, l'impératrice Eugénie, s'était étonnée de la chaleur du soleil de chez nous et lui avait demandé des jardins ombragés à Alger, les squares Guillemin des apprentis footballeurs, des mamans-gâteaux et leurs chères têtes blondes qui, dans ce pays, étaient plutôt brunes, la fameuse "basséta" chère aux espagnols du faubourg comme l'était la Consolation aux italiens des Messageries, les cyclistes du C.C.B.E.O. Guercy,Ferrer,Zélasco, Califano,Vasserot et d'autres dont j'ai oublié le nom, et tous les commerçants trop nombreux pour en faire une liste qui serait à n'en pas douter non exhaustive ( purée, comme je parle bien, même pas je sais ce que ça veut dire exhaustive mais ça fait bien! Zarmah je suis intelligent!) Et les rues montaigne, durando, rochambeau, koechlin, lestienne,duc des cars, jean jacques rousseau, pierre leroux plus connue comme la "cote de la basseta", borely la sapie, lazerges, franklin, feuillet, du roussillon, de la bretonniere, suffren, léon roches, mazagran, et je pourrais en faire des pages et des pages.................
BAB EL OUED,T'EN SOUVIENS TU ? DE HUBERT ZAKINE.
Le jardin Guillemin et son manège, la Grande Brasserie et sa jeunesse, ses billards et son patron Pépète Soliveres, le Marignan qui accueillait nos jeudis cinématographiques et le dimanche, nos parents tirés à 4 épingles, Padovani et sa clientèle bonne enfant, son rocher plat et ses mariages sur pilotis, les matches A.S.S.E-G.S.A. qui drainaient un peuple amoureux de ses équipes, ses cafés hispano-andalous ou italiens qui chantaient le pays des origines, les cimetières de Saint-Eugène qui dormaient du sommeil des justes et qui étaient entretenu avec dévotion par "ceux qui restaient", le "andar et venir" de l'Avenue de la Bouzaréah d'une jeunesse en goguette, les beignets italiens de Pasquale et les beignets arabes de Blanchette.
La cité de Picardie, la cité des Eucalyptus, la Consolation, le stade Marcel Cerdan et le buste sculpté par Greck qui trônait à l'entrée, le Majestic son toit ouvrant, ses vedettes du music-hall et ses réunions de boxe, l'Olympic où se retrouvaient tous les amateurs de l'ASSE, l'avenue des consulats, le marché de Bab El Oued qui entretenait une cacophonie à nulle autre pareille, l'avenue Durando avec le Marignan, cinéma préféré des grands et des petits pour son immense écran en cinémascope, la rue cavelier de la salle où habitait Martoune, les miroitiers Borras et Sampol, excellents tous deux au billard français, la boulangerie Villa Grossa où Blasco faisait la meilleure "pitse" du faubourg, le cafetier Manolo à l'angle de l'avenue du général Verneau pour son "ping foot et sa khémia, le Sélect-bar pour ses résultats sportifs, la clinique Durando où plus d'un bébé du faubourg a vu le jour, le Monoprix en lieu et place de l'ancien Trianon, le Lynx ancienment le Bijou, la Perle, les Variétés rue Eugène Robe, le cinéma des films larmoyants, le marché Nelson qui se prononçait "à la française", El Kettani et sa jeunesse qui faisait des ronds de jambes en se pavanant autour de sa piscine olympique où Heda Frost, Jean-Pascal Curtillet, Alain Gotvallès et consorts battirent un grand nombre de records, les Messageries avec l'école Sygwalt et son jardin qui servait de stade aux futures vedettes de l'ASSE, la synagogue Samuel Lebar de la rue de Dijon où nous fîmes la communion, mes frères et moi, Padovani et son préposé aux billets d'entrée, Roger Sebaoun, où les filles du faubourg faisaient les yeux doux aux apprentis-Apollon, le Café Riche avec les amateurs de football qui se rassemblaient le dimanche soir pour décortiquer les résultats en se "tapant" l'anisette, le lycée Bugeaud et le collège Guillemin que chacun tentait d'apprivoiser lors d'études secondaires hypothétiques, la boulangère Mullor et ses gâteaux au sucre vanillé de couleur, le pâtissier Prat et ses russes que tout le monde se disputait le dimanche, Roma glaces et Grosoli, les glaciers préférés des "morfals" du quartier envahi le dimanche après midi par les "gens bien comme il faut", le "Discophone" des soeurs Legendre qui faisait crédit à qui le demandait, le passage Montaigne avec le marchand de jouets Elbaz et le confiseur qui lui faisait face, l'école de la Place Leliévre et son église qui voyait de belles histoires se terminer par un mariage, son boulodrome où les disputes "de bonne santé" entre pointeurs et tireurs étaient légion, Coco et Riri et sa mansuétude "bon enfant" pour les "chitanes" du quartier, les jardins Guillemin que Napoléon III avait dessinés lui-même après que sa femme, l'impératrice Eugénie, s'était étonnée de la chaleur du soleil de chez nous et lui avait demandé des jardins ombragés à Alger, les squares Guillemin des apprentis footballeurs, des mamans-gâteaux et leurs chères têtes blondes qui, dans ce pays, étaient plutôt brunes, la fameuse "basséta" chère aux espagnols du faubourg comme l'était la Consolation aux italiens des Messageries, les cyclistes du C.C.B.E.O. Guercy,Ferrer,Zélasco, Califano,Vasserot et d'autres dont j'ai oublié le nom, et tous les commerçants trop nombreux pour en faire une liste qui serait à n'en pas douter non exhaustive ( purée, comme je parle bien, même pas je sais ce que ça veut dire exhaustive mais ça fait bien! Zarmah je suis intelligent!) Et les rues montaigne, durando, rochambeau, koechlin, lestienne,duc des cars, jean jacques rousseau, pierre leroux plus connue comme la "cote de la basseta", borely la sapie, lazerges, franklin, feuillet, du roussillon, de la bretonniere, suffren, léon roches, mazagran, et je pourrais en faire des pages et des pages.................
Le : 20/09/2023 07:56
Bravo,bravissimo,pour le rappel du PATAOUETE M Billota...........
Le : 20/09/2023 05:51
Hubert Zakine
"LE PATAOUETE" DE HUBERT ZAKINE. (pour les nouveaux arrivants)
« La langue de chez nous autres, c’est pas la langue à tout le monde. Elle ressemble à aucune autre et aucune autre langue elle ressemble à la langue de Robert Capomazza, Henri Agullo ou Jacky Zenouda.
Elle renferme un zeste d’italien, un soupçon d’espagnol, une pincée d’arabe, trois fois rien de juif, quelques bribes de français et une tonne de gros mots.
Notre langue, elle a un nom à coucher dehors même que Azrine même pas y connaît son origine. Musette ou pas Musette? Taouète ou pas taouète, that is the question?
Notre langue, c’est la langue pataouète. Rien tu dis son nom et tu comprends que c’est une langue qu’elle a pas de pays. Peut être que c’est un kilo, un tchitchepoune, un ivrogne quoi, qui l’a nommée ainsi pour faire rimer pataouète et anisette. A savoir!
Toujours est-il, pour que le pataouète y reste pas une langue morte, obligé plein des écrivains que total y z’écrivent comme des savates, y z’ont tiré une langue comme ça pour raconter des histoires à dormir debout.
La langue pataouète, elle est comme les pataouètes eux mêmes: des marseillais à la puissance dix (it la Grande Zohra) Alors obligé, les mots et les expressions françaises y suffisent pas pour exprimer ça qu’on a dans le ventre et qu’on sort par la bouche. Quand un métropolitain y rencontre une connaissance y lui dit : « comment allez vous? ». La vérité c’est fade comme un plat de couscous sans loubia, sans harissa et sans ch’tétrah
Nous autres, avant de dire bonjour, on se donne une grande claque dans le dos pour montrer la force de nos sentiments même que ça fait un de ces mal! Après on s’insulte la mort de nos morts tellement qu’on est content de se revoir. Ensuite on s’embrasse la mort de nos osses. Enfin, rien qu’on parle pour rien dire avec des mots pataouètes que grâce à Dieu y z’existent ou sinon on resterait muets comme des carpes qu’elles seraient pas radoteuses comme Madame NOGUES que toujours elle répète comme une smata qu’elle est.
Le langage pataouète, en un mot comme en cent, il a plus de punch et il est plusse imagé. Y sort du c½ur alors que le français y sort seulement de la bouche.
La langue pataouète elle pêche dans la Méditerranée la bouillabaisse, la paella, la macaronnade et le couscous et elle en fait un gigantesque « ralota »; quel imbécile en français y devient « quel babao», « quel r’mar», « quel badjej » , « quel torrène» en pataouète.
Disons que le pataouète est un français gargantuesque dont les effets gestuels, sonores et grammaticaux y sont amplifiés par cent, voire mille.
Le pataouète, un manchot y peut pas le parler parce que les mains de nous autres, elles sont le prolongement de notre bouche. Un « karse », un « smom », une figure d’enterrement quoi, y peut pas apprendre le pataouète « pace que » la langue de chez nous autres, elle se chante et elle se rit, elle se crie et elle s’exclame, elle s’enflamme et elle enflamme. Notre langue, elle puise son énergie dans les jardins de Tolède, les cafés de Livourne, les souks d’Arabie ou les ruelles de Jérusalem. Notre langue elle est notre expression, notre passeport pour l’amitié, notre essence de civilisation méditerranéenne, notre mémoire éternelle. "
ELLE EST NOTRE AME !
"LE PATAOUETE" DE HUBERT ZAKINE. (pour les nouveaux arrivants)
« La langue de chez nous autres, c’est pas la langue à tout le monde. Elle ressemble à aucune autre et aucune autre langue elle ressemble à la langue de Robert Capomazza, Henri Agullo ou Jacky Zenouda.
Elle renferme un zeste d’italien, un soupçon d’espagnol, une pincée d’arabe, trois fois rien de juif, quelques bribes de français et une tonne de gros mots.
Notre langue, elle a un nom à coucher dehors même que Azrine même pas y connaît son origine. Musette ou pas Musette? Taouète ou pas taouète, that is the question?
Notre langue, c’est la langue pataouète. Rien tu dis son nom et tu comprends que c’est une langue qu’elle a pas de pays. Peut être que c’est un kilo, un tchitchepoune, un ivrogne quoi, qui l’a nommée ainsi pour faire rimer pataouète et anisette. A savoir!
Toujours est-il, pour que le pataouète y reste pas une langue morte, obligé plein des écrivains que total y z’écrivent comme des savates, y z’ont tiré une langue comme ça pour raconter des histoires à dormir debout.
La langue pataouète, elle est comme les pataouètes eux mêmes: des marseillais à la puissance dix (it la Grande Zohra) Alors obligé, les mots et les expressions françaises y suffisent pas pour exprimer ça qu’on a dans le ventre et qu’on sort par la bouche. Quand un métropolitain y rencontre une connaissance y lui dit : « comment allez vous? ». La vérité c’est fade comme un plat de couscous sans loubia, sans harissa et sans ch’tétrah
Nous autres, avant de dire bonjour, on se donne une grande claque dans le dos pour montrer la force de nos sentiments même que ça fait un de ces mal! Après on s’insulte la mort de nos morts tellement qu’on est content de se revoir. Ensuite on s’embrasse la mort de nos osses. Enfin, rien qu’on parle pour rien dire avec des mots pataouètes que grâce à Dieu y z’existent ou sinon on resterait muets comme des carpes qu’elles seraient pas radoteuses comme Madame NOGUES que toujours elle répète comme une smata qu’elle est.
Le langage pataouète, en un mot comme en cent, il a plus de punch et il est plusse imagé. Y sort du c½ur alors que le français y sort seulement de la bouche.
La langue pataouète elle pêche dans la Méditerranée la bouillabaisse, la paella, la macaronnade et le couscous et elle en fait un gigantesque « ralota »; quel imbécile en français y devient « quel babao», « quel r’mar», « quel badjej » , « quel torrène» en pataouète.
Disons que le pataouète est un français gargantuesque dont les effets gestuels, sonores et grammaticaux y sont amplifiés par cent, voire mille.
Le pataouète, un manchot y peut pas le parler parce que les mains de nous autres, elles sont le prolongement de notre bouche. Un « karse », un « smom », une figure d’enterrement quoi, y peut pas apprendre le pataouète « pace que » la langue de chez nous autres, elle se chante et elle se rit, elle se crie et elle s’exclame, elle s’enflamme et elle enflamme. Notre langue, elle puise son énergie dans les jardins de Tolède, les cafés de Livourne, les souks d’Arabie ou les ruelles de Jérusalem. Notre langue elle est notre expression, notre passeport pour l’amitié, notre essence de civilisation méditerranéenne, notre mémoire éternelle. "
ELLE EST NOTRE AME !
Le : 18/09/2023 11:10
Josiane bonjour,
Suite à votre message, allez sur google et tapez Sport Athlétique de Bab el Oued.
Vous aurez des reportages et photos.
En junior avec l'ASCFA j'ai marqué un but au SABO.
Amicalement.
Suite à votre message, allez sur google et tapez Sport Athlétique de Bab el Oued.
Vous aurez des reportages et photos.
En junior avec l'ASCFA j'ai marqué un but au SABO.
Amicalement.
Le : 15/09/2023 00:51
Je recherche toutes les personnes qui ont travaillé au laboratoire CRÉAT 60 rue CARDIAL VERDIER......MERCI
Le : 14/09/2023 14:04
Bonjour avez vous des informations sur ce club de football d’ALGER
Sport athlétique de Bab el Oued
Bien cordialement
Josiane née à Alger avril 1951
Sport athlétique de Bab el Oued
Bien cordialement
Josiane née à Alger avril 1951