pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 24/04/2017 10:59

Pour mon ami fidèle Barthélémy Sola. Mimi ya khouya aujourd'hui est un grand jour pour toi, c'est ton anniversaire aussi en plus de te le souhaiter en privé je me suis permis de le faire encore une fois par le biais de la messagerie du site pour permettre à tes nombreux amis(es) qui ne connaissent pas ou qui ont oublié la date de te souhaiter une bonne fête comme tu le mérite mon frère. Alors joyeux anniversaire ya habibi et que le bon Dieu te prête une longue vie et en très bonne santé pour que l'on se revoit encore et faire les cons. Encore une fois je te souhaite une très belle fête entourer de toutes et tous celles et ceux qui t'aiment. Bisous à vous deux comme on dit chez nous je t'envoie une grande " boussa"

 

De : MiguelEnvoyer un mail

Le : 23/04/2017 23:27

Bonne nuit, vous auriez des informations et une photographie de la fabrique de cigares était situé au n ° 8, rue Leon Roches et a également accès à la rue derrière. Au début du XXe siècle appartenait à José Garau, anguille électrique est devenu tristement célèbre en 1933 un double assassiner a été commis et plus tard a été acquise par un autre fabricant de cigares appelé Bacri.
Merci beaucoup,

 

De : Georges DURAEnvoyer un mail

Le : 17/04/2017 08:07

L'origine de la Mouna
Considérée par des littérateurs sérieux comme une manifestation folklorique d’Oranie, Claude Arrieu s’attache à retrouver la vraie provenance de la Mouna à travers les traités d’histoire des religions, les voies de l’étymologie ou d’une chronologie historique plus récente. En Algérie, la colonie des Européens étant majoritairement d’origine espagnole, l’auteur a recherché la naissance de la brioche pascale catalane appelée Mona. Puis, faisant fi de toutes les légendes recueillies, il dirige sa prospection vers la province d’Alicante, seule ville d’Espagne qui depuis plus de trois cents ans façonne la Mouna, à Pâques.

C’est alors qu’intervient une tradition réginale valencienne qui évoque une vieille femme surnommée « La Mouna » pétrissant un pain avec la plus blanche des farines et des 1/2 ufs les plus frais afin de guérir une Reine frappée d’un mal mystérieux. Ce « sein de la sultane » brun, arrondi, lisse et luisant émut le Roi qui donna le nom de Mona à ce gâteau.
Venue d’un passé religieux probablement préjudaïque, la coutume de la Mona pascale participe d’un rituel fort ancien qui suggère les fêtes des Mondas et la célébration du culte de Cérès, déesse romaine. Forme transcendée du blé, la Mona est associée à la commémoration de ce « Passage » qu’est la Résurrection du Christ suivie de l’Ascension.
Appartenant à la catégorie des aliments qui gonflent et, parfois, couronnée d’un 1/2 uf, le symbole de la rénovation périodique de la nature est indéniable. La Mouna demeure la friandise communielle de là-bas, véritable trait d’union de communautés solidaires et fraternelles qui l’ont rapatriée, ici, après 1962.

 

De : MpdEnvoyer un mail

Le : 17/04/2017 08:07

À toute ma famille et mes amis et amies très proche, je souhaite une bonne fête de Pâques.

 

De : Marylise Soler épouse Alain DurandEnvoyer un mail

Le : 16/04/2017 09:43

A tous les anciens de Bab -El-Oued : je souhaite que vous passiez de bonnes fêtes de Pâques et que vous puissiez déguster de bonnes mounas. Amitiés . Marylise.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 14/04/2017 11:36

Bonjour Mimi d'abord je te remercie beaucoup d'avoir attendu ma femme et mon fils à Marignane et pour toutes les facilités pour leur déplacement sur Nîmes. Tu es un grand chef. Merci encore. Je reviens à notre ami Pierre Caravano il a reçu mon long message qu'il a du sûrement apprécier. Pour Trives ya khouya la prochaine fois tu écrira son prénom qui est André mais pas Alain. Aller mon ami passe une bonne journée.

 

De : sola barthélémyEnvoyer un mail

Le : 14/04/2017 09:04

pour mustapha
merci pour ta réponse, je vais commander les livres d'alain trivés.. CARAVANO doit etre content d'avoir de tes nouvelles.. car il fait un travail de mémoire, monumental.. A plus

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 13/04/2017 21:02

Salut Mimi mon frère comment va tu après mon coup de fil d'hier. Pour notre ami André Trives( pas Alain) il a toujours bien écrit je te conseille ses deux livres<< Le Berger de Mostaganem>> et << Bab El Oued pour la Vie>> j'adore le lire j'aime beaucoup ces deux livres. Et puis André avait été instituteur dans une école de Kabylie et dans mon école Léon Roche. Je sais que s'il te lit il va sûrement te faire un petit message. André et comme toi et comme beaucoup d'autres natifs de Bab El Oued il a la nostalgie du pays natal ancré jusqu'au tripes. Puisque tu n'est pas loin si tu fais un tour du coté de Bandol tu auras peut être l'occasion de le rencontre pendant les journées de dédicaces et de conférence qu'il organise. Ce serai sympa de le rencontrer tu verras c'est un homme sympathique et exceptionnel. Pour Pierre Caravano je viens de lui faire un message.

 

De : sola barthélémyEnvoyer un mail

Le : 13/04/2017 12:29

pour alain trives et les autres
mounas
tu décris magistralement cette période de paques et des mounas..
Ratées ou non, nous la mangions avec délices..
Chaque année, c'était un peu la surprise, plates ou bien gonflées..

OH Cette tradition, j'ai continué à la perpétuer en FRANCE,,
pas une année ou je ne fasse pas ces mounas, que je distribue à la famille, et qui attendent d'ailleurs chaque année que je les fasse..

Il nous reste çela, l'accent, la paella et notre bonne humeur..

JOYEUSES PAQUES

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 13/04/2017 08:36


La tradition pascale à Bab el Oued,

Le dimanche des Rameaux de l'année 1950 vient de s'achever. A Bab el Oued, les rameaux restent pendus au lustre de la salle à manger comme des squelettes décharnées, tous les sujets en chocolat ont disparu. La fête dédiée aux enfants n'est pas terminée, elle va se poursuivre avec les 1/2 ufs de Pâques en chocolat et une tradition séculaire attendue dans toutes les familles. A Bab el Oued, les coutumes religieuses sont vivaces, que l'on soit juif, musulman ou chrétien, tous ont appris à respecter ce qui contribue à rassembler enfants et parents dans la joie. Où trouverez-vous dans le monde un pays qui additionne les fêtes des 3 religions ?
C'est au tour de la tradition pascale d'envahir le quartier ; toutes les mamans sont mobilisées à une tâche particulière. Dans les rues, elles vont et viennent en direction des fournils avec des plaques de boulanger recouvertes d'un linge comme pour garder secret l'ouvrage qu'elles confient au mitron. A l'aller rien de particulier...mais au retour après la cuisson un miracle s'est accompli : une odeur suave embaume les trottoirs et va imprégner les maisons. L'exaltation olfactive inonde tous les foyers de Bab el Oued. Il a fallu patienter un an pour retrouver ce délicieux parfum qui provoque dans les gorges des cascades de plaisirs.
Dans les immeubles les femmes tchatchent plus que d'habitude ; les cages d'escaliers ressemblent à des forums. Elles cherchent à mettre en valeur la performance afin de gagner une reconnaissance. Certaines expliquent, la mine triste, l'échec en donnant la faute au levain éventé...
« Mme Ballester, j'en ai fait 6 cette année...le levain n'a pas monté la pâte! ».
« Mme Sintès, vous me croirez si vous voulez, j'ai fait 5 kgs de farine et j'en ai sorti 15...La recette de ma grand-mère est unique...Elle aurait fait poussé des pastèques dans le désert. »
Dans les appartements l'ambiance est intenable : impossible pour l'instant de goûter à ce produit d'excellence façonné avec amour alors que les papilles sont excitées en permanence par une odeur savoureuse de plus en plus enivrante. Dur-dur de trouver le sommeil dans cette atmosphère appétissante... Suivant l'usage, il faudra sagement attendre le petit déjeuner du dimanche de Pâques pour avoir droit au premier morceau à tremper dans le bol de café au lait. L'apothéose sera atteint le lundi de Pâques où tout Bab el Oued et tout Alger se retrouveront dans la même migration. Jeunes et vieux, le « cabassette » bien garni, s'engouffreront dans des centaines de cars d'excursion, en traction-avant ou en 4cv, afin de prendre d'assaut la forêt de Sidi Ferruch pour aller « casser la MOUNA ».
Jusqu'en 1962, de l'est à l'ouest, du nord au sud, les mamans d'Algérie avaient à Pâques les mains dans la farine pour fabriquer la MOUNA.

 

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