Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Souvenir olfactif d'enfance à BEO

Nous habitions au sixième et dernier étage et je les escaladais en prenant tout mon temps. La montée me réservait un moment divin ; mes narines se dilataient de plaisir avec les odeurs appétissantes de cuisine qui embaumaient la cage d’escalier.
Dès le rez-de-chaussée, j’étais excité par les effluves de poivrons grillés et d’aubergines frites qui déclenchaient un torrent de salive dans ma gorge desséchée. Ce n’était qu’une mise en bouche ou plutôt une mise en nez. À l’étage du dessus, une friture de petits rougets titillait mon odorat, et de plus en plus affamé, je me désolais de n’avoir rien à me mettre sous la dent. Je ralentissais la montée des marches et inspirais profondément la dégustation potentielle de ce festival de plats méditerranéens. Je me pourléchais les babines à l’idée de voir ce festin virtuel devenir réalité.
Au deuxième étage, je n’avais aucune peine à reconnaître le plat mijoté par Madame Amar : des haricots blancs en sauce relevés d'ail et de ''koumoun'' (cumin). Elle annonçait aux siens « la graine est prête, je vous ai préparé aujourd'hui un couscous-loubia ! »
Marche après marche, je suivais lentement ce chemin initiatique des plats cuisinés qui inondaient le fond de ma gorge tous les midis. J'avais le sentiment que toutes les mamans de l’immeuble se donnaient le mot pour m’offrir en même temps un récital de senteurs alléchantes comme une récompense au pénible trajet que j'accomplissais avec le lourd et encombrant morceau de glace.
Le troisième étage ne dérogeait pas à la règle : les beignets de sardine de la mémé Cozzolino enflammaient mon appétit et donnaient à la sérénade des odeurs de l’immeuble une note de grand chef étoilé figurant au guide Michelin. Je passais d’un palier à l'autre sans regret, la découverte d'un plaisir olfactif nouveau m'attendait.
Le ragoût de mouton du quatrième étage semblait attendre mon passage pour déverser son fumet d'exception jusqu'à créer dans mon gosier la cascade de Bérard. La voisine n'était pas en reste lorsqu'elle sortait du four ses ''cocas'' aux blettes avec une pointe d'anchois ou farcies à la ''frita''. Tous les midis, ma cage d'escalier devenait sur quelques pas les Champs Élysées de la gastronomie algéroise.
Enfin, le cinquième étage sonnait l'ultime satisfaction de mes repas vaporeux et inaccessibles. Là, j’attribuais le prix d’excellence à une maman juive, Madame Abisserour, avec son couscous au ''osban'', panse farcie dont le fumet pénétrait mon corps par tous les pores de ma peau. Je respirais à pleins poumons les odeurs répandues sur son palier et je franchissais le dernier étage en apnée pour garder le plus longtemps possible l'oxygène parfumé qui festoyait en moi.
Arrivé à la maison où la porte restait toujours ouverte, mes capteurs olfactifs aiguisés par tant de saveurs aussi sublimes, je me précipitais pour sentir les volutes de fumée qui s'échappaient de la marmite dans laquelle un ''riz cocotte'' mijotait dans son bouillon safrané. Après ces instants enivrants où j'avais l'embarras du choix, je passais à table sans tarder pour calmer les contorsions bruyantes de mon estomac.
Extrait de '' BAB EL OUED POUR LA VIE ''

Clin d'oeil à Johnny....
Un certain 31 décembre 61 où l'on réveillonnait :" en haut de la terrasse" au 1 boulevard de Provence ,pardon à lui car on lui préférait Elvis mais malgré ce,on passait de temps en temps :"Retiens la nuit" sans savoir que c'était la dernière à passer ensemble.....
Et depuis on a su apprécier ta classe!!!!
Salut l'artiste......

Exact maintenant c’est un hôtel/restaurant pour la police

La miroiterie boulevard des flandres était tenue par les frères Daudet .

pour mme barthe au sujet de la miroiterie il y avait borras et sampol qui etaient avenue de la bouzareah,juste avant de descendre l'avenue durando célébre pour sa clinique et le cinéma le marignan.je pense que c'est peut etre eux ils étaient très connus.amitié.

Pour Barthe ( Barthelemy) la Miroiterie se trouvait sur le boulevard des Flandres à une centaine de mètres plus bas que le portail du cimetière de St.Eugène et qui portait le nom de Miroiterie Nord Africaine. J'ai une photo si cela peut vous intéresser contactez moi en privé sur ma messagerie. Bonne fin de soirée

bonjour, ma maman recherche le nom de la miroiterie de bab el oued en 1962, car elle détient un grand miroir avec des dessins incrustés à l intérieur fait avec du sable et voudrait le vendre mais avant elle souhaiterait avoir plus de détails lors de la fabrication de ce miroir .
Si quelqu un pouvait me donner ses renseignement ou contacter des personnes pour savoir?merci par avance
Cordialement
peggy barthe

BONJOUR A TOUS

MERCI A MONSIEUR Charles MASSA POUR LE NOM DU GARDIEN DU STADE

MERCI MONSIEUR BOCCIA ET A SA MAMAN POUR VOTRE RÉPONSE

JE SUIS ALLÉE A L’ÉCOLE RUE SOCGEMAH JE PASSAIS DEVANT LE CAFÉ MAURE
IL Y AVAIT UNE ÉCOLE MATERNELLE JUSTE EN FACE DE CE CAFÉ
MAIS MON ÉCOLE SE TROUVAIT PEU PLUS LOIN EN HAUT DES ESCALIERS


RUE BRUCE BEAUCOUP DE SOUVENIR ON VENAIT SE RAVITAILLER EN EAU A LA FONTAINE TOUTE UNE ÉPOQUE

MUSTAPHA MERCI POUR TES EXPLICATIONS AU SUJET DE TOUTES CES RUES IL FAUT DIRE QUE J'AVAIS 7 ANS QUAND J'AI QUITTE LE QUARTIER DE LA MARINE QUELQUES SOUVENIRS DE CES RUES DES MARCHES DU QUARTIER ET DE LA RUE BAB AZOUN LES ARCADES JE CROIS CE TROUVAIT LE MAGASIN LE PETIT DUC ? ET BIEN SURE LA PLACE DU GOUVERNEMENT SOUVENIR SOUVENIR



PENSEE POUR Johnny hallyday

JOHNNY nous a accompagne pour beaucoup d'entre nous notre adolescence notre jeunesse je me rappelle avoir vendu ces premiers disques au monoprix de la beo il avait 17 ans et moi 19 ans j'ai l'impression de l'avoir toujours connu je suis sure qu'il restera dans le cœur de beaucoup de gens
Ses chansons resterons éternelles
ANDREE

Pour Andrée bonsoir mon amie Dédé. Je complète le message de Roger avec une petite précision puisque j'ai connu ce quartier Lallahoum ( c'est comme ça que les casbadji et les algérois de souche l'appel j'avais mon oncle qui habitait a l'angle de la rue des Frères Casablanca et la rue de Bab En Oued juste en face de la rue Phillippe ) donc la rue Phillippe était en face de la rue frères Casabianca qui elle même croisait la rue Hercule et la rue des Marseillais. Toutes ces rues n'existent plus puisque il y a actuellement un Collège et deux marchés couvert pour vêtements et tissus. Sauf la rue Philippe qui existe toujours cette rue commence de la rue Bab El Oued et se termine a l'avenue du 1er Novembre (Ex 8 Novembre) Au début de la rue Philippe si tu rappel il y a le beau palais que l'on appel Dââr El Hamra( maison rouge) ce palais de style Ottomane construit par de le Dey Hussein en 1818 existe toujours il est occupé aujourd'hui par le centre national de recherche en archéologie. A l'époque en face de ce palais il y avait une école israélite je pense que tu dois t'en souvenir. Pour Roger Boccia je t'ai fait un message sur la messagerie du site je n'ai pas de réponse. A toutes et tous passer une bonne nuit.

Bonsoir Madame Andrée .
Concernant la rue Philippe, d'aprés ma maman elle se trouverait aux alentours de ce quartier regroupant la rue Charlemagne, la rue Socgemah, la rue Bruce et la caserne des pompiers, la rue Jenina.
Au plaisir de vous lire ,trés amicalement .
Roger Boccia