BC'est unique au monde d'avoir un site qui relie des personnes ayant vécues ensemble il y a 43 ans. On parle à tort et à travers de notre vie la-bas et les historiens orientés se permettent de dire que parler d'avant, c'est être "nostalgique de l'algérie française". Qu'est-ce qu'on s'en "cague" de l'Algérie française, notre algérie c'était celle de notre famille réunie dans l'espace de quelques rues de B.E.O. ,c'était la possibilité de voir chaque jour les copains d'école ou de la rue, génération après génération on constituait des exemples pour les jeunes en réussissant notre entrée dans le monde du travail: qu'est-e qu'on était fiers de rapporter à la maison son premier salaire de fonctionnaire, d'ouvrier ou d'artisan. Nos rues sentaient les épices du "moutchou", les bars regorgeaient de tchatch et de rires, la joie venait de la Bouzaréah, embrasait les rues en pente de la rue Léon roche, de la Bassetta ou de la rue Camille Douls pour rejoindre la mer, "mare nostrum", qui galvanisait notre énergie.
C'était "le bon temps ya rouilla". Et pour ceux qui considèrent cette vie là comme NEGATIVE, je leur demande de nous respecter et de respecter ceux qui nous ont quittés et qui ont cru en notre fraternité envers toutes les communautés.
Je garde précieusement une photo de l'école nouvelle de la rue Léon Roche(1960/1961) où à l'age de 19 ans je prenais mon premier poste d'instituteur, avec mes 40 élèves dont 35 étaient de futurs Algériens. Ces gosses étaient guère plus jeunes que moi(entre 11 et 13 ans) et aujourd'hui, agés de 55 à 58 ans, j'aimerais qu'ils me fassent un petit signe et me disent comment ils me percevaient à cette époque.
BONNE ANNEE 2006 A TOUS SUR LES DEUX BORDS DE LA MEDITERRANNEE.
CHERS AMIS !
