Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Qui n'a pas connue le muet c'etait la fierte de notre quartier la consolation(Avenue Malakoff) Ca famille Cardinal et son copain le petit blond muet comme lui qui etait
famille avec mme michel qui avait son cabanon qui donner en bas des escalier qui mener
l'eden qui avait un chien qui ne vouler pas noius laissez passez pour aller au petit chapeau .Ils doivent nous zieuter de la haut et il savent que nous les aimions bien.

PIERRE ANTOINE

A Jean Louis , Christiane , Danielle , Rachid , Merzak , Jeanine , Annie , Lulu, Gisèle , Ginette, Monique , Claire , Nicole , Claude , André , Jean Pierre , et tous les autres .

Merci du fond du coeur pour vos marques de sympathie autour du projet de création de l'association Pied Noir Assistance . Les statuts sont en cours de finalisation à Montpellier et les inscirptions se feront certainement à Rognes le 27 Mai 2007.

Qui se souvient de Mangiapani Jean Pierre ? Muet. Une force de la nature, solide comme un roc. Il travaillait dans une biscuiterie, et nous, enfants, nous l'attendions chaque jour sur le porche de la synaguogue, Rue de Dijon. On aimait s'accrocher à ses bras tendus et déguster les biscuits qu'il nous ramenait. Il "faisait" les oursins aux alentours de l'Eden, avec une fourchette aplatie, et une corbeille en osier entourée de liége. Tous les enfants de la Consolation ont certainement cette image à l'esprit. Une image liée à leur enfance.
Il y avait aussi les baraquements "provisoires" prés des bains de chevaux, s'étirant jusqu'a l'ex gare de Bab El Oued, prés de Padovani. Et tous les amis de Sigwalt et Rochambeau qui y habitaient: Massa, Sitbon, Serge, Janot, Desjardins, Dédé, Pierrot, Mota, Azopardi, Kaoul, Dahmen, Alilo, Djilali et tant d'autres.
Quand je feuillete vos messages, qui me font revivre des bribes de mon enfance, je comprends que le livre des merveilles,n'est pas définitivement fermé.

Bonne journée à tous et à toutes.

pour Mr Momo NEMMAS
monsieur je ne vous connais que par le site de christian et je vous remerci pour ce que vous aller faire pour acceuillir les pieds noir en mal du pays et par la meme occasion votre poeme et tres beaux recevez toute mes chaleureuses amitiees

Et oui,vous parlez et vous arretez pas de tchatcher,mais personne ne se rapelle de la fameuse COURSE DES FACTEURS(marathon)voilà de quoi tourner un film aux dix oscars d'holywood,vers les années 54/55 un dimanche dans l'année se déroulait la course des facteurs,aye mama!!! départ vers la Basseta(ou carrière Jaubert)faisant le tour du "territoire Comanche" N.dAME d'AFRIQUE, puis l'hopital Maillot, avd.des Consulats,la Consolation,Bd.front de mer,retour sur Bab Azoun,Bouzareah,trois horloges,et enfin l'arrivée place Lelièvre où tout le monde attendait,pour applaudir les vainqueurs,la fanfare,certains gros légumes poliques et militaires,heure prévue d'arrivée vers 13h. l'heure de la bouffe,il se fait 3h.et demi et le premier n'est encore pas en vue! y àvait pas de portables,la putain mais qu'es ce qu' ils foutent!!!par la suite nous apprenions la raison du retard,bien simple,le bruit avait courru entre les participants que tous les bars ou café arabes qu'ils croisaient ils étaient invités GRATUITEMENT,ce qui fait que lorsque l'on sait qu' à B.E.Oued à chaque 30 mètres y avait un bar,l'anisette,le kaoua,vin,et sirop de grenadine coulaient à flot, Yà qu'chez nous qu'on voit de choses pareilles. grosse bise pour toutes les filles de "là -bas"

Dédé de-Crescenzo

Salut les habituées de Notre Dame d'Afrique,
Pour moi aussi "Jambalaya" résonne dans ma tête quand nous chantions déguisées en indiens sur les gradins en contrebas.
Et puis la ruée après le repas pour récupérer la seule chaise longue ou l'on pouvait étendre les jambes.
Et puis les échasses, et puis la kermesse... Et les fanions par équipe (j'étais dans l'équipe glacier et au mois d'août dans l'équipe des cerises). Et on faisait des jeux par équipe et on gagnait des petits gadgets. Des championnes pour organiser ces bonnes soeurs.
Ces souvenirs sont plus précis dans ma tête que certaines choses que j'ai fait la semaine dernière.
J'écris chaque année à Soeur Gabrielle pour Noël, elle me répond par une très longue lettre empreinte de bonté.
Comme c'est agréable de se remémorer toutes ces belles choses !
A bientôt pour d'autres souvenirs.
liliane

Pour miss l Pons
Voilà tu vois il suffit d'un petit maillon de souvenir pour qu'une chaine se reconstruise, moi aussi je me souviens de jambayla et de tous les points de couture appris,et que je connais encore, point de croix, à l'envers, ourlet, etc..., des couchages en hamac et chaises longues, des disputes qu'on avait pour avoir nos préférés,
des demandes que faisait ma mère avec son accent autrichien, pour ça, à soeur Gabrielle qui s'en souvient encore << Ma soeur, ma fille veut dormir dans un mac>>
Alors, viens vite nous rejoindre sur le forum, nous essayons de faire un petit truc pour nous retrouver et organiser quelque chose avec soeur Gabrielle qui m'a dit vous êtes<< les enfants, les filles que je n'ai pas pu avoir>>

Pour ANNIE SPOERRI

Je vois que tu as trouvé le site excuses-moi je n'ai pu te rappeler . As-tu vu la photo du Lycée LAZERGE . Grosses bises à bientôt .Simone

çà y est Alain je te situe. Tu habitais la même maison que la sage femme Mme Benazouz qui elle était au premier. Sa fille qui avait notre âge jouait avec nous. C'est vrai que nous avons déjà joué ensemble et à moins que je ne me trompe, quand j'était petit je me suis fait engueuler une fois par votre bonne mais je l'ai certainement mérité vu que j'étais intenable. Moi, j'habitais la maison juste en face qui faisait le coin de la Rampe Vallée avec la rue Papin. Une maison avec un jardin et une terrasse au premier, couverte par une treille à raisins ce qui était rare en plein centre d'Alger.Je m'appelle DEBBACH et cela doit dire qqchose au moins à tes parents puisque mon père est né dans le quartier. A moins que je ne me trompe, quand j'était tout petit, je me suis fait engueuler par votre bonne.
Je ne sais pas si tu te souviens de Sauveur qui habitait la maison avec une petite cour à l'entrée, juste à côté et un peu plus bas que Bérengué? Le pharmacien Aidane et mon père ont été ensemble à l'école de la Rampe Vallée.
La Rampe Vallée était un quartier vraiment particulier. Il réunissait à la fois toutes les communautés de l'époque aussi bien les Arabes, Juifs, Hispaniques ou de souche Française, ils habitaient ensemble ce qui était plus rare dans le reste d'Alger. Les gens se différenciaient non pas par leur origine éthnique mais par leur condition sociale. Dans un article que j'ai publié dans Harkis.info signé Iskander DEBBACH et que j'ai intitulé entre l'exode et l'apocalypse, j'ai parlé d'un dégradé éthnique et je pense que c'est le terme qu'oil fallait puisque dans les arts les plus belles couleurs s'obtiennent par les mélanges.

Te souviens tu de Marie Rose qui tenait son commerce un peu plus haut? J'étais à l'époque son garnement préféré du quartier. J'ai encore son image nettement gravée dans ma mémoire. Il y avait aussi Rosie la boulangère.
Bien! je vais encore pleurer et ce sera de votre faute!
Amitiés à tous Alex.

A MOMO,
Je rectifie ma faute d'orthographe. Il fallait lire à la place de "que tu avaient données" : QUE TU AVAIS DONNEES.