pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 22:23

Pour Michel Such

Je parlais bien sûr de Mme Helène Such,qui nous a tous marqués avec sa gentillesse et sa générosité.
Tamene Merzak.

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 22:10

Pour Pierre-Emile Bisbal
Merci de nous faire partager ces merveilleux souvenirs.

Pour Michel Such
Bravo pour la fiancée, et bonjour à Mme Michel.

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 21:40

Pour Michel Such.
Merci pour vos encouragements à rassembler mes souvenirs de gosse et félicitation pour la fiancée retrouvée...
Cordialement

 

De : zazaEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 20:35

Bonsoir !!!!! super ,bravo ,quelle aventure !!! revenir sur son passé et le faire partager avec les autres ,je me régale à vous lire ,alors Mr Such !!!! félicitations !!!!retrouver sa petite fiançée 50 ans après ,c'est de la magie ,meme Andersen n'aurait pas fait mieux comme conte.Le récit du bouliste ,extra !!!! c'est tellement bien relaté qu'on s'y croirait ,,que la main de fatma qui me sort là souvent en voulant voir messagerie vous protège .Merci à vous toutes et tous ,je ne peux hélas que vous lire ,car ma mémoire parfois me joue des tours ,mais ,elle revient petit à petit ,il suffit de l'entretenir en vous lisant
Encore une fois BRAVO !!!Mmes et MRS
Amicalement ,

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 20:00

pour Christian
mon cher Christian, ton site doit être déclaré d'intérêt publique.
Aujourd'hui, tout à l'heure, grâce à toi (j'allais dire grâce à Dieu) ma première fiancée vient de me retrouver ... celle de quand j'avais cinq ans...
pour TIMONER tic et tic et tic...
Michel

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 19:45

à Pierre-Emile Bisbal.
super ce paragraphe sur les boulistes de la Place Lelièvre. ça ressemble à une page de roman. Peut-on en espérer d'autres pages.
Mon grand-Père le Dimanche, donnait la main au café de Mr Carrillo. Je dis Mr parce qu'il m'a toujours offert une grenadine à l'eau.
Dans ce café de la Place Lelièvre, les boulistes avaient des casiers pour y ranger les boules et une grande salle au sous-sol où ils se réunissaient pour jouer aux dominos, au jacquet, à la bellote et aux cartes espagnoles... et souvent pour casser la croûte....

 

De : garcia louisEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 18:50

a Quesada jean
votre collègue était mon frère ainé Manu avec son copain mahfoud Zerouta alors que je suivais deux classes en arrière.
amicalement

 

De : QUESADA JeanEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 14:53

A Garcia.
Je n'ai pas réussi à entrer dans ta boite, aussi, j'utilise ce merveilleux site pour répondre à ton message concernant le buste de Marcel Cerdan. En effet, Monsieur GRECK a bien été notre professeur de dessin vers les années 50, au collège Guillemin. Nous avions en classe, un camarade qui se nommait GARCIA avec qui, nous entretenions d'excellentes relations. Peut être est-ce toi ou un de tes frères. Je dis nous car en classe,j'étais avec mon jumeau Claude et, très souvent, dans notre conversation, reviennent les noms de nos différents copains de Guillemin. Nos souvenirs sont intacts bien que des dizaines d'années nous séparent de cette merveilleuse époque. Reçois toute notre amitié PN.

 

De : MORALIEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 14:32


AMITIES

A L'OCCASION DU NOUVEL AN, JE SOUHAITE A TOUS LES JUIFS DU MONDE ENTIER UNE BONNE FETE DE ROCH HACHANA ET AUSSI DU YOM KIPPOUR.

PAR LA MEME OCCASION JE SOUHAITE A TOUS LES MUSULMANS DU MONDE DE CELEBRER UN BON RAMANDAN ET QUE LA PAIX REGNE DE PARTOUT.


GEORGES MORALI

 

De : PIerre-Emile bisbalEnvoyer un mail

Le : 11/09/2007 13:32

Les boulistes
Le boulodrome étirait ses différentes pistes sur un des cotés de la Place Lelièvre, juste derrière le kiosque. Quelques rares fois, le jeudi après-midi, tenant la main de mon grand-père, je franchissais le portail. Je n’allais guère plus loin. Je m’asseyais de suite à droite de la porte. Le fait d’être admis dans cet espace exigeait de ma part de me faire oublier car les enfants ne devaient pas en passer le seuil. C’était inconfortable, mais, être la, c’était autre chose qu’un match de foot ou une partie de billes dans la rigole de ciment.
Les boulistes étaient différents l’après-midi et le soir L’après-midi, c’étaient des « vieux », comme mon grand-père. A cette époque et à cet endroit être vieux ce n’était pas péjoratif ou discriminant. Au contraire, être vieux vous apportez respect et attention. Donc, vers dix neuf heures, les équipes changeaient de profil. Les parties se disputaient alors entre joueurs rentrant de travail. Je préférais nettement l’ambiance de l’après-midi. Le soleil plombait le tuf recouvrant le terrain. Il s’en exhalait une odeur un peu acre. Le jeu obéissait à un rythme plus lent car la chaleur et l’age des joueurs ralentissaient chaque mouvement. Chacun s’épargnait une gesticulation inutile ce qui donnait à tous une solennité patriarcale. Joueurs et spectateurs étaient impeccables. Ils portaient la large casquette ou le béret qu’ils soulevaient à intervalles réguliers pour s’essuyer le crane et le front.. Le pantalon remontait haut sur le ventre. Dans ce quartier ouvrier certains n’avaient pas abandonné le « bleu de chauffe », pourtant l’on sentait que l’habit bleu, trop net, ne côtoyait plus le chantier ou l’atelier. Mais, au-dessus de tout ça il y avait le pliant. Allez savoir pourquoi, je rêvais d’un de ces petits pliants de toile à rayures multicolores et armature de bois. C’est avec envie que je les voyais s’installer aux endroits qu’ils jugeaient les meilleurs, soit pour l’ombre du kiosque, soit pour ne rien perdre des phases de jeu.
Avant chaque coup, le chiffon jaune ou le bout de peau de chamois débarrassait les boules d’une pellicule de poussière gris blanc. Par contre les chaussures et les espadrilles ne pouvaient y échapper. Quand un coup était joué, qu’il soit raté ou réussi, le juron du bouliste s’exprimait dans un souffle comme s’il avait du mal à passer la barrière des lèvres. L’assistance, elle, murmurait ses commentaires et parfois applaudissait. Cette pudeur s’expliquait certainement par le fait que, l’après-midi, la place Lelièvre, accueillait mamans et mamies et que, joueurs et spectateurs du boulodrome se contenaient pour ne pas heurter de chastes oreilles. Le soir c’était une autre paire de manche. La placette se vidait et le boulodrome retrouvait une trivialité toute méditerranéenne. Du balcon de mes grands-parents dont l’appartement se situait juste au-dessus de chez Coco & Riri, j’entendais avec délectation tous ces jurons rageurs ou jubilatoires. Je faisais provision de toutes ses imprécations avec la ferme intention de m’en servir plus tard.

 

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