pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : ROSETTE DE LA CONSOLATIONEnvoyer un mail

Le : 18/12/2019 15:04

MERCI A TOI MON AMIE ANDRÉE A TOI MON AMIE MUSTAPHA.VOUS ME FAITE CHAUD AU C¼UR AVEC TOUTES CES BELLES PAROLES.
JE VOUS REMERCIE DU FOND DE MON C¼UR.MERCI POUR MA FAMILLE.JE VOUS EMBRASSE BIEN FORT .ROSETTE.

 

De : andreeEnvoyer un mail

Le : 18/12/2019 07:27

Rosette
je te présente a toi et a toute ta famille mes
sincères condoléances pour le décès
de ton frère François de tout c½ur avec vous tous
je t'embrasse
Andrée

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 17/12/2019 19:16

Pour Rose Dimartino de la Consolation.
---Ma chère amie Rosie je viens d’apprendre à l’instant le décés de ton frere Francois en cette période difficile je partage ton chagrin dans ces moments difficiles. Le deuil qui te touche me permet de te dire combien je pense à toi devant ce douloureux coup du sort. Les mots me manquent évidemment...mais je te prie de bien vouloir trouver ici l'expression de mes plus sincères condoléances. Je pense beaucoup à toi. Je souhaite que les bons souvenirs des moments passés avec ton frere Francois vont t'aider à voir plus clair dans la brume de la douleur que tu ressens aujourd'hui. Je ne peux imaginer cette douleur que tu ressent je ne peux que te transmettre mes sincères condoléances. J'aimerais savoir quoi te dire mais les mots ne suffisent pas dans cette douloureuse épreuve je peux t’assurer que mon c½ur et mes pensés sont avec toi dans cette épreuve que tu traverse. La vie nous apprend beaucoup mais jamais elle ne nous prépare à une perte si difficile d’un être si cher. Ton frere Francois que tu aimais est partie mais ne sera jamais oublié tant que tu garderas sa mémoire dans ton c½ur. L'âme de ton frere Francois est maintenant libre et en paix. Je prie pour que tu trouves la patience, le courage et la force en cette période de deuil.Je transmets mes sinceres condoléances à tout ses proches Qu’il repose en paix

 

De : ROSETTE DE LA CONSOLATIONEnvoyer un mail

Le : 17/12/2019 11:08


BONJOUR A TOI PIERRE CLAUDE.MERCI POUR TON GENTIL MOT;ET OUI TOI QUI LE RENCONTRER SOUVENT A BOUC BEL AIRE.VOILA UN ANCIEN P N QUI NOUS QUITTE;JE T'EMBRASSE AINSI QU'A TA FEMME.MERCI

 

De : pierre-Claude FASANOEnvoyer un mail

Le : 17/12/2019 10:23

Bonjour ROSETTE, Je viens te présenter mes sincères condoléances pour le D.C. de ton Frère. Bises. Pierre-Claude

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 17/12/2019 08:33


Merci André.
Ce passé toujours présent. Cétait le goût de la bonté, de la simplicité et du désintérêt (Pas souvent servis depuis).
Bonne journèe à toutes et à tous.

Merzak.

 

De : Guy MARIEnvoyer un mail

Le : 16/12/2019 19:29

Merci André ....comme si on y était encore !!!!!!!!!!
Amicalement Guy

 

De : ROSETTE DE LA CONSOLATIONEnvoyer un mail

Le : 16/12/2019 18:26

BONSOIR A TOUS.
JE TIENT A REMERCIER CHRISTIAN TIMONER,D'AVOIR EU LA GENTILLESSE DE RÉPONDRE AU MESSAGE QUE J'AI ÉCRIT AU D C DE MON FRÈRE.CELA MA BEAUCOUP TOUCHER ET J'AI LUE LE MESSAGE A MA BELLE S¼UR ET TIENT BEAUCOUP A LE REMERCIER.JE VOUS SOUHAITE A VOUS TOUS UNE BONNE SOIRÉE.ROSETTE.

 

De : André TrivèsEnvoyer un mail

Le : 16/12/2019 17:03


BAB EL OUED ENTRE TRADITION ET MODERNITE

Printemps 1956- Après un automne pluvieux et un hivers ridicule, le retour du printemps redonne au quartier ses habitudes coutumières et la rue redevient le grand théâtre des plaisirs et des émotions. Le soleil est de nouveau présent à la nuit tombée par l'empreinte laissée sur la peau déjà brûlée. On renoue avec l'ambiance amicale et bon enfant au retour du travail... les attroupements de copains et copines se forment devant les bars, les entrées d'immeuble et les bancs des squares pour parler de tout et de rien. Ici, la tchatche est importante, c'est la thérapie de groupe la plus répandue. Alors on discute et on confie à ses amis les problèmes de la vie, d'autant que ces rencontres se déroulent juste "en bas la rue". Il faudra rentrer dare-dare lorsque qu'il faudra passer à table.
L'avenue de la Bouzaréah retrouve son "supermarché de la drague" printemps-été, où dragueurs et draguées se croisent furtivement pour tenter de trouver "chaussure à son pied". Un terrain de chasse à la "petite caille" sans fusil, mais du regard s'établit sur le parcours entre les 3 Horloges et le square Guillemin; filles et garçons rêvent d'une rencontre providentielle qui changerait le destin de leur vie. C'est probablement le seul endroit de la ville où une épidémie de torticolis affecte gravement les garçons, un peigne dans la poche révolver, lorsqu'ils accompagnent du regard un "canusse" qui se dandine en passant...
Depuis quelques temps la jeunesse du quartier en quête de mythes et de légendes est en train de vivre un changement extraordinaire et terriblement excitant : elle ne désire plus emprunter la vie toute tracée par les parents ; ils veulent vivre différemment et à leur manière comme la jeunesse américaine ou parisienne découverte sur les écrans. James Dean, Jacques Charrier et Brigitte Bardot sont à la man½uvre sans le savoir. Ils tournent le dos à la ringardise du passé, le nouveau cinéma les influence ; il veulent faire partie de la nouvelle vague !
La rue les contraint à des modes et des comportements importés d'ailleurs, et pour la jeunesse de Bab el Oued c'est leur liberté de s'y soumettre. Nous vivons l'époque des toutes premières fois en tous genres. C'est la première fois que : on s'habille avec des "sweats" et des "tee shirts" portant des inscriptions de collèges américains, les filles montrent leur nombril en portant le bikini et dévoilent impudiquement le genoux avec la scandaleuse mini-jupe, on danse "comme des barjots" tout seul, sans enlacer sa partenaire. Le twist, le madison ou le houla hop font la richesse des chanteurs yé-yé qui ont l'âge de leur public. Le rock and roll est n°1 à la salle des fêtes de St Eugène et au bal de la Redoute, la laque détrône la gomina, la 4 cv démocratise les déplacements et les embouteillages bloquent la circulation au boulevard de Provence, le cinéma Trianon devient un monoprix, le Bijou, roi du cinéma western, prend le nom fétiche de Lynx, la '' pompe '' une fontaine qui avait fait le bonheur de générations d'enfants à l'angle de l'avenue des consulats et des Messageries est rasée pour faciliter le passage des trolleybus vers Notre Dame d'Afrique, le poste "transistor" véhicule la musique sans fil en toute liberté, le disque 45 tours efface à jamais le 78 tours, la musique américaine envahie nos chambres d'adolescent avec le "teppaz". Les surprises-parties révolutionnent nos dimanches après-midi où danser un slow des Platters, de Fats Domino ou de Paul Anka avec une fille qui a bien voulu accepter votre invitation est un moment divin. Les garçons se coiffent à la Elvis tandis que les filles portent deux couettes enrubannées à la Brigitte Bardot, les robes sont fabriquées à la maison avec du tissus vichy bleu ou rouge découvert dans le film "Et Dieu créa la femme" et acheté chez Bacouche ou chez Moatti.
Le rêve des garçons d'avoir une voiture américaine ou une "MG" reste inaccessible et leurs inspirations sont suscitées dans " Les tricheurs"... la Vespa ou la Push procure à quelques privilégiés les clés de la puissance surtout auprès des filles. Les salles de jeux à destination des jeunes proposent en plus du billard traditionnel, le bay-foot et le billard électrique appelé "flipper" qui nous apprend qu'à trop en vouloir, la vie peut faire "tilt" ( au bar de chez Raymond, on attendait avec impatience le réparateur de flipper Pierre Claude FASANO parce qu'en partant il nous offrait des parties gratuites).
Cette nouvelle vague vit dans l'insouciane une révolution culturelle comme jamais vécue. On la qualifiera de "blouson noir" , de "rocker", de "teen ager", de "yéyé", mais personne ne le sait encore. Tous partagent ces nouveaux rites et ces transformations, et rien ne pourra les en détourner. Nos parents ne comprennent pas cette envie de changement que la rue nous impose. Nous sommes témoins et acteurs d'une vie nouvelle qui nous grise par sa vitesse, qui nous éblouit par ses plaisirs, qui nous étonne par sa modernité et qui nous démontre que rien ne sera plus comme avant. Une chose est sûre: on fait avec les moyens que l'on a.
La télévision ne nous manque pas puisqu'elle n'existe pas sauf en démonstration dans les vitrines de Radio Soleil et de Discophone où s'agglutinent les badauds. Le Marignan, le Majestic, le Plazza, le Suffren, le Monciné, le Lynx, le Rialto ; La Perle ou les Variétés ravissent les nombreux cinéphiles du quartier avec des westerns en noir et blanc. La télévision et les photos sont sans couleurs certes, mais les couleurs se trouve dans la tête des gens, dans les c½urs et dans le décor. Bab el Oued au bord de la mer unit le bleu de la mer et le bleu du ciel entre le Kassour et l'Eden : du bleu cajoleur de l'été au bleu agressif des tempêtes, du bleu éclatant de lumière au bleu mystérieux des nuits profondes, du bleu de l'allégresse au bleu de la mélancolie d'hiver. Comment oublier Notre Dame d'Afrique sur la colline, gardienne de tous les habitants du quartier, figée dans son écrin bleu lumineux avec la mer pour horizon.
Seuls les plaisirs simples qui se vivent en famille et réunissent les voisins perdurent comme ces soirées où l'on "prend" le frais sur le balcon en tenue légère jusqu'à tard dans la nuit à la recherche d'une brise rafraîchissante venant de la mer. La braise incandescente des cigarettes dans l'obscurité témoigne de cette vie tardive que l'on partage avec la famille, les amis et la nature. Dans la rue quelques-uns reviennent de chez "La Princesse" ou de chez "Grosoli" le pas nonchalant, d'autres rentrent du cinéma, se remémorant à haute voix les scènes du film qu'ils viennent d'admirer. Minuit ne va pas tarder, on bâille et on sétire une dernière fois, le silence enveloppe soudainement le quartier, les douze coups de l'horloge de l'école de la Place Lelièvre marquent la limite de la journée, demain sera un autre jour, Bab el Oued avec des rêves plein la tête s'endort en toute sérénité.and

 

De : ROSETTE DE LA CONSOLATIONEnvoyer un mail

Le : 15/12/2019 19:59

bonjour a vous tous?
cela fessait quelques temps,que je venez sur le site lire,mais je n'avez pas grand chose a dire.là je viens pour vous annoncé le d c de mon frère,François Di martino du 68 avenue malakoff a la consolation.il habité a Vitrolles.pour tous ce qu'il l'on connu.
amicalement a vous tous.

 

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