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Le : 13/03/2020 21:33
Ma maman est décédée cet après-midi à l'âge de 103 ans 1/2 alors que j'arrivais dans sa chambre.
Samedi dernier elle a chuté en voulant ramasser un crayon, chute fatale qui a causé une hémorragie cérébrale inopérable vu son grand âge et son traitement.
Le matin même je lui avais téléphoné, elle faisait encore des mots fléchés.
Une santé hors norme pour son âge.
Je me demande, sans ce fichu accident, jusqu'à quand elle aurait pu vivre comme çà avec toute sa tête et toute son intelligence.
Demain, jour de mon anniversaire, certainement le plus triste de ma vie.
Samedi dernier elle a chuté en voulant ramasser un crayon, chute fatale qui a causé une hémorragie cérébrale inopérable vu son grand âge et son traitement.
Le matin même je lui avais téléphoné, elle faisait encore des mots fléchés.
Une santé hors norme pour son âge.
Je me demande, sans ce fichu accident, jusqu'à quand elle aurait pu vivre comme çà avec toute sa tête et toute son intelligence.
Demain, jour de mon anniversaire, certainement le plus triste de ma vie.
Le : 13/03/2020 18:59
BONSOIR A TOUTES ET TOUS. NOUS VOUS SIGNALONS QUE PAR MESURE DE SECURITE . MONSEIGNEUR ELUL EST OBLIGE D'ANNULER LA CEREMONIE RELIGIEUSE COMMEMORANT LA TUERIE DU 26 MARS A ALGER. ELLE ETAIT PREVUE LE JEUDI 26 MARS A LA BASILIQUE DU SACRE COEUR AU PRADO A MARSEILLE. CETTE CEREMONIE SERA ORGANISEE A UN DATE ULTERIEURE
Le : 11/03/2020 16:34
J’ai quitté Bab El oued en 62 à l’âge de 13 ans mais je n’ai rien oublié
J’habitais rue rochambeau dans l’immeuble où se trouvais l’épicerie apicella en face de la boulangerie pères ou ma mère cuisait ses gâteaux
Que de souvenirs et que de joie cette merveilleuse enfance
Je n’y suis malheureusement jamais retourné
Je vis maintenant en Israël depuis 35 ans et cela me rappelle souvent l’Algérie
J’habitais rue rochambeau dans l’immeuble où se trouvais l’épicerie apicella en face de la boulangerie pères ou ma mère cuisait ses gâteaux
Que de souvenirs et que de joie cette merveilleuse enfance
Je n’y suis malheureusement jamais retourné
Je vis maintenant en Israël depuis 35 ans et cela me rappelle souvent l’Algérie
Le : 11/03/2020 08:33
IL ETAIT UNE FOIS BAB EL OUED de hubert zakine
La situation exceptionnelle du Collège GUILLEMIN à l’orée de la Casbah, dominant une superbe cascade verdoyante glissant voluptueusement vers l’azur noyé de Méditerranée, excite la convoitise des élèves admis au cycle secondaire, par examen de sixième réussi .
/////
La création, en 1956, de l’école CONDORCET désengorge les autres établissements de Bab El Oued. A l’enseignement primaire de la première année s’adjoint le Cours Complémentaire qui dispense, au deuxième étage, un enseignement secondaire de la 6 ème à la 3 ème avec au palier supérieur, une classe de comptabilité. Un amphithéâtre ultra moderne pour les matières scientifiques et un mini-stade en guise de terrasse complètent l’harmonie de cet établissement.
Des professeurs multi-disciplines comme Monsieur MESNER
(mathématiques-physique-chimie) ou Monsieur BELLAÏCHE (français-histoire-géographie) adepte de méthodes répressives d’un autre âge comme la fessée administrée à l’aide d’une grosse règle qui déclenche simagrées de la part du « puni » et franche rigolade des autres élèves.
/////
Construit selon le même schéma et à la même époque, le groupe scolaire de la rue de Dijon remplace l’école de filles de la rue des Lavandières avec son enseignements primaire et secondaire, le Cours Complémentaire de madame ARNAUD. Cette directrice originaire du département de la Loire conjugue toutes les imperfections de la nature. Bossue, petite, claudicante de la hanche gauche, et loucheuse, ( par courtoisie je n’emploie pas le terme Bab El ouédien de bichelaouère) elle en impose par son érudition, sa mise vestimentaire impeccable, parfaitement maquillée et parfumée. Tenant tout son petit monde grâce à une poigne de fer, elle laissera un grand souvenir à toutes les jeunes filles qui passèrent par sa classe et son école.
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C’est en 1947 que s’installe à Bab El Oued rue Léon ROCHES, une école professionnelle juive, l’O.R.T. premier centre d’apprentissage réservé aux enfants de la communauté. Les garçons y apprennent l’électricité, la mécanique et la comptabilité, les filles le secrétariat et la couture.
Malgré la crainte de certains membres israélites influents de voir la communauté faire ½uvre de particularisme en créant une école typiquement juive au sein d’un enseignement laïc pouvant provoquer réactions et récriminations, d’autres établissements s’installeront à Oran et Constantine, prouvant s’il en était besoin l’entente cordiale des différentes composantes de l’Algérie.
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La petite école de la rue LARREY à la Consolation, sans doute la plus récente de Bab El Oued, dispense enfin les garçons d’un fastidieux aller-retour journalier Consolation-Messageries pour se rendre à l’école à Sigwalt.
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N’oublions la petite école de la rue Suffren, toute en rondeur, de Madame DAHAN directrice qui est restée chère au c½ur de tous « ses » enfants de Léon Roches, Franklin, Rochambeau et Suffren où elle enseigna.
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A une époque où les distances sont réduites à leur plus simple expression entre la maison et le travail, les « futurs bacheliers » bénissent l’académie d’Alger de mettre à leur disposition toute une palette d’établissements, de la maternelle au lycée, minimisant de la sorte, les contraintes inhérentes à une poursuite sereine des études. Car en ce pays et en ce faubourg, le parcours scolaire ressemble à un tour de France cycliste abandonnant à chaque étape son lot de retardataires. Ni surdoué ni cancre, l’enfant de Bab El Oued, tout en reconnaissant les mérites de l’enseignement, préfère consacrer son temps à d’autres disciplines où le football, les filles et le cinéma jouent un grand rôle. « Taper cao1 », contraction de « faire manca oura », devient une véritable institution tout en caractérisant l’enfant qui ose, ainsi faire l’école buissonnière. Tout élève qui ne passe pas cette épreuve obligée apparaît aux yeux des autres camarades comme une « tapette », un « falso2 », une « gamate 3», un « mort de trouille ». A l’opposé, celui qui brave l’interdit se voit décerné le titre envié de « mac4 ». Son avis sera toujours perçu avec une certaine condescendance et son statut au sein de l’école et de la « rue » s’écrit dorénavant en lettres majuscules.
/////
L’amour du métier d’instituteurs consciencieux accompagne la sévérité de leur enseignement qui prolonge les lois énoncées au sein des familles. La confiance des parents envers les détenteurs du savoir se vérifie au respect de leur jugement qui ne souffre aucune discussion. Jamais le désaveu d’une punition ne vient entamer l’autorité du Maître. Car nul n’ignore ici qu’il s’oblige à prolonger ses heures de présence à l’école ou à venir y passer son jeudi en consignant l’élève. Au contraire, il n’est pas rare de voir un père parachever la consigne par un châtiment corporel ou une privation de sortie.
Les anciennes générations du faubourg ne maîtrisent qu’approximativement l’enseignement dispensé dans les écoles du savoir de France. Aussi se privent-elles du plaisir de suivre les études de leurs enfants. Par contre, elles se pâment devant une démonstration arithmétique de leur rejeton qui en rajoute bien volontiers en la circonstance. Quoi de plus jouissif, en effet, d’étaler des connaissances ignorées d’autrui! Admirative, la maman fait, alors, partager sa fierté par tout le quartier à force de louanges répétées à l’envi. Un prix glané en fin d’année par un enfant entraîne une frénésie maternelle à la limite du raisonnable. Car la raison du c½ur demeure le credo des femmes de ce faubourg où l’on claironne ce que d’autres chuchotent. Les distributions des prix sont prétextes à de belles représentations théâtrales ou de fêtes enfantines costumées suivies par des spectatrices en larmes ou en pâmoison devant le « talent d’artiste» du petit dernier. Ces récompenses surviennent toujours à l’aube des grandes vacances d’été qui durent trois mois pleins, du premier juillet au premier octobre. Aussi, lors des dernières récréations, les élèves libérés d’une discipline contraignante se défoulent en entonnant le chant du départ en vacances :
« Gai-gai l’écolier, c’est demain les vacances
Gai-gai l’écolier, c’est demain je m’en vais.
A bas les analyses, les verbes et les dictées
Tout çà c’est d’la bêtise, allons nous amuser! »
https://www.facebook.com/hubertdalger/posts/1740761909393330
La situation exceptionnelle du Collège GUILLEMIN à l’orée de la Casbah, dominant une superbe cascade verdoyante glissant voluptueusement vers l’azur noyé de Méditerranée, excite la convoitise des élèves admis au cycle secondaire, par examen de sixième réussi .
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La création, en 1956, de l’école CONDORCET désengorge les autres établissements de Bab El Oued. A l’enseignement primaire de la première année s’adjoint le Cours Complémentaire qui dispense, au deuxième étage, un enseignement secondaire de la 6 ème à la 3 ème avec au palier supérieur, une classe de comptabilité. Un amphithéâtre ultra moderne pour les matières scientifiques et un mini-stade en guise de terrasse complètent l’harmonie de cet établissement.
Des professeurs multi-disciplines comme Monsieur MESNER
(mathématiques-physique-chimie) ou Monsieur BELLAÏCHE (français-histoire-géographie) adepte de méthodes répressives d’un autre âge comme la fessée administrée à l’aide d’une grosse règle qui déclenche simagrées de la part du « puni » et franche rigolade des autres élèves.
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Construit selon le même schéma et à la même époque, le groupe scolaire de la rue de Dijon remplace l’école de filles de la rue des Lavandières avec son enseignements primaire et secondaire, le Cours Complémentaire de madame ARNAUD. Cette directrice originaire du département de la Loire conjugue toutes les imperfections de la nature. Bossue, petite, claudicante de la hanche gauche, et loucheuse, ( par courtoisie je n’emploie pas le terme Bab El ouédien de bichelaouère) elle en impose par son érudition, sa mise vestimentaire impeccable, parfaitement maquillée et parfumée. Tenant tout son petit monde grâce à une poigne de fer, elle laissera un grand souvenir à toutes les jeunes filles qui passèrent par sa classe et son école.
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C’est en 1947 que s’installe à Bab El Oued rue Léon ROCHES, une école professionnelle juive, l’O.R.T. premier centre d’apprentissage réservé aux enfants de la communauté. Les garçons y apprennent l’électricité, la mécanique et la comptabilité, les filles le secrétariat et la couture.
Malgré la crainte de certains membres israélites influents de voir la communauté faire ½uvre de particularisme en créant une école typiquement juive au sein d’un enseignement laïc pouvant provoquer réactions et récriminations, d’autres établissements s’installeront à Oran et Constantine, prouvant s’il en était besoin l’entente cordiale des différentes composantes de l’Algérie.
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La petite école de la rue LARREY à la Consolation, sans doute la plus récente de Bab El Oued, dispense enfin les garçons d’un fastidieux aller-retour journalier Consolation-Messageries pour se rendre à l’école à Sigwalt.
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N’oublions la petite école de la rue Suffren, toute en rondeur, de Madame DAHAN directrice qui est restée chère au c½ur de tous « ses » enfants de Léon Roches, Franklin, Rochambeau et Suffren où elle enseigna.
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A une époque où les distances sont réduites à leur plus simple expression entre la maison et le travail, les « futurs bacheliers » bénissent l’académie d’Alger de mettre à leur disposition toute une palette d’établissements, de la maternelle au lycée, minimisant de la sorte, les contraintes inhérentes à une poursuite sereine des études. Car en ce pays et en ce faubourg, le parcours scolaire ressemble à un tour de France cycliste abandonnant à chaque étape son lot de retardataires. Ni surdoué ni cancre, l’enfant de Bab El Oued, tout en reconnaissant les mérites de l’enseignement, préfère consacrer son temps à d’autres disciplines où le football, les filles et le cinéma jouent un grand rôle. « Taper cao1 », contraction de « faire manca oura », devient une véritable institution tout en caractérisant l’enfant qui ose, ainsi faire l’école buissonnière. Tout élève qui ne passe pas cette épreuve obligée apparaît aux yeux des autres camarades comme une « tapette », un « falso2 », une « gamate 3», un « mort de trouille ». A l’opposé, celui qui brave l’interdit se voit décerné le titre envié de « mac4 ». Son avis sera toujours perçu avec une certaine condescendance et son statut au sein de l’école et de la « rue » s’écrit dorénavant en lettres majuscules.
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L’amour du métier d’instituteurs consciencieux accompagne la sévérité de leur enseignement qui prolonge les lois énoncées au sein des familles. La confiance des parents envers les détenteurs du savoir se vérifie au respect de leur jugement qui ne souffre aucune discussion. Jamais le désaveu d’une punition ne vient entamer l’autorité du Maître. Car nul n’ignore ici qu’il s’oblige à prolonger ses heures de présence à l’école ou à venir y passer son jeudi en consignant l’élève. Au contraire, il n’est pas rare de voir un père parachever la consigne par un châtiment corporel ou une privation de sortie.
Les anciennes générations du faubourg ne maîtrisent qu’approximativement l’enseignement dispensé dans les écoles du savoir de France. Aussi se privent-elles du plaisir de suivre les études de leurs enfants. Par contre, elles se pâment devant une démonstration arithmétique de leur rejeton qui en rajoute bien volontiers en la circonstance. Quoi de plus jouissif, en effet, d’étaler des connaissances ignorées d’autrui! Admirative, la maman fait, alors, partager sa fierté par tout le quartier à force de louanges répétées à l’envi. Un prix glané en fin d’année par un enfant entraîne une frénésie maternelle à la limite du raisonnable. Car la raison du c½ur demeure le credo des femmes de ce faubourg où l’on claironne ce que d’autres chuchotent. Les distributions des prix sont prétextes à de belles représentations théâtrales ou de fêtes enfantines costumées suivies par des spectatrices en larmes ou en pâmoison devant le « talent d’artiste» du petit dernier. Ces récompenses surviennent toujours à l’aube des grandes vacances d’été qui durent trois mois pleins, du premier juillet au premier octobre. Aussi, lors des dernières récréations, les élèves libérés d’une discipline contraignante se défoulent en entonnant le chant du départ en vacances :
« Gai-gai l’écolier, c’est demain les vacances
Gai-gai l’écolier, c’est demain je m’en vais.
A bas les analyses, les verbes et les dictées
Tout çà c’est d’la bêtise, allons nous amuser! »
https://www.facebook.com/hubertdalger/posts/1740761909393330
Le : 09/03/2020 20:59
Souvenons nous....
C'était le 11 mars 1963
A l'aube de cette journée Jean-Bastien Thiry est passé par les armes au fort d'ivry
Nous n'avons rien oublié...
A MARSEILLE
Mercredi 11 mars 2020
c'est à 15h30 en la Basilique du Sacré Coeur sur le Prado que nous nous retrouverons pour lui rendre un nouvel hommage.
Venez nombreux.
Avec toute notre reconnaissance pour votre fidélité au souvenir de Jean Bastien-Thiry,
Hélène Bastien-Thiry
René SANCHEZ ABEO
C'était le 11 mars 1963
A l'aube de cette journée Jean-Bastien Thiry est passé par les armes au fort d'ivry
Nous n'avons rien oublié...
A MARSEILLE
Mercredi 11 mars 2020
c'est à 15h30 en la Basilique du Sacré Coeur sur le Prado que nous nous retrouverons pour lui rendre un nouvel hommage.
Venez nombreux.
Avec toute notre reconnaissance pour votre fidélité au souvenir de Jean Bastien-Thiry,
Hélène Bastien-Thiry
René SANCHEZ ABEO
Le : 03/03/2020 00:58
Bonsoir Alain merci pour ton petit coucou. J'espère que tu te porte bien. Je salut tous mes amis(es) qui se reconnaîtront et tout ceux qui me lisent.
Le : 02/03/2020 18:49
RECHERCHE LA FILLE FARESE DE BABELOUED VOISINE DE ME LOACES RUE LEON ROCHE ET JEAN JAQUES ROUSSEAU MEME FAMILLE BIEN AMICALEMENT à TOUS
Le : 02/03/2020 18:43
à bénédicte ANGOT
je vous ai envoyé des infos sur la rue Mizon et les 3 villas, c'est tellement rare que l'on en parle ,clicquez sur votre enveloppe du dernier message.
Amicalement,
ALAIN de la rue MIZON
PS Amitiés à tous mes amis si ,par hazard ils lisent ce message.Et bien sur à MUSTAPHA et NACERA
je vous ai envoyé des infos sur la rue Mizon et les 3 villas, c'est tellement rare que l'on en parle ,clicquez sur votre enveloppe du dernier message.
Amicalement,
ALAIN de la rue MIZON
PS Amitiés à tous mes amis si ,par hazard ils lisent ce message.Et bien sur à MUSTAPHA et NACERA
Le : 01/03/2020 18:39
Pardonnez mon erreur, je comprends que vous utilisez les noms de votre époque et donc c'est plutot lenom arabe qui a succedé au nom de la rue indiquée. Je suis une bleue car je ne suis pas néee à Bab el Oued mais malgré cela j'ai aimé et j'ai la nostalgie de ce pays ou j'ai beaucoup recu entre 1960 et 1973. Merci pour vos partages