pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 05/05/2008 15:13

A la periode de Noêl,arrivait une roulotte qui s'installait contre le mur de l'Ecurie dans la partie la plus large de la rue de la Consolation-C'etait la baraque foraine de la Maison Jacques-Son arrivée annonçait que Noël était proche-
En fin d'aprèes-midi,Monsieur Jacques ouvrait sa baraque,la partie inferieure formant tablette et la parie superieure auvent-une petite foule revenant du travail s'arrêtait et la magie de la faconde de Monsieur Jacques effectuait son effet,ses boniments se terminaient par l'espece de jingle "si les premiers billets sont bons,les derniersne sont pas les plus mauvais"Quand on avait estimé avoir suffisament vendu de billets,madame tournait tour à tour les 3 roues de la loterie-
Je ne sais pas s'il y avait beaucoup de gagnants qui pouvait remportaient au choix une grande poupée ou des assiettes dont Monsieur Jacques avec son bagoût,essayait de prouver leur solidité en les cognant sur un des portants de la roulotte
S'il n'y avait pas de gagnant,Monsieur Jacques,dans sa générosité ofrait une babiole au detenteur du billet s'approchant le plus du numéro gagnant
Lorsque c'etait l'heure de regagner le domicile,donc peu de clients,les forains fermaient la baraque
Et le lendemain celà recommençait

 

De : MAZZELLA NorbertEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 18:47


Au sujet des danseurs à castagnettes, il s'agit d' algéro-soudanais des faiseurs de pluie qui dansaient dans les rues avec des cymbales et des castagnettes en fer, certains avaient des chapeaux de style méxicain applati dessus et avec des pompoms multicolores.
Pour plus d'information sur Google aller sur castagnettes soudananises ou faiseurs de pluie algéro-soudanais et rechercher.

 

De : pierretteEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 18:26

Je ne sais pas si ils étaient Arabes, mais ils étaient certainement des Sénégalais..Moi aussi je me cachais a' 4 ans --sous le lit de mes parents.. quand ils arrivaient devant le Cafe'de Cadix... Mais grâce à Dieu, un jour mon père Salvador est venu me chercher la' et m'a donner qqs sous pour eux. Remontans ma peur j'ai jeté les dix sous dans le chapeau autour duquel ils dansaient! Aprés quoi ils ont danser autour de moi! J'étais toute fiére et c'est ce jour la' que mon pére m'a appris ce qu'est le courage, car souvent en affrontant sa peur... on se rend compte aprés que la seule chose a craindre EST la peur!

Une lecon qui m'a bien servie depuis, grace aux danseurs Sénégalais!

 

De : SERGE CHRISTOLEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 17:23

Ces musiciens arabes qui passaient dans les rues,souvent affublés de peaux de chacals,et qui jouaient du tambour et de ces grosses castagnettes en metal étaient appellés, si mes souvenirs sont exacts, par mon père : LES BOUSAADIAS (je ne garantis pas l'orthographe).
Je me souviens que,enfants,nous en avions une peur bleue car ma mère nous disait:si tu n'est pas sage,je vais te donner au BOUSAADIA et il va t'amener avec lui.
Le fait d'en parler aujourd'hui me fait replonger en enfance et j'ai l'impression deles entendre et de les revoir
MERVEILLEUX SOUVENIRS!!!

 

De : Tamène BachirEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 15:30

Pour Langlois Alfred(Freddy)
Je voudrais contribuer à la recherche du mot exact des "grandes castagnettes" en arabe c'est effectivement correct qu'au Maroc c'est "KERKABO" mais en algérois c'est"KRAKEB"qui veut tout simplement dire "KERKABO" au pluriel
donc tu as parfaitement raison bien qu'il y a quelques nuances vu les divers régions,n'oubliont pas que c'est du patois,moi je parle le patois d'Alger d'autrefois bien évidemment.
Babelouédiènnement/Bachir

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 15:04

Bonjour MERZAK
Alors tu nous lis depuis ta SUEDE d'adoption?Je couche par écrit ces notules,certains trouveront que ce sont des puérilités,avant que ma mémoire ne me joue des tours et tout ce que nous avons vécu là-bas ne se perde pas
Celà est susceptible d'interesser nos lecteurs d'Outre-Méditerranée curieux de connaître l'histoire du quartier qu'ils habitent de nos jours.

 

De : LUCHESI VIVIANEEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 12:08

Une famille ayant vécu , autour de 37 Rampe Vallée, À ALGER , se souviendrait elle ,
de mon cousin et quasi frère ainé , ACKNINE Joseph , né en 1939 - fils de AKNIN Reine , dite " reinette " , elle meme , fille ainée de Aknin Marie ( née , Benguigui originaire d'Oued Taria - donc près de Mascara ) ,et ,en l'occurence , ma grand mère maternelle ; elle , 6 enfants , + 6 d'un premier lit , avait ouvert un commerçe de salaisons au marché de Bab el oued , après le déces prématuré de son mari , donc mon grand père maternel .

Mon cousin a été élevé au domicile de ma grand mère , ci dessus , ( ayant perdu sa mère à 3 ans ) et par ses 2 tantes , toutes deux mariées , l'une , mme Gras Alice -décédée autour de 1965 , et ma propre mère , Odette Luchesi ,mariée à Auguste Valentin ,elle meme décédée en 2001 .

Mon cousin , 69 ans , à présent , a fait toutes ses études secondaires ( les primaires , Rampe Vallée ) à l'ORT - école située en face de notre domicile au 34 rue Léon Roches - lui , étant orphelin et, de plus , abandonné par son père , était prioritaire , pour y etre admis; Maman bien sur , lui faisait prendre tous ses repas à la maison , em meme temps , que nous , ses 3 enfants , à la maison , en famille .

Il en est ressorti ingénieur , travail qu'il n'a jamais exercé , du fait qu'arrivé en France , avant l'indépendance , en 60 / 61 , après l'armée , il a passé , tout comme notre oncle , Aknin Joseph dit "jo" l'avait fait bien longtemps avant , un diplome de 3 étoiles dans la restauration .
Leurs restaurants respectifs , pour l'oncle , le Denyse bar dans le 15 arrdt , situé face au salon de Paris , fut un lieu très réputé du tout Paris ,de 1945/à 1960 .

Quant à mon cousin , son propre restaurant , le Cookees , dans le 17 ème à Paris près de Wagram ,a fait un tabac ; mon cousin , était , en plus , durant plus de 10 ans ,un excellent maitre d'apprentissage , travail qu'il faisait, pour la brillante école de fprmation
des apprentis , Médéric , située ,elle meme , dans le 17 ème .

Tttes informations de gens ayant connu mon dit cousin ,resté fort simple , en dépit de sa superbe réussite , par des études communes , une proximité du domicile , ou encore , ses 3 ans d'armée , à la fin de la guerre d'Algérie seraient très appréciées , aussi , par avance , merçi de vos mails .


 

De : Rodriguez Jean PierreEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 11:53

Bonjour Rosita Je viens de t'envoyer un email sur ton site,je renouvelle sur celui-ci les commentaires.(
Nous étions voisins immédiat.Jean- Pierre Rodriguez,mais l'ont me connaissait sous le nom de Coranti.Ma mère s'étant remarié aprés le déces de mon père pendant a guerre en 39/45.Ils étaient concierge de l'immeuble.Je me souviens de tous les locataires de cet immeuble.Au rez de chaussée,le boulanger Giner(puis a succédé Fuster)Au 1 ier étage les Delavéga,Riviére (policier).Au 2 iemeMartinez,Pérez,Kuhorn,Coranti,Montéro,
Au 3 ième Sanchez,le logement du boulanger,Montiel,et un couple de musulmans avec leur fille je me souviens plus de son prénom,son nom Habchi.La fille était trés instruite puisqu'à l'époque elle avait passé les deux bacs.Le père travaillait à l'hopital militaire Maillot.Nous entretenions de trés bonnes relations avec cette famille.La maman nous embaumait de ses trés bonnes odeurs de café qu' elle torrefiait sur sa petite terrasse .Et ses gateaux qu'elle nous offrait lors des fêtes de l'Aid !!!
Et ton frère José comment va t-il.Si un jour tu passe dans le gard c'est avec plaisir,que l'on pourra se remémorer beaucoup de souvenirs.
Malheureusement,je ne peux aller à Rogne le 1 ier Juin;nous baptisons norte dernière petite fille.
Bien cordialement.JP RODRIGUEZ 108 RUE VAN GOGH 30127 BELLEGARDE

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 10:03


Merci Sauveur.

C'est toujours un plaisir de lire tes écrits, relatant la vie aux Messageries et à Alger il y a plus d'un demi siècle.
Bonne journée.
Tamene Merzak

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 04/05/2008 07:36

erratum
C'etait pendant la guerre 39-45 qu'etaient élevés sur les balcons poules ou lapin
Le placard maçonné sur ce balcon servait de poulaillier ou de clapier

 

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